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tc rhps – let me show you around, maybe play you a sound

@ Invité

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Sam 11 Jan - 14:14
Participer à cette soirée de réunion avant la reprise officielle du spectacle du RHPS est loin d'être une priorité pour toi ni même une envie. Tu t'es forcé à venir pour la simple et bonne raison que tu n'as pas envie de donner une raison de plus à ces bouseux qui constituent le reste de la troupe de parler derrière ton dos. Il n'y a même pas Hazel pour t'accompagner ce soir et cela n'arrange en rien ta mauvaise humeur. Tout le monde sait dans la troupe que lorsqu'il y a ta petite-amie à tes côtés, tu es bizarrement plus calme et plus chaleureux... surtout moins insultant et hautain aussi. Mais avec ce qui s'est passé dernièrement dans ta vie, tu n'as même pas envie de faire le moindre effort. Être venu jusqu'à ce bar en est déjà un, en fait. Tu ne comptes pas rester trop longtemps, juste le temps de faire une apparition remarquée, balancer des remarques à droite et à gauche pour te défouler et partir comme si de rien n'était. Ambiance. Le producteur du show te sort de tes pensées lorsqu'il fait tinter le verre qu'il tient dans sa main pour avoir votre attention. « Je voudrais déjà vous remercier d'être venus pour cette soirée et j'espère que vous avez passé de bonnes fêtes. Cette soirée est l'occasion pour nous de fêter la nouvelle année comme il se doit au sein de notre troupe. Alors à nous, à vous ! ». Il est déjà complètement pété déjà ou quoi ? C'est quoi ce discours pourri rempli de bonnes intentions alors qu'il est le premier à vous gueuler dessus à la moindre occasion ? Tu viens attraper une coupe de champagne avant de jeter un bref coup d’œil autour de toi. Tout le monde est là... presque. Qui va être ta première victime ? Tu remarques l'autre imbécile qui joue Riff Raff dans un coin de la pièce, seul. Tu te diriges alors vers lui, passant près d'@Astrid Solberg par la même occasion. Tu pourrais très bien l'ignorer mais... C'est plus fort que toi. « On aurait pu me prévenir que la pouilleuse était de sortie, ça m'aurait évité de me déplacer pour rien. ». Bon. C'est une entrée à la matière comme une autre. Et tu continues ton chemin comme si de rien n'était jusqu'au grand @Thomas Morgenstein. « Personne n'a envie de te tenir compagnie ? Ne crois pas que j'ai réfléchi pour ton plan à trois, c'est toujours non. Peut-être que l'un d'entre vous est intéressé par contre ? ». Tu fais exprès de parler fort juste histoire que le reste de la troupe entend ce que tu viens de dire et tu te tournes vers les personnes présentes autour de vous, le regard interrogateur. Tu remarques alors @Blaise Matthews. « Toi, peut-être ? Ne fais pas ton timide, voyons. ». Peut-être bien que tu devrais te faire tout petit à cet instant. Le problème, c'est que cela fait des jours que tu tangues sur les limites de ta capacité à garder ton calme. Et tu es en train de lâcher toute la colère accumulée depuis des jours contre la troupe, là, maintenant alors qu'ils n'ont rien fait pour cela.

@ Invité

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Sam 11 Jan - 18:22
Je suis la par obligation pas par envie, généralement je suis là parce que je le veux bien mais pas ce soir. L’état de santé de ma mère se dégrade petit à petit et le diagnostic est tombé cette semaine, Alzhaimer. J’espérais que ça ne soit pas ça, elle a passé la cinquantaine, mais elle n’est pas vieille à mes yeux, elle approche doucement de la soixantaine et est déjà malade. C’est un peu déprimant de voir quel oublie déjà beaucoup de chose. Elle n’est plus autant capable de garder mon petit frère, qui a toujours besoin qu’on le surveille. Je voulais être avec eux et puis il n’y a pas que ça, le fait que l’entreprise me soûl de plus en plus, c’est pesant, j’en ai assez d’être appelé a chaque fois. Ils m’appellent parce qu’ils pensent que je sais quoi faire, mais je ne sais pas. Je n’ai jamais étudié la finance, ni le droit, ni rien du tout … je suis un artiste, pas un entrepreneur.
Je suis arrivé en retard comme toujours. J’aime me faire remarquer, mais ce n’était pas voulu cette fois ci et je me suis installé comme à mon habite un peu à l’écart pour écouter. Le producteur à l’air aussi peu ravi d’être là et son petit discours qui a l’air de bonnes intentions me fait doucement rire. Je vois Aidan venir vers moi et s’en prendre à Astrid. Je me retiens de dire quelque chose, mais quand il vient vers moi et qu’il me reparle de ce fameux plan à trois je lui réponds en même temps que je lui fais un bon doigt d’honneur :

« Dommage pour toi chéri. Tu ne sais pas ce que tu rate. »

Il peut l’avoir crié tout haut, ça ne m’atteint pas du tout et j’en joue même. Le mettre mal à l’aise c’est le but de la manœuvre. Ce n’est pas moins qu’il atteindra. Il m’en faut plus que ça et il n’a pas choisi vraiment le bon moment.

« Et donc tu es toujours aussi frustré que la dernière fois, faut tirer ton coup. Ç
a va te détendre. Te mettre à poil ou à moitié nu il n’y a que ça qui semble te détendre. »


Je lui fais un petit sourire. Il n’arrivera pas à me déstabiliser aujourd’hui.

