« Moi je ne serais pas perdue, après tout c'est chez moi ici.» avoue t-elle en riant, son bras crocheté à celui de Paul alors qu’elle le regarde en coin qui tente de pousser le chariot. Elle espère qu’ils ne mettront pas trois heures à trouver un taxi, parce qu’elle ne supporterait pas d’attendre trop longtemps, elle a hâte de se jeter dans le canapé de chez ses parents et voir son filleul. Quand ils arrivent dehors, Isobel lâche le bras de Paul et le fusille du regard quand il allume sa cigarette, mais elle ne peut rien lui dire. Elle ne peut s’empêcher de sourire, bien trop. Elle sourit aux gens, elle sourit à ceux qui font la gueule, elle sourit à tout le monde sans exception. « Bien évidemment que je suis heureuse ! J’ai l’impression que ça fait si longtemps. » Et un cliché plus tard, elle a prit une photo de Paul qu’elle garde pour elle, elle fera un album photo de leur amitié pour son anniversaire, bien qu’elle ne sait pas vraiment comment utiliser ses dix doigts pour faire des activités manuelles, elle essaiera. Elle attend un taxi, regarde autour d’elle, personne. Elle envoie un message à sa mère pour la prévenir qu’ils arriveront et sa mère l’agace déjà avec ses sous-entendus. Elle sait qu’elle va être pénible. Elle souffle un peu, regarde autour d’elle, encore. Elle a faim Izzy alors elle sort un cookie de son sac pour croquer dedans avant de manquer de s’étouffer quand Paul lui dit de faire signe au taxi, elle lève alors la main sur le bord du trottoir, sa valise dans la main. Elle laisse faire les deux hommes qui posent les valises dans le coffre et s’installe sur la banquette arrière avant de donner l’adresse, sa tête posée sur l’épaule de Paul tandis que leurs doigts s’entrelacent après un geste incontrôlé d’Izzy. Elle sait qu’elle ne devrait pas mais pourtant, elle ne peut s’en empêcher. C’est toujours comme ça entre eux. Elle reste sans bouger Izzy et son regard passe sur le visage de Paul « Moi je suis heureuse que tu sois ici. » Parce qu’au final, Noël ne sera peut-être pas aussi lourd avec Paul à ses côtés. Elle reste silencieuse, et son pouce caresse la paume de la main de son colocataire. Après une bonne vingtaine de minutes de route, les voila arriver. Elle voit sa mère derrière le rideau et elle lève les yeux au ciel alors qu’elle sort du taxi. Elle aurait peut-être dû dormir chez sa soeur. Récupérant sa valise, elle attend que Paul sorte sa propre valise avant de s’engager dans le chemin de la maison après avoir payé le taxi. Quand ils arrivent au niveau de la porte d’entrée, elle voit sa mère qui ouvre la porte à la volée pour la prendre dans ses bras et Izzy rit un peu, se sentant soudainement étouffée. « Ma chérie ! » Un sourire à sa mère, elle est désemparée quand elle la voit se presser vers Paul « Alors c’est vous celui qui a l’opportunité de partager le lit de ma fille ?? » Izzy s’empourpre et elle baisse les yeux avant d’entrer à l’intérieur, laissant sa valise au pied de l’escalier et elle laisse sa mère courir vers la cuisine, comme à son habitude. Son père doit être en train de travailler, elle se retourne alors vers Paul en grimaçant « Je suis désolée je t’ai dit qu’elle était … bornée. » Elle soupire et passe une main dans ses cheveux en soupirant. « J’ai pas envie qu’elle gâche tout. Mais si elle dépasse les limites, n’hésite pas à la remettre à sa place. » prononce t-elle en s’avançant dans le salon pour faire visiter à son colocataire, elle se tourne alors vers le blond pour lui demander « Tu veux quelque chose à boire ? » Mais c’était sans compter sa mère qui débarque déjà avec du café, du thé et divers petits sablés colorés. Izzy roule alors des yeux « Ou tu veux peut-être monter pour voir ta chambre ? » Est-ce qu’elle avait envie de s’échapper un instant ? Oui. Sûrement. Elle se retrouverait sûrement à regarder la plage ce soir sur la terrasse comme à son habitude pour échapper à une mère un peu trop envahissante. Et elle espérait que Paul la suivrait, et qu’il ne rentrerait pas dans le forcing un peu trop entreprenant d’une mère ne se rendant pas compte de la gênance dont elle peut faire preuve. Souvent, voir tout le temps.

