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paul -- every roses has its thorn

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Dim 10 Nov - 17:28
« Bon week-end maîtresse ! » Izzy salue la dernière petite fille qu’il lui reste et la brune ferme la porte en soupirant, enfin le week-end. Elle regarde son téléphone et soupire une nouvelle fois avant de récupérer les cahiers de ses élèves qu’elle doit corriger durant le week-end, attrape son manteau et son écharpe avant de tout glisser dans son super sac de professeur et de fermer la porte de sa classe pour finir par saluer sa collègue et lui proposer de préparer le repas pour lundi midi ce qu’elle accepte, ça lui permettra de faire quelque chose de son dimanche. Parce que bien qu’Izzy soit un peu flemmarde le dimanche, elle se sentait mieux si elle faisait quelque chose de sa soirée. Quand elle s’enfonce dans le taxi, elle pose sa tête contre la fenêtre et jette un oeil sur le message qu’elle a reçu et surtout sur l’heure, il ne lui reste que 30 minutes pour se préparer à aller à son rendez-vous de ce soir. Quand elle arrive devant l’immeuble, elle monte directement jusque chez elle, et entre dans l’appartement en saluant tout le monde mais n’a que le silence en guise de réponse. Elle sourit face aux cookies sur le plan de travail de la cuisine, en vole un et récupére sa gourde d’eau dans le frigo avant de se retrouver aussi vite que ses pas ne la mènent dans sa chambre. Elle claque la porte, choisit la robe parfaite pour ce rendez-vous, les chaussures qui vont avec et elle se dandine pour pouvoir dézipper la robe qu’elle porte mais elle reste coincée, alors elle se décide à la retirer par le haut mais ce n’est vraiment pas une bonne idée. Elle est encore plus coincée, les bras en l’air, la tête dans sa robe. Bien joué. Elle est définitivement trop coincée « A. L’AI-DE. » qu’elle crie en se dandinant un peu plus avant de tomber sur le lit. putain qu’elle pense en restant comme ça et quand elle entend la porte qui s’ouvre elle ne sait pas combien de temps est pass mais elle est sûre qu’une bonne grosse demi-heure est passé et elle sait qu’elle a manqué son rendez-vous. Super, elle qui voulait mettre un terme à son célibat, voilà qu’elle se ferme la porte elle-même. « C’est quiiiii ? » La plupart de ses colocataires l’a déjà vu en sous-vêtements étant donné qu’elle est tête à l’air et qu’elle oublie souvent de prendre ses affaires et/ou son peignoir. Quand elle revoit la lumière elle cligne des yeux rapidement et elle regarde Paul en face d’elle « MON SAUVEUR. » Elle regarde l’heure sur son réveil en geignant « voila, je ne peux pas aller à mon rendez-vouuuus. Tu vas être coincé avec moi toute la soirée. Tu n’as pas prévu de partir hein ? » Non parce qu’elle n’a pas vraiment envie de se retrouver toute seule ce soir. Pas du tout.