« Et je n’ai pas besoin que tu me trouves quelqu’un, c’est déjà fait depuis longtemps, faudrait te mettre à la page. »

Je me fiche pas mal que ça puisse choquer, chacun à ses pratiques sexuelles et ils savent déjà que je suis particulier, je ne suis pas prêt à être différent juste parce qu’il cherche à me blesser.

@ Invité

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Sam 11 Jan - 22:05
La porte du bar s'était à peine ouverte que tu regrettais d'avoir voulu jouer le jeu, d'avoir consenti à rejoindre cette ridicule farce ! Cette soirée n'était jamais qu'une convention, une ânerie à laquelle, pourtant, vous vous êtes tous empressés de répondre présent. Parce que, peu importe bien ce que vous pouvez bien prétendre les uns et les autres... Peu importe bien l'état de vos comptes en banque respectifs... Tu sais que vous avez tous besoin de ces boulots au sein de la troupe... toi la première d'ailleurs. Alors tu as accroché à ton visage de petite poupée de porcelaine ton plus affable et hypocrite sourire, revêtu ta tenue la plus discrètement sublime et tu les as rejoints. Tous ces êtres dont, pour la plupart, tu te contrefous éperdument. Tous ces êtres qui, et cela ne t'étonne pas même, commencent déjà à se lancer les plus acerbes et acérées des piques. Et, là tu en soupires, c'est @Aidan Blackson qui a ouvert le feu. Tu connais sa vanité, sa façon parfois insupportable de poser et de mépriser absolument tout le monde. Mais, pourtant, tu sais toi qu'il avait changé ces derniers temps... Pour celle que tu cherches des yeux et que, sourcils froncés, tu te surprends à ne pas trouver. Alors que tu prends le temps de t'arrêter quelques secondes auprès de ta si chère @Astrid Solberg que tu embrasses à la commissure des lèvres, rêvant presque de prolonger ce baiser bien trop chaste pour le voir devenir aussi sulfureux que vous êtes l'une comme l'autre. Mais tu connais ses mensonges et tu l'aimes bien trop pour la trahir alors tu restes sage et te contente de murmurer à son oreille « Attends moi ma belle... Je fais un tour et je te rejoins. » puis, sans ajouter mot, tu virevoltes dans la salle, attrapant une flûte de ce champagne que tu sais déjà être de piètre qualité. Et tu viens rejoindre ces deux hommes qui, encore une fois, se chamaillent comme les deux enfants qu'en réalité ils n'ont jamais cessé d'être. @Thomas Morgenstein est le premier à qui tu t'intéresses, te pendant ostensiblement à son cou et déposant un baiser mutin à son cou. Tes cils noircis de rimmel papillonnent avant que tes lèvres peintes en rouge ne s'entrouvrent et ne murmurent sur un ton badin « Si l'on parle de la vie sexuelle de mon cher fiancé il semble que je tombe à point, non ? » puis, levant ton regard facétieux vers ton complice en mensonges tu prends l'air faussement outré alors que tu ajoutes « Dis moi chéri : tu n'envisagerais quand même pas de me tromper avec notre Rocky ? A ce que je sais son cœur, et sans doutes son corps, sont déjà pris. Tu arrives trop tard Thomas, Hazel t'as damé le pion. » puis, sérieuse et sincèrement amicale, tu t'adresses à Aidan «  Salut toi ! Tu as une sale tête...Peut-être devrais-tu plus dormir la nuit ? » tu ignores la situation du comédien, tu ne peux pas savoir alors tu te montres cruellement maladroite quand tu demandes « Mais je ne vois pas Hazel ? Y aurait-il un problème ? Pourquoi n'est-elle pas là ? » Apercevant votre chorégraphe tu le salues d'un grand geste de la main et lui lances, presque gentille « Ne te fâches pas @Blaise Matthews ! Ces deux grands gamins adorent mettre les autres dans l'embarras ! » Puis, regardant l'assemblée tu soupires... Si la soirée commençait aussi fort tu te demandais bien comment elle pourrait finir ! Vite, il te faut un autre verre ...

Résumé:

@ Invité

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Mer 15 Jan - 10:19



je suis d?humeur
à me dissoudre
dans le ciel


Fatigue.
Banalité.
Stress.

Blaise est là, dans un coin, jouant nerveusement avec le bracelet de sa montre. Il n?a pas envie d?être ici. Il n?a pas envie d?être là. Quelque part, il n?a même pas le temps d?être là. Annuler des choses pour participer à cette sorte de soirée de pré-reprise ne lui réchauffe en aucun cas le coeur ni l?esprit. Il a des choses à faire. Il est quelqu?un de pris, de pressé. Et pourtant il est là. Il est là parce qu?il doit être là. Un point c?est tout. Sa coupe de champagne entre ses doigts, il écoute les mots du producteur d?un oreille distraite, ne cherchant pas à entendre, à comprendre l?hypocrisie qui règne dans cette pièce. Des shows, il en a fait beaucoup Blaise. Il connait ça par coeur. Mais il n?a jamais vu une équipe aussi peu professionnelle, aussi peu prête à affronter la réalité du off-broadway et quelque part, aussi peu talentueuse. À ses yeux tous du moins. Blaise c?est la constante recherche de la perfection, de la beauté, l?élégance du geste, la qualité absolue. Et ici, c?est autre chose. Et il n?en peut plus. Il se demande toujours pourquoi il a accepté ce job. Une forme d?intuition peut-être.

chaque parole a une conséquence.
chaque silence aussi.


