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Un sourire c'est le meilleur moyen de montrer à ses ennemis qu'on a des dents - Fran

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Ven 27 Déc - 18:21
« Ta gueule Hopkins. » Malgré tout, la taquinerie arrache un sourire amusé à Fran, qu’elle tente de retenir — devant son échec imminent, elle se tourne vers la vitre, observant l’extérieur le temps que les muscles de son visage daignent se relâcher d’eux-mêmes. Les complaintes incessantes du sergent vis-à-vis des recrues ne trouvent guère oreille sympathique en sa passagère, qui était peut-être la seule policière à préférer se retrouver entourée de bleus que de vétérans. Sûrement parce qu’en retour, les petits nouveaux étaient les seuls à ne pas avoir encore réalisé à quel point elle était désagréable. « T’es d’mauvaise foi. Si tu voulais pas avoir de recrues à gérer, fallait faire comme moi. » Les détectives avaient une certaine indépendance, contrairement aux patrouilleurs, même s’ils demeuraient attachés à une hiérarchie quasi militaire. Fran avait le luxe d’avoir une carte sortez de prison gratuitement métaphorique sous la forme de son géniteur, ce qui avait facilité sa tâche, assurément — ou plutôt assuré qu’elle ne soit pas rétrogradée à du travail du bureau. « J’irai, ouais. J’bosse pas, mais j’bosse pas pas », fait-elle dans son grand lyricisme. En dépit de ses allures paresseuses et désintéressées, Fran travaillait sans relâche, et ses dossiers ne cessaient jamais d’évoluer dans sa tête. Si elle pensait à quelque chose, elle ne se gênerait pas pour prendre congé de la table de Noël familiale pour poursuivre ses instincts. « Laisse-moi là, ça ira. » Elle avait pointé son deli préféré, où elle récupérait toujours un café médiocre quand elle était dans le coin, espérant se rincer l’oeil sur l’étudiant en économie qui y bossait la nuit. « Tu m’textes quand t’as fini? J’monterai avec une patrouille pour rentrer au poste pis j’clamserai sûrement sur le sofa quand j’aurai fini. » Dans le Bronx, ça n’était pas les autopatrouilles qui manquaient la nuit, et elle pourrait facilement se négocier une place à l’arrière pour un retour sans heurt. Elle aurait pu se faire livrer chez elle, mais il n’y avait pas grand-chose à y faire, et dans un sens, elle préférait comater dans la salle de repos, dans le brouhaha nocturne, plutôt que de se retrouver dans le silence de Miranda Heights.

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Sam 28 Déc - 0:10
« Avoir à réfléchir ? Faire du rendement intellectuel, arrêter des gens ? Madame, un homme comme moi ne veut pas devenir détective. » Puis, les détectives aussi avaient leurs supérieurs. Tu étais même techniquement supérieur en grade à Fran. Pourtant tu ne te sentais dans l’obligation de le lui rappeler ; cela n’avait de toute façon qu’assez peu d’emprise sur elle. Tu ne fais pas mine non plus d’avoir exactement compris ce qu’elle te racontait. Tu coules un regard vers l’endroit qu’elle te pointe et tu actives le clignotant pour te garer sur le trottoir et la laisser descendre. Tu restes au point mort pour l’observer, te pencher légèrement en avant et chercher des yeux son coup de cœur du moment. « Pourquoi ? Tu veux que je te ramène ? Une patrouille peut le faire si tu leurs montres tes seins. » Tu bailles et te frotte les yeux, attendant qu’elle descende. Tu pointes tout de même quelques ordures ici et là. « Prends les avec toi, tu m’rendrais service. » Tu repasses en première et lance un coup d’œil dans le rétroviseur. « Fais gaffe à toi, je t’enverrai un SMS. » Tu n’attends pas réellement de réponse alors que tu t’engouffres à nouveau dans le trafic.

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g fini, fait le briefing 2 chgt 2 shift, rendu les rapports, toussa.
Tu lui as envoyé des SMS toute la nuit pour commenter chaque action qui impliquait un changement d’endroit ou de situation, tu lui as parlé de ton binôme, des briefings, de ta sieste, de ce que tu avais acheté à la bodega, des quatre boissons énergétiques qui te niquaient probablement plus que le foie et les intestins, des deux barres reese’s qui étaient tombée alors que tu n’avais mis qu’une seule pièce. Tu t’approches de son corps en salle de repos et tu le toises un long moment. Tu te mets accroupi à côté d’elle et observe sa main. Il ne t’en faut pas plus pour te relever et aller chercher dans le frigo le vieux fond de crème chantilly sous pression qui date sûrement de deux ou trois mois. Hop dans la paume. Tu souffles ensuite doucement sur le bout de son nez pour la réveiller, attendant qu’elle se le claque toute seule ou te le mette dans la gueule.