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Lun 11 Nov - 16:01

every roses has its thorn

Dessiner quelques traits, en gommer certains et en colorier d'autres pour améliorer le tout. Voilà le rythme de du vendredi de Paul. Mais pour une fois c'est de sa chambre qu'il travaille, se prenant une journée loin de l'ambiance de son bureau. Non loin de sa feuille et de ses crayons se tient une bonne tasse de café sucré, surement refroidie par le temps qui passe. Un silence de plomb trône dans cette pièce, c'est ce dont il a besoin pour se concentrer. Le jeune homme ne se laisse pas déconcentrer par les quelques bruits de la maison, comme sa colocataire qui vient de rentrer en saluant tout le monde. Oh, ça indique que là, c'est la fin de journée non? Faudrait peut-être prendre une bonne pause pour manger un truc? Paul peut passer des heures dans ses créations sans sortir la tête pour communiquer avec le monde extérieur ou pour subvenir à ses besoins naturels comme boire de l'eau ou de se nourrir. Pour tout dire, à part Isobel, il ne peut même pas dire si les deux autres habitants de ce logement sont là. C'est carrément une bulle qui se forme autour de lui quand il s'attèle à une tâche importante comme, dessiner les croquis de ses futurs vêtements. Sachant que dans quelques jours il va devoir les présenter devant le comité de l'entreprise pour obtenir des validations,... ou non. Il est confiant Paul, il sait très bien que son talent ne va pas recevoir un refus, mais pourtant il sait que le jour de cette réunion il va ressentir un peu de truc dans son bidon. Rien que d'y penser en ce moment même, ça le stresse. Heureusement pour le jeune blond, une voix l'interpèle et le sort de cette angoisse. Il semblerait que sa jolie colocataire vient de crier à l'aide. Ou peut-être qu'il s'agit d'une hallucination suite aux pensées un peu craignosses? Paul tendre l'oreille une seconde fois pour voir si ça crie à nouveau, mais rien. Il se replonge dans son dessin pour le terminer.
Quelques petites minutes se passent pour qu'il soit libre de sa tâche professionnelle. Il s'en veut légèrement de ne pas être allé voir si Isobel allait bien. Bon, autant vérifier maintenant avant d'aller se faire un truc à manger. Quand il pousse la porte, il ne peut s'empêcher d'être immobile en voyant le spectacle qui s'offre à lui. Mais? pense t-il sur l'instant, et se dit rapidement qu'il ne peut pas la laisser comme ça - déjà qu'il aurait pu l'aider un peu plus tôt - Quand elle demande qui est là, il ne répond pas et lui retire son vêtement pour qu'elle puisse le voir d'elle même. L'exclamation ne se fait pas attendre, et Paul ne peut pas retenir son sourire, puis son rire en repensant à la scène. Mais rapidement, il fait une mine interrogative pour pouvoir la taquiner « Quoi? Je viens de te sauver, je devrais être récompensé. Là, je vais recevoir en punition, une soirée complète avec toi... » Et hop, un nouveau sourire car il est comme ça, il ne peut pas se retenir bien longtemps. « Bon, après tu peux toujours me faire à manger. Parce que je n'ai rien avalé de la journée. » On glisse une petite idée par ici... Et une suggestion par là en ajoutant « Mais avant de rejoindre le salon, tu devrais mettre quelque chose sur ton dos. A ta taille » et petit clin d'oeil pour ne pas la vexer avec sa plaisanterie. Elle est bien trop belle pour se retrouver complexé à cause d'un idiot comme lui.