Et d?un coup tout vrille. Tout part en l?air. En un instant, à cause d?Aidan. Aidan la bombe à retardement, Aidan la trainée de poudre dont Blaise pourrait être l?allumette tant cet être insipide l?exaspère. Cela faisait longtemps qu?il n?avait vraiment « pas aimé » une personne. Et quelque part cela lui fait du bien. De pouvoir detester quelqu?un, avec pour seule raison un manque de talent, de sérieux, de professionnalisme et un égo aussi surdimensionné que le sien. Il se concentre alors un peu plus sur tout ce qu?il se passe, avant que les mots de la tornade ne se pose sur sa personne, crachat d?injures, de sous entendus qui le piquent en plein coeur. Et ce n?est pas une bonne idée. Ce n?est pas une bonne idée de s?en prendre à Blaise quand il n?aime pas l?interlocuteur. Quand il n?a pas envie d?entendre le son de la voix de l?autre. Il se redresse, entendant au loin la voix de Thémis qui tenterai presque de raisonner la situation.

» ne t'en fais pas aidan. j?ai pas eu besoin de coucher pour réussir, moi.

Un.
Deux.
Trois.

Il pose sa coupe. La bombe est lancée. Le mal est fait.

Spoiler:

@ Invité

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Mer 15 Jan - 17:19

elle déteste ce genre de réunion astrid. n'éprouve aucun plaisir à entendre encore et encore les même discours. la seule chose qui la console à l'idée d'être venue, c'est qu'elle va pouvoir boire gratuitement ce soir et casser du sucre sur la gueule de tout le monde -accessoirement avec sa copine themis, que demander de plus ?- elle lève rapidement son verre de champagne, avant de le vider d'une seule traite. un remontant dont elle a bien besoin pour supporter tout ce monde, encore plus celui qui n'hésite jamais à ouvrir la bouche même quand il ne le faut pas. « contente de voir que ta copine à pu te rendre l'usage de tes couilles le temps une soirée. » une remarque qu'elle lui offre avec le plus beau des sourires. bizarrement avec hazel à ses côtés, il est bien plus calme, plus docile.. « je commençais à me fatiguer du mec soumis. » et un clin d’œil pour aidan le pauvre con. finalement cette soirée n'est qu'un amuse bouche pour faire tout ce qu'elle aime.. détester les autres et pour le provoquer un peu plus, elle n'hésite pas à lui envoyer un baiser avec sa main lorsqu'il s'échappe en direction de thomas. il est pathétique blackson, typiquement la raison pour laquelle, elle a toujours détestée les hommes astrid, ce pourquoi elle n'envisage même pas une seconde la moindre relation sérieuse avec un homme de ce genre. pauvre hazel.. tellement stupide qu'elle s'attache au premier crevard qu'elle trouve sur sa route -ou plutôt le seul qui veut bien d'elle- en vitesse, elle attrape un nouveau verre avant qu'un large sourire ne se dessine sur son visage. « je me demandais ce que tu foutais. » qu'elle rétorque une moue légèrement boudeuse alors, qu'elle accueille sans broncher les lèvres de sa meilleure amie près des siennes. parfois elle se demande si themis n'en profite pas un peu.. ne cherche pas à lui faire oublier la seule personne qui lui préoccupe vraiment l'esprit -en prime son coeur- mais, elle doit certainement se faire des idées astrid. elle passe rapidement sa main sur la hanche de la brune, tout en regardant le spectacle face à elles. « pathétique ce mec. » la seule chose qu'il faut bien lui laisser c'est son physique, à force de le voir en slip doré, il est difficile de nier que les dieux n'ont pas été généreux avec lui. maintenant que sa petite-copine n'est pas là pour lui occuper l'esprit, faut qu'il commence à faire le chaud avec tout ce qui lui passe sous la main. thomas, blaise.. et comment dire.. finalement astrid aime aussi regarder les drama quand elle n'est pas forcément concerner et faut dire que la répartit de blaise ne lui donne certainement pas envie d'arranger la situation contrairement à themis qui s'invite déjà au milieu de ce petit trio d'enfer.

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Dim 19 Jan - 16:53
il sait se faire discret felix. ou plutôt non, au fond, il ne le sait pas. gérer le volume de ses mots, savoir dire la chose qui ne vexera pas. ce n'est pas vraiment son domaine. mais à force de se retrouver noyé dans les conversations, il n'est rien d'autre qu'invisible. et personne n'aura remarqué son retard, il imagine, du moins. c'est qu'il n'a pas prévu grand-chose, qu'il n'était même pas certain de vraiment pouvoir venir. mais on lui a demandé, et s'il n'est pas très à l'aise, il n'a, après tout, pas souvent l'occasion de sortir. pas comme ça, vaguement pour les vœux, ou le plaisir. même si là, c'est professionnel quelque part. certains ont dans l'idée qu'une troupe est une famille. de son expérience, la chose n'est pas toujours vraie, mais autant essayer, en espérant que le tout ne tourne pas au fiasco. c'est que quand on parle théâtre, les grandes gueules se repèrent vite.

et son pas est de velours, alors qu'il se rapproche de têtes connues, des étoiles collées au coin des yeux. vague fantaisie, pour la soirée, pour ne pas complètement se laisser oublier. un rien pour se donner le courage de plonger dans le bruit, dans le monde, dans tant de choses avec lesquelles il a toujours un peu de mal. et les voix semblent déjà s'élever, les cœurs s'échauffer. pas vraiment dans le bon sens. s'interposer ne serait pas son genre, alors il reste là, presque comme absent, pas trop loin de blaise, d'aidan. des caractères bien explosifs - et certainement pas les seuls. et il lui faut une seconde, pour chercher le regard de themis. l'air plus fatigué que ce qu'on peut lui connaitre. « qu'est ce qu'il se passe ? » il pourrait bien demander ce qu'il a manqué. mais le présent a sûrement quelque chose de plus important. des choses à étayer, avant que l'ambiance électrique ne fuse, et fasse tout exploser. mais au fond, il ne saurait même pas arrêter tout ça.

