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mistletoe (nael)

@ Invité

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Lun 30 Déc - 22:31
Le garçon quitte son appartement pour affronter le froid de la nuit. La maison est vide, dépourvue de décorations et d'esprit de Noël que le brun aime tant. Silencieuse et presque morte, la demeure des Andorn déprime le garçon. En cette période de fêtes, sa mère est en Californie et lui est seul. Il aurait pu passer les fêtes avec ses amis, mais le brun s'est vite rendu compte que ses anciens amis avaient tous disparus et pris des routes différentes, comme lui avec sa mère. C'est donc une fois la porte claquée et scellée qu'il entreprend son chemin. Il vagabonde dans sa ville natale en ne sachant quoi faire, si ce n'est que de vagabonder encore plus jusqu'à épuisement.
Les pas presque là et il arrive dans le Bronx joliment décoré. Quelques mètres plus loin se trouve un petit chariot vendant des chocolats chauds et en tant que grand enfant, le Andorn s'y précipite et demande une des boissons chaudes. Rapidement, il attrape le verre tendu par le marchand et tente de trouver une place sur un banc. Ceux-ci presque tous occupés par des couples amourachés, il finit par en trouver loin pas loin d'un immeuble, légèrement humide. Une fois assis, il apporte la boisson à ses lèvres pour se délecter du liquide chaud qui vient immédiatement le réconforter face aux températures plus fraîches de la fin de soirée.
Il en faut peu au Andorn pour être distrait et passionné et c'est ainsi qu'il observe ces passants devant lui, se tenant parfois la main, riant à plein poumons, sans oublier les âmes solitaires qui vaguent comme lui mais qui se font plus rare. Sourire aux lèvres, il profite du spectacle et de la chaleur que les fêtes dégagent sans s'apercevoir que la porte de l'immeuble derrière s'ouvre pour directement se refermer. Une silhouette vient se poser à ses devants et, dans l'ombre de la nuit, Hipolit pense reconnaître un ancien visage bien connu. Un visage observé pendant des heures de cours, admiré comme le plus beau des diamants. L'impression de voir un fantôme bien présente, le brun se relève et fait quelques pas pour atteindre l'autre jeune homme. Nael? Comme un souffle chaud dans la nuit noire, comme un espoir au bout des lèvres.

@ Invité

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Mar 31 Déc - 18:57
mistletoe
avec @hipolit andorn


il y a les lumières de noël qui brillent aux fenêtres de l’immeuble d’en face, la musique trop forte dans l’appartement d’à côté, la pizza mal réchauffée dans la cuisine et l’odeur du tabac sur tes doigts. aujourd’hui, l’air entre les murs ne te suffit pas. ça t’oppresse, ça t’asphyxie. tu peux voir le plafond s’effondrer lentement pendant que les murs se referment sur ton corps, écrasant soigneusement tes os. t’as besoin d’être dehors, de sentir le vent, de t’échapper du silence qui te tue, aujourd’hui plus qu’hier. alors, tu t’échappes, nael. tu laisses la pizza sur le comptoir, la cigarette à peine éteinte sur le balcon, l’angoisse piégée entre les draps de ton lit.
quand tu refermes la porte de l’immeuble, la rue est sombre, bruyante, vivante. t’entends à peine ton nom, pourtant tu reconnais tout de suite la voix. quand tu te retournes, il te regarde. “pol,” t’avais presque murmuré en baissant, sans vraiment savoir pourquoi, la capuche de ton sweat. les trois lettres avaient un goût étrange sur tes lèvres, celui de la surprise, du regret d’un temps révolu, de l’amertume de l’abandon, encore, qui te suivait quand la plénitude semblait continuer à t’échapper incessamment des doigts. pol, t’avais dit comme si tu n’avais jamais pensé prononcer ce surnom à nouveau, comme si tu ne l’avais pas déjà murmuré entre ses lèvres dans l’obscurité. je vais t’appeler pol, t’avais dit la première fois entre deux rires. hipo te faisait penser à l’animal et hipolit ne lui ressemblait pas, sonnait comme une tragédie, une famille grecque dysfonctionnelle, un appel au secours, alors tu l’avais rebaptisé. pourtant, cette fois-ci, tu t’empêchais de sourire, de faire un pas en avant, de tendre le bras pour t’assurer qu’il était réel, que sa peau était encore chaude contre la tienne. à la place, ta bouche semblait précéder ton cerveau. t’étais pas sûr d'avoir dit les injures à voix haute. jesus fuck. puis, en fronçant les sourcils, “t’es dans le bronx.” une évidence, certes, mais ça restait étrange de le voir ici, dans un monde qui semblait si loin du sien. t’avais entendu son père parler de la ‘racaille du bronx’ à la télévision tellement de fois que t’en avais oublié que son fils n’était pas la même personne, que t’étais probablement le mieux placé pour le savoir. “je veux dire…qu’est-ce que tu fais ici ?” je croyais que t’étais parti, t’as envie de rajouter. tu devrais pas être ici, tu t’empêches de dire, pas dans cette partie de la ville, pas tout seul à ce moment de l’année, et surtout, pas avec moi.

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