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Anya ♦ Retrouvailles

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Mer 20 Nov - 12:41
D'ordinaire, enfermé dans le confessionnal, Antek attendait très souvent seul. Peu de monde venait se confesser, sauf lorsque le créneau était disponible directement après la messe dominicale. Parfois, personne ne venait du tout. Il lisait alors quelques écrits, ou vérifiait ses messages sur son téléphone. Il s'ennuyait un peu, mais dans des journées aussi pleine que les siennes, ce moment de solitude était le bienvenu. Un jour, il s'était même tapé un petit somme. Cependant, ce jour-là, il y avait un peu de monde, et une queue s'était formée pour venir se faire pardonner des péchés regrettés. Il dépassa un peu les heures de permanence désignées, mais cela ne faisait rien. La dernière personne à passer était une jeune femme, d'origine polonaise, comme lui, il l'avait remarqué à sa façon de parler. Elle lui racontait, par l'intermédiaire de ses péchés, ses peines, et la difficulté de sa vie. Antek avait toujours été une bonne oreille, et avait donné quelques conseils. Cela faisait quelques mois qu'elle venait régulièrement, et de fait, les deux jeunes gens s'étaient habitués l'un à l'autre. Cependant, ils ne s'étaient jamais vus, sauf derrière la grille de bois qui empêchait de reconnaître son interlocuteur dans la pénombre, anonymisant le sacrement.
Mais ce jour-là, alors qu'il en sortit, la demoiselle était encore là, puisque la dernière de ses ouailles à se tenir dans le confessionnal. Il lui offrit un sourire, croisant son regard. Pendant un instant, il crut la reconnaître, enfin, son air lui disait quelque chose. Ce visage soufflait des mots familiers à son esprit.
"Père Blaszczyk?" Une voix s'éleva sur le côté. "J'ai rapporté le bouquet de roses, pour la sainte Vierge." Il remercia la vieille dame qui venait de parler d'un signe de tête.

@ Invité

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Lun 25 Nov - 11:32
« Bénissez moi mon Père car j’ai pêché ». Cette phrase. Tu la prononces de manière hebdomadaire depuis quelques semaines déjà. Depuis que tu vends ton corps aux plus offrant. Et tu n’y coupes pas. Chaque semaine, tu te rends à l’Eglise pour te confesser. Même si ta foi a fini par s’étioler. Une petite partie de toi éprouve ce besoin d’être pardonnée pour ce que tu fais, même si, au fond, tu n’as pas le choix. Chaque jour, tu imagines à quel point tes parents seraient honteux de te voir ainsi. Tu mens à ta mère sur tes activités nocturnes à chaque fois que tu l’as au téléphone. Lui faisant croire à un rêve éveillé que tu réalises enfin depuis que tu as posé pied aux Etats Unis. Si elle savait…

La confession terminée, tu te sens déjà un peu mieux. Et si d’habitude tu ne vois pas le prêtre qui s’occupe d’absoudre tes pêchés, cette fois la donne semble changer. Il sort du confessionnal en même temps que toi. Surprise, tu lui souris pourtant, avec cette curieuse sensation que son visage ne t’est pas inconnu. Mais sûrement que tu dois faire erreur. Ce ne serait pas la première fois que tu as cette impression avec des gens que tu ne connais pourtant pas. Après tout, depuis que tu vis aux USA, tes connaissances se comptent sur les doigts d’une main. Si on omet les clients du Scarlett… Mais c’était sans compter une dame d’un  certain âge qui s’approche de lui et prononce son nom. Et alors que tu étais prête à partir, tu te figes instantanément, dévisageant ce prêtre un moment. Non, impossible. Et pourtant… « Antek ? » que tu demandes d’une petite voix, priant intérieurement pour te tromper alors que tu as le cœur qui bat la chamade dans l’attente de sa réponse...

