Il n’y a des choses que vous ne verrez jamais dans votre vie, d’autres sur lesquelles vous tomberez par hasard et où vous vous direz « Oh putain ! ». Et New-York a beau être la ville de tous les possibles, où les gens sont plus tarés les uns que les autres, parmi les plus sains d’esprit, certaines choses ne finiront jamais d’étonner Bloom, notamment cette situation où elle se retrouve face à une foule qui bloque la rue piétonne commerçante où elle a l’habitude de faire les boutiques. Curieuse de nature, elle s’approche pour comprendre la raison de cet attroupement et, se faufilant parmi les gens, elle voit bientôt un distributeur automatique de billets, là, en plein milieu du trottoir, ouvert en deux, de l’encre bleu partout. Et des cinglés qui se bousculent en espérant chopper le petit billet vert qui aura échappé à la fameuse encre ; parce que ouais, visiblement 20 piteux dollars, ça donne envie de se bousculer, de se faire taper dessus, de s’engueuler avec son prochain…

Bloom, du haut de ses talons, se fait bousculer à son tour, par cette foule en délire. Sa curiosité la perdra un jour, elle le sait, pourtant. Elle ronchonne, laisse aller ses jérémiades. « Qu’est-ce qu’ils sont cons ! J’vais leur en donner, moi, 20 $ s’il n’y a que ça pour les calmer. » Elle a dit ça peut-être un peu trop vite, peut-être un peu trop fort, au milieu d’une foule peut-être un peu trop intéressée…

Cherche 1 partenaire. RP qui se veut de base un peu WTF dans une situation qu'on ne rencontre pas tous les jours RP à développer au feeling   Donc amusez-vous !

Il est venu se perdre à Manhattan pour une raison qui lui échappe, il a eu envie de fréquenter les beaux quartiers, il a même failli envoyer un message à son beau-père mais il s'est ravisé, il n'avait pas envie de le voir. Puis à quoi bon ? Pour qu'il lui dise qu'il est content, qu'il soit venu, alors qu'il suinte l'hypocrisie ? Jamais. Il aurait envie de lui en mettre une et de partir par la suite. Alors qu'il est un peu dans ses pensées, il entend du chahut et il fronce les sourcils, se tourne pour voir que les passants se ruent vers un ... distributeur ? Qui a explosé ? Est-ce qu'il hallucine ? Il se rapproche des gens avant de lever les yeux au ciel. Quelle connerie. Alors qu'il se recule, il entend une voix qu'il ne connaît que bien trop. Bloom. Un sourire en coin qui se dessine sur les lèvres, il se rapproche d'elle. « Je pense qu'ils seront plus intéressés par un billet de 50$ » prononce t-il de but en blanc, sans aucune politesse. Après tout, ça a souvent été comme ça, entre eux, pas de politesse. « Au fait, tu diras à ta copine la rouquine qu'elle aurait pu éviter de m'attacher, j'ai dû appeler un serrurier c'était gênant. » Oui, il n'aimerait pas revivre ça. « Salut sinon, ça fait longtemps. »

Une voix qu’elle n’aurait pas pensé entendre ici, mais qui la fait sourire avant même qu’elle ne voit le visage de l’homme qui la porte. Adrian. Sa réplique ne l’étonne pas. « S’il n’y a que ça pour qu’ils ne me barrent plus la route… » 50 ou 20 dollars, c’est la même chose pour la jeune femme qui ne voit aucune différence entre les nombres à deux chiffres. Quand votre compte en banque se compte plutôt en millions qu’en milliers, vous n’êtes plus à cela près. « Tu veux pas te montrer un peu valeureux pour une fois et jouer les gardes du corps ? Me dire non reviendrait à ce que MOI j’ai envie de te passer les menottes la prochaine fois. » Ils couchaient ensemble de temps à autre, pas de manière super régulière, parce que c’est pas spécialement le genre de Bloom – enfin, c’est ce qu’elle dont elle tente de se persuader. Et la dernière fois remonte d’ailleurs à quelques temps maintenant. « Ce qui est le plus regrettable dans cette histoire est que je n’ai pas été là pour te voir galérer de mes propres yeux. Il a dû en tirer une tête, le serrurier ! » Il était déjà chanceux que la rouquine en question lui ait laissé un téléphone à portée de main pour qu’il puisse se sortir de là. « Qu’est-ce que tu lui avais fait pour mériter ça ? » Elle le regarde de bas en haut, ayant occulter la présence de la foule quelques secondes.

