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The old technique du feu (Bloom)

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Ven 22 Nov - 21:49
Les nuits d’Arco étaient courtes et pourtant, loin de lui l’idée d’aller se coucher tôt. Exalté, le garçon avait peur de perdre une seule seconde de sa vie s’il avait le malheur de se poser et fermer les yeux. Il avait toujours été comme ça : intense. Trop. Pour lui comme pour les autres.
Cette nuit encore, il n’avait pas dormi et après avoir arpenté les rues de la ville, le petit café lui avait fait de l’oeil. Parce que le soleil s’était levé depuis, hélas il n’avait su percer l’épais brouillard. Le froid s’infiltrait dans les manches de la veste d’Arco et pourtant, c’est sur la terrasse qu’il s’installait, un cappuccino fumant devant lui et, pour faire plaisir à ses papilles, une belle pâtisserie à base de framboise beaucoup trop chère pour son maigre salaire.
A peine installé, le brun plongea sa main dans sa poche à la recherche de son paquet de cigarettes. Il y était bel et bien. Mais vide. Murmurant une grossièreté à faire pâlir les mères, il regarda avec regret son petit-déjeuner à peine commandé. Sauf qu’Arco ne savait pas faire une chose à la fois: S’il mangeait, il buvait aussi et s’il buvait, il fumait également. Toujours tout à la fois.
En désespoir de cause, il regarda autour de lui puis, sans gêne, se pencha de l’autre côté de la rambarde quand une jolie blonde passait par là. « Pardon, vous n’auriez pas du feu ? » Si oui, elle aurait bien des clopes aussi.

@Bloom Walton

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Dim 1 Déc - 0:56
Pimpante dans sa tenue d'hiver bien trop légère pour le froid glacial qui règne, Bloom marche en direction de l'université. Elle n'a pas cours avant deux bonnes heures mais ayant des projets importants à rendre, elle a décidé de se lever tôt pour passer un peu de temps à la médiathèque. C'est en cours de chemin qu'elle entend une voix. Elle ne comprend pas tout de suite que la question lui est adressée mais par réflexe, elle lève la tête vers la personne, un homme qui doit avoir dans ses âges.

« C'est ta façon de me demander si j'ai le feu aux fesses ? »

Elle fronce les sourcils. Elle a l'habitude des hommes malpolis qui lui font comprendre que mettre des mini-jupes, même avec de bons collants opaques, est trop vulgaire selon leur propre analyse. Tout ça parce qu'ils ne savent pas où ranger leur zigouigoui... Du coup, face à ce genre de phrase, la miss a tendance à réagir au quart de tour. Son ton n'est pas agressif, mais la question est claire et selon la réponse, la suite pourrait être nettement moins cool.

« Parce que pour info, nous sommes au 21ème siècle et les femmes ont le droit de porter des jupes sans se faire accoster tous les trois mètres par des mecs en chaleur. »

Elle le regarde plus nettement. Il n'a pas l'air bien méchant. Mais elle sait qu'on ne peut pas se fier à quelqu'un à sa silhouette.

Spoiler:

@ Invité

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Jeu 5 Déc - 23:08
Arco n’avait pas vraiment fait attention à qui il s’adressait, il s’était simplement penché vers la première personne dans son champ de vision et finalement, c’était tombé sur la petite lolita aux lèvres pincées. La pauvre devait littéralement geler sur place !
Sa réponse le laissa pourtant un instant pantois et il se passa de longues secondes avant qu’il ne réagisse enfin, laissant un rire jaillir de sa gorge sans même chercher à le retenir. Celle-là, il ne l’avait pas vue venir et à la réflexion, c’était vraiment très drôle.

« Alors non, mais du coup je suis devenu curieux » demanda-t-il en posant un coude sur la rambade en fer forgé qui les séparait. Ce n’était sans doute pas la meilleure des réponses à fournir et au fond, ça lui était bien égal de savoir si elle l’avait ou non. Lui ce qui l’intéressait réellement, c’était qu’elle lui en file un peu, juste histoire d’allumer sa cigarette. Le reste la concernait.

Le problème, c’est qu’elle semblait suffisamment sur les nerfs – comme la majorité des New-Yorkais, pour mal interpréter ses propos et la voilà qui entama un laïus vindicatif. En signe de paix, Arco finit par lever les deux mains en signe de paix, la cigarette éteinte entre le majeur et l’index.

« J’suis totalement féministe, relax ! »

Ce n’était pas des conneries en plus, tu n’étais pas superficiel au point de te laisser séduire par un vêtement ou au contraire, une absence de vêtement.

« Du coup, tu en as ou pas ? »

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Sam 14 Déc - 19:50
Ses yeux sont prêts à faire des bons. Bloom n’aime pas qu’on se moque d’elle et n’aime pas non plus qu’on lui fasse perdre son temps. Ce garçon, aussi cute soit-il, si elle prenait le temps de vraiment le regarder correctement, n’est pas sur la bonne pente pour se faire apprécier de la jeune femme. Le discours féministe s’en suit, tout naturellement. Il lève les mains en l’air et elle ne met pas longtemps à comprendre qu’elle a gagné la manche. Elle allait s’en aller, ne cherchant pas à poursuivre cette conversation, quand il lui repose sa question. C’est à ce moment qu’elle remarque la cigarette dans sa main, qui a l’air complétement intact. Elle comprend alors qu’elle a fait fausse route, et mal interprétée le sens de sa question.

« La prochaine fois, tu devrais faire attention à la manière dont tu poses tes questions, ça t’éviterait des soucis. »

Son ton est plus calme, bien moins amer. Elle ne s’en veut pas du tout pour l’incompréhension, se disant que les torts sont partagés. S’il avait été plus clair, elle ne se serait pas fourvoyée.

« Et ça m’éviterait aussi de m’emballer d’aussi bonne heure. »

Aussi « Bloom » soit-elle, passer des savons et faire des sermons n’est pas spécialement quelque chose qu’elle apprécie.

« Si tu partages un bout de ta clope, maintenant que tu as réussi à mettre mes nerfs à vif, peut-être que je pourrais t’en trouver. »

Ce n’est pas clair, si elle a du feu sur elle ou pas, mais c’est fait exprès. Bloom a le don de répondre sans forcément répondre, de faire croire des choses ou de faire entendre à son interlocuteur ce qu’il a envie d’entendre. Et là, même si elle ne fume pas spécialement en temps normal, elle a bien envie d’une taf pour se décontracter avant d’aller en cours. C’est de sa faute, à ce garçon.

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Sam 14 Déc - 23:59
Arco écoutait sagement la blonde lui faire la morale, mais derrière son petit sourire et son air paisible, les points d’interrogations se pressaient dans sa tête. Honnêtement, il ne pensait pas avoir été ambiguë dans sa manière de lui demander du feu. Finalement c’était un peu triste, qu’elle se soit sentie agressée pour si peu. Pas qu’elle soit susceptible, mais pour la mettre ainsi à cran, elle avait sans doute eu à découdre avec pas mal de gros lourds, non ? Loin de s’agacer ou se vexer, il compatissait. Les hommes avaient probablement la vie moins compliquée que les femmes, pour peu qu’elles soient jolies en prime.
Essuyant une nouvelle remarque, le jeune homme vint prendre appui contre la rambarde les séparant, un doigt posé contre sa joue, la moue amusée. « Et comment est-ce que je devrais te poser la question ? ». Loin de se vexer, il était curieux et surtout joueur. Une petite leçon de bonne conduite dès le matin ? Pourquoi pas. Et quand elle reprit, à son insu, elle parvint à le faire rire. « T’emballer ou t’enflammer ? Quitte à rester dans le thème… »
Peut-être qu’il cherchait un peu maintenant. Aucune animosité dans le ton de sa voix, mais pas dit que la petite bombe qu’était l’inconnue n’explose pas.
Par chance, une fois rassurée sur ses intentions premières, elle semblait prête à rentrer ses griffes et l’offre parut honnête à Arco. Partager un peu de sa clope n’était pas cher payé pour un peu de compagnie, surtout si elle en avait d’autres des surprises pareilles. Se penchant un peu vers elle, il avança le visage comme pour lui partager un secret. « J’aurais même pu te payer un café ou un truc à grignoter ! » Mais puisqu’elle voulait bien se contenter de partager quelques taffes, qui était-il pour se mettre en travers de ses désirs ? Et comme pour l’inviter plus clairement, il lui indiquait du regard les trois marches séparant la terrasse de la rue.

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Lun 16 Déc - 17:49
« J’en sais rien moi ! Si faut que je fasse les questions et les réponses maintenant. »

Oui, elle lui a conseillé de poser ses questions autrement, mais ce n’est pas à elle de lui trouver toutes les solutions non plus. Son visage tourne au rouge betterave petit à petit et la suite ne va pas arranger les choses, alors qu’il joue avec les mots, ce qui a le don d’exaspérer la blondinette. Elle souffle brusquement pour montrer son agacement mais il se ravise, elle remarque la cigarette dans ses mains, et cela la détend. Non, il n’est pas un de ces hommes qui veut seulement l’agacer, ou il n’en a pas l’air du moins. Elle lui propose un compromis et le voilà qui se met à parler nourriture.

« Après tout, c’est le moins que tu puisses faire pour te racheter. Une tarte au citron meringuée fera l’affaire. »

Parce qu’elle n’est pas du tout exigeante en plus. Elle pourrait se la payer mille fois, là n’est clairement pas le problème. Il l’a fait chier, il mérite de la traiter un peu comme une reine. Bloom aime montrer aux gens à quel point ils ont eu tort de l’énerver, ou de se jouer d’elle. Elle n’y parvient pas toujours mais là, elle voit une occasion d’essayer en tout cas. Elle remonte un peu sur ses pas, et grimpe les quelques marches qui lui permettent de rejoindre le garçon.

« Et tu t’appelles comment dans tout ça, Monsieur je fais mon malin ? J’te préviens d’avance que si tu me dis Kévin, je sors ma bombe lacrymo après un bon coup dans les roubignoles ! »

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Mar 17 Déc - 0:01
De cette conversation irréaliste, Arco s’amusait. Un autre se serait sans doute vexé, ou peut-être même agacé, mais Arco non. Il se moquait bien d’être son pantin, encore plus de se laisser mener par le bout du nez. Peut-être même qu’il était curieux de voir jusqu’où elle irait. Accoudé avec nonchalance, il ne se défaisait pas de son sourire ironique. « Toi au moins, tu sais comment ne pas te contrarier !» se moquait-il doucement, avant de se pencher vers elle, lui avouant à demi-mot qu’il n’était rien de plus qu’un crétin prêt à dépenser ses pourboires de la nuit rien que pour de la compagnie. Probablement pas la plus agréable, mais la plus divertissante, ça c’était certain !
Et puis, des clientes reines, il en voyait tous les jours au restaurant, et tous les jours aussi, il devait tenir sa langue pour rester professionnel. Ce matin en revanche…Il ne risquait rien à jouer avec le feu ! Juste un peu. Pour réchauffer les cœurs. Parce qu’il n’aimait rien de mieux que rencontrer de nouvelles personnalités et plus colorées elles étaient, mieux il les appréciait. « Me racheter ? Hum hum » répéta-t-il peu convaincu, un sourcil arqué, un pli au bord de la lèvre. « Et quelque chose à boire ? » Quitte à vider ses poches, autant le faire complètement. C’était sa manière d’être, il vivait sans compter. Le loyer du canapé de Levi n’était pas si cher.
D’un mouvement de tête sur le côté, il lorgna sur elle. « J’ai la tête d’un Kevin ? Un Enzo ou un Nathan je comprendrais, mais Kevin ? » Il secoua la tête d’un air consterné avant de se lever, les mains sur le dossier de sa chaise. « Je reviens, ça te laissera le temps de me trouver un prénom acceptable »
Il fallait bien un pigeon pour chercher la tarte au citron meringuée. Elle ne viendrait pas toute seule !

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Ven 20 Déc - 12:16
« Un latte. » Elle a préféré ne pas répondre à ses interrogations précédentes. Il va de soi qu’il a besoin de se racheter, même si en soi, on est d’accord qu’il n’a rien fait et que tout est une question d’interprétation de la blonde, qui n’avouera jamais une telle chose en public – ni en privé d’ailleurs, pour ce que ça vaut. Ils vont s’installer à une table et elle pose son sac à mains à ses pieds, prenant garde à le sécuriser au maximum entre ses deux gambettes. Elle hausse les épaules quand il lui demande s’il a la tête d’un Kévin. Y’a plus d’un connard qui a la tête d’un Kévin, comme si les parents voulaient que leur gamin ait un avenir pourri en choisissant ce prénom pour leur bébé. Quelle idée ? Aucune pitié pour leur progéniture.

Pendant qu’il part chercher les gourmandises, Bloom en profite pour héler un homme, style un peu geek qui ne doit pas connaitre grand-chose aux femmes. Préjugés bonjour. De son charmant sourire, elle le gratifie. « Vous auriez un briquet à me donner s’il vous plait ? » Il rougit, petit puceau qu’il est, et elle sort son rire cristallin, pour ne pas tellement lui laisser le choix. Ça semble faire effet car deux minutes plus tard, elle a ce qu’elle voulait en main, pour lequel elle n’a dû débourser que quelques compliments, et lui est reparti.

Voilà son pigeon du jour qui se ramène, les mains pleines. « C’est décidé ! Je vais t’appeler Martin ! » dit-elle tout sourire, s’empressant d’avancer la tarte au citron meringuée devant elle. Elle pointe de l’index le briquet qu’elle a posé sur la table, alors qu’elle plante déjà sa cuillère dans sa tarte, avec toute la distinction de son rang. « Je t’ai trouvé un briquet. Y’a un petit puceau qui n’a pas pu résister… Quand je te dis que les hommes sont tous les mêmes… » Là voici qui lui parle comme si elle le connaissait depuis 1000 ans.

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Sam 28 Déc - 10:01
Arco prit la commande de la princesse, sans moufter et sans se dire qu’elle exagérait. Il n’était pas doté d’un mauvais caractère, certains diraient même qu’il était juste trop gentil. A ses yeux, ce n’était pas vrai. Arco ne faisait jamais que ce dont il avait envie et si ses motivations pouvaient sembler hors de propos, pour lui elles ne l’étaient pas. Alors tant pis s’il allait payer le petit déjeuner de cette inconnue, tant pis si elle avait sans doute beaucoup plus d’argent que lui. Il ne le faisait pas le couteau sous la gorge, il le faisait parce qu’il en avait envie, tout simplement.
La laissant néanmoins avec une question de la plus haute importance, Arco ne revint auprès d’elle qu’une fois équipée de quoi nourrir la bête. En suspend devant la table, il accueillit son nouveau nom d’un sourire en coin. Martin, ce n’était pas si mal, pas que ce soit commun, mais pas si loin de la vérité. Il posa le butin sur la table. « Tu n’es pas tombée très loin, trois lettres sont correctes. » fit-il remarquer en s’installant, attrapant la tasse pour en boire une gorgée, non sans la surveiller du coin de l’œil. C’était une vraie diva, une dramaqueen, ce serait dommage de perdre la moindre miette du spectacle ! « T’es quand même culottée, t’avais même pas de briquet et tu m’as laissé me plier en quatre » s’amusait-il, le sourcil arqué. Dans le ton de sa voix, il n’y avait pourtant aucune trace de reproche, il disait les choses comme il les voyait : elle était culottée. Il marqua une pause le temps d’allumer sa cigarette et quand ce fut fait, il reposa le briquet, jouant avec du bout en doigts pour essayer de le faire tenir en équilibre sur la tranche. « Au final, c’est pas une question de sexe, c’est une question de motivation. Tu m’as donné ce que je voulais et pourtant, tu partiras d’ici avec l’impression d’avoir gagné »

@ Invité

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Lun 30 Déc - 13:10
Elle n’est pas peu fière, d’avoir trouvé trois lettres. Elle se demande lesquelles, curieuse qu’elle est, mais elle ne va pas lui demander parce que le mystère de cette rencontre lui plait encore plus. Il restera Martin. Elle aime déjà l’appeler ainsi. Et quand elle parlera de lui, parce que forcément, elle racontera tout à Ambre ou à Harriet, comme d’habitude, elle l’appellera Martin, et elle dira que c’était un beau brun. Peut-être que ça fera quelques jalouses. Sans doute que non, peu importe, elle donnera au moins l’impression d’avoir une vie palpitante et pleine d’aventures.

« Pour ma défense, j’ai seulement dit que je pourrais peut-être t’en trouver, pas que j’en avais. » Son sourire s’élargit. Bloom et ses choix de mots astucieux en toutes circonstances. « Mais ouais, je suis culottée. Tu as le droit de le dire. Je vais le prendre comme un compliment. » Elle sourit, hausse les épaules et croque de nouveau énergiquement dans sa tarte, prenant soin à rester distinguée même en mâchant. La phrase d’après la fait rire intérieurement. C’est vrai qu’elle aime bien gagner, même si c’est qu’une impression et qu’en soit, ce n’est pas vraiment le cas. « Si tu tiens à ce qu’on équilibre la balance, je suis prête à faire une petite concession ! Mais rien que pour toi, parce que les Martin le méritent bien ! » Qu’allait-il vouloir ? Elle serait presque triste qu’il réponde ‘rien’ ou qu’il ne soit pas à la hauteur de lui donner un véritable challenge, mais pour autant, elle décide de lui laisser le champ libre. « Que puis-je fais pour me « rattraper » ? » Elle fait des guillemets avec ses doigts, pour montrer qu’elle n’a pas à se racheter de base.

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