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Jeu 14 Nov - 21:46
Des fois quand elle se réveille Isobel sait que ça va être une journée compliquée et encore une fois, elle avait eu raison. Elle avait eu raison, d’autant plus que le métro était resté bloqué ce matin, et puis, elle avait oublié de mettre du sucre dans son café. Et ça, c’était le déclencheur d’une bonne journée de galère. Comme des dominos qu’on fait tomber et qui tombent un à un. Le café, le métro, le thé froid, l’enfant qui manque de lui vomir sur les chaussures, celui qui tombe à la cour de récré, et là, le fait qu’elle reste coincée dans sa robe. Elle se sent stupide, tellement stupide. Elle a l’impression de voir la vie en noir en même temps, elle n’a pas d’autres choix que d’attendre, peut-être que ses colocataires s’inquièteront, peut-être qu’elle criera à l’aide une nouvelle fois dans la soirée, et que quelqu’un la délivrera. Ou peut-être qu’elle finira par craquer sa robe, mais elle l’aime beaucoup, surtout qu’elle l’a mit qu’une seule fois. Et puis maintenant, elle va sûrement devoir s’en séparer, et ça, ça la rend triste, malgré le fait qu’elle ne voit rien. Finalement, quand elle aperçoit la lumière, elle sourit et s’exclame, elle est heureuse Izzy. Elle avait trouvé le temps sacrément long. Izzy fait une moue étonnée puis une moue déçue quand il lui dit que passer une soirée avec elle est une punition « Oh ben je vais déménager alors. » Toujours du sérieux, mais elle se met à rire par la suite, comme si elle allait quitter la colocation du bonheur. Comme si elle allait quitter ses colocataires de l’amour et leurs soirées jeux de société. D’ailleurs elle a beaucoup trop hâte qu’ils mettent le sapin de Noël. « eh bien je ne te félicite pas monsieur. » le fustige t-elle en tendant en le pointant de l’index. Et elle ouvre la bouche en forme de O quand il lui dit d’enfiler quelque chose. Il faut dire qu’elle est devant son colocataire, en petite tenue, mais il est gay, alors ce n’est pas forcément ça qui la dérange. Il l’a déjà vu en sous-vêtements. Elle lui balance le chiffon de sa robe alors qu’il s’éloigne et elle enfile un short et un sweat beaucoup trop large, ses chaussettes fourrées avant de rejoindre la cuisine pour ouvrir les placards et sortir des flocons d’avoine et faire du porridge. Parce qu’il fait froid et qu’il n’y a pas tout les colocataires alors elle ne peut pas encore sortir de quoi faire l’apéritif. « J’ai décidé de faire un porridge, après tout, c’est l’heure du goûter quelque part. » Izzy et le goûter c’est une très grande histoire d’amour. Cinq bonne minutes plus tard, la voila dans le canapé avec son colocataire, les jambes en tailleur à allumer la télévision pour se trouver un nanard à regarder avant qu’elle ne pense à envoyer un message d’excuse à son date du soir lui expliquant qu’elle a eu un problème d’ordre très personnel et qu’elle remettrait ça à plus tard dans la semaine. Pas de réponses. Évidemment. « Bon. Raconte