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You like the game, i'm the one who starts ⚝ Kenneth

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Lun 3 Fév - 23:47


a shot of tequila. party until the next day. i start and i don't want to stop. i am neither bad or a saint.

Le Scarlet Casino était réputé pour être une escroquerie ambulante, rameutant les gros pigeons pour déplumer les plus petits. Et où il y avait des gens prêts à dilapider leur argent, il y avait intérêt pour Annalucia. Elle n'avait pas les moyens de payer cette école de droit qui faisait rêver sa mère. Soi-disant que cela rendrait fier son père. Comme si un mort pouvait l'être. La cité des anges était une invention, c'était certain. Et pourtant, elle essayait. Elle voulait les rendre fiers. Le rendre fier, lui. Mais pour atteindre cette fin, elle se devait de ne pas mettre sa famille sur le pavé. Elle se devait de rembourser sa dette. Et ses rêves dans tout ça ? Tués, assassinés dans une cacophonie sourde. Une peine muette qui la ronge, la consume peu à peu. Mais elle le fait pour de bonnes raisons, n'est-ce pas ? La famille, c'est ce qui compte. Ironie du sort, elle se rendait dans l'antre de celle qui n'avait pas les mains propres, dans cette ville. A croire que se jeter dans le repère du loup, détenu selon certaines rumeurs par la mafia, n'était qu'une étape de plus dans le jeu de plateau auquel elle participait. Et sous son regard doux d'agneau, rentrant à l'intérieur de l'hôtel riche en décorations, elle savait qu'elle n'avait rien du déguisement qu'elle portait ce soir. Elle était là pour faire affaire. Elle était là pour gagner de l'argent.

D'un sourire carnassier, elle mord les lippes rouges, scannant la salle depuis plus d'une heure. Les cils battent de l'air, les mains s'agitent, applaudissant. Un nouveau vainqueur vient d'être décelé, sévissant à la table 3. Elle l'a repéré depuis maintenant une bonne demie heure, occupant une place derrière l'un des autres joueurs, l'encourageant comme s'il eût été son amant. Mais alors que les joueurs font une pause, elle attend que ceux-ci disparaissent dans le coin du couloir pour s'approcher de l'heureux gagnant. « On dirait que la chance te sourit.. peut-on savoir quel est le nom de celui qui fait frémir notre champion ? » souffle-t-elle, les hanches se coulant sur le canapé à côté de lui. Armant une cuisse au-dessus de l'autre, dévoilant un peu de chair sous la robe carmin, clairement intéressée par le jeune homme. Et sous ses airs de croqueuse de diamants, elle espérait que ses charmes feraient effet. Il fallait se le dire : s'il était gay, elle aurait foiré sa soirée. Lui offrant un sourire enjôleur, elle pria silencieusement que ce ne soit pas le cas.

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Mar 4 Fév - 22:00
Paire de Rois.
Y’avait pas à dire, ce soir j’étais en veine.
Flop… J’ai suivi. On s’est couché à ma gauche. Du coin de l’oeil, j’ai surveillé ma proie. Là, dans ma diagonale droite, presque à l’opposé. En espérant secrètement qu’elle en serait.
Turn… J’ai encore suivi. Elle aussi. J’ai jubilé intérieurement.
River. J’ai simulé un sourire gêné au moment de la relance.
Ne restait que le vieux à la moustache.
Elle.
Et Moi.
« - Tapis. »  j’ai osé articuler d’une voix qui se voulait un peu faiblarde, presque tremblante. Nimbée d’incertitude. Et j’ai poussé en avant tout ce qu’il me restait.
J’avais tendu mes filets il y’a de ça plusieurs tours, et je m’apprêtais maintenant à les refermer pour la plus belle des prises.
Le vieux moustachu était pas né de la dernière pluie. Il allait se coucher. J’ai pianoté des doigts sur le tapis vert, feint un regard désintéressé un moment, le temps qu’il prenne sa décision.
Il m’a finalement donné raison. J’ai légèrement hoché de la tête pour lui, validant son choix. Ca valait mieux ainsii. C’était l’heure du duel.
Elle m’a regardé quelques secondes à peine - un temps bien trop court pour le joueur chevronné qui s’apprête à avancer une telle somme-, et m’a dévoilé un sourire sincère dans lequel a transparu son euphorie grandissante. Mais, justement, chevronnée, elle ne l’était pas. Plusieurs fois dans la partie, je lui avais servi ce même sourire presque honteux lorsque je bluffais, dans l’espoir qu’elle morde à cette mauvaise habitude totalement factice. Je lui avais laissé croire qu’elle avait l’ascendant, qu’elle pouvait me lire et me déjouer pour le restant du jeu.
Ah, que j’aimais ces touristes riches et leur candeur ! si enclins à se laisser porter par l’excitation de la victoire. Que j’aimais lire la confiance se bâtir dans leur regard, à chaque mène remportée, tandis que leurs doigts se refermaient avec avidité sur les jetons aux pourtours striés ! Sans savoir, que, toute sa réussite, j’en étais l’instigateur !

Pendant un instant, j’ai pris peur, je me suis crispé d’effroi, à deux doigts de tout faire capoter. C’était trop évident. Ca devrait être trop évident ! J’ai cru avoir frissonné brièvement. M’être mordu la lèvre en tremblotant. Brr.
Mais lorsqu’elle a avancé ses jetons, j’ai presque soupiré d’aise. Non. Cette fois-ci, je ne m’étais pas trompé. Mon incertitude avait dû passer pour un nouveau bluff ! je m’étais fait plus convainquant que je ne l’avais espéré, bluffant aussi le bluff. Quel génie j’étais !
J’ai rejeté au second plan ma phobie récente pour les erreurs de jugement impliquant du capital, bouillonnant brièvement de rage pour cette faiblesse. Ce soir, c’était différent! Ce soir, j’étais un gagnant ! Rien à voir avec cette fois là.
Cette journée noire.
J’ai retourné mes cartes d’un coup maîtrisé.
La gobe-mouche à viré blafard.
Cette fois-ci je lui ai servi un sourire truand. Bien fait. Ca lui apprendrait à vouloir jouer dans la cour des grands!

C’était l’heure de la pause. J’ai empoché mes gains et j’ai quitté la table sous les vivats. Un coup de maître, pour sûr. De ceux qui m’arrivaient rarement, tant c’était la faillite ces derniers temps. J’ai gagné l’un des divans du Casino, sourire béat, songeant à comment j’allais bien pouvoir dépenser mon magot dans les jours à venir.

C’est la voix suave m’a tiré hors de mes pensées.
J’ai coulé un regard en biais à sa propriétaire. Mes yeux ont glissé sur une dangereuse créature ; visage poupin, regard ardent, sourire à rendre niais les plus durs à cuire, robe grenat avait un je-ne-sais-quoi de Jessica Rabbit, galbée comme il faut là où il faut.
Je crains avoir ouvert grand la bouche et avoir crié famine de mes mirettes.
Oh. Je me suis soudain rappelé ce que c’était que d’avoir le poches pleines, et la drôle de popularité qui vous gagne alors. « - Ken. ai-je lâché après une oeillade bien trop longue. J’ai passé un bras confiant autour de ses épaules, avec l’habitude du jeune fortuné qui attire les bimbo cupides. Et toi, Poupée ? »
Je fronçais les sourcils pour moi-même. Un peu ringard, l’approche.
Mais qu'importait dans le fond; j’étais riche.
Et ce soir, je n’allais certainement pas rentrer seul.

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Lun 17 Fév - 1:23
Le carmin de ses lèvres réfléchissait celui de sa robe. Habituée aux regards voraces du sexe opposé, elle s'en joue, bien décidée à rentrer avec quelque diamant en poche. Joueuse, elle l'était. Mais pas de la même manière que les habitués. A chacun ses forces et ses faiblesses. Pour elle, sa force ne résidait pas à une table. Plutôt ce qui précédait et suivait les jeux. L'à côté. L'appât. Le gain pouvait vêtir de nombreuses formes, et lorsque l'Homme se sentait invincible, il était plus aisé de l'aguicher avec plus grosse somme. Pourquoi s'arrêter alors que l'on gagnait ? C'était comme se coucher après avoir misé, cela laissait un goût âpre sur la langue. Langue qu'elle passa sur les lèvres voluptueuses, se régalant d'avance du coup de poker qu'elle pourrait faire. L'y aiderait-il ? Laissant le bras s'enrouler sur ses épaules, elle le ravit d'un second sourire. Poupée ? Dans d'autres circonstances elle lui aurait sûrement ri au nez..ou cogné. Pas ce soir. Pas ici. Continuant son petit numéro, elle lui répondit aussitôt, avec toute la franchise de son petit cœur de menteuse. « Rosa.. mais je peux jouer à la Barbie si ça te chante » Et telle la rose, la brune avait ses épines, prêtes à lui déchirer les doigts au toucher. « Et pour être entièrement transparente, j'ai un petit service à te demander. » Pas plus transparente que sa robe, laissant voir pour l’œil intéresse un splendide décolleté. Consciente qu'il doit probablement se méfier - du moins, il serait bon pour lui de le faire - elle tendit le doigt, lui faisant doucement signe d'approcher. Posant la main sur son torse, s'approchant dangereusement de l'homme, elle espéra que ses paroles l'enivreraient autant que son parfum. Les lippes frôlent les joues pour se glisser à son oreille, chuchotant les mots doucereux suivants : « Suis-moi à la table du champion, en bas. Je t'aide à le plumer. On fait moit-moit de la somme après...plus commodités. » Envoûtante, elle l'était. Réaliste ? Plus encore. Et elle avait besoin d'un champion pour faire son plus beau coup. Oh, elle saurait le récompenser. A sa manière.

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Mar 25 Fév - 14:42
J’aurais certainement dû me montrer plus suspicieux, mais la béatitude causée par ma victoire à la table quelques minutes auparavant venait étouffer toutes mes craintes. Non pas que gagner avait habituellement cet effet de jubilation sur ma personne, mais ces derniers temps, j’avais besoin de renouer avec le succès. Aussi, toute la frustration accumulée les soirées précédentes cédait-elle place à une euphorie semblable à celle que je moquais chez la touriste que je venais de plumer. Autrement, j’aurais peut-être émis plus de réserves à me faire aborder par cette coureuse de magot. Autrement, je me serais peut-être souvenu que j’avais tout perdu la dernière fois que j’avais cédé à un tel excès de confiance.
Nonobstant l’alerte qu’émettait les deux neurones qui me restaient encore, j’ai doucement hoché la tête au communiqué de son pseudonyme. « Rosa... » me suis-je retrouvé à répéter, quelque peu rêveur, appréciant le goût du prénom que je me verrais susurrer plus d’une fois ce soir.
« Et pour être entièrement transparente, j'ai un petit service à te demander. » J’ai penché la tête de côté, curieux. Elle a tendu le doigt vers moi pour que je m’approche, et j’en ai profité pour me serrer un peu plus contre elle. Qu’est-ce qu’elle désirait ? Que je lui achète un nouveau rouge à lèvres ? J’ai gloussé intérieurement, en bon idiot. J’ai frémi quand sa main s’est posée sur mon torse, et je me suis laissé faire lorsqu’elle s’est penchée quelque peu vers moi, approchant doucement ses lèvres pulpeuses de mon oreille. Tout ce temps, j’ai plongé