Mera n'est pas le genre de personne qui admet ses problèmes et ses torts, même quand elle sait qu'elle n'a pas raison, bien que dans cette histoire, c'est de sa faute, qu'elle a tout fait foirer, mais au final, c'est lui qui a pris ses cliques et ses claques, il l'a quitté, elle s'arrête donc à cela, au fait qu'il ait claqué la porte derrière eux pour la laisser seule, comme une pauvre chose. Elle ne peut pas nier que cela lui laisse un certain vide et pour combler ce trou, rien de mieux que faire la fête, non ? Elle n'a jamais apprécié les grandes foules, c'est pour cela que ce soir, elle a abusé un peu de l'alcool pour lui faire oublier les gens alentour de sa petite personne et les mains sales et baladeuses. Eh bien, comparée à son meilleur ami, elle est un peu plus en contrôle, il faut dire qu'avec beaucoup de pratique, c'est plutôt aisé à la longue hein. « Tu as raison, il ne me mérite pas. » Bien qu'elle ne puisse s'empêcher de penser à cet homme, après tout, ils étaient ensemble depuis si longtemps. Elle connaît plein d'endroits, mais elle doute que cela lui convienne, alors, autant qu'ils terminent cette soirée dans son grand appartement. « Il fait chaud ? C'est à cause de l'alcool ! » Qu'elle dit pour le taquiner, ce qui est tout de même vrai, va savoir, mais l'alcool arrive à réchauffer le corps humain, mais rien de positif, quand on sait que cela atteint le foie. Bref. « Et tu as apporté ton pyjama ? » Elle peut dormir en petite lingerie ou nue, enfin, ça, c'est surtout l'été, donc, ça ne risque pas d'arriver et encore moins en sa présence, sinon, t-shirt trop grand pour son corps et une petite culotte. Ils arrivent dans son immeuble, sûrement que la plupart dorment, ce qui est bien, parce qu'elle n'a aucun problème avec son entourage, ce qui est aussi un miracle, bref, il faut dire qu'elle n'entretient aucune relation avec son voisinage. Eh hop, dans l'ascenseur, direction l'étage de Mera, une fois en haut, ils entrent chez elle, après avoir trouvé l'appartement, oui, elle s'est gourée de couloir. Quoi qu'il en soit, elle claque la porte sans se soucier du voisinage, elle balance son sac à main sur le comptoir, mais ce dernier glisse jusqu'au sol, tant pis, elle le ramassera plus tard, elle balance également ses chaussures et c'est vraiment agréable sans cela. « Tu sais faire des cocktails ? »