moi ta vie. Je te rappelle que je suis celle qui a le plus de chances de finir toute seule avec une armée de chats. » ironise t-elle en riant. « Tu as quelqu’un en vue ? Le type que tu voyais là, il ne vient plus ? » Izzy, la commère. « Ezekiel a demandé des nouvelles de Tonton Paupau hier quand je l’ai appelé. » Son filleul qui, quand il vient à la coloc, décide de dormir dans une chambre et change finalement trois fois d’avis avant d’aller dormir avec sa marraine. « Et j’aurais potentiellement besoin d’une robe, tu crois que tu pourrais m’aider ? Pour la fête de fin d’année de l’école. »

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Ven 22 Nov - 16:32

every roses has its thorn

Le bonheur de vivre avec Isobel, c'est que ce n'est pas routinier. Non non, on ne sait jamais à quoi s'attendre quand elle rentre. C'est une sorte de Pierre Richard au féminin, à qui il arrive toujours des histoires folles qui font halluciner dans un premier temps, mais maintenant ça fait sourire à force d'habitude. La chose excitante, c'est d'essayer de deviner ce qui fera mouche dans sa journée quand vient le soir, mais pour être honnête, Paul était vraiment loin d'imaginer qu'il allait retrouver sa colocataire chérie coincée dans une jolie robe. Le pire, c'est que si ce n'était pas une hallucination auditive, ça veut dire qu'elle est comme ça depuis un petit moment... La pauvre. Le retour du rire en réalisant ça. Ne pouvant pas s'empêcher de la taquiner alors qu'elle vient littéralement de vivre un moment horrible. Pourtant quand Iso lance qu'elle allait déménager, le jeune homme fronce les sourcils de mécontentement. « Si tu envisages encore une seconde de quitter cet appartement, je jure que je te séquestre. » elle est prévenue. Disons qu'il ne s'imagine pas sans ses compagnons de vie. Même quand il se dit qu'un jour il sera en ménage en mode vie de famille, Isobel est bien la seule personne qu'il veut avoir avec lui tout le temps. Ce qui risquera d'être compliqué. Quand la jeune femme s'exclame qu'elle ne le félicite pas pour ne pas avoir prit le temps de manger, il hausse les épaules comme guise de réponse. Que voulez vous, ce ne sera pas la première fois que son travail passe avant ses besoins primaires. En revanche, c'est la première fois que Paul demande à son amie de s'habiller. Ca ne manque pas de faire réagir cette dernière, mais elle ne s'attarde pas dessus et se charge de lancer sur lui, sa robe en boule avant d'enfiler des vêtements... Enfin, un genre de pyjama. Ils quittent la chambre pour rejoindre la cuisine. Pendant qu'elle cherche ce qu'elle veut, le styliste se soulève pour s'asseoir sur un plan de travail sans la gêner. Encore là, elle l'étonne par son choix de menu. Il baisse la tête en s'esclaffant de rire avant de répondre en la regardant d'une douceur habituelle, totalement fou de ce coté la de sa personnalité « Tu as raison. Mais je suis sur que le tiens sera le meilleur de tous! »

