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Your life gives me hope [PV Alej]

@ Invité

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Sam 23 Nov - 16:28
« Pardon, pardon, désolé, pardon madame, non je vous en prie, attendez, je vous laisse passer … »

Les bras chargés par son paquet entouré d’un superbe papier cadeau coloré et orné de joyeuses têtes d’ours en peluche, Leone avançait plus ou moins à l’aveuglette dans la rue qui le menait jusqu’à la demeure des Gardner, attentif à ne renverser personne sur son passage, ce qui s’était avéré plus difficile que prévu. Heureusement qu’il n’y avait que peu de trajet entre le Richmond et leur domicile, sinon, il aurait dû se fendre de quelques dollars pour un taxi, parce qu’il aurait été hors de question de se trimballer tout cela dans les transports en commun. Mais à quels sacrifices n’aurait-il pas consenti pour faire plaisir à sa filleule ? En plus, cela faisait un petit moment qu’il n’était pas allé chez ses amis : entre ses ennuis personnels et le surcroît de travail à l’hôpital, sa vie sociale s’était réduite à peau de chagrin, ces derniers temps. Enfin, en toute honnêteté, il avait fait quelques sorties entre deux gardes, pour s’aérer la tête, mais il fallait admettre que voir la petite famille dans son état mental d’il y a quelques semaines aurait représenté une difficulté certaine. Et il risquait de croiser Jan. Bref, il avait donc opté pour la fuite et l’excuse du surmenage, ce qui n’était pas entièrement faux, vu la montagne de travail qu’il avait. Même si, comme il avait coutume de le répéter, on finissait toujours par s’arranger si la volonté était présente. Au moins espérait-il se faire pardonner auprès de Lily de sa relative absence. Heureusement que les petites filles étaient facilement corruptibles ! Une fois arrivé, Leone dégagea comme il le pouvait sa main et sonna, puis attendit qu’Alej vienne lui ouvrir. Tout sourire, il lui fit signe de derrière le paquet, tout en disant :

« Je suis là ! Désolé je suis un tout petit peu en retard … mais c’est diablement plus difficile à transporter que je ne l’avais envisagé au début ! »

Une fois entré, Leone déposa, non sans un soupir de soulagement, son chargement, et se massa les muscles des bras endoloris tandis que son ami appelait sa fille, qui arriva rapidement pour accueillir son parrain, ou encore « Tonton Leone », comme elle disait quelquefois. Ce dernier reçut donc une tornade dans les bras, qu’il souleva de terre pour la plus grande joie de l’enfant avant de la faire tourner un peu tandis qu’il déposait deux grosses bises sonores sur ses joues, sa barbe faisant fuir Lily qui se détourna légèrement, avant de rire aux éclats lorsqu’une attaque de chatouilles arriva, la contraignant à se tortiller dans tous les sens. Quand le chirurgien la reposa par terre, il se pencha à ses côtés tout en désignant du doigt le paquet et lui déclara :

« Tu as quelque chose qui t’attend … »


Et tandis que Lily allait déballer son cadeau, ce qui revenait pour le moment à déchirer joyeusement le papier cadeau, Leone se rapprocha d’Alej et lui murmura, un air d’excuses peint sur le visage :

« Ne me déteste pas … C’est l’une des patronnes de Toys’R’Us qui m’a offert tout un lot, après son accouchement. J’ai laissé l’essentiel au service pédiatrie, mais comme Nate m’a dit qu’elle avait été malade, je me suis dit que ça lui ferait plaisir ? »

Un cri joyeux et enfantin résonna devant eux, tandis que Lily trônait devant son nouveau karaoké pour enfant la Reine des Neiges, à brancher sur la télévision et avec son et lumière, évidemment, soit un cauchemar pour adultes et un délice pour moins de dix ans. Enfin, pas tous les adultes : après tout, Leone était un véritable dieu du karaoké, peu importe la chanson, peu importe le style, depuis ses années lycées. On avait les talents cachés qu’on pouvait … Dommage que ça n’impressionne pas grand-monde passé l’adolescence, mais il pouvait toujours se consoler devant le public particulièrement permissif que constituaient les petits, à tel point qu’il avait tendance à faire le show en pédiatrie quand il y avait besoin d’illuminer une journée et qu’il avait le temps. D’abord parce qu’il adorait les enfants, même s’il savait qu’il n’en aurait probablement jamais, et ensuite parce que, pour avoir été à leur place, il avait conscience que ce genre de petites attentions, même bénigne, pouvait réellement apporter un peu de soleil à une morne existence coincée entre quatre murs blancs et des monceaux de blouses de la même couleur et qui avaient tendance à parler avec des mots compliqués d’adultes, mots qui faisaient peur aux grandes personnes, et donc par extension aux enfants. Peut-être aussi qu’à cause de ses propres années difficiles, il avait tendance à trop gâter ses filleules, et à être infiniment trop coulant avec elle, comme parrain. Mais qui pouvait résister à un tel sourire ?