@Antek Blaszczyk

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Ven 6 Déc - 21:02
Antek se contenta de sourire à la demoiselle qui sortait du confessionnal avant d'échanger quelques mots avec l'une des membres du conseil paroissial. C'était elle, cette semaine, qui était chargé de fleurir l'église. A la paroisse St Luke, on était loin de l'opulence... Quelques bouquets suffisaient largement. C'était plus symbolique qu'autre chose. Et surtout, cela égayait les lieux que ces offrandes!
Alors qu'il enlevait l'étole violette de son tour de cou, il entendit une vois l'appeler par son prénom. Antek? C'était timide, presque comme si on ne s'y attendait, presque comme si c'était un mot improbable à prononcer dans de telles circonstances. Il se tourna, pour faire de nouveau face à son ouaille. Il plissa les yeux, étonné. Elle ne l'avait jamais appelé par son nom, sans doute ne le connaissait-elle même pas, alors... Il fronça les sourcils, il était persuadé de la connaître à présent, mais d'où? Comment? Elle avait ce petit accent qui la trahissait, mais il n'était pas comparable à celui à trancher au couteau de notre prêtre maladroit. "Oui, je m'appelle Antek.." répondit-il simplement. "On se connait? J'ai l'impression d'avoir vu ton visage, mais je ne sais plus où..." avoua-t-il finalement, un peu honteux. Il espérait sincèrement que cette demoiselle ne soit pas fâchée, s'il l'avait déjà rencontrée dans des circonstances particulières. Il était loin de se douter qu'il avait là sa voisine, qui vivait et jouait avec lui dans leurs jardins respectifs, alors qu'ils étaient tous les deux encore des enfants.

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Lun 9 Déc - 16:56
Tu es comme figée sur place lorsque tu comprends qui est le prêtre en face de toi. Impossible que tu aies mal entendu le nom de famille prononcé par la vieille dame. Et encore plus qu’il s’agisse de quelqu’un d’autre. Les Polonais ne courent pas les ruent de New York pas vrai ? Alors tu oses. Tu prononces son prénom, priant malgré tout mentalement pour te tromper. Mais l’attitude de l’homme t’indique que non. C’est bien lui.  Le palpitant qui s’emballe, tu voudrais te terrer dans un trou de souris lorsqu’il pivote vers toi. Mais contrairement à toi, lui ne semble pas t’avoir reconnue. Quoi de plus normal après tout ? La dernière fois qu’il t’a vu tu n’étais qu’une enfant. Et si la vieille dame n’avait pas prononcé son nom, sûrement ne l’aurais-tu pas reconnu malgré ses traits qui t’ont semblé familier dès que tes yeux se sont posés sur lui.

Tu hésites. Coup de chance qu’il ne se souvienne pas de toi ? Sûrement. Tu ne sais pas quoi répondre. Prise de court, tu balbuties quelques mots alors que tu te saisis de l’occasion de te défiler. « Non... non. J’ai… J’me suis trompée. » que tu réponds avant de te détourner. Lâche que tu es. Imbécile. Jamais il ne croira ça. Tu as prononcé son prénom après tout. Tu fais quelques pas, avant de t’arrêter. Tu fermes les yeux un instant avant de pivoter à nouveau face à lui. « Excuse-moi. C’est stupide. Je… » Tu ne sais pas quoi dire. Tu n’arrives même pas le regarder dans les yeux maintenant que tu sais qui il est. Après tout, voilà des semaines que tu te confies à lui sans connaître son identité. Jusqu’à maintenant. Il sait tout ou presque de toi et subitement, tu te sens affreusement honteuse. « Anya… » que tu avoues finalement d’une faible voix, les joues qui s’empourprent face à l’humiliation que tu ressens, les doigts qui ne cessent de s’entortiller autour de l’écharpe que tu tiens. Pas certaine qu’il se souvienne de toi et pourtant tu te retrouves dans l’impossibilité d’ajouter quoique ce soit pour éclairer sa lanterne, une boule s’étant formée dans le fond de ta gorge.

@Antek Blaszczyk

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Sam 21 Déc - 22:12
Antek est interloqué en entendant son prénom -enfin surnom devenu prénom- dans la bouche de la demoiselle. Jusque-là, elle l'avait toujours appelé sobrement 'mon père', sans fioritures, et il semblerait qu'elle n'avait jamais regardé son nom inscrit sur quelques document à l'entrée. Cependant, l'instant de surprise passé, il lui sourit. A présent qu'il l'observait, il ne pouvait s'empêcher davantage de voir en elle une personne de son passé.... Mais qui donc?
"Il y a pas de mal.." répondit-il simplement lorsqu'elle lui annonça s'être trompée. Mais son regard ne quitta pas son visage, l'observant attentivement. Il la connaissait, il en était certain... mais pouvait-il lui demander sincèrement alors qu'elle avait l'air de vouloir, au contraire, fuir? Il savait que cela pouvait devenir un peu plus éprouvant et honteux lorsque l'on connaissait intimement son confesseur. Mais il n'y avait aucune raison à cela: pendant la confession, il n'était rien d'autre que l'oreille du Seigneur.