Le dos sur l'emplacement pour le bras, c'est les jambes allongées qu'il s'installe. Les posant ensuite sur celles de sa colocataire qui se trouve en tailleur. Ce n'est pas inhabituel de les voir à se câliner. Là, c'est même soft. De cette manière, il peut avoir le visage d'Isobel juste en relevant les yeux du bol qu'il tient dans une main, gardant l'autre pour la cuillère. A la première bouchée, c'est un « Hmm extra » qui s'échappe de sa bouche, et, il écoute le moulin à parole qui lui pose beaucoup de questions. La langue pour se lécher les lèvres avant de dire « Tu ne seras jamais seule Iso'... Je viendrais te rendre visite... Si j'ai le temps. » mignon, mais pas trop. Paul adore l'embêter. Mais sa moue se fait mignonne quand elle indique que son filleul à demandé des nouvelles de son tonton. « Oh petit coeur. Il revient quand d'ailleurs? » C'est un plaisir de l'avoir ici. Et même si cette question était une tentative d'éviter de parler de ses histoires amoureuses, le jeune homme prend conscience qu'il ne pourra pas y échapper. Alors il se rattrape rapidement entre deux cuillères « Oh, Edouard n'était pas totalement d'accord sur ma façon de vivre et de gérer mes priorités. Comme toujours, les mecs n'aiment pas passer après mon boulot. Que des connards remplis d'égo surdimensionnés. » Puis puis puis, en ce moment Paul il a des soucis d'attirance. « Et personne en vue. J'ai même du mal à y voir clair...M'enfin, et toi? Avoue moi tout. » N'en disons pas trop. Qu'elle est belle. Elle l'a toujours été à ses yeux, mais aujourd'hui elle l'est de manière différente et inexplicable. Et alors qu'il se perd, stoppant de manger, restant fixé sur sa bouille ; Isobel se met à lui parler d'amour -enfin de fringues, mais ca en revient à la même chose pour lui- « Carrément! Tu as des idées de ce que tu veux? La couleur? » Soit il va lui fabrique de A à Z, soit il va regarder dans les vêtements de sa marque. « D'ailleurs, tu veux que je rattrape quelque chose sur celle que tu as peiné à enfiler tout à l'heure? » si ça peut lui éviter de la donner.


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Dim 24 Nov - 19:08
« Me séquestrer ? Tu sais bien que je serais capable de me prendre les pieds dans le fil. » prononce t-elle en riant un peu de sa maladresse ambulante, riant du fait qu’elle ne peut pas faire deux pas sans qu’elle ne manque de se retrouver face contre terre. Izzy a apprit avec le temps à faire avec cette maladresse, le seul moment où elle ne manque de mourir, c’est quand elle est au travail, elle s’applique à faire attention. Alors c’est peut-être pour ça qu’il lui arrive tant de malheur quand elle ne travaille pas, elle relâche simplement la pression. Mais des fois, c’est juste la vie qui se décide de lui jouer des mauvais tours, et ça, Izzy, ça l’agace. Elle se demande toujours ce qui va lui tomber sur le coin du nez. Ce a quoi elle ne s’attendait pas, c’est qu’il lui dise qu’il n’avait pas mangé. Elle déteste quand il saute un repas, parfois, il lui dit qu’il a mangé mais elle sait que ce n’est pas vrai. Parce qu’il ne peut pas la duper, elle a une mémoire assez visuelle et donc photographique et elle sait quand rien n’a bougé des placards et que les autres colocs travaillaient alors que lui était resté de la maison. Certains diront qu’elle le materne trop, d’autres diront qu’elle abuse. Elle, elle pense juste que c’est normal. Elle a besoin de prendre soin de son colocataire à défaut de pouvoir prendre soin d’elle. Cependant, elle n’avait aucune idée de repas et elle réfléchissait rapidement, un porridge ferait bien l’affaire parce qu’elle n’avait pas pu goûter, ayant oublié sa pomme à la maison, alors elle se rattrape comme elle le peut, et si Paul se plaint, tant pis pour lui. « Je sais, je fais les meilleurs goûters du monde. Attend que je te fasse mes sablés de Noël à la cannelle, tu vas voir, tu vas tomber amoureux. » prononce t-elle en riant tout en s’attelant à la tache du porridge.