Se tournant vers Alej, il lui demanda donc :

« Tu te joins à nous pour inaugurer la bête ? »

@ Invité

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Mar 26 Nov - 23:59
Alejandro affiche des yeux comme des soucoupes quand il voit Leone débarquer avec un cadeau énorme (et potentiellement plus gros que lui) pour sa fille. Il faut dire qu'il ne s'attendait pas vraiment à ça. Ses enfants sont pourris gâtés par le reste de la famille, malgré ses tentatives désespérées pour tenter de leur inculquer la valeur de l'argent, mais alors si les parrains s'y mettent il n'est pas sorti de l'auberge, déjà que sa propre mère se laisse gentiment aller dernièrement... Par chance, ça ne risque pas d'arriver avec Jan !Alejandro s'en veut un peu de se moquer des fiances de son ami d'ailleurs, oui même mentalement il ressent une micro once de culpabilité. Alors quand Leone se justifie de son extravagance, Alejandro secoue la tête à la fois surpris et amusé. Sa fille avait simplement la gastro, rien d'à ce point dramatique.

- Ce truc est énorme, Leone, on t'a prévenu que Noël c'était dans un mois et pas cette semaine ?

Ale l'aide à se débarrasser du carton. Avec Leone, Amazon Prime n'a qu'à bien se tenir ! Lily quant à elle joue les princesses et se jette dans les bras de « Tonton Leone » vêtue de son déguisement Elsa qui représente bien sa lubie du moment. Sautillante, la gamine a bien compris qu'elle allait recevoir un cadeau et en tremble presque d'excitation.

- Qu'est-ce qu'on dit à tonton Leone ?
- Merci tonton Leone !!!

Alej la réprimande affectueusement avant qu'elle ne se jette sur Leone puis sur le paquet mystérieux qui fait deux fois sa taille. Pendant qu'elle s'affaire à le déballer, Alejandro reporte son attention sur ledit Tonton Leone et son sourire gaga.

- Juste une gastro, comme tu peux le constater ça va déjà beaucoup mieux ! C'était pas là peine de faire des folies... Ta filleule est une petite chipie !

Quand il découvre l'instrument de torture accompagné des cris enthousiastes de Lily, Alejandro se demande comment il va survivre aux prochaines semaines, s'il va devoir acheter des boules quies ou au contraire se faire prescrire un appareil auditif avant l'âge. Toutes les options sont envisageables à ce stade. Le mexicain aide à faire les branchements, puis distribue les micros à sa fille puis à Leone.

- Je chante comme une casserole, mon truc à moi c'est plutôt la danse. Mais je vais filmer, ça ça se fait bien, et puis il faut que j'annonce la bonne nouvelle à Nathaniel. Allez-y c'est parti !

Alejandro sort son téléphone et se met à filmer. La scène est adorable, vraiment. Alejandro ne peut pas s'empêcher de se dire qu'ils ont bien choisi les parrains de leurs enfants. Une chose est sûre, qu'il puisse leur arriver à lui et à Nate, leurs deux enfants ne manqueront de rien et très certainement pas d'amour et de soutien.

@ Invité

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Jeu 12 Déc - 0:09
« C’est un acompte ? »

Certes, Leone avait peut-être légèrement fait des folies, ou plutôt, trouvé une utilisation un peu fofolle à un cadeau dément dont il ne savait que faire, puisqu’il se voyait mal garder les derniers jouets dans son bureau : il n’y avait pas la place, et de surcroît, ce n’était pas une très bonne idée pour recevoir ses patientes, sachant que certaines venaient pour des complications ou des interruptions de grossesse. Et il se voyait mal ramener le tout chez lui … Alors il avait un peu sauté sur l’occasion, sachant pertinemment que Lily adorerait recevoir un tel présent, nettement plus que ses parents en tout cas. Du moins, s’il comparait l’air absolument ravi de la petite fille avec celui, bien moins heureux, de son paternel. Comment résister à cette bouille absolument craquante dans son déguisement qui était presque en train de sautiller sur place ? Impossible. Peut-être valait-il mieux qu’il n’ait pas d’enfants finalement : il leur aurait tout passé. Mais c’était aussi le problème, quand on avait manqué dans sa jeunesse, on voulait absolument que cela n’arrive pas, quitte à en faire trop. En cela, l’italien admirait beaucoup Alej et sa volonté d’au contraire transmettre à ses enfants le fait de savoir le prix des choses, alors que, vu les moyens de Nate, il aurait pu au contraire réagir comme lui. Bon, de ce qu’il avait compris, cela n’allait pas sans heurt avec le plus grand, ce qui était relativement normal, puisqu’il n’avait pas connu – ou du moins, ne se souvenait pas – des privations endurées par son père.