Le père Blaszczyk n'eut pas le temps de remonter dans ses souvenirs, qu'elle finit par lui donner la clef. Anya.
"Anya?" répéta-t-il, subjugué. Non, cela n'était pas possible, ce ne pouvait pas être la petit Ania avec qui il jouait lorsqu'ils étaient enfants, dans la cour devant la maison. Il se souvînt qu'il adorait l'embêter, la taquiner, de bien des manières possibles. Pourtant, oui, ce ne pouvait être qu'elle. Bon, il avait connu bien des Anna par la suite, ce prénom étant l'un des plus donnés en Pologne, mais... ses yeux, son regard, son nez. Ils avaient énormément grandi, mais pas autant changé qu'on pourrait le croire. Là, en cet instant, il avait l'impression de se retrouver de nouveau dans la cour devant la maison, à jouer avec des cailloux, comme d'autres jouaient aux billes. "Anya Lewinska?" demanda-t-il ensuite, levant les sourcils. "Quelle surprise extraordinaire!" s'exclama-t-il en venant simplement la prendre dans ses bras. Si cela, ce n'était pas la Providence qui les avaient réunis, alors qu'est-ce que c'était? Se retrouver à New-York, dans cette église, c'était... impossible!

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Lun 6 Jan - 11:53
Tu ne pensais pas revoir Antek un jour. Et sûrement pas en de telles circonstances. Combien de chances pour que tu tombes sur lui dans cette ville gigantesque à l’autre bout de la planète ? La dernière fois que vous vous êtes vus, tu n’étais encore qu’une gamine. Aujourd’hui ? Voilà qu’il connaît presque tes secrets les plus intimes. Mal à l’aise, tu as envie de prendre les jambes à ton cou. Et c’est bien ce que tu comptais faire. Mais ce serait ridicule. Après tout, tu as prononcé son prénom, signe que tu le connais… Alors tu te ravises. Prends ton courage à deux mains et te présente. Antek ne semble pas te reconnaître. Le cœur qui bat la chamade, tu es prête à rebrousser chemin. Tant pis. Ou tant mieux plus tôt. Cela t’évitera de vouloir creuser un trou pour te cacher à l’intérieur. Sauf qu’il finit par mettre un nom sur ton visage et tu vires à l’écarlate face à la situation. Gênée, tu esquisses un faible sourire en lui faisant un signe de la main comme pour lui dire « Oui c’est moi. » Et tu n’as pas le temps de faire quoique ce soit de plus qu’Antek s’approche pour te serrer subitement dans ses bras, vraiment ravi de te revoir. Surprise, tu ne t’y attendais pas et tu restes figée l’espace de quelques secondes. Avant qu’enfin, tes bras l’enserrent. Le sentiment que tu éprouves est difficile à expliquer. Presque du soulagement de finalement rencontrer quelqu’un que tu connais. Tu te sens subitement moins seule…

L’étreinte passée, la gêne que tu éprouves n’a pas disparu, bien au contraire. Elle semble de plus en plus présente à mesure qu’Antek semble te détailler. Quoi de plus normal après tout ? Des années se sont écoulées sans s’être vus. « Alors ? Comment vas-tu ? » que tu te demandes, essayant de mettre à mal le malaise que tu peux éprouver. Faire bonne figure en faisant la conversation pour faire oublier ce que tu lui as confié depuis plusieurs semaines déjà. Mais ça ne marche pas. Au contraire. Tu ne fais qu’y penser. Les doigts qui s’entortillent les uns aux autres, tu n’arrives pas soutenir le regard de ton ami qui se pose sur le confessionnal d’où vous venez de sortir. Mauvaise idée. Tu fermes les yeux un court moment pour inspirer un grand coup afin de te calmer les nerfs. Tout ce qu’il sait sur toi… « Tu as le devoir de silence n’est ce pas ? » que tu demandes finalement d’une voix calme tandis que tu poses à nouveau ton regard sur lui. « Promets-moi que tu ne diras rien à personne » que tu ajoutes, plongeant avec insistance tes yeux dans les siens. La voix légèrement chevrotante et le ventre qui se tord. Tu as peur. Peur que tes activités nocturnes ne parviennent aux oreilles de tes parents, et surtout ta mère qui imagine que tu es en train de vivre la vie dont tu rêvais. Elle serait dévastée si jamais elle apprenait la vérité.