Izzy ne se rend pas compte de l’ambiguïté de sa relation avec Paul et de comment elle peut être perçue par l’extérieur, mais elle se fiche un peu de ce qui peut se dire. Paul est son colocataire, son amie et aussi celui qui lui a sorti la tête hors de l’eau alors qu’elle avait la nette impression de se noyer et de ne pas respirer alors qu’elle était en apnée. « Peut-être… » répond Izzy alors qu’il lui dit que c’est parce qu’elle ne les voit pas souvent. Elle aimerait tant de fois voir son filleul dès qu’elle le peut, sa soeur, dès qu’elle le peut. Mais sa mère elle n’est pas sûre de vouloir la voir souvent. Sa mère est tout de même un phénomène qu’elle sait supporter une fois sur deux et elle se demande bien si elle sera supportable ou non aujourd’hui, ou du moins les quelques jours où ils seront là-bas. Isobel ne peut s’empêcher de sourire au fur et à mesure que le paysage se matérialise devant elle. Les montagnes, le ciel a perte de vue, la mer, tout ce qui la faisait se sentir chez elle était juste devant ses yeux et elle ne pouvait pas être plus heureuse d’être ici avec Paul. Quand elle voit enfin la maison de ses parents, elle se presse, se dépêche et la maladresse n’est pas là. Elle récupère sa voiture sans manquer de tomber et a juste envie de courir pour voir si son filleul est là, mais comme la voiture de sa soeur n’est pas là, elle se dit que le petit n’est pas là, et ça la rend triste d’être la première pour une fois. Un câlin à sa mère et voilà qu’elle commence déjà, Isobel a la tête qui va exploser si elle continue, les pensées qui torturent un peu et le coeur qui manque un raté quand sa mère imagine déjà des choses, et si elle avait débarqué avec tout ses colocs, qu’aurait-elle imaginé ? Qu’elle faisait des orgies chaque soir ? Elle levait les yeux au ciel rien qu’à cette pensée. Izzy regarde Paul du coin de l’oeil et ne peut s’empêcher de glousser quand il dit qu’il va faire chambre séparée. Et encore, il a hérité de la chambre de sa soeur, pas de celle d’Izzy, celle de sa soeur est bien plus sobre que celle d’Isobel. « Tu verras, tu auras un matelas impeccable. » répond t-elle en haussant les épaules, après tout, c’est la vérité, le matelas de sa soeur était réellement confortable, peut-être mieux que celui de sa propre chambre. Quand sa mère s’échappe, elle ne peut pas s’empêcher de souffler et de s’excuser « Pour le moment… mais ne me déteste pas si jamais elle est vraiment pénible s’il te plaît. » Elle ne voulait pas tout gâcher, elle ne voulait pas qu’il la déteste parce qu’elle ne le supporterait pas. Elle regarde Paul dans les yeux en haussant les épaules « Dès lors que je ramène une personne de sexe masculin, elle pense que c’est mon petit ami. Alors a mon avis, elle pense que tu es mon petit ami »  murmure t-elle avant de l’emmener dans le salon.