Observant la petite fille déballer l’ensemble avec moult démonstrations de joie, et tandis qu’Alej lui expliquait un peu mieux ce qu’elle avait eu, Leone eut le bon goût d’afficher une mine coupable, et se gratta l’arrière de la tête d’un air un peu gêné. Il s’était fait un peu avoir, et en même temps, il aurait sans doute apporté le cadeau quand même, donc en soi … Soupirant avec un gentil sourire en regardant la petite fille, il finit par dire :

« Je ne sais pas lui résister, quand elle prend sa petite voix au téléphone. Je suis un parrain totalement faible. »

Une fois les branchements faits, Leone admira la technique d’Alej pour s’extirper du piège, parce qu’après tout, il faisait la chorégraphie aussi ! Et c’est ainsi qu’il empoigna vaillamment le micro après avoir tendu le premier à Lily, et qu’ils enclenchèrent la sono. En moins de deux, le chirurgien avait abandonné tout amour propre et s’adonnait à l’un de ses passe-temps fétiches, voix qui porte et gestes totalement exagérés en bonus, pour le plus grand bonheur de sa partenaire de champ. Et bien sûr, pour imiter Elsa dans sa grandiose ascension de son château de givre, il s’empara de la petite fille pour la soulever bien haut dans les airs, comme la princesse qu’elle était. Un karaoké, ça se faisait à fond, ou ça ne se faisait pas ! Surtout quand c’était filmé, parce que le ridicule ne tue pas, et comme ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, le ridicule rend plus fort ?

Après avoir épuisé le répertoire des chansons, et son endurance par la même occasion, Leone ramena la petite à son père, cette dernière étant à présent fatiguée ce qui, vu l’heure et la débauche d’énergie précédente, était relativement logique. Il attendit qu’Alej revienne après s’en être occupée, se servant un verre d’eau au passage histoire de se désaltérer, et lança en riant quand ce dernier réapparut :

« J’ai fait mon sport de la semaine ! C’est physique dis donc ! »

Avant de demander, maintenant qu’ils étaient entre adultes :

« Je me demandais … Vous faites quelque chose pour Noel, avec les parrains et tout ? Pour m’organiser avec ma grand-mère et les gardes. »

@ Invité

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Ven 20 Déc - 19:42
Alejandro filme l’intégralité de la scène qui se déroule devant ses yeux, impressionné par les prouesses vocales de Leone qu’il n’avait pas eu le plaisir de découvrir avant aujourd’hui. Conscient que le cadeau empoisonné risque fortement de lui faire exploser le cerveau  durant les vacances de Noël, il n’en reste pas moins attendri par la bonne humeur de Lily et l’investissement des parrains que lui et Nate ont choisi dans la vie de leurs deux enfants. Un sourire fier s’étire d’ailleurs sur les lèvres d’Alejandro alors qu’il songe à sa famille, ce qu’il a construit avec Nathaniel. Ses relations avec Esteban ne sont pas les meilleures au monde et l’abandon de son père continue de le hanter, mais ce qu’il possède et s’est créé se rapproche de la vie qu’il a toujours rêvé de mener.  Et aujourd’hui c’est de la fierté qui l’anime alors qu’il immortalise de nouveaux souvenirs heureux en famille.

- Eh bien, quel talent, tu es définitivement le roi du karaoké ! Idina Menzel n’a qu’à bien se tenir.

Alejandro est plutôt danseur que chanteur, mais avec la bonne dose de Mezcal et les bons tubes des années 90/2000, il serait tout à fait plausible de le voir s’égosiller sur baby one more time ou les spice girls, wannabe étant une chanson qui lui correspond plutôt bien quand on y pense, lui qui a tendance à faire passer ses amis avant son mari parfois, à son grand désarroi quand Jan débarque bourré à quatre heure du matin.

- Un verre d’eau peut-être ?

Alejandro n’attends pas la réponse qu’il se met en tête de rafraîchir ce pauvre Leone dont le gosier doit être bien sec avec toutes ces performances. De retour dans le salon, il embrasse les cheveux de sa fille avec affection avant de retourner papoter.

L’heure du coucher finit inévitablement par arriver et une fois Anna endormie blottie contre sa peluche Olaf, Alejandro rejoint Leone qui doit toujours se remettre de l’énergie débordante de sa filleule.

- ça donne envie d’avoir des enfants hein... dis toi que je vais finir par connaître toutes les chansons par cœur.

Aiejandro sourit lorsque le nouveau sujet est abordé. Ils font toujours quelque chose à Noël avec les parrains, c’est une tradition sympathique qu’il aiment perpétuer, principalement parce que niveau famille, Nate et Alejandro ne sont pas les plus gâtés et qu’il est toujours agréable de passer un bon moment pendant les fêtes entre deux dîners de famille compliqués. Seulement cette année, cela risque de demander un peu plus d’organisation entre le coup d’éclat de son père et celui de Théodore.