Bloom. Étonnante rencontre à ce jour, lui qui ne l'avait pas vu depuis un long moment. « Ou alors tu peux aussi traverser, ou passer à travers ces gens, tu sais ils ne mangent pas. » prononce t-il nonchalemment en haussant les épaules, les yeux toujours rivés sur le spectacle étonnant qui se dresse devant lui. Quand elle lui demande d'être valeureux, il se tourne vers elle, un sourcil arqué « je ne suis plus trop branché menottes. Et je ne vois pas pourquoi je devrais m'amuser à jouer ton garde du corps, jusqu'à preuve du contraire, on ne t'agresse pas. » répond t-il en laissant passer un type visiblement heureux de son butin qui ne se limitait qu'à deux pauvres billets. S'il était content ce pauvre homme c'était le principal. Enfin du moins c'était ce qu'Adrian pensait. « Il a rigolé, ça c'est sûr. Bon j'ai quand même demandé à ma voisine de l'aide avant de l'appeler. » Cette brave Jill, toujours à aider son prochain, il devrait peut-être lui offrir la médaille du mérite. « Peut-être que je me suis trompé de prénom. Ou alors, je lui ai dit qu'elle pouvait pas rester là, à la journée. Mon appartement c'est pas une chambre d'hôtel, et puis même, j'avais autre chose de prévu. Elle a prit ses rêves pour des réalités. » A croire qu'elle aurait pu rester toute une journée. « Y'a que certaines qui peuvent rester la journée, et encore, c'est rare. » Il ne se souvient même plus si Bloom avait été une de celle là, à pouvoir rester la journée. « T'es restée toute une journée chez moi toi ? » Oui, il avait besoin de savoir, non pas pour un stupide sondage de son cerveau, mais parce qu'il n'en avait vraiment aucun souvenir.

Les paroles de l’homme ne manquent pas de faire hausser un sourcil à la jeune femme. La connait-il si peu pour croire qu’elle va traverser et risquer de se prendre des coups ? Si la blonde a moins de manière que la plupart de ses congénères riches, elle n’en reste pas moins une princesse quand elle l’a décidé. Elle ronchonne pour elle-même de voir qu’il ne répond pas à la moindre de ses attentes. « Je te savais peu gentleman mais t’es encore pire que ce que je pensais ! » Pas le choix que d’attendre que la foule se désemplisse, car avec des talons aiguilles, le moindre coup de coude peut être fatal aux petites fesses rebondies. « T’as bien de la chance qu’il existe encore des âmes charitables en ce bas monde ! » Gentille voisine, ça c’est certain. Bloom l’aurait-elle laissé dans sa galère ou serait-elle venue à son aide ? Il est légitime de se poser la question. Elle se met à rire en voyant le peu de considération qu’il a pour ses plans cul. Elle en a déjà fait les frais mais étant elle-même une femme qui n’est pas du genre à s’attarder, à moins bien sûr d’être dans une relation sincère, cela ne lui a jamais vraiment posé de problème. Ce qui lui en pose, par contre, c’est le fait qu’il ose lui poser une question à laquelle il est censé connaitre la réponse. On n’oublie pas Bloom Watson. Jamais. Heureusement, dans le cas présent, il n’y a pas grand-chose à se rappeler. « J’ose espérer que si ça avait été le cas, tu t’en souviendrais. » Elle s’est toujours dit qu’elle avait un petit quelque chose en plus que les autres femmes, aux yeux des hommes. « D’autant plus que je ne vois pas ce que j’aurais à faire chez toi si tu n’es pas là. Mes appartements sont au moins aussi grands que les tiens et avec davantage de commodités alors… » Bon, certes, elle vit encore chez papa et maman, mais ça, peu importe… « Tu n’as jamais voulu faire plus que de coucher ensemble, me semble-t-il ? » Non pas qu’elle en ait eu envie non plus. Enfin, si elle avait senti une opportunité de plus, peut-être qu’elle se serait posé la question, mais pour le coup, ça ne lui a jamais vraiment traversé l’esprit.