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Jeu 2 Jan - 18:53
« Ouais, mais j’préfère te les montrer à toi. » Elle décoche un regard narquois en direction du patrouilleur alors qu’elle sort, ignorant sa demande de faire le ménage dans sa bagnole digne d’une porcherie alors qu’elle claque la porte, n’accordant qu’un bref signe de main au blond alors qu’il s’éclipse. Une fois son café en main, Fran s’était brièvement arrêtée sur le porche de la bodega, soupirant sèchement. Elle aurait dû prendre sa bagnole.

[...] Profondément endormie sur le canapé qui traînait depuis des siècles dans la salle de repos, un bras en dehors du coussin et l’autre coincé dans son dos, il était improbable qu’elle ait été confortable, et pourtant, elle se reposait parfaitement sereinement. Ce n’est qu’un chatouillement désagréable qui la tire dans une semi-conscience, suffisamment pour qu’elle se dise qu’en se grattant, elle réussirait à se rendormir rapidement. La chantilly lui rentre dans les narines alors qu’elle y passe sa paume et elle se redresse d’un bond avec l’infiniment irritante impression de s’étouffer avec de la crème fouettée. « God fucking damn it », grommelle-t-elle alors qu’elle aperçoit le visage de Tom, visiblement satisfait, à travers ses paupières fatiguées. Elle essuie l’excédent sur l’uniforme du sergent avant de se lancer sur la boîte de mouchoirs pour vider son nez de l’horreur sucrée — et vaguement surie — qui le saturait. « La prochaine fois qu’tu m’demandes quoi que ce soit, t’pourras aller te faire foutre », fait-elle alors qu’elle attrape un second mouchoir, puis se lave les mains, déjà collantes de tout le sucre, à même le distributeur d’eau.

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Ven 3 Jan - 23:52
Tu glousses, la laissant étaler sur ton uniforme le reste de chantilly qu’elle ne s’est pas coincée dans le pif. Tu frottes doucement, délicatement presque, avec un la main, puis tu tamponnes avec une serviette qui traine sur le dossier d’une chaise. « Oh, allez ! Je te ramène, chérie. Une fois que t’auras fini de te faire belle, tu pourras me rejoindre à la bagnole. » Tu t’étires, fais craquer tes vertèbres et tu passes par-dessus ta tête un pull au-dessus de ta chemise d’uniforme. Tu lui fais un signe de main, sans vérifier qu’elle t’observe et tu sors de la salle de pause pour rejoindre ta voiture.

Tu as le temps de virer une bonne dizaine d’emballages de ta bagnole avant de voir son cul approcher et tu te glisses à la place du conducteur. Tu fais tourner plusieurs fois la clef dans le contact avant que le moteur ne se mette à ronronner. « Polar vortex, on est lààà. » Tu chantonnes doucement en augmentant la chauffage en même temps que la radio, laissant un air de pop envahir l’habitacle. Ta tête s’agite au rythme des paroles.

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Lun 6 Jan - 21:50
Elle regarde Tom s’éclipser, laissant un grognement exaspéré rouler dans sa gorge jusqu’à ce que tout le sucre soit dissout de sa peau. Fran pique un élastique en caoutchouc dans le tiroir à ustensiles pour s’en faire un chignon — ou du moins, quelque chose qui y ressemblait —, grimaçant lorsque ses cheveux s’y coincent inévitablement. La détective prend son temps pour rejoindre le sergent, qui avait pris la bonne initiative de débarrasser sa voiture de tout ce qu’elle contenait de périmé. L’essentiel de ce qu’elle contenait, en somme. Fran se glisse à l’intérieur sans grâce, se laissant tomber dans le siège trop mou, baissant le pare-soleil dès qu’ils sont engagés sur la voie. Un bras contre la vitre et la tête appuyée dessus, elle tente de reprendre quelques instants de sommeil interrompus par Tom, sans succès — le policier qui chantonne l’empêche de bloquer le reste des sons ambiants et elle rouvre les yeux, grognonne. « J’ai pris froid cette nuit. Mes bottes sont pleines d’eau. » Elle n’avait pas pris la peine de les retirer pour s’effondrer sur le canapé, mais elle savait qu’elle se claquerait sans doute quelques jours de rhume pour la peine. « Pis mes indics sont à chier. J’pense que j’vais rester à la maison d’main. » Mauvais signe lorsqu’il s’agissait de Fran, puisque l’isolement laissait prévoir une orgie d’alcool et de nourriture qui ne ferait qu’aggraver son marasme émotionnel. Périodiquement, les souvenirs de son frère et le traumatisme qu’elle avait vécu lui revenaient à l’esprit — toujours autour des Fêtes — et Tom avait forcé les souvenirs à revenir à la surface lorsqu’il avait mentionné Ivan. Elle-même ne se rendait même pas compte du pattern qu’elle répétait constamment. « Pis quand c’pas les indics, c’est les pauv’ cons qui croient qu’porter l’badge ça fait d’eux des flics qui t’mettent des bâtons dans les roues. Saloperie. »