- On va essayer, les enfants seraient contents et nous aussi. C’est un peu compliqué car mon père a convaincu Nate qu’il fallait qu’on vienne au Mexique et on héberge le fils du frère de Nate que son père a fichu dehors, mais je suis sur qu’on peut trouver une date qui conviendra aussi à Janito. Avec une bonne organisation il n’y a rien d’impossible.

@ Invité

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Sam 11 Jan - 18:10
« Well … I’m the Wicked Witch of the East ! »

La voix de Leone grinçait quelque peu, assoiffé qu’il était après toute cette débauche d’efforts, néanmoins il ne put s’empêcher de lancer cette boutade, clin d’œil taquin en prime. En même temps, pour cet amateur invétéré des théâtres et autres salles de Broadway, de telles plaisanteries étaient trop tentantes, alors quand on lui tendait la perche, il la prenait immédiatement. Et puis, après tout, il était des choses que tout bon new-yorkais connaissait, et Idina Menzel en faisait partie, ainsi que sa performance dans la célèbre comédie musicale du Magicien d’Oz, l’un de ses plus grands succès. Même si, accessoirement, les parents effrayés la connaissaient désormais mieux pour son interprétation de la Reine des Neiges dans Frozen, et la maudissaient, accessoirement, pour avoir fait de cet air entêtant un tube planétaire, au succès que n’allait pas démentir le deuxième volet auprès des petits. Une nouvelle séance de torture en perspective, parce qu’il ne doutait pas que Lily allait vouloir y aller. Peut-être pouvait-il être bon prince et proposer charitablement de l’emmener ? Hochant la tête à la proposition d’Alej pour boire un verre d’eau, il se précipita sur la boisson et manqua croasser un soupir de soulagement en sentant la fraîcheur du liquide lui humecter le gosier et la gorge. Une fois sa voix retrouvée, il déclara donc à voix basse, pour éviter que l’enfant l’entende et ne sautille partout :

« Frozen 2 sort bientôt … Tu veux que je l’emmène un week-end ? Pour me faire pardonner ? »

Bon, et aussi, parce que ce serait l’occasion de passer du temps avec sa filleule avant l’abominable rush des fêtes au travail. C’était fou le nombre de personnes qui débarquaient à l’hôpital en cette période, et au moins, lui n’était pas aux urgences ! Mais le froid rendait les bronches des nouveau-nés fragiles, et il passait davantage de temps que d’habitude en néo-nat’ pour s’assurer que les merveilles de parents inquiets vivent leur premier mois d’existence au mieux. La discussion se poursuivit, tranquille et douce, avec Alej, avant qu’il ne parte pour mettre Lily au lit, peluche Olaf en mains. Leone souriant face à ce spectacle qu’il trouvait terriblement attendrissant. Lorsque son ami revint, relançant la conversation par une autre plaisanterie, l’italien lui répondit en souriant, mais ses yeux s’étaient animés d’une lueur un rien triste, et sa voix n’avait pas l’entrain ordinaire alors qu’il essayait de donner le change, ne s’apesantissant jamais sur sa situation personnelle et ses regrets et désirs propres :

« Je suis certain qu’un tel sacrifice sur l’autel de la parentalité ne sera pas oublié ! »

Le sujet des fêtes vint, et si Alej lui répondit par l’affirmative, Leone se sentit soudain complètement stupide d’avoir posé la question lorsque le prénom de Jan sortit des lèvres de son ami. Evidemment, quel imbécile il était ! Jan serait forcément présent. Bien sûr, ordinairement, c’était au contraire quelque chose qui lui faisait plaisir, car il appréciait beaucoup le meilleur ami du mexicain – même un peu trop s’il avait dû être honnête voilà quelques temps. Mais là … l’enthousiasme était nettement moins marqué, ne serait-ce que parce qu’il avait du mal à imaginer que le couple Paredes-Gardner ne voit pas la tension et le malaise entre eux. Et ça mènerait à des questions. Auxquelles il n’avait pas envie de répondre. Par pudeur, par envie de ne pas impacter, même légèrement, l’amitié des deux Alejandro. Sans doute aurait-il mieux valu qu’il passe outre ses papillons dans le ventre et qu’il se jette sur le premier venu pour éviter un tel fiasco. Néanmoins, maintenant, il convenait avant tout de ne rien laisser paraître, aussi Leone décida d’opter pour une tactique de diversion et de rebondir sur un autre bout d’information qu’Alej avait laissé échapper :

« Attends … comment ça, ton beau-frère a mis votre neveu dehors ? Pourquoi ? Je veux dire, ça va, vous n’avez pas besoin d’aide ou quoi que ce soit ? »