Elle plonge la cuillère la première dans le porridge après que Paul se soit installé, et elle sourit quand elle se rend compte de leur proximité, elle n’a pas pour habitude d’être à l’aise comme ça avec ses autres colocataires, mais c’est Paul. Et Paul, c’est le plus important. Elle s’esclaffe quand il lui dit qu’il passera s’il a le temps, avant de répéter d’une voix un peu moqueuse ce qu’il vient de dire « Bah oui, pardon, môsieur avec son emploi du temps de ministre qui ne prend même pas la peine de manger ! » Et un petit tirage de langue pour lui faire comprendre qu’elle se moquait purement et simplement de lui. Mais plutôt que de parler d’elle, elle préférait parler de son neveu, une nouvelle cuillère de porridge et elle hausse les épaules « Je sais pas, sa mère bosse pas trop en ce moment, alors peut-être dans deux semaines. Sinon t’as qu’à venir fêter Noël chez mes parents, il sera là, et il sera content que tonton Paupau soit là. » Et un sourire franc et sincère se dresse sur ses lèvres, comme toujours quand elle parle de son filleul, elle l’aime d’un amour inconditionnel. Mais elle veut aussi savoir, ce qui se trame dans la vie de son colocataire « Ils sont idiots. » prononce Izzy en reprenant une cuillère de porridge, attendant d’avoir fini sa bouche, se rendant compte que de laisser une phrase en suspens ça peut être étrange « je veux dire, d’accord, tu n’acceptes pas que ton petit ami travaille trop, mais est-ce que c’est bien une raison pour jeter l’éponge ? » Non, pour Izzy c’est stupide et complètement bête. Elle fronce un peu les sourcils quand il lui dit ne pas voir bien clair et elle tente une blague « Tu veux tes lunettes ? … Non, je rigole, comment ça tu ne vois pas clair ? » Elle peut l’aider s’il veut, enfin, elle peut essayer de trouver des réponses aux questions qu’il se pose si ça peut l’aider, bien que sa vie soit une catastrophe, elle a besoin que son colocataire se sente bien pour se sentir bien dans sa tête. Et elle, où en est-elle ? Elle n’en sait rien. Elle n’a même pas un semblant de crush sur quelqu’un, alors que tout le monde sait qu’elle a un coeur de guimauve, toujours tombé amoureuse trop vite, trop fort de quelqu’un avant de se prendre un vent ou même une veste parce que sa maladresse. « Et moi je n’ai personne. Pas même quelqu’un en vue, à croire qu’il faudrait peut-être que je porte des lunettes aussi. » prononce t-elle en riant. Mais plutôt que de parler d’amour et se saper le moral, Izzy préfère lui demander une robe et voir l’enthousiasme dans le regard de son colocataire ça n’a pas de prix. « Hum je sais pas, je pensais rouge ? C’est un peu les couleurs de Noël ça non ? » Izzy le savait mais elle doutait un peu quand même. « A moins que ça ne fasse trop m’as tu vu ? »  Après tout, elle travaillait dans une école privée de l’Upper East Side, est-ce qu’elle ferait m’as-tu vu parmi toutes les mères de famille ? Est-ce qu’elle ne serait pas invisible encore une fois ? « Oh et ce serait génial ! Je l’aime beaucoup trop cette robe, j’étais triste de rester coincé dedans, en plus je ne l’ai mise qu’une fois. » A savoir aujourd’hui. Quand elle termine enfin son bol de porridge et que Paul en fait de même, elle fait en sorte qu’il écarte les jambes pour venir se blottir contre lui. Parce qu’elle a besoin d’un câlin. Ce qu’elle fait, en prenant les bras du blond pour entourer sa propre taille, son dos collé contre son torse. « Est-ce que tu penses qu’une jolie robe ça pourrait me rendre un peu moins invisible ? » Izzy la sans confiance est de retour. « Je veux dire, regarde ma soeur, elle connaît son mari depuis quoi ? Le lycée, ils ont un enfant ensemble et moi tout ce que j’ai, c’est un type qui me prend pour un lapin de six semaines et qui joue sur cent mille tableaux à la fois. » elle souffle un peu et se renfrogne « Je suis absolument quelconque comme fille, et en plus, je suis maladroite, on peut dire que j’ai rien pour moi, non ? J'ai quand même réussi à foutre en l'air ce que je voulais faire depuis toujours en me rétalant dans les escaliers, c'est quel genre de stupidité ça ? » Enfin elle a bien quelque chose pour elle « Mais j’ai au moins mes colocataires, puis je t’ai toi, et c’est tout ce que j’ai besoin pour me sentir bien. »