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Mar 7 Jan - 10:18
« Tant que c’est de l’eau et pas un serpent. » Tu t’arrêtes un instant de chantonner pour fixer la route et, surtout, la laisser parler. Il y avait des gens avec qui tu aimais discuter et d’autres que tu préférais ignorer, que ce soit en augmentant le son de la musique, en ne les écoutant ostensiblement pas ou juste en ne daignant pas répondre à leurs remarques. « Tu sais ce qu’on dit, un indic est à l’image de son maître. » Tu bailles, bien incapable de toute façon de trouver quelque chose qui pourrait l’inciter à quitter son appartement. Ton affection pour Fran s’arrête là où tu n’as pas à porter son bagage tristement célèbre d’alcoolisme et de problèmes à gérer le deuil – ou peu importe ce qu’un psy en dirait. « Eh bien, techniquement… En même temps Franny, t’as pas les manières policées de la maison. T’es comme une oie perdue au milieu d’une volière. » Tu tournes doucement pour ranger la bagnole non loin de votre immeuble et lorsque tu coupes le moteur, tu coules un bref regard vers ta voisine. « Tu sens le chien mouillé. Si tu veux y a des sapins qui sentent bon dans la boîte à gants. »

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Mer 15 Jan - 23:31
En d’autres circonstances, une bonne blague de Toy Story l’aurait au moins fait sourire, mais cette fois, elle tombe à plat. Les yeux rivés dehors, Fran déblatère sans vraiment se soucier de ce que son interlocuteur pouvait en penser — après tout, ils étaient ensemble pour le meilleur et pour le pire, même si c’était plus régulièrement le pire. « Si on avait encore le droit d’leur botter l’cul, aussi… » Les moeurs de la police étaient devenus tellement politiquement correctes que Fran regrettait parfois la belle époque où un flingue et un badge voulaient dire autorité suprême. Forcément, en pratique, elle préférait la tendance actuelle, sachant qu’elle n’aurait pas le luxe de se sortir de toutes les situations si la vieille mentalité était encore ancrée dans les rangs. Elle soupire — grommelle, plutôt — à la remarque de Tom, sans rien ajouter. La détective ne prend même pas la peine de le remercier alors qu’elle défait sa ceinture de sécurité, dardant un regard agacé sur Tom lorsqu’il mentionne le désodorisant. « J’vais t’le faire bouffer ton putain d’sapin », râle-t-elle alors qu’elle se glisse à l’extérieur, claquant la porte sans faire attention. Le bruit de la tôle résonne contre les murs des buildings qui bordent la rue, et elle se met en marche sans attendre Tom, les mains dans les poches.

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Jeu 16 Jan - 11:51
« Parce qu’en plus tes indics sont du genre à réclamer des droits ? Meuf, t’es sérieuse ? » Un gloussement ponctue tes paroles et tu ne peux t’empêcher d’éclater, de rire et de fatigue. L’idée s’enroule autour de ton esprit, te tord le torse et t’empêche un instant de t’extirper de ta bagnole. C’était malheureusement une triste vérité, de plus en plus de petites racailles et de gangsters mettaient en avant leurs vices de procédures et les mœurs actuelles étaient contre la police ; les crimes d’une personne passaient sous quelques baffes des flics et plus d’un bonhomme avait été relaxé par un avocat véreux ou efficace, ou un tribunal géré par les jurés. « Je devrais porter plainte aussi, tu crois ? Pour ma gueule. » Tu hoquètes, cillant à peine au bruit et au tressautement provoqué par la violence de son geste. « Oh allez, chérie. » Tu verrouilles ta voiture et trottine pour la rattraper. « Tu m’as déjà redécoré la gueule aujourd’hui, sois keep cool. » Tu lui mets la main aux fesses avant de la dépasser pour lui ouvrir la porte de l’immeuble. « Tu veux passer dormir à la maison ? » T’as un clin d’œil appuyé, sachant très bien que vous étiez tous les deux trop crevés pour faire quelque chose de plus poussé et qui vous procure réellement du plaisir. D’un mouvement du buste et du bras exagéré, tu lui indiques de passer devant toi avec un autre clin d’œil.

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