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Sam 25 Jan - 5:35


Ah ouais, il a tout à fait raison ! Quelques jours avant, peut-être une semaine ou deux, Simon avait approché le producteur directement. Enfin, non, Tony Chatwood avait approché le producteur. Il avait demandé à se faire engager comme technicien de son en chef, disons. Il avait accepté. Il n’était pas tenu de se présenter à cette soirée, mais le producteur lui avait suggéré d’y être, de un pour faire connaissance. De deux, pour se faire une idée du potentiel vocal. Et à peine quelques minutes que tout le monde est arrivé et déjà, assis à siroter un verre de champagne, il se marre. Si tout le monde s’adore comme ça, cette production sera très divertissante. Enfin, pour ceux qui aiment les larmes et le sang. Il est franchement impatient de voir comment les répétitions vont se passer. Si ça se trouve, tout ça va foirer.

Et franchement, il s’en fiche de la production. Peu importe ce qui se passe, la qualité du son sera parfaite. Il n’est pas là pour apprécier la performances des comédiens de toute manière. Il est là pour satisfaire sa curiosité. Il est là pour @Thomas Morgenstein. Parce que c’est surtout lui qu’il observe. Lui et ceux qui gravitent autour de lui. Il observe tout et entend tout. Enfin, pas tout tout tout, mais bon, c’est sur ce qui tourne autour de Thomas qui l’intéresse. C’est Thomas qui l’intéresse. C’est lui qu’il observe avec le plus d’attention. Mais bon, il doit avouer que les autres spécimens ne sont pas sans intérêt, mais il n’est pas là pour eux. Et puis il y a des détails à apprendre. Ah bon, fiancé ? Au moins, il se rend bien compte qu’ils se connaissent tous. Et effectivement, il croit bien en avoir aperçu la plupart au jour de l’an. Tiens, c’est marrant, ça.


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Dim 26 Jan - 13:35
Sage est en retard, terriblement en retard. Elle court dans les rues new-yorkaises comme si elle espérait encore pouvoir arriver à l’heure, mais c’est trop tard, bien trop tard. Elle sait que sa présence n’est pas des plus importante, elle est simple photographe dans la troupe. Bien sûr, il faut être présent aux réunions, écouter, prendre note des dates importantes, poser ses disponibilités pour les séances de shootings et autres. Sage n’est pas actrice, ce n’est pas très grave si elle arrive en retard, elle essaye de s’en persuader, et si elle en est persuadée alors les autres le seront peut-être également. L’avantage avec Sage, c’est qu’elle a toujours de quoi faire oublier son retard dans son sac à dos.

Sage arrive essoufflée au lieu de rendez-vous, pousse la porte bruyamment et salue la troupe de manière général. « Bonjour, je suis en retard je sais ! Mais… » Elle laisse planer quelques secondes de suspense le temps d’ouvrir son sac et de sortir petit sac Starbucks remplit de gâteaux et autres viennoiseries. « J’ai ramené de quoi manger ! » C’est son astuce imparable, enfin c’est ce qu’elle s’imagine en général. Sa bonne humeur quotidienne est aussi un facteur facilitant. Elle sait que dans la troupe tout le monde ne s’entend pas à merveille, il y a des histoires d’égo et autres trucs qui lui passent par-dessus la tête, Sage essaye de rester neutre et jusqu’à présent, ça n’a pas trop mal marché. Sage est parfois un peu trop familière, peut-être pas assez professionnel, on ne lui a encore jamais reproché alors elle ne compte pas changer. Elle fait la distribution des gâteaux puis fini par s’installer dans un coin pour ne plus trop se faire remarquer. « Qu'est-ce que j'ai loupé de beau ? » Demande-t-elle à qui veut bien l'entendre.

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Dim 26 Jan - 13:48
Tallulah était (aussi) en retard. Elle n'avait pas pu se libérer avant puisque Vince était toujours à l'hôpital et qu'elle avait du le remplacer. Ainsi, elle avait envoyé un message à certains de la troupe en expliquant qu'elle ne pourrait pas être là avant une bonne demie heure, catastrophée. Elle n'aimait pas être en retard à un rendez vous, c'était un manque de respect à ses yeux. Tant pis, elle arrivera probablement à se faire pardonner d'une manière comme d'une autre.
Elle se dépêcha de ranger ses affaires dans son sac et courut jusqu'à sa moto pour pouvoir l'actionner. Il fallait qu'elle traverse New York pour arriver jusqu'à destination et évidement, il y avait des embouteillages. Heureusement, elle était en deux roues, ce qui faisait qu'elle pouvait aisément circuler entre les voitures tout en faisant attention. Elle n'était pas à l'abri d'un accident, surtout quand elle voulait aller vite comme elle le faisait.

Elle parvint enfin à arriver jusqu'au lieux de rendez vous où il lui fallut un certain temps pour garer sa moto, et vit Sage rentrer. Ouf, elle n'était pas la seule en retard! Elle arriva quelques secondes après la photographe, essoufflée elle aussi. Son sac était de trabiolle et elle peinait à rester debout comme elle le faisait.