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Mar 17 Déc - 17:01

every roses has its thorn

Paul associe son rire à celui de sa colocataire qui fait bien remarquer que sa maladresse est légendaire. En même temps, même Gilbert Montagné pourrait voir que c'est un danger ambulant. « Toi, faut te séquestrer tout en sécurisant ce qui se trouve autour, comme pour les bébés! » Et ce serait une trop grosse perte de temps. Donc, il va abandonner ce plan et seulement surveiller que la demoiselle ne prenne jamais l'idée de quitter ce logement au sérieux. En tout cas, Isobel ne partira pas sans lui d'ici. Il est livré avec les meubles comme on dit. Si elle en venait à partir, qui prendrait soin du styliste? Il est tellement à fond dans son travail qu'il en oublie les gestes premiers de la vie comme se nourrir. Et au regard de son interlocutrice, il prend conscience rapidement qu'il est entrain de l'énerver. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour se retrouver en cuisine, la regardant préparer un truc à se mettre sous la dent. Il en a l'eau à la bouche d'entendre parler de bonnes choses « Tu me donnes déjà très envie d'y goûter. C'est dans combien de temps Noël déjà? » Comme un gosse impatient qui montre qu'il veut rapidement les sablés promis.

C'est vrai que c'est bon son truc! Paul enchaine les cuillères, en prenant le temps de mâcher avant d'avaler ; faudrait pas s'étouffer non plus. Surtout qu'il se sent bien là, installé de cette manière, collé à Isobel et enfermé dans leur bulle. Ca fait vraiment parti des moments préférés de sa vie. Quand elle en vient à se moquer de lui, il fixe ses yeux en se retenant de rire pour tenter de se montrer sérieux, mais rien y fait. La bouille en face de lui le fait craquer directement et il éclate de rire avant de prononcer « Arrête vilaine, j'étais juste trop concentré dans mes dessins! Tu me connais, quand je commence un truc, je dois le terminé. » Puis tu sais bien que le travail passe bien avant tout. La conversation dérive sur le neveu que Paul apprécie beaucoup. L'homme s'interroge sur la prochaine venue du petit, et l'invitation d'Isobel le surprend mais le touche énormément. C'est vrai, Noël approche et il faudrait peut-être s'organiser un peu mieux nan? « T'es sur que ça ne dérangerait pas que je sois là? » cette question posée donne un indice sur la réponse que je vais lui donner. « En tout cas, c'est très gentil de me proposer. Je serais honorer de dîner chez tes parents pour Noël. » Hop une bonne bouchée avant de demander « Tu me diras ce que le petit coeur veut en cadeaux. Et des idées pour tes parents et tout et tout... » Il ne peut pas y aller les mains vides. Puis cette fête, c'est quelque chose de conviviale et de joyeux. Faut des cadeaux à en faire péter le sapin!
Le sujet de l'amour ne se fait pas attendre. Puis, 'amour' est un bien grand mot quand il s'agit des relations du couturier. Quand il fait un récap' à son amie, elle ne tarde pas à faire entendre ce qu'elle en pense. Ils sont idiots, et ? Paul la regarde dans un silence, voyant sa bouche remplie de porridge, puis quand elle reprend la parole il sourit en l'écoutant. « Faut croire que pour beaucoup de mecs, c'est une bonne raison d'abandonner oui. » et haussement d'épaules pour accompagner le tout. Quand il en lâche un peu trop, il se sent soulager à la blague qui en suit. Il pouffe de rire avant de reprendre une bouchée et de terminer son bol qu'il posera sur la table basse non loin d'eux « A ce tarif, c'est des jumelles qu'il me faut! » surenchérir pour noyer le poisson? Disons qu'il a peur de balancer ce qui se passe en ce moment pour lui. Il ne veut pas que ça puisse changer le regard des gens de son entourage. Si Paul lâche qu'il commence a ressentir de l'attirance envers la gente féminine, est ce qu'il y aurait toujours cette proximité entre les deux colocataires? Il craint de voir certaines demoiselles s'éloigner, et encore plus Isobel. Bien qu'il lui fasse confiance, et qu'il sait au fond de lui qu'elle ne réagirait pas de la sorte « Disons qu'en ce moment je suis... Perturbé. Je ne sais pas trop comment expliqué... Je me sens intéressé par des choses qui semblaient invisibles pour moi avant » Ce n'est surement pas très clair comme explications. Quand elle se confie à son tour, Paul pourrait rétorquer 'ils sont idiots' aussi, mais il va se contenter de dire en lui souriant tendrement « Non, c'est les autres qui sont aveugles » Parce que t'es sublime, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. « Le rouge t'ira parfaitement bien, je suis tout excité, j'ai déjà pleins d'idées! » Elle va devenir sa poupée pour les prochains jours. « Ca marche, je m'occuperais de celle la aussi alors » lui faire plaisir, le rempli lui aussi de joie.
Isobel vient alors se coller un peu plus au jeune homme. Mettant don dos contre son torse, et installant machinalement les bras de ce dernier autour d'elle comme ci il s'agissait d'un plaid. Il souris, et colle sa bouche au sommet du crâne en sentant ses cheveux. Ses yeux se ferment un instant, avant de devenir rond en écoutant les confidences de sa colocataire. « Qu'est ce que tu me racontes? Tu n'es pas invisible Izzy... » Il penche un peu la tête pour voir le visage de cette dernière, et surtout pour montrer son sérieux « Ce n'est pas de la stupidité, c'était un accident. Et si tu tiens debout aujourd'hui, c'est que tu as une seconde chance. Personne n'a le même destin en plus, tu ne peux pas te comparer à ta soeur. » Une main attrape la sienne et il continue « Tu trouveras quelqu'un qui te mérite. Quelqu'un qui rigolera de ta maladresse. Elle deviendra même la partie qu'il préférera de toi. Ce sera quelqu'un qui te trouvera belle du réveil au coucher, parce que c'est ce que tu es. Tu es belle » Le petit sourire attendrissant avant de finir en disant « Et même si tu dis des bêtises, je t'aime et je serais toujours là. Tu le sais »