Isobel pourrait compter le nombre de seconde qu’il manquera à sa mère pour venir faire l’hôte envahissante, et voilà qu’elle recommence encore. Avec ses sablés et son thé. Alors qu’Izzy lui a proposé il y a quelques instant. Elle soupire et elle a besoin de s’échapper si elle ne veut pas l’envoyer balader. Ce qu’elle risque de faire si elle continue et Noël sera gâché. Elle souffle quand il accepte, attrape la main de Paul d’une main et sa valise dans l’autre avant de monter les escaliers tandis que sa mère se déplace jusque dans la salon avant de retourner dans la cuisine pour préparer le repas du soir. Izzy pousse alors la porte de la chambre de sa soeur et elle dépose sa propre valise avant de laisser Paul entrer « Et voilà ton palace pour ses quelques jours. » sourit-elle en se tenant dos au lit, les bras écartés. Son père avait refait la décoration et Izzy la trouvait vraiment jolie, elle espérait secrètement qu’il ait fait de même dans sa propre chambre. Puis elle se tourne vers le lit, pour pouvoir s’étaler dessus et elle écarquille les yeux, avant d’exploser de rire. Elle ne sait pas si c’est une blague ou si sa mère est réellement sérieuse, elle attrape alors la boîte et la montre à Paul « Alors si t’as envie de t’envoyer avec quelqu’un pendant ces quelques jours, tu pourras te protéger. » Puis elle se sent rougir avant de se cacher les mains derrière le visage. « Quand je te dis qu’elle est pénible… » s’excuse t-elle avant de venir se blottir contre Paul. « Heureusement que tu es là. Vraiment. » Parce que sans Paul, pas sûre qu’elle aurait supporté sa mère. Pas sûre du tout.

Paul plonge son regard dans celui d’Izzy et elle sentait son souffle qui se coupait mais elle se rappelait mentalement comment on respirait. Elle se sentait mieux d’un coup. Puis elle lui explique le comportement un peu intrusif de sa mère et le fait qu’elle pense que tout être doté d’attributs masculins est le petit ami de sa fille. Alors que non, Paul aime ce que les hommes ont entre les jambes autant qu’Izzy et c’est tout ce qu’il faut retenir. Elle rit un peu à la remarque de Paul et elle pose sa main sur sa bouche pour ne pas rire aussi fortement qu’elle peut le faire parfois « Ah non, ma mère n’est pas homophobe. Mais bon, tu risques de lui briser le coeur. » annonce t-elle solennellement, une main posée sur son propre coeur. Enfin assez parler de l’état du coeur de la mère de la brune, elle n’avait qu’envie de s’échapper comme un oiseau qui s’envole de sa cage. Et quand ils arrivent devant ce qui sera la chambre de Paul, elle ne peut s’empêcher d’être théâtral comme à l’accoutumée. Et elle sourit, fière quand Paul lui dit que c’est une belle chambre. Elle a beaucoup aidé sa soeur à l’emménager quand elles étaient jeunes. Et ravie que ça convienne au styliste. Puis finalement, elle s’étale comme une crêpe sur le matelas avant de se mettre à rire. « Non, ce n’est pas une blague. » S’il croyait que ça en était une en tout cas. Sa mère avait vraiment acheté une boîte de préservatif pour leur hôte. Quand Paul pose une nouvelle question, elle hausse les épaules « Je pense qu’elle doit se douter que si nous sommes en couple, on finira par se retrouver dans le même lit. Mais elle aurait dû nous mettre dans la même chambre directement. Ça aurait été moins stupide. » Elle hausse une nouvelle fois les épaules, sa main sur son ventre alors qu’elle regarde le plafond. « Y’en a qui n’ont sûrement pas de respect. » Oh ça Izzy, elle en connaît un rayon, mais pourtant, elle espère qu’aucun personne qui n’a été invité chez les Allen depuis qu’elle est partie, n’a eu l’idée stupide de coucher dans son lit, sinon, elle aurait déjà brûler le matelas. Et puis quand Paul s’allonge à ses côtés, elle vient doucement se blottir contre lui en souriant et elle entoure la taille du brun de son bras. « Tout ira bien. » Elle ferme les yeux un instant avant de les rouvrir pour regarder Paul qui lui parle. « Ma mère est folle mais pas tant que ça. » rit-elle en répondant avant de regarder son colocataire, d’en bas. Puis elle entend des pas dans l’escalier et ne bouge pas jusqu’à voir la porte qui s’ouvre et un petit bout qui court sur le lit « Tonton Paupaaaaaau !!!! » Et le neveu qui saute sur