@Antek Blaszczyk

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Dim 12 Jan - 21:00
C'était elle! Bon sang, si cela n'était pas exceptionnel! Il y avait si peu de probabilités qu'il tombe sur une connaissance de Pologne à New-York, si loin de son patelin natal. Et pourtant... Et ce n'était pas n'importe qui, mais bien la fille de la voisine, son amie d'enfance, avec qui il jouait dans la cour... Les souvenirs refaisaient subitement surface, embrumant son esprit d'une saveur amère et de bien-être à la fois. Le passé n'avait pas toujours été rose, mais l'important avait été qu'il avait gardé l'espérance. Anya, quant à elle, avait quitté son trou pour vivre son rêve américain... qui s'était plutôt transformé en cauchemar, vu ce qu'elle lui racontait en confession. Des fois, il l'avait conseillée, mais que pouvait-il faire de plus? Même sans savoir qui elle était, il lui avait souvent répété qu'elle pouvait demander de l'aide pour se sortir de sa situation.
Antek finit par la serrer simplement dans ses bras, bien loin de se soucier des qu'on-dira-t-on.

"Je vais bien et toi?" En vérité, il savait comment elle se sentait. Mal à l'aise, et surtout, dans sa vie en général, elle souffrait, quelque part. Mais la question était sortie toute seule... Et puis la réponse serait sans doute différente: on ne parle pas de la même manière à un proche qu'à un prêtre. Même si le prêtre est souvent le confident de tout un chacun, celui qui écoute les histoires que l'on ne confierait à personne d'autre.
Il fronça ensuite les sourcils face à la question de la demoiselle. Le devoir de silence? Que voulait-elle dire par là? Il pencha la tête sur le côté, avant de finalement comprendre où elle voulait en venir. Il sourit. "Bien sûr que non, sauf si tu me le demandes." répondit-il. Jamais, il ne dirait rien à personne. "Le secret de la confession est sacré, certains sont morts pour le protéger." répondit-il. Il ne dirait rien des activités nocturnes de la demoiselle à sa famille, elle n'avait pas à s'en faire. Même sous la menace, il ne dévoilerait rien, tel était son devoir. Au moment de la confession, il n'était rien d'autre qu'une oreille pour Dieu.
"Tu sais... si t'as besoin d'aide, on peut y réfléchir ensemble. En vrai, ce serait peut-être bien que tu leur dises la vérité. Je te l'ai souvent répété: seule la vérité libère!" ajouta-t-il ensuite doucement, la prenant avec tendresse par les mains.

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Lun 27 Jan - 11:35
Tu n’es pas à l’aise et cela se sent. Après tout, comment le pourrais-tu avec tout ce que tu as confié à Antek depuis des semaines sans même savoir qu’il s’agissait de lui ? D’ailleurs, combien de chances pour que le prêtre qui absout tes péchés de manière hebdomadaire soit le petit garçon de ton enfance avec qui tu jouais ? Alors, évidemment, tu ne peux t’empêcher de lui demander si tout ce qu’on raconte au sujet de l’Église est vrai, notamment le devoir du silence. Tu as peur que tes secrets ne s’ébruitent. Mais tu es d’autant plus effrayée à ‘l’idée qu’ils n’arrivent aux oreilles de tes parents, surtout ta mère, à qui tu mens depuis que tu as foulé le sol des États Unis. La pauvre femme n’a pas la moindre idée de tes activités nocturnes et honteuses, persuadée qu’elle est que tu vis ton rêve de danseuse…

Un nœud qui te tord le ventre, tu ne réponds pas à la question de ton ami d’enfance. A la place, tu attrapes ses mains dans les siennes et tu les presses fermement alors que tu le supplies presque de ne rien dire à personne de ce que tu as pu lui confier, une lueur d’angoisse qui se lit parfaitement au fond de tes yeux alors que tu les plonges dans les siens. Sa réponse te fait fermer les yeux un court moment et soupirer de soulagement tandis que tu relâches légèrement ta prise. « Merci » que tu souffles à voix basse, avant de le serrer dans tes bras une nouvelle fois et avec plus de conviction, rassurée mais surtout ravie au fond de toi d’enfin voir un visage familier et amicale dans cette immensité qu’est la grosse pomme.

Alors que tu lui rends sa liberté, t’éloignant de deux pas en arrière, Antek te propose de dire la vérité à ta famille. Et c’est un non catégorique que tu lui offres, secouant la tête de gauche à droite. « Ils en mourraient de honte » que tu réponds finalement à voix basse pour éviter que les croyants présents autour de vous ne vous entendent. Déjà que tu as l’impression que tout le monde est au courant et que l’on te juge d’un regard de travers… « Merci pour ton aide Antek mais… ce n’est pas si simple » que tu conclues finalement avec un léger haussement d’épaules et un visage presque désolé. « En tout cas je suis contente de te revoir. Faudrait qu’on aille prendre un café à l’occasion » que tu ajoutes quelques secondes de silence plus tard avec un sourire, cette fois, sincère. Mais surtout, dans l’optique de changer de sujet.

@Antek Blaszczyk

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