« T’as toujours su que j’étais qu’un connard hein, je ne vois pas ce qui peut avoir changer. » prononce t-il en haussant les épaules, la nonchalance sur le visage qui lui sied si bien. Puis il lui parle de sa copine qui l’a attaché au lit. « Ouais, elle est sympa, je l’aime bien, elle est pas trop cruche en plus. » Et surtout, elle n’a jamais couché avec lui alors qu’il n’est pas du genre à cacher le fait qu’elle lui plait. Et elle n’a toujours pas cédé. Il n’est même pas sûr qu’elle le fera un jour. Il verra bien le brun, il la laisse choisir, si un jour, elle voudra coucher avec lui, il acceptera avec plaisir. Mais en attendant, il trouve des filles avec qui coucher. Comme la blonde qui se tient à ses côtés et avec qui il a apprécié coucher malgré son jeune âge — à croire qu’il n’est qu’un fossile —. « Oui, je pense que je m’en serais souvenu mais bon. » Il hausse les épaules, peut-être qu’il était ivre au moins une fois et qu’il n’avait cessé de boire toute la journée en compagnie de la blonde. Il s’en serait souvenu surement. Enfin il n’en sait rien. Puis elle parle du fait qu’elle a de grands appartements. Et il rit en levant les yeux au ciel à sa question suivante. « Excuse moi princesse avec ton grand appartement. Et non, je n’ai jamais voulu plus parce que je me suis dit que j’aurais eu envie de t’étriper. » Il hausse les épaules et il la regarde « Par contre, ce que j’ai voulu mais qu’on a jamais fait c’est qu’on a jamais fait l’amour dans chacune des pièces de ton appartement. » Chasser le naturel, il revient au galop. Et Adrian quand il pense avec le cerveau qu’il a entre les jambes, il ne peut s’empêcher de le dire. « Alors peut-être qu’on peut se rattraper ? Parce que je pense qu’ils en ont encore pour longtemps. Enfin… Si tu es décidé hein puisque tu aimes me rappeler que tu es libre et que tu ne couches jamais plus d’une fois avec un homme. » prononce t-il avant de montrer les gens qui s’agglutinaient encore sur les billets de banque comme si c’était un morceau de viande et qu’ils n’avaient pas mangés depuis des jours.

Ce qui peut avoir changer ? Rien. Aux yeux de Bloom, la qualité principale de son interlocuteur est d’être totalement transparent. Il est entier, honnête, beaucoup trop pour son propre brin. Alors certes, c’est un connard invétéré, mais il ne s’en cache pas et la blondinette aime savoir à quoi s’en tenir avec lui. Il n’est pas comme les autres riches, tous plein de faux semblants qui prétendent toujours vous aimer alors qu’ils font des coups en douce dans votre dos. Certes, il y a toujours des exceptions à la règle mais dans 80% des cas… « C’est vrai que tu préfères les femmes intelligentes. » Bloom a toujours pu se vanter de ne pas être bête, sans pour autant être dans la tranche la plus haute de la population.

Elle se met à rire quand il lui annonce qu’il aurait eu envie de l’étriper. Elle ne fait pas toujours cet effet aux gens, fort heureusement, mais en présence de quelqu’un au caractère d’Adrian, oui, ça ferait sans aucun doute des étincelles sur le long terme. « Ça m’aurait presque étonnée que tu ne proposes pas. » Pourtant, ce n’est pas une invitation qu’elle avait lancée. « Je les ai déjà toutes inaugurées alors… il n’y aurait rien de neuf pour moi… » Elle hausse les épaules avec un certain dédain. « Va falloir augmenter les enchères si tu tiens vraiment à m’avoir. » Ce dont elle doute fortement, et ça l’agacent profondément. Un garçon un peu plus jeune qu’elle se rapproche dangereusement d’elle et elle fait un pas sur le côté, se rapprochant par la même occasion d’Adrian, qui ne se retrouve plus qu’à quelques centimètres d’elle désormais. Elle affronte l’homme du regard, jetant ses yeux dans les siens. Elle est curieuse de savoir quel genre de promesse il serait capable de lui faire, déjà persuadée au fond d’elle qu’il va lui balancer le truc cliché de la faire grimper au rideau car il est le meilleur coup possible et patati et patata.

Adrian ne s’attendait pas à la voir, il était à la fois surpris et heureux, peut-être parce qu’il ne s’attendait pas à ce que cette journée prenne une tournure aussi… amusante. Voir les gens se battre pour quelques malheureux billets verts, et voir Bloom agacée du spectacle, c’était amusant. « Oui, intelligente et qui savent ce qu’elles veulent. » En somme, un résumé rapide de la blonde qui se tenait à ses côtés, parce qu’elle s’était toujours vantée de savoir ce qu’elle voulait, elle n’avait jamais prétendu ne rien savoir et surtout, elle n’avait pas jouer la mijaurée et c’était ce qui lui avait plu au brun. Son regard parcourt tout le corps de Bloom quand il lui fait une proposition déguisée et il finit par lever les yeux au ciel à sa réponse. « Toi peut-être mais pas moi. » se défend t-il, puis, vu la grandeur de son appartement, ils en auraient sûrement pour le reste de l’après-midi. Quand elle se rapproche de lui, Adrian la surplombe de sa hauteur et plonge son regard dans celui de la blonde, sa langue passant sur ses lèvres « Je pourrais te dire que je pourrais t’envoyer au septième ciel, que je serais probablement ton meilleur coup ou que je te ferais grimper au rideau, mais je n’en ai pas envie. » répond t-il en haussant nonchalamment les épaules, un rire amusé franchissant ses lèvres avant qu’il ne détourne le regard vers la scène qui continuait de se dérouler tout à côté d’eux. « Après, tu peux juste me payer un café, si ça peut t’éviter de pester contre les abrutis qui ne veulent que 20$ dollars. » Et il la regarde du coin de l’oeil « Ou tu peux aussi me dire d’aller me faire foutre, comme tu sais si bien le faire, comme tu le faisais avant de craquer. C’est toi qui vois. »

« Tout moi quoi. » Ne peut-elle s’empêcher d’ajouter de son air suffisant, avec un large sourire se dessinant sur les lèvres. Puis, plus tard quand il prétend que lui n’a pas testé toutes les pièces, elle roule des yeux, exaspérée. Décidemment, ce mec aura toujours le même effet sur elle, cet effet contradictoire du je t’aime moi non plus, ajouté au côté exaspérant… « Adrian… Tu… Pfff » Bloom, elle en reste sans voix finalement. Elle tape du talon d’un coup sec, plus par automatisme. Il ne lui faut que quelques secondes supplémentaires pour aller au contact de la foule qu’elle craignait tant de bousculer quelques minutes plus tôt. Elle remarque un ado, cinq ans de moins qu’elle, lui fait un beau sourire, lui pique le billet qu’il a dans la main, le gratifie de son plus beau sourire et s’en retourne à sa place initiale, laissant le gamin pantois. « Voilà t’es content ? Tu viens de briser un cœur, juste pour pouvoir t’acheter un café. » Comme si l’un ou l’autre n’avait pas l’argent, comme s’ils avaient vraiment besoin de ces 20$ dérobés à un gamin. Non, Bloom ne voulait juste pas que ça sorte de son porte-monnaie, sans quoi Adrian aurait gagné. « Et maintenant, oui, je peux te le dire : ‘Va te faire foutre’ ! » Sourire forcé grimaçant. Tout ce qu’elle veut c’est qu’il lui accorde un peu plus d’importance, ne pas être cette femme parmi tant d’autres, sentiment qu’elle déteste par-dessus tout. Les plans culs, ça ne l’a jamais vraiment intéressé, alors elle peut bien s’en passer, mais qu’on la laisse en plan, qu’on l’ignore, c’est une autre histoire. Elle sera capable de le récompenser s’il s’en donne la peine, mais elle ne sait que trop bien que ce n’est pas son genre… Pour autant, elle bouge pas, alors qu’elle devrait déjà être partie, ou au moins lui avoir tourné le dos.

« Tu n’arrives plus à parler Honey ? Je savais que je te faisais de l’effet mais quand même. » lui répond t-il tout sourire en regardant une nouvelle fois la scène qui se déroule à quelques pas d’eux et surtout, de la réaction de la blonde en face de lui, ce qui fait augmenter son sourire à l’idiot. Quand il la voit qui détale, il hausse un sourcil interrogateur, croise ses bras en admirant la scène et se met à rire quand il voit la tête du gamin qui semble triste qu’on vienne de lui voler son billet. Il tend la main quand elle revient et il soupire de satisfaction. « Roh ne t’énerves pas honey tu sais t’aurais pu les sortir de ton porte feuille. » Il hausse les épaules avant d’entendre la suite, ce qui le fait exploser de rire tant elle est mauvaise joueuse. « Je vais me faire foutre seulement si c’est avec toi. » Et il enfonce le billet dans sa poche quand le jeune homme hésite à s’approcher d’eux. Adrian le regarde du coin de l’oeil tout en restant silencieux et il voit bien que sa présence le dérange mais ce n’est pas lui qui partira le premier. Et il regarde Bloom qui ne semble pas encline à partir. Il se rapproche alors de Bloom pour lui murmurer à l’oreille « Le pauvre gamin là-bas meurt d’envie de venir te voir, moi je te propose qu’on s’en aille et que tu viennes chez moi. A moins que tu veuilles offrir de l’espoir à ce pauvre gosse… » La main d’Adrian qui effleure le bras, le souffle qui effleure la nuque alors qu’il se recule en sortant une cigarette de sa poche. Et quand le gamin ose enfin s’approcher, Adrian le regarde de haut en bas en arborant un regard un peu hautain « Tu nous excuseras, on est en pleine conversation avec ma copine. » Et il regarde Bloom, la défiant du regard. Encore une fois.

L’arrogance de cet homme est tout bonnement insupportable. Bloom en vient bientôt à se demander comment elle a pu accepter d’aller dans son lit, et pas qu’à une unique reprise qui plus est. A-t-elle si peu d’estime d’elle-même pour en être arrivée là ? Qu’est-ce qu’elle aime dans ces petits jeux ? Peut-être est-ce l’alcool qui l’y aide ? Elle ne se souvient pas si elle avait bu à chaque fois mais là, Adrian finit par avoir raison de sa patience. Elle ne le laissera pas gagner cette fois ! Hors de question. Une prochaine fois peut-être mais là, pendant qu’elle a encore un peu de volonté, il faut qu’elle se casse, et vite. L’étudiante regarde le mec à qui elle a pris le billet plus tôt. Son regard va de l’un à l’autre des deux hommes et avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, l’autre s’avance vers eux. « Ta copine ? Jamais de la vie ! » Rétorque-t-elle du tac au tac sans même réfléchir. Son regard de défi est insoutenable. Non, Adrian Dawkins, tu ne gagneras pas cette fois-ci. Non ! « Viens, toi ! » Dit-elle en prenant le bras de l’autre garçon qu’elle force à venir avec elle. Elle se penche pour lui chuchoter sans qu’Adrian ne puisse entendre. « Si tu ne dis rien et viens avec moi, je te file 100$ alors fais genre d’être content et triomphant, tu veux ! » Ses yeux semblent briller tout à coup. Les hommes sont vraiment vénaux… On peut dire des femmes. Et sur ces mots, le garçon fait ce que Bloom lui a dit et elle se tourne une dernière fois vers Adrian pour lui lancer. « Je préfère aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. J’ai jamais pensé que c’était dans les vieux pots qu’on faisait les meilleurs plants… » Puis, elle s’en va aux bras du garçon, qui l’aide à traverser la foule. Quand ils sont enfin hors de portée, elle lui tend l’argent et s’en va faire les boutiques.