le lit et vient se blottir entre les deux colocataires, Izzy souffle un peu et se décale pendant que son neveu écrase sa bouche contre la joue de sa tante « Tata zozooooo ! » Et Izzy fait un câlin à son neveu et elle le laisse partir pour s’éclipser et elle l’entend dire « TONTON ET TATA ILS SE FAISAIENT UN CÂLIN SUR LE LIT ! » Et Izzy se tape le front en riant avant de regarder Paul en se redressant, restant assise contre le mur, les jambes croisés. « Je pense qu’on va se faire chambrer pendant ces vacances… » Elle rit un peu avant de déposer ses lèvres sur la joue de Paul. « Et si on restait enfermés dans cette chambre pour leur donner une raison de parler ? » proposait-elle, amusée, un sourire en coin sur les lèvres. « Après tout, ça pourrait être drôle, non ? »

Quand il lui explique avoir déjà couché au domicile de quelqu’un d’autre, Isobel le regarde en ouvrant la bouche en forme de O, faussement choquée. Elle aussi, elle avait déjà fait ça, avant quand elle avait encore une vie sociale en dehors de ses collègues instituteurs, de ses colocataires, quand elle avait encore une vie sociale, quand elle dansait encore. Elle l’a déjà fait, mais elle préférait ne pas le dire. « Non mais Paul Hoffman! Je suis profondément choquée. » répond t-elle avant de se mettre à rire pour lui montrait qu’elle n’était absolument pas sérieuse. « Et j’avoue que ça aurait pu être moins excitant, là elle doit sûrement s’imaginer qu’on va marcher à pas feutrés dans le couloir, elle serait sûrement même capable d’ouvrir la porte pour rigoler en nous surprenant. » Elle hausse les épaules, amusée de la situation, la scène qui court dans son esprit. Sa mère aurait été tout à fait capable de le faire, mais elle pense surtout qu’elle cherche à les faire paniquer, rien que ça. Au moins, elle a dû faire rire la pharmacienne du quartier en achetant une boîte de préservatifs, et elle espère que la pharmacienne n’en fera pas tout un foin. Elle verra bien Izzy, elle verra bien mais en attendant, elle se sent bien dans les bras de Paul, allongée, là, sur le lit. Bientôt ils referont le monde, bientôt, ils regarderont le plafond et ils se diront qu’ils ont trop manger, que les fêtes de Noël c’est surcôtées, mais qu’ils sont bien là, l’un avec l’autre. Parce que c’est ça, une relation inédite, toujours fourrés l’un avec l’autre, Bonnie et Clyde version gentillesse, pas besoin de tuer les gens pour prouver qu’on tient à l’autre. Puis la tornade qui sert de neveu à Izzy débarque et vient se coller contre eux, la boule d’amour qui ne fait qu’exploser, que faire exploser l’amour dans cette petite pièce. Elle avait besoin de ça Izzy, de sa famille, de son filleul et de Paul. Parce qu’au fond, même si elle ne vient pas souvent, c’est ici qu’elle se sent elle-même. Elle mange la joue de son filleul avant de le voir partir en oubliant de fermer la porte. Elle le regarde, l’heure est grave et il ne semble pas mesurer la gravité de la situation. « Nous deux contre le reste du monde… » murmure t-elle en passant une main dans ses cheveux, s’humidifiant les lèvres. Et puis l’idée la traverse et elle ne peut s’empêcher de lui demander, alors elle se met à pouffer de rire en posant une main sur sa bouche pour que toute la maisonnée ne profite pas de ses éclats de rire. Elle tape doucement son torse en riant, levant les yeux au ciel avant de murmurer « Non je ne te demande pas de simuler un orgasme. Je pense que j’aurais même couru à moitié nue pour que le petit ne dise rien. » Elle n’aurait jamais accepté que son neveu la voit en bonne compagnie. Non, elle n’en avait pas envie, parce que de toutes façons, ça n’arrivera jamais. Elle plonge alors son regard dans celui de Paul avant d’entourer sa taille de ses bras pour poser sa tête contre son torse. Puis quand elle entend des pas feutrés dans l’escalier, sur ces marches qui craquent si particulièrement, elle regarde Paul avec des gros yeux. « Et si tu m’embrassais ? » La question file comme ça sans qu’elle ait le temps de réfléchir, et elle pose une main sur la joue de Paul, elle sait que ce n’est qu’une question de secondes. Puis peut-être qu’il ne voudra pas, puis peut-être qu’il la prendra pour une folle. Mais s’ils veulent s’amuser, c’est le moment.