"Me voilà! Je suis désolée, j'ai été retenue au boulot!" dit-elle en tentant de reprendre un rythme cardiaque normal. "Tu as ramené de la nourriture, Sage? Je peux en avoir moi aussi, même si je suis en retard?" lui demanda-t-elle d'une petite voix avant de poser son attention sur l'assemblée. Elle non plus ne savait pas ce qu'elle avait raté mais elle doutait que ce fus-ce très important. Au moins, à présent, elle était là et elle pouvait se concentrer sur ce qu'il se passait.

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Mer 29 Jan - 13:32
Est-ce que se rendre à cette soirée est tellement indispensable pour elle ? Probablement pas, après tout elle s’occupe de tout et de rien. Sans avoir de post vraiment fixe. Elle aide les autres comme elle peut, pour pouvoir avoir un peu d’argent au bout du compte. Mais ça fait trois ans qu’elle est avec eux, et il faut vraiment qu’elle soit un peu plus présente lors des évènements comme ceux-ci. Il paraît que ça rapproche encore plus alors pourquoi se priver ? Debout devant le miroir de sa chambre, elle soupire longuement. Elle n’est pas totalement satisfaite de sa tenue mais elle n’a pas le temps de se changer encore une fois. Robe, talon, cheveux lisses, elle a essayé d’être différente qu’habituellement. Ben oui, elle a l’habitude de venir bosser en basquet, jeans… Enfin dans une tenue confortable et qu’elle aime beaucoup. Elle n’est pas toujours aussi féminine, elle déteste passer des heures à se préparer, mais pour l’occasion autant faire un petit effort. Ce n’est pas tous les jours que ça arrive. « - Tu as bien pris tes médicaments ? » Elle pose les yeux sur sa mère. Espérant que ça soit le cas. Elle lui dit que oui. Elle n’a pas le choix que de la croire de toute façon. Elle réfléchit avant de lui sourire. « - Je ne rentrerai pas trop tard. A tout à l’heure. » Dit-elle en venant poser un baiser contre sa joue avant de sortir de l’appartement. Elle lance un regard noir au voisin qui l’a regarde comme s’il n’avait jamais vu une femme habillée comme ça, avant de poursuivre son chemin jusqu’à l’extérieur. Un ami a elle a gentiment accepté de venir la chercher et la déposer devant le bar. Ce qui fait qu’elle arrive finalement assez vite devant le lieu. « - Bonsoir, désolée du retard. Mais je ne suis visiblement pas la seule alors ça me rassure. » Dit-elle en regardant les deux jeunes femmes qui semblent être arriver que quelques minutes avant elle. « - Il fallait ramener quelque chose ? » Elle grimace directement. Elle n’y a pas vraiment penser en fait.

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Jeu 30 Jan - 22:31
Tu lèves les yeux au ciel lorsque @Themis Devereaux débarque pour défendre son fiancé en carton. Et le pire, c'est qu'elle ose te parler... gentiment. Pour qui elle se prend celle-là ? Elle croit que tu as oublié qu'elle est la première à te cracher dessus aux soirées du Gotha, quand tu viens avec Hazel ? Et même derrière vos dos, avec tous ces chiens ? « Toi, ferme ta gueule. Ne viens pas jouer la gentille avec moi ni avec Hazel. N'ose même pas prononcer son prénom de ta bouche écœurante. Tu ne vaux rien, comme tous les autres. Comme ton abruti de fiancé qui a besoin d'une idiote à ses côtés pour redorer sa si pitoyable image. » que tu lances à l'égard du couple qui te dégoûte tout simplement. Aucun respect ni pour l'un, ni pour l'autre. Et pourtant, tu en avais pour Themis fût un temps. Mais comme les autres, elle a retourné sa veste. Une de plus aliénée par le Gotha, une idiote de plus incapable de faire ses propres choix et prendre des décisions par elle-même. C'est lamentable. Et dans une dernière provocation, tu viens trinquer ton verre de champagne au sien avec un grand sourire avant de boire une gorgée et de retourner ton attention sur @Blaise Matthews. Tu te rapproches de lui, ignorant totalement le reste de la troupe pour le moment. Les deux autres peuvent toujours répliquer, tu ne les écoutes même plus. Ils parleront dans le vide, comme à leur habitude. « Oh, alors dis-moi ton secret, Blaise. Dis-moi comment toi, tu as fait pour réussir. ». Tu n'as jamais pu te le voir en peinture, celui-là. Toujours à exiger plus de vous, toujours à te faire des remarques pour un oui ou pour un non. Tu n'as jamais été très patient face à lui mais ce soir, c'est le comble. Et le pire, c'est que tu n'es même pas soûl. Non, tu as parfaitement conscience de chacun de tes mots, parfaitement conscience que tu es à deux doigts de t'en prendre une par le premier qui décidera à te faire taire. Peut-être que c'est ce que tu cherches. Pour te déchaîner à ton tour. « La différence entre toi et moi, c'est que je n'ai pas besoin de travailler pendant des années pour espérer arriver au sommet. Il suffit que je me pavane et... Oh, un rôle pour une comédie musicale entouré de minables dont tu fais partie. ». Tu aimes te faire passer pour le meilleur alors que tu sais très bien que si tu as réussi le casting, c'est tout simplement un miracle. Si le premier comédien pour Rocky ne s'était pas blessé, tu serais encore au second plan. Mais tu le titilles, continues de le chercher juste car tu n'apprécies pas du tout ce qu'il a insinué.

Tu continuerais bien sur cette pente glissante mais voilà que les dernières arrivants de la troupe finissent par entrer dans le bar un à un, soit @Sage Lebronn, @Melyna Cockrill et @Tallulah Whopper. Heureusement pour les trois, elles n'ont pas assisté au pire. Ou pas encore. Car tu te doutes bien que la soirée est loin d'être terminée et que les hostilités viennent juste de commencer. « Vous n'avez rien loupé. Ah si, Blaise allait nous expliquer le secret du succès. ». Tu fais alors signe au serveur de se ramener par ici et attrape des coupes que tu tends aux trois filles. Le pire, c'est que tu balances ces quelques mots d'un ton étrangement calme, presque normal. Comme s'il n'y eu aucune altercation quelques secondes plus tôt, avant qu'elles arrivent.

mes actions:

@ Invité

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Ven 31 Jan - 11:16
Je ne m'attendais pas à autre chose de sa part, les attaques d Aidan ne sont pas les premières et ne seront pas les dernières,mais honnêtement il fait fort et pourtant ça ne me touche pas, ça m'amuse. Il respire la jalousie. il n'est pas bien comme il est alors il s'en prend à nous. Nous qui inclus évidemment Themis. C'est peut être ça qui m'étonne le plus, parce-que je les croyais amis. je hausse un sourcil.

"C'est toi l'idiot, tu pues la jalousie, pas forcément de nous. tu es mal dans ta peau alors tu t'en prends à nous. Je te plaindrai presque."

Je reste calme ça ne sert à rien de m'énerver contre lui. il n'en vaut pas la peine.

"Quand a ta belle Hazel, tu ne la mérite pas, demande toi pourquoi elle a préféré dormir chez moi plutôt qu'avec toi."

Ce n'est pas vrai évidemment. je l'ai juste dépanner mais puisqu'il veut jouer au con, j'y vais à fond. Mentir n'a jamais été un problème pour moi. J'ai un large sourire à la remarque d'Astrid c'était bien envoyé. il y a de l'eau dans le gaz entre Blaise et Astrid, ça se sent d'ici. Et Félix qui nous observe et nous demande ce qui se passe je lui réponds :

"un combat de coq"

Le reste de la troupe soit nous prendre pour des cinglés et ils n'ont pas tort. on est un peu dingue, il faut l'être de toute manière pour jouer dans cette pièce.

Je remarque bien le type du son qui nous observe et qui me regarde. Je regarde Blaise à qui Aidan a décidé de s'en prendre et je lui dis :

"Ne te laisse pas faire, il ne va pas te bouffer."

Plus il y aura de monde contre lui plus je serais satisfait. Les retardataires arrivent, et ma petite Tallulah arrive juste après Sage et avant Melyna qui ont loupé notre règlement de compte. Mais je doute que ça en restera la.

@ Invité

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Ven 31 Jan - 23:34



Il bouillonne.
Il bouillonne Blaise. Il a l’envie de partir qui augmente à chaque minute, à chaque seconde, à chaque instant. Il n’aime pas qu’on lui manque de respect. Il n’aime pas qu’on lui parle comme cela, mal. Cela lui rappelle les années de formation, à l’école, les professeurs plus durs les uns que les autres, les phrases plus offensantes, les paroles plus blessantes, et à l’époque, déjà, aucune larme, juste a revanche, juste l’envie d’exploser, et de prouver qu’il était le meilleur, le plus fort, le plus talentueux de tous. C’est ça Blaise. C’est la force de vivre, et une carapace énorme forgée au fil du temps. Alors il répond, il crache ces quelques mots à Aidan sans aucun remords, sans aucune réflexion. Juste l’envie de le faire enrager, de ne pas perdre la face.
Virile bêtise.
Confusion.
Il fait à peine attention à Felix qui entre dans la pièce, un peu en retard. Il aurait, en temps normal, glissé un petit mot à propos de son maquillage, de sa tenue, de ces petites étoiles au coin de ses yeux. Mais là rien. Juste Aidan en ligne de mire, Aidan et son égocentrisme, Aidan et sa fougue, Aidan et sa bêtise. Les autres, il ne les remarque même pas. Et il s’en fiche. Il entend une voix, une voix qui s’adresse à lui et découvre Thomas, interposé près de lui et Aidan. Encore un qu’il n’aime pas. Encore un qu’il trouve bête. Insignifiant.

» excuses moi, tu es ?

Et puis une pluie. Une pluie de mots, une pluie d’insultes qui s’abat sur lui, sur sa position de chorégraphe, sur sa personne et sur sa dignité. Et il bout encore plus, son sang ne fait qu’un tour. Il a envie d’hurler, de l’exploser, verbalement, physiquement. Il ne supporte pas. Les petits mecs comme ça. Ceux qui se pensent invincibles, imbattables alors qu’ils ne connaissent rien de la vie, du travail, des concessions. Du sacrifice. Toute cette vie sacrifiée pour la danse, pour l’art, pour la perfection. Et il s’approche Blaise, félin, réduisant petit à petit la distance entre lui et Aidan, comme pour le défier, lui prouver une forme de supériorité. Et il finit par le dire. Ce qu’il pense de lui. Ce qu’il pense vraiment.

» dès la première fois que je t’ai vu j’ai su. j’ai su que tu étais une petite merde sans aucun talent. juste ton pauvre cul en guise de pâture, mais rien dans la tête, rien dans les pattes. aucun talent. juste du vent.

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Ven 31 Jan - 23:59
pas de réponse. peut-être juste qu'elle n'a pas le temps. peut-être juste que comme lui, elle est happée par les événements. la vitesse. d'autres retardataires. des silhouettes floues quand les mots fusent. et on se regarde alors que tout se passe, sans trop savoir quoi faire. des mots trop hauts, pour tous, presque. trop brusques. et ses mains tremblent à felix, qui pourrait être heureux d'être un des oubliés de ces tirades. themis, des histoires de rumeurs. des histoires cent lieues au-dessus de sa tête, qu'il n'aurait jamais deviné, felix, sans ces tensions. et des conversation qui s'y mêlent, presque mondaines. de la nourriture. trop de données qui donnent à la pièce l'impression de tanguer. un bouchon dans sa poche, son pouce tout contre. il faut qu'il se reprenne. il faut que quelque chose se passe.

et ce quelque chose ne peut pas être thomas, qui semble encourager tout ça. prendre son côté à défendre. bataille rangée. pop, que ça fait, dans sa poche, et l'analyse est en vrac. le silence tombe presque. l'attention est là ou elle ne peut qu'être, quand il y a autour des producteurs. des gens qui ont mis leur argent dans une production, et qui s'attendent à voir quelque chose de bien. de pro. pas que tout le monde en vienne aux mains. et il y a quelque chose d'inéluctable, dans la façon dont blaise se rapproche d'aidan. de dangereux. il n'aime pas le voir comme ça, felix. il n'aime voir personne comme ça, felix. le conflit, c'est trop de choses à prendre en compte, dans un monde ou il est difficile de faire se contrebalancer trop de choses. et les mots pleuvent, encore, et c'est comme s'il n'était plus dans son corps à lui, à se dire qu'il faut faire quelque chose. tout semble résonner, le son, la lumière. il ne sait même pas ce qui est dit, vraiment.

juste que ce n'est pas bon.

juste -

oh, il ne veut juste pas que ça finisse. mal ? pire. plus.
de mots. aucun.
il n'y a pas de mots, et dans sa tête, quelqu'un
non
quelque chose appuie sur stop.
plus de paramètres.
plus rien à régler.
réagir.

un pas, deux, il ne sait pas, il ne compte pas. un bras, une main sur la poitrine de blaise. pas de pression. c'est qu'il est trop frêle pour repousser qui que ce soit, au fond. c'est qu'il veut juste les ramener à la réalité. et il aimerait bien y revenir, aussi. « arrêtez-vous. » et il n'y a pas de ton dans sa voix. parce qu'il n'a pas eu le temps d'y penser. quelque chose d'affreusement neutre, comme son regard ne fixe ni l'un, ni l'autre. juste le vide, et une ampoule, plus loin, qui brille un peu moins que les autres. et son visage ne cache probablement rien de sa détresse.

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Sam 1 Fév - 11:36
Melyna accepte volontiers la coupe de champagne que lui tends Aidan. Elle écoute en même temps sa remarque à propos de Blaise, le danseur. Elle a déjà entendu parler du caractère bien à lui du comédien. Il est assez piquant. Et en trois ans, c’est impossible de passer à côté. Honnêtement, elle ne relève pas. Ce n’est pas ses affaires après tout. Puis elle n’est pas là pour se prendre la tête avec qui que ce soit. Elle n’a rien ni contre l’un, ni contre l’autre. Elle ne comprend juste pas ce besoin d’avoir le pouvoir en réalité. Le besoin de se mettre au-dessus des autres. C’est bien les hommes ça, ils veulent souvent prouver qui ils sont, qui est le meilleur. Il n’y a pas de meilleur, c’est tellement ridicule. Les esprits s’échauffent en tout cas. L’ambiance n’est pas du tout bonne. Elle qui pensait pouvoir passer une bonne soirée avec des personnes avec qui elle bosse. Elle intègre l’aide en régie, et elle apprécie d’ailleurs ça. Ca va lui changer et c’est beaucoup plus fixe que d’aider ici et là. Le tond monte encore d’un cran quand le danseur répond au comédien. Bien sûr ça aurait été trop facile qu’il se taise. Elle lève les yeux vers les hommes, puis suit du regard Felix. Elle hausse un sourcil. Au moins il essaie d’intervenir. Et ce n’est pas une mauvaise chose. Mais il va s’en prendre une s’il reste là au milieu non ? La brune se lève à son tour et vient se mettre devant Aidan, puisque Felix est devant Blaise, au moins, ils seront deux cette fois. « - Sans vouloir me vanter, je peux vous mettre au tapis en moins de deux. Donc vous allez redescendre et arrêter ce combat de coq ridicule. On n’est pas là pour savoir qui a la plus grosse il me semble. » Elle parle un peu plus fortement que le garçon juste avant. Elle n’a pas peur de s’imposer de toute façon. Elle lève les yeux sur Aidan. Elle veut juste l’empêcher de réagir à nouveau, pour éviter que ça tourne mal, enfin encore plus mal. « - Tu ne veux pas aller fumer avec moi dehors ? Ou prendre l’air ? Le temps que les tensions retombent ? » Elle sait qu’elle prend des risques en se confrontant à lui. Peu importe, elle le fait pour le bien de tous, et celui du garçon également.

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Dim 2 Fév - 16:23

Cette soirée, Azucena l'attendait avec une impatience certaine. Ce serait la première fois qu'elle sortirait cette troupe plus vraiment amateur mais encore très loin d'être professionnelle, qu'elle allait bientôt devoir diriger et mettre en scène. Évidemment elle était aller les voir jouer, regardant avec son œil de réalisatrice le moindre détail. Elle avait regardé les fruits du travail de son prédécesseur et en avait soupiré,  pour ne pas dire grogné, de désespoir. Les comédiens étaient plutôt bons…du moins pour des êtres qui apparemment ne faisaient pas cela pas passion mais plus pour gagner leur vie… Ou, pire vu le nombre de noms qu'elle avait reconnus comme étant des habitués du Gotha, pour s'amuser… Sauf que, au théâtre pas plus qu'au cinéma, on ne peut tolérer ce genre d'attitudes désinvoltes et pour le moins agaçantes !  Une bande d'enfants pour la plupart sans doutes bien trop pourris gâtés par la vie pour s'intéresser à autre chose que leurs nombrils… Autant dire qu'ils partaient de loin… Très loin même !

Et arrivée sur place, si elle ne s'attendait certes pas à trouver la plus soudée des équipes,  elle n'imaginait pas pour autant tomber au milieu … d'une cour de récréation ? D'un bac à sable où des sales mioches laissaient leurs langues acérées s'agiter dans tous les sens pour mieux exacerber les tensions… Installée en retrait de tout ce capharnaüm, la réalisatrice primée à Hollywood vidait tranquillement son whisky, observant de dessous la visière de sa casquette, ces femmes et ces hommes qu'elle aurait presque eu envie de claquer… ou de tous renvoyer ? Ça,  c'était une hypothèse qui la séduisait de plus en plus à mesure qu'elle les écoutait ! Laissant presque une dispute éclater, elle avait haussé un sourcil en voyant un homme tenter de s'interposer. Intéressante réaction bien que ridicule en soi. Parfois il valait mieux crever les abcès, laisser les poings parler et ensuite repartir sur de bonnes bases ! Ce qui couvait était toujours pire que ce qui avait déjà été désamorcé en explosant, non ? Et vue son expérience en gestion d'équipe Azucena savait que toute tension doit être exprimée, portée à son paroxysme et exploitée… D'une manière ou d'une autre… Mais tant qu'à faire de manière productive ! Quand elle vit le producteur, soit son employé en réalité, lui demander d'un regard appuyé si elle voulait qu'il la présente elle avait fait un signe négatif de la tête. Elle s'en chargeait !

« Bonjour Sage ! » avait-elle dit en se rapprochant de celle qui avait déjà croisé sa route et qu'elle salua d'un sourire avant que de piocher pour mieux la croquer l'une de ses pâtisseries « Elles sont délicieuses ! Il faudra que tu en apportes pendant les répétitions, d'accord ?  Je suis enchantée à l'idée de pouvoir de nouveau travailler avec toi !» puis, se tournant vers les deux femmes à ses côtés « Azucena , ravie de vous rencontrer ! » puis, engloutissant une autre douceur elle avait soupiré, ri franchement et lancé d'une voix espiègle « Il est temps d'aller distribuer quelques piques. Moi aussi je veux m'amuser ! Et après fin de la récré ! »

Abandonnant les trois jeunes filles elle était passée à la hauteur de l'endroit où les deux amies comédiennes,  Astrid Solberg et Themis Devereaux de mémoire, continuaient de jouer les petites pestes aux faux airs angéliques tout en sirotant leur champagne. Attrapant leurs deux flûtes,  les vidant l'une après l'autre, elle leur avait rendu les verres vides et lancé

« Vous me remercierez plus tard. L'alcool ça rend méchamment laid et en plus, je n'aime pas voir mes acteurs si souls qu'ils en deviennent odieux. Car je n'ose penser que ce soit dans vos natures, n'est ce pas ? »

Rejoignant maintenant celui qu'elle ne put reconnaître que comme le célèbre pianiste Thomas Morgenstein, elle le salua d'un sourire

« Dommage que vos propos soient bien moins légers et beaux que vos notes… Rassurez-moi, sur scène : vous êtes meilleur que dans la farce grotesque de ce soir ? »

Devant le blondinet aux aspirations chevaleresques elle s'était à peine arrêtée et, lui tendant un verre

« Intervenir dans une altercation est noble, l'empêcher même d'éclater c'est mieux, non ? Quoique, à mon avis, une bonne petite bagarre et hop ! Tout va mieux ! Le monde des Bisounours c'est pas ici et jamais dans le monde du spectacle ! »

Puis, venant aux deux énergumènes qui se dardaient de leurs foudres elle avait applaudi a deux mains

« Mettez autant d'ardeur dans votre rôle Mr Blackson et dans vos chorégraphies Mr Matthews et peut-être me serez vous finalement d'une quelconque utilité ? Ou je vous fais installer un ring au théâtre et je continue a faire bosser le vainqueur ? »

Puis, allant se percher sur un tabouret de bar, prenant le temps de se servir un triple whisky bien tassé elle en avait bu une gorgée avant que de pointer un doigt vers l'endroit où se tenait celui à qui elle lançait

« Mr Chatwood si je ne me trompe ? Vous espionnez ou vous comptez rejoindre le bal des puérilités ? » puis, marquant à dessin une pause elle les avait regardés les uns après les autres et calmement annoncé « Personnellement ce que vous pouvez faire en dehors du théâtre ou des soirées comme celle-ci je m'en fois éperdument. Insultez vous, entretuez vous-même si vous le souhaitez… Rien à faire ! » une autre gorgée « Mais puisque c'est mon argent que votre producteur dépense… Et puisque entre deux films c'est moi qui vait avoir le plaisir de vous mettre en scène.. » un regard et un geste de la main vers la porte « Ceux qui veulent vraiment bosser, qui veulent que l'on fasse de ce spectacle un must que même Broadway nous enviera… Alors que ceux-là restent je leur offre la prochaine tournée ! Les autres… La porte est là ! » puis, attrapant les cartes des consommations « Qui en veut une ? »

Spoiler:

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