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beware of the wolf (Dallas)

@ Invité

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Jeu 21 Nov - 22:24
Il est songeur ; pensif. Aspiré dans ses pensées, dans ses rêveries. Dans ses souvenirs, aussi, ceux qui lui soulèvent le coeur et agitent sa poitrine. Quand il se souvient trop longtemps, il a l'impression qu'il est sur le point de sombrer. Comme s'il s'approchait trop proche d'un précipice et qu'il allait tomber, poussé par le vent. Céder à l'appel de l'angoisse, à la sensation d'oppression. Aux larmes. Elles n'ont plus coulé, les larmes. Plus depuis le matin où il a appris la nouvelle en refaisant à pieds le chemin jusqu'à la boulangerie, inquiet qu'il était de ne pas voir revenir Evan. Il se souvient d'avoir attrapé sa veste, pendue au porte-manteau de leur belle entrée lumineuse. Il se souvient d'avoir pressé le pas, d'avoir allumé une cigarette comme si c'était une priorité, pour calmer l'angoisse. La première idée qui lui est venue, à cet idiot, c'était qu'Evan s'était barré. Sans rien dire, en claquant la porte. Il aurait découvert quelque chose, il aurait pris peur. Sans affaire. En laissant une note. Et puis il a vu les camions de pompiers, les voitures de police, et il a compris. Une demi-seconde d'intelligence émotionnelle hors du commun.

Il serre les poings, et attrape le verre posé sur son bureau. Il le vide, d'un trait, et reporte son attention sur la musique de fond qui tambourine. Son portable vibre sur le bureau, et le prénom d'Ornella s'affiche à la cadence d'un métronome. Elle s'inquiète de l'approvisionnement de la soirée. Elle qui délègue pour la plupart, elle a décidé de le harceler ce soir. Et même si lui, il n'a pas envie de lui répondre et de se pencher sur une question qui ne l'intéresse pas, il s'inquiète. Pour Dallas. Si Ornella comprend qu'il y a un problème, que ses clients chéris risquent d'être frustrés, Dallas prendra. C'est Dallas qui fournit. Alors il attrape son téléphone, et il répond à sa mère que c'est en cours. Un mensonge qui ne lui coutera rien, parce qu'il sait comment réparer le problème.

On frappe. Il se redresse, repose le verre vide sur le petit bar qui orne le fond de son bureau, et ouvre la porte. Martin, le colosse qui garde le couloir d'accès au sous-sol, a escorté Dallas jusqu'à lui. Il lui offre un sourire léger et laisse entrer son amie, refermant la porte derrière elle, abandonnant Martin à son triste rôle.

- Qu'est-ce que c'est que ce merdier ?

Son ton est moins sec que la phrase qu'il énonce. Il a la situation en mains ; mais ici, ils ne peuvent pas flancher. Aucun d'entre eux. Lui, il est gentil - mais c'est bien le seul.

- Deux heures de retard sur la livraison. On est à deux doigts de plus avoir de marchandise à refourguer.

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