« Mais je suis sage ! » s’offusque Isobel avant de rire, et elle pose une main sur sa bouche pour ne pas alerter le dessous de leur plan machiavélique qui risque d’être démasqué s’ils n’arrivent pas à rester sérieux. Elle était insupportable Izzy a avoir toujours envie de rire, toujours envie de sourire quand Paul était à ses côtés. Elle se sentait bien quand elle était à ses côtés et elle se sentait solaire quand elle est près de lui. Et ça ne changera probablement jamais, elle se doutait que leur relation amicale pouvait être vue d’un oeil étrange, mais Izzy sait que Paul aime les garçons, Paul aime le sexe masculin, alors ça ne change rien, ke fait qu’elle passe ses nuits dans le lit de Paul parfois parce qu’elle n’arrive pas à dormir, le fait qu’elle n’arrête pas de le taquiner, c’est tellement eux, qu’elle ne se voit pas changer de comportement, qu’importe ce que les gens en pensent. Parce que Paul et Izzy, c’est ça, leur amitié c’est ça, depuis le début. Puis voir le sourire de Paul quand son neveu débarque, ça lui réchauffe le coeur, parce qu’au fond, Paul a été adopté dans la famille depuis la première fois qu’elle l’a ramené ici, ou même quand sa mère passe à la coloc, elle demande toujours à voir le styliste, quand son filleul vient, il veut toujours voir tonton, et ça, Izzy, elle aime ça, elle aime savoir qu’il pourra compter sur sa famille à elle, comme elle pourrait compter sur sa famille à lui. Elle se sent un peu vide quand son neveu s’en va mais elle est avec Paul et c’est e qui compte. Elle le fusille du regard quand il fait un commentaire en ouvrant la bouche en forme de O « J’aurais enfilé une chemise avant quand même ! » Rit-elle en haussant les épaules simplement. Puis peut-être qu’elle l’aurait laissé partir, pour donner une raison à sa mère d’agir de la sorte. Le silence qui règne fait battre le coeur d’Izzy, elle s’humidifie les lèvres et pourtant, la phrase qui filtre de ses lèvres, elle ne l’a pas contenu. Est-ce qu’elle a vraiment dit ça. Peut-être que Paul n’a pas entendu, peut-être qu’il n’a pas compris. Mais quand il se rapproche d’elle, elle sent son coeur qui se met un peu plus à battre, plus fort et leurs lèvres se cherchent, se trouvent. Un baiser chaste au début puis un peu plus poussé. Elle ne s’attendait pas à ça Izzy, mais elle prolonge ce baiser, ses yeux qui se ferment. Quand elle entend qu’on se racle la gorge, Izzy se recule vivement et se sent rougir, c’est sa soeur qui a un sourire en coin, l’institutrice se lève « Maman voulez savoir si vous veniez boire le thé, tu comprends, elle s’inquiète que l’eau refroidisse, mais je peux lui dire que vous êtes occupés. » Et Izzy secoue vivement la tête négativement. « Non, non, on arrive. » Et elle regarde Paul en lui tendant la main, elle entrelace leurs doigts et elle sourit un peu en coin avant de soupirer, une main passe dans ses cheveux et elle se tourne vers lui « Que la fête commence. » rit-elle avant de descendre dans le salon et s’installer dans le canapé, son filleul sur les genoux et un regard complice avec Paul. Elle sait qu’elle s’apprête à vivre les meilleures fêtes de fin d’année et ça, c’est tout ce qui compte.

— fin du rp —