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Lun 30 Déc - 21:41
« Noël c’est trop loin quand on y pense. » Mais elle peut fortement s’atteler à les faire quand il en veut. Izzy, elle peut faire des sablés quand elle le veut, surtout si c’est pour Paul. Enfin, surtout si c’est pour ses colocataires. Elle leur ferait à manger quand ils le veulent, même en pleine nuit. Izzy est surtout faire d’avoir fait avaler un porridge à son colocataire qui ne mange pas grand chose. Enfin, quand il y pense, il mange. Mais Isobel est là pour lui rappeler qu’il faut manger et elle sait bien que le porridge est étrange, elle ne s’attendait pas à ce qu’il en mange et pourtant, c’est le cas. Elle ne peut s’empêcher de se moquer la brune et son rire réchauffe le coeur de la maîtresse d’école « Oui mais tu pourrais manger. Prend toi un bol de fruit si tu as peur pour ta ligne ! » Enfin non, Isobel sait que Paul aime le gras aussi, et il n’est pas rare qu’ils se fassent livrer des frites au fromage, et ça, c’est le bonheur pour Isobel. Des frites au fromage et Paul. La définition de l’équation du bonheur selon Isobel. Mais dans son équation il y a aussi son filleul que Paul connaît et semble adorer, alors s’il pouvait être là pour Noël, ça rendrait son neveu heureux et la tante pareil. Alors elle lui propose de venir fêter le réveillon avec elle et sa famille, ça ferait plaisir à tout le monde. « Bien évidemment que tu ne dérangeras pas ! » La mère d’Izzy arrêterait peut-être de l’agacer quant au fait qu’elle ne ramène jamais personne. Là ce sera quelqu’un et ce sera surtout la personne la plus importante de sa vie, celui qui lui a fait voir que la vie pouvait rose même avec des teintes de gris, même quand la mélancolie creuse le coeur, il est là pour la faire sourire. « J’ai trop hâte ! Et mes parents tu peux leur offrir un robot pour leur nouvelle cuisine, mais quitte coûte pas un bras hein ! Et Elliott il veut un camion de pompier il m’a dit l’autre jour en FaceTime. » Même si elle venait de lui donner son idée, Izzy se ferait un plaisir de le gâter, parce qu’elle l’aime son filleul, plus que n’importe qui au monde. Plus que sa propre vie, elle qui ne sait pas si elle aura un enfant un jour. Puis les voilà à parler de la relation de son colocataire et Isobel ne comprend pas, elle ne comprendra jamais pourquoi les gens sont si idiots, pourquoi les gens sont si mauvais. Isobel soupire quand il lui confirme que c’est une raison pour se faire larguer et elle se renfrogne intérieurement, râle intérieurement, parce qu’elle ne veut pas ressembler à un chaton qui feule. La maîtresse lève les yeux au ciel quand il surenchérit, elle sait que c’est pour ne pas dire ce qu’il pense. Mais finalement, il explique, ou du moins, il tente d’expliquer parce qu’Izzy ne comprend rien. Elle fronce les sourcils, se gratte derrière la tête, signe qu’elle ne comprend pas et elle se pince les lèvres, puis elle ouvre la bouche « NE ME DIS PAS QUE T’ES INTÉRESSÉ PAR LES ANIMAUX. » Elle pose une main sur son coeur et fait semblant de s’évanouir dans le canapé avant de se redresser d’un coup pour le regarder, la malice dans les yeux tandis qu’elle se mord l’intérieur de la joue. Et elle se sent rougir quand il lui dit que ce sont les autres qui sont aveugles. « Arrête… » ose t-elle murmurer en passant une main gênée dans ses cheveux. Et pour retirer toute gêne, voilà qu’elle parle de ce que Paul aime le mieux, la couture. Elle tape alors frénétiquement dans ses mains en s’esclaffant « T’es le meilleur ! » Un plantage de lèvres sur la joue elle sourit encore plus. Deux robes pour le prix d’une, parfait. Et quand elle trouve sa position confortable, elle reste contre lui, ferme les yeux quand elle sent les lèvres de Paul sur le sommet de son crâne et ses doigts caressent frénétiquement le bras du blond. Et elle dit ce qu’elle a sur le coeur, ce qui lui fait un peu de mal. Elle a besoin de lui parler, il n’y a que lui qui comprend. « Un peu quand même… » La boule au fond de la gorge, elle regarde Paul du coin de l’oeil, la tête baissée parce qu’elle se sent honteuse. Honteuse d’avoir encore ses moments de doute, de honte inavouée. « Oui mais… » ma soeur est parfaite aux yeux de mes parents. « Mais je me dis que j’aurais pu avoir une plus jolie vie si je n’étais pas doté de deux pieds gauches, mains gauches et compagnie. » Quand il attrape sa main, Izzy entrelace leurs doigts comme par automatisme. Elle se pince les lèvres et se cale encore mieux contre lui. « Alors si je suis belle à tes yeux, c’est peut-être vrai. » Elle hausse les épaules en se frottant les yeux, lui rend son sourire avec plus d’affection que ce n’est possible, embrasse doucement sa joue avant de lui répondre « Et je t’aime aussi. » Pour toujours, qu’elle aimerait rajouter mais elle sait qu’il ne sera pas là éternellement. Elle se redresse alors pour récupérer leur bol et embrasse une nouvelle fois la joue de Paul pour finir par s’étirer « Je vais aller me coucher. Je suis crevée. Ne dors pas trop tard hein. » Elle lui fait un clin d’oeil avant de s’éclipser jusque dans sa chambre sans donner son reste pour s’endormir et pour une fois, elle s’endort sans réfléchir parce que c’est ce que Paul fait sur elle, il lui évite de réfléchir. Et ça c’est la meilleure des choses.

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