Cian avait eu une longue journée. Pas vraiment d'intervention au programme, mais un entraînement intensif qui avait généré par mal de stress et d'adrénaline. Pour se détendre, une partie de l'équipe et quelques amis commun avaient décidé de se retrouver pour boire un verre ou deux. Une chose en entraînant une autre, un peu plus de verres avaient été impliqués et ceux qui n'avaient pas à être en forme pour travailler le lendemain – dont Cian – avaient décidé de rester un peu plus longtemps. « Tu es sûr que c'est okay pour toi, Cian ? » Le brun hocha la tête. « Ouais. J'ai envoyé un message à Malina tout à l'heure pour lui dire que je venais prendre un verre avec vous. Elle m'a dit qu'elles allaient peut-être prévoir un truc avec Maddi, du coup. Je dois juste leur dire quand je commanderais le taxi pour rentrer, mais je n'ai aucune obligation. » Les garçons n'étaient pas toujours des plus fins, mais même dans des moments comme ça, où ils sifflaient en lui disant qu'il était un veinard d'avoir une petite amie pour occuper sa femme quand ils sortaient entre mecs, le brun savait qu'ils ne manquait de respect ni à l'une, ni à l'autre des femmes qui partageaient sa vie. S'il avait eu un peu de mal à faire comprendre son style de vie au début, aujourd'hui, la majorité de ses collègues comprenaient et respectaient sa vie privée. Bien sûr, il y avait quelques âmes archaïques et bien-pensantes qui lui reprochaient de s'afficher aussi ouvertement, mais Cian s'en foutait. Au travail, il était un pompier exemplaire. Dans le privé, il se targuait d'être un homme mon, respectueux et respectable. Il pouvait comprendre que cela déplaise à certains, mais il était homme à penser que cela ne concernait personne d'autre que les personnes impliqués. Les discussions allaient bon train, se succédant parfois dans le désordre.

Après une décision de tournée générale à laquelle tout le monde adhéra et un jeu que Cian perdit, le brun se leva pour aller commander et payer l'objet de son échec. Accoudé au bar, il passa commande, avant d'attendre sagement qu'on lui prépare les verres en tapotant sur le bois du bout des doigts.