Il ne voyait pas vraiment quoi faire, mais ce n’était pas important : l’essentiel était de proposer, et puis, qui sait … Avec son tissu associatif, Leone avait parfois accès à certaines ressources. Ou juste … montrer qu’il était là, parce que, lui qui avait grandi avec pour seule famille sa grand-mère n’avait jamais compris comment on pouvait mettre son propre enfant à la porte, peu importe les différends, les problèmes …

@ Invité

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Dim 26 Jan - 18:11
Alejandro sourit, amusé par le dévouement de Leone dans son rôle de parrain. Par chance, Nate a probablement déjà été harcelé par la petite et y a donc de fortes chances que celui-ci parvienne à embarquer toute la famille pour voir le dessin animé. Cela ne gêne pas Alejandro tant que cela cependant. Disney a eu le mérite d'offrir quelque chose de différent sur ce coup et il apprécie le modèle offert pour les petites filles d'aujourd'hui. Il apprécierait sans doute davantage que sa fille s'identifie à Elsa plutôt qu'à Anna, mais tant qu'elle ne leur ramène pas de Hans à la maison tout devrait bien se passer. Alors il hausse une épaule, et rassure Leone qui n'a probablement pas l'emploi du temps idéal pour accompagner Lily for Frozen avec son job très prenant.

- T'en fait pas, utilise tes weeks-ends pour te reposer, Nate a probablement planifié ça avec Lily et Este de toute façon. Concentrons nous sur la prochaine soirée Trivial où ton savoir de scientifique est prisé par l'équipe.

Cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas organisé de soirée jeux. Avec les fêtes et les obligations familiales, il faut bien admettre que le temps libre se fait rare. Les deux étant plutôt absorbés par leur travail et autres engagement associatifs, il est sans doute temps de parler dates. Alejandro se fera un plaisir de cuisiner et cela lui permettra de sortir un peu la routine. Les dimanches aprem vautrés sur le canapés avec Nate ont leur charme, mais le mexicain préfère de loin l'agitation sociale. Le couple fait bien entendu des compromis, mais cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas reçu.

Lorsque le sujet de Mat est évoqué, Alejandro soupire. Les Gardner ont leur drame familial eux aussi et c'est parfois pire que les histoires d'immigration des Paredes. Sa famille a beau être très religieuse, ils ne l'ont pas fichu dehors parce qu'il s'est entiché d'un joli brun aux yeux azuréens.

- Mon beau frère a surpris mon neveu avec son petit ami en revenant de vacances. Il gardait la maison et Theodore et sa femme sont rentrés en avance. Comme c'est le genre de personnes à venir manifester devant le planning, je pense que tu as pas de mal à imaginer le tableau général.

C'est même encore plus compliqué que ça, mais entrer dans les détails pourrait les occuper pour plusieurs.

- Mat est venu chez nous, et on lui a prêté la chambre d'Esteban qui a son propre appartement près de l'université.

Appartement qu'il ne va pas garder bien longtemps si son fils ne fait pas un effort drastique sur l'entretien qui laisse à désirer selon lui. Si ça ne tenait qu'à lui, Nathaniel le déposerait dans Manhattan le matin en allant au travail. Cela impliquerait de se lever tôt, mais après tout, ne dit on pas que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?

- Il est secoué, et on a pas vraiment envie de le laisser seul pour les fêtes.

@ Invité

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Jeu 6 Fév - 16:50
"Je ne suis pas sûr qu'une soirée jeux soit plus reposante que la Reine des Neiges ... Tu es aussi intense que Lily quand il s'agit de Trivial Pursuit, tu sais? Elle tient ça de toi !" 

Les yeux pétillants de malice de Leone en disait long sur son amusement intense quant au fait de taquiner son ami sur son côté passionné quand il s'agissait du Trivial Pursuit, qui pouvait se traduire par une scène vue des milliers de fois : Alej, les yeux brillants, en train de poser sa question comme s'il demandait la solution au problème de la faim dans le monde, la mâchoire contractée, l'air presque menaçant, des fois que le malheureux adversaire ait la mauvaise idée de donner la bonne réponse. C'était hilarant à regarder ... et douloureux à subir. Accessoirement, quand il y avait certains amis de Nate ou des petits-amis et petites-amies des autres copains et copines à tester ... Les pauvres étaient eux aussi soumis au rituel, à la grande joie générale, quoique légèrement mesquine, il fallait bien l'admettre, surtout de la part de ceux qui y avaient déjà eu droit. Hormis ce menu détail, l'italien devait admettre qu'il adorait ces soirées, peut-être moins d'ailleurs pour l'occupation principale que pour le fait de se retrouver entre amis, autour d'un bon repas, et de discuter à bâtons rompus de choses et d'autres. Il s'agissait d'un de ses rituels sociaux fétiches, comme les repas chez sa grand-mère, quoique ces derniers soient généralement en plus petit comité. Cela dit, il y aurait probablement Jan ... et pour le moment, il préférait éviter. L'atmosphère risquait d'être un peu pesante. 

"On dit après les fêtes? Je sais que ça fait administratif mais ... Je t'envoie un doodle avec mes dates de libres en rentrant, et on voit laquelle colle avec tout le monde?"

Avec les emplois du temps de tout le monde, il valait mieux ne pas tenter le diable. Rien qu'entre Nate et lui, trouver une soirée commune relevait du miracle, et c'était sans compter sur les autres, tout en ayant en tête que chacun avait ses propres activités associatives, familiales ... Raisonnablement, on pourrait oublier avant les fêtes, vu que Nate et Alej avaient des obligations de leurs côtés, et lui-même prenait davantage de gardes que d'habitude, compte tenu du fait qu'il n'avait pas d'enfant, afin de laisser à ses collègues le soin de profiter des leurs. Certes, on aurait pu lui rétorquer qu'il pouvait se reposer lui aussi, mais si besoin, il poserait quelques jours vers février, histoire de souffler, hors période de vacances scolaires. Honnêtement, il trouvait normal de faire un effort, et après tout, ainsi, quand il avait vraiment une urgence, la plupart des autres titulaires lui était redevable, et n'hésitait donc pas à prendre sa place. La générosité pouvait aussi avoir ses petits avantages. 

Pour autant, les fêtes d'Alej s'annonçaient manifestement compliquées. La mâchoire de Leone manqua se décrocher quand il l'entendit lui expliquer que son beau-frère avait mis son fils à la porte en le découvrant avec un autre garçon. Le frère de Nate donc : marié avec un homme, deux enfants en commun. Objectivement, il aurait pu comprendre, enfin, être moins surpris de la part de quelqu'un qui n'avait jamais été confronté à l'homosexualité. Mais là ... Bon, d'accord, ça n'avait jamais été l'amour fou entre Alej et son beau-frère, mais honnêtement, de ce qu'il avait toujours cru comprendre, cela tenait presque autant à un problème de caractère, voire d'autre chose, que simplement du fait de son sexe. Et là donc, son propre fils, c'était niet? Le chirurgien n'y comprenait rien, et l'expression de son visage, pratiquement comique, exprimait de façon parfaite le point d'interrogation géant qui aurait poussé dans une bulle au-dessus de sa tête s'il avait été un personnage de bande dessinée. 

"Attends ... le frère de Nate? Mais ... avec vous ..."

Il préféra abandonner, laissant son ami poursuivre son explication, ravalant ses bégaiements étonnés. Pauvre gosse, cela dit ! Pas étonnant qu'il soit secoué ! Des Mat', Leone en voyant régulièrement pousser la porte d'Act Up, trop en tout cas à son goût. Dans leur cas, au rejet de l'homosexualité s'ajoutait très souvent celui de la séropositivité qui servait de catalyseur à la révélation, en quelque sorte. Mais il y en avait d'autres qui ne savaient simplement pas où aller et échouaient dans leurs locaux, et qu'ils aidaient du mieux qu'ils le pouvaient, via leurs propres réseaux, et en les orientant auprès du Centre LGBT ou d'associations spécialisées. Inspirés par sa grand-mère, ils avaient également un petit groupe de parents croyants qui pouvaient être envoyés en médiation, parfois, pour rouvrir le dialogue, essayer de convaincre ceux qui avaient fermé leur porte de la rouvrir. Cela marchait rarement. Mais ils essayaient. Et spontanément, Leone ne put s'empêcher de proposer son aide :

"Tu sais, s'il a besoin de parler, je veux dire, en dehors du cercle familial, on a un groupe de paroles à Act Up pour les jeunes LGBT rejetés par leur famille. Et on a quelques parents qui essayant d'ouvrir une médiation, comme ma grand-mère pour les familles catholiques. Je peux te laisser la carte des horaires de permanence, si jamais ... Enfin, si ça peut servir, ça me fait mal de penser à ça. Et ça peut vous soulager un peu, ça doit être difficile pour Nate et toi, comme situation. 

Vous pouvez compter sur les copains, ok?"


Histoire d'alléger l'ambiance, soudain très sérieuse, Leone rebondit sur un des propos d'Alej qu'il avait laissé filer :

"En parlant de Planning ... Figure-toi que j'en ai une bonne. Attends ..."

Sortant son téléphone portable, Leone ouvrit rapidement l'application Youtube et chercha ce qu'il voulait, à savoir la vidéo d'Antek en train de hurler sur les manifestants devant sa clinique. On pouvait le voir entourer Magda pour la voiler aux yeux des manifestants, ouvrir sa voiture et attendre le prêtre en arrière-plan. 

"C'est le curé de ma grand-mère. Pas mal hein? Elle tourne en boucle chez les républicains, c'est hilarant."

@ Invité

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Sam 8 Fév - 0:04
Intense, voilà un mot qui revient souvent pour décrire Alejandro Paredes. Le mexicain ne s’en offusque pas néanmoins, il s’agit de la vérité après tout. Très compétitif et un brin caractériel, le professeur n’est pas vraiment du genre à laisser qui que ce soit gagner à un jeu comme celui-ci. Bouteille de vin sur la table, nachos pour le mélange des cultures, les soirées trivial sont aussi heated que la salsa verde maison qui accompagne l’apéritif. Et généralement les invités ne s’en plaignent pas. Alors il hausse les épaules, un sourire amusé accroché aux lèvres.

- Tu les aimes dans le fond mes soirées trivial pursuit. Ne va pas dire le contraire. Et Lily s’en sortira dans la vie c’est bien d’avoir du caractère !

Vu le passif d’Esteban, Alejandro est d’ailleurs rassuré de voir que sa fille n’a pas le moindre mal à exprimer ses envies et ses idées. Avec son petit caractère, il a l’espoir que la petite ne subira pas les mêmes pressions à l’école que son frère ou tout du moins qu’elle grandira avec les armes nécessaires pour les gérer au mieux. Encore aujourd’hui, Alejandro n’a pas la moindre idée de ce que lui et Nate auraient pu faire pour aider leur fils à l’époque, et c’est effrayant de se dire qu’ils pourraient de nouveau se retrouver dans la situation sans avoir la moindre idée de comment la gérer pour autant.

En tant que couple homosexuel, Alejandro et Nate se mettent beaucoup de pression. Une pression supplémentaire qui n’a sans doute pas lieu d’être, mais qui n’en reste pas moins réelle. Aussi terrifiante soit l’idée de faire des erreurs, il s’agit d’un mal inévitable pour des parents, mais un mal plus difficile à rationaliser quand la société elle même est à l’affût de la moindre erreur.

Lorsqu’il parle de document doodle, Alejandro lui offre un sourire affectueux. Pour être tout à fait honnête, il utilise beaucoup cette application au travail, moins pour organiser ses soirées mais chacun son truc. Un bon ami ne juge pas et au moins il a le mérite de savoir comment ça fonctionne.

- Tu devrais t’accorder avec Nathaniel, c’est vous qui avez des emplois du temps de ministre, moi c’est un peu tout le temps la même chose. Je calé tout la semaine, j’aime que le week-end soit réservé à la famille et aux amis. Sinon tu nous connais on travaillerait tout le temps.

Et les limites, Alejandro les trouve importantes même s’ils ne sont pas du genre à faignasser le week-end pour autant. Il veut surtout passer du temps avec sa famille et s’assurer qu’ils ne fassent pas passer des choses moins importantes avant leurs deux enfants et leur relation. Une bonne éthique qui a fait ses preuves jusqu’à présent. Nathaniel et Alejandro n’ont pas à se plaindre.

Au sujet de Mat, Alejandro offre une mine plus sombre. Son neveu traverse une période difficile c’est vrai, et tout cela pourrait l’aider même s’il est plutôt réservé et pas forcément prêt à discuter de tout ça. Il transmettra le message, c’est certain, mais il se peut que son neveu ait besoin d’un peu plus de temps.

- Je lui en parlerai, c’est vraiment compliqué pour Mat, il évite beaucoup le sujet de son père, sa façon à lui de tenir le coup je pense ? On veut lui laisser tout le temps dont il a besoin pour appréhender tout ça en tout cas.

Même si la famille Gardner est compliquée , Mat n’est pas seul. Vera est là tout comme eux, la mère de Nate également dans une certaine mesure, même si cela reste compliqué avec Theodore. Le sujet du prêtre est nettement plus joyeux cela dit et Alejandro hausse un sourcil dubitatif en voyant l’énergumène apparaître sur l’écran.

- T’es sur qu’il est prêtre ? Il a l’air d’un type qui pose pour Tommy Hilfiger. Ça a du faire jaser en tout cas, effectivement !

@ Invité

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Sam 4 Avr - 18:09
« Ok, on essayera de trouver une date. En vrai, tu as entièrement raison, mais j’avoue que j’aime bien prendre les gardes pendant les vacances et les week-ends, ça soulage mes collègues qui ont des enfants. Y a personne qui m’attend à la maison, alors autant rendre service. »

Leone, justifier ses tendances workaholic ? A peu près trois fois par semaines, encore que fondamentalement, il estimait aussi avoir raison sur le fait qu’il pouvait être empathique avec ses collègues, surtout que son service était l’un des plus féminisés de l’hôpital. Or, il avait bien remarqué que, grandes professeures de médecine et éminentes chirurgiennes ou pas, ses collègues femmes étaient tout de même au front chez elle en ce qui concernait les petites choses du quotidien, et ce même si leur conjoint avait une occupation beaucoup moins prenante, ou avec des horaires plus fixes. Alors, bien sûr, dans l’idéal, cela n’aurait pas été le cas. Sauf qu’ils ne vivaient pas dans un monde idéal, et qu’en attendant, il fallait parer au plus pressé. Donc tacitement, en tant que célibataire et sans enfant, il prenait le gros des horaires dont personne ne voulait : ceux en décalés, sur les vacances scolaires … Quelqu’un devait bien se dévouer, car les bébés ne suivaient pas franchement de planning pour arriver, malgré toutes les précautions prises pour rester dans un agenda balisé. Les urgences advenaient, et même sans elles … eh bien, les naissances ne s’arrêtaient pas le vendredi soir pour reprendre le lundi matin, sans parler de la nuit. Maintenant, il avait aussi conscience, au fond de lui, qu’il s’agissait également d’une excuse bien commode pour gérer le fait qu’en ce moment, il n’avait pas envie de rentrer chez lui et qu’il s’enterrait dans le travail. Plus que d’habitude, disons. Enfin, en dehors de cette période particulière … Bien sûr, qu’il en faisait trop. Seulement, c’était si difficile de s’arrêter, quand il avait de surcroît l’impression de ne pas en faire assez, surtout quand on n’avait pas ces sortes de balises qu’étaient une famille tranquille à la maison, des repères immuables. Lui il avait sa grand-mère et … ses amis. Sauf que chacun avait sa vie, aussi. Sirius avait ses gardes en psychiatrie également. Un instant, la solitude l’envahit. Puis il se reprit : il n’était pas à plaindre loin de là. D’autres avaient des difficultés bien pires. Comme le neveu d’Alej et Nate.

« Bien sûr je comprends, il faut aller à son rythme. Je laisse la porte ouverte, si jamais un jour, ça lui dit, mais déjà, au moins, il n’est pas tout seul. Il a deux excellents modèles sous le nez pour se construire.

Je pense que, pour un gosse qui se découvre, qui a été rejeté … Toi et Nate, vous êtes un peu … comme un signe d’espoir. Que si on en a envie, on peut avoir … tout ça, un jour. Une famille à soi, un compagnon de vie … Comme les hétéros.

Même la voisine raciste en prime dans le package. »


Il avait souri en faisant référence à l’inénarrable voisine d’Alej et Nate, célèbre dans tous leur cercle amical pour son délicieux caractère, et pour les petites vengeances organisées par son ami pour la faire sortir de ses gonds. Cela dit, l’humour avait servi à diffuser la pointe de sérieux, d’émotion ressentie alors qu’il livrait une vérité qui l’avait concerné, et le concernait toujours. Bien sûr, étant un humain normal, soit avec tout un tas de défauts, Leone ne pouvait nier que ce tableau, parfois, faisait naître en lui de la jalousie. Il la réprimait aussi vite que possible, d’abord parce qu’il savait que le chemin n’avait pas été bordé de roses pour en arriver là, loin de là. A la place, donc, il ressentait bien vite cet espoir tacite qu’un jour, en dépit des difficultés, ce serait pour lui aussi, tout cela. Peut-être pas les enfants, il y avait presque renoncé, mais au moins un gentil garçon et un chien ou un chat ? Ce serait déjà bien, non ?

« En tout cas, pour moi, ça a toujours été un peu le cas. »

Rare moment d’honnêteté brutale, de celles qui mettaient un peu mal à l’aise, et en même temps soulageaient. Heureusement pour Leone perdu dans ses épanchements passagers, une petite voix interrompit peu de temps après qu’il ait parlé leur échange, l’empêchant de s’appesantir sur le cas du Père Antek. Lily, armée de son pyjama et d’un doudou, réclamait son père pour une sombre histoire de monstres sous le lit, ou dans ses cauchemars, enfin, une bref, une histoire de monstres donc, qu’il convenait urgemment de chasser, si possible avec une double ration de câlins non extorqués et tout à fait légitimes.

« Je crois que je vais te laisser gérer cette urgence. En plus, il se fait tard et je dois passer à la clinique.

Sois sage avec tes papas, Lily, ça leur donne la force de chasser les monstres tu sais !

Et promis, je t’envoie une image de notre curé en soutane pour te prouver que ce n’est pas un mannequin qui enfile de jolis polos !»

Leone embrassa sa filleule, remercia Alej et récupéra ses affaires avant de sortir de la maison. Seul, encore, certes, mais en même temps, il ne l’était pas entièrement. Il n’avait que sa grand-mère et ses amis, oui, mais c’était déjà beaucoup. Et il ne pouvait que remercier l’existence pour lui avoir offert de telles personnes avec qui cheminer un peu vers le lendemain.

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