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Road to Knowhere. (Balthazar)

@ Invité

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Lun 11 Nov - 20:08
Harry a décidé de prendre le taureau par les cornes : elle ne supporte plus la vue de son appartement, alors elle le rénovera complètement pour qu'il en soit un nouveau. Subir sa vie, c'est pour les nazes. Il faut qu'elle reconstruise tout, qu'elle tourne la page. Et s'il faut brûler la page en question pour s'en débarrasser, alors elle le fera.

Depuis quelques temps, donc, le personnel se succède dans le penthouse. Des plombiers, des électriciens, des peintres... Et surtout l'un des maîtres du chantier, Balthazar Matthews, son architecte. Un appel d'offre et deux semaines auront suffi à la persuader de le choisir lui. Il est talentueux. Et elle est satisfaite de lui avoir fait confiance (et de toujours lui faire confiance) pour ce projet. Au-delà de ça, c'est un homme... Comment dire. Lisse. Casé. Ce qui l'étonne le plus, c'est qu'il n'a quasiment pas répondu à ses avances. Et on sait tous que Harriet Mayfair n'a absolument rien de subtile. Soit il est très naïf, soit il les ignore intentionnellement. Peut-être pour ne pas la froisser. Elle est son patron, après tout, et il suffirait d'un mot de sa part pour qu'il soit définitivement exclu du projet.

Aujourd'hui, ils ont rendez-vous pour valider les rendus des chambres. Et autant elle n'est pas du genre à abuser de son pouvoir pour obtenir ce qu'elle veut (c'est débile, et elle peut avoir n'importe qui d'autre...), autant elle aimerait quand même assainir un peu l'air. Le draguer encore juste pour être sûre puis s'excuser ? Juste s'excuser ? Peut-être qu'elle devrait juste s'excuser.

« Balthazar, entre. Signe-t-elle d'un sourire sulfureux, en ouvrant la porte. » Ils se sont mis d'accord pour se tutoyer, c'est déjà ça... Alors qu'ils s'installent à la table du salon entre trois ruines de murs et des bouts de papier-peint arrachés, Harry en profite pour reluquer sans une once de gêne. Lui, semble complètement ne pas s'en rendre compte... Il est aveugle. Ou n'est pas attiré par elle. Mais comment ne peut-on pas être attirée par elle ? Dans son égo démesuré, Harry ne remet jamais en question son sex appeal ou ses méthodes. Ça doit forcément être l'autre, qui cloche. « Comment ça va ? Tu es particulièrement apprêté aujourd'hui. J'aime la chemise. » Surtout avec les quelques premiers boutons détachés qui laissent entrevoir le torse. C'est un peu plus élégant que le traditionnel t'es bonne, qu'elle sert à absolument n'importe qui. Mais ça veut dire exactement la même chose. Elle lui offre d'ailleurs un sourire magnifique pour accompagner le compliment. « Alors ? Qu'est-ce que tu me réserves de beau ? Dis-moi tout. » On dirait que la phrase a un double-tranchant. Et à chaque fois que c'est le cas, Balthazar prend le versant de l'innocence. Elle ne doute pas qu'il recommencera. Ou peut-être pense-t-elle qu'à force de persévérance, il finira par céder ? Qui sait. On dit toujours que ça paye... 

@ Invité

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Sam 16 Nov - 18:15

“Road to Knowhere.”@Harriet Mayfair En ce moment, Balthazar travaillait sur un chantier assez conséquent. Une refonte quasi-totale d’un penthouse. Gros projet certes, mais projet intéressant. Il aimait bien travailler sur les plans de cet endroit-ci. Et jusqu’ici sa patronne n’avait pas été déçue de ses propositions. Ce qui était une bonne chose, et il est toujours agréable d’être sur la même longueur d’onde avec ses employeurs, architecturalement parlant. Et puis, Harriet était sympa. Ce n’était pas toujours le cas de tous les clients. Certains, souvent les plus exigeants – et surtout les plus chiants, se montraient parfois absolument imbuvables, et pourtant il fallait rester professionnel, et donc agréable et courtois. Et dans ces cas-ci, l’envie manque pas mal.
Mais le jeune architecte n’est pas sans ignorer l’une des raisons de la grande gentillesse de la jeune femme. Il sait jouer la comédie, et préfère jouer la carte de la naïveté pour lui éviter des tracas. Il plait à Harriet, c’est indéniable, et il l’a bien vu. Mais Balthazar, ça ne l’arrange en rien, bien au contraire. Alors il fait mine de ne rien voir pour avoir à éviter tout embarras. Et il prend bien garde à ne pas lui envoyer de messages qui pourraient être mal interprétés. Il n’est pas intéressé. Et puis il tenait bon. Une fois le chantier terminé, il sera sorti d’affaire, non ?

Il s’était préparé pour leur entretien du jour à propos des chambres. Ils avaient déjà vu les grandes lignes, et il avait travaillé de son côté sur des plans plus aboutis, et il devait donc les lui présenter pour s’assurer que tout convenait à la demoiselle.
Ainsi, il se présentait chez elle, et la propriétaire ne tarda pas à venir lui ouvrir, l’accueillant avec cet éternel sourire qui voulait à peu près tout dire. Le brun vint alors la saluer en lui accordant un sourire innocent avant de se diriger vers la table qu’elle lui indiquait. Il se munissait alors de sa tablette pour lui faire voir les plans en 3D, faisant une parfaite abstraction du regard insistant de son vis-à-vis. Il redressa la tête quand elle s’adressa de nouveau à lui.

« - Ça va très bien, merci. Et toi ?  Ohhh… Et bien, merci beaucoup. C’est gentil. Toi aussi, tu es charmante aujourd’hui Harriet. »

Après tout, on pouvait bien admettre que malgré tout, la jeune femme était très jolie. C’était indéniable. Mais bon, Balthazar ne voulait pas trop lui servir de compliments, ce ne serait pas une très bonne idée. Mais il revint bien vite au sujet principal de cette rencontre. Il tourna la tablette du côté de la proprio pour lui montrer les rendus qu’il avait obtenus.

« - J’ai suivi les instructions que tu m’avais données, tout en y ajoutant des touches en plus pour arriver à un résultat plus abouti. J’ai voulu rester dans le même esprit, avec pas mal de baies vitrées pour accueillir la lumière, et avec des couleurs assez claires pour mieux véhiculer ladite lumière… »

Entame-t-il, poursuivant en lui expliquant tous ses choix pour chaque détail, rien n’avait été laissé au hasard. Une fois fait il finit par conclure :

« - Évidemment, si certaines choses ne te plaisent pas, je peux encore modifier tout ça. »

 
code by solosands

@ Invité

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Lun 18 Nov - 17:34
« Oh, moi ? Ça va. »

[...]

Qu'est-ce qu'elle disait à propos du versant de l'innocence ? Balthazar s'engouffre complètement dedans. On dirait presque qu'il le fait exprès, tant il paraît ingénu. Peut-être qu'il le fait exprès... Il y aurait un tas de raisons à ça, dont leur relation employé-employeur susmentionnée. Harry a déjà imaginé tous les scénarios possibles et inimaginables. Elle travaille d'ailleurs à les tester, à les infirmer ou à les confirmer, un à un, jusqu'à ce qu'il ne reste plus tellement de possibilités. 

Son sourire s'étend s'il en est encore capable, solaire et presque bienveillant. Si on peut reconnaître une qualité à Balthazar (et même un paquet), c'est qu'il est talentueux, consciencieux et professionnel. Elle sait au moins que son chantier finira en temps et en heure, exactement comme elle l'envisageait, et avec bon goût. Car c'est important, le bon goût, quand on habite un endroit aussi visité par d'autres gens. Elle a hâte, d'ailleurs, de pouvoir inviter à nouveau des amis et des amants : sa suite au Plaza commence à lui revenir cher, et c'est toujours plus classe de se la péter dans son propre penthouse à la pointe de l'architecture.

Oui, elle a un truc à compenser.
Non, ça ne la perturbe pas plus que ça.

« Ton travail est formidable. Comme d'habitude. » Ses yeux pétillent, plein d'étoiles. L'espace d'une seconde, on a l'impression que c'est une enfant... Et puis, tout à coup, plus trop. « Les travaux avancent tellement vite et tellement bien. Je suis contente de t'avoir embauché pour ce projet. Je savais que tu étais l'homme de la situation ! Je propose qu'on ouvre une bouteille de champagne pour fêter l'avancée du chantier. » Il lui aurait fallu moins que ça pour ouvrir ladite bouteille de champagne. On dirait qu'elle l'avait préparé depuis le début, cachée là, dans un meuble qui borde la table, avec deux verres à pied qu'elle s'empresse de sortir et remplir, histoire qu'on ne puisse pas tellement refuser. « Allez... Tu ne vas quand même pas me laisser boire toute seule. Ça serait triste. Puis c'est un peu comme de l'eau pétillante, le champagne... Tente-t-elle d'amadouer. » Non, elle ne compte pas le saouler pour affaiblir ses défenses. Elle aurait plutôt utilisé du whisky, sinon... Mais d'accord. Elle espère peut-être que l'alcool lui fera découvrir des choses qui restaient cachées jusque là.

Encore debout, elle contourne la table avec les deux coupes aux mains, et se place derrière Balthazar pour lui remettre la sienne, en se penchant excessivement au dessus de son épaule. Ses cheveux lâchés doivent chatouiller une seconde ou deux, avant qu'elle se redresse, l'air de rien. Le sourire mutin qui orne ses lèvres, pourtant, dit qu'elle aurait bien fait davantage. Elle pose ses fesses sur la portion de table juste à côté de Balthazar. Et la main se soulève avec le fameux graal.

« Santé. Ou ce que tu veux d'autre, d'ailleurs... » 

La phrase est intentionnellement ouverte, tandis qu'on adresse un clin d’œil aguicheur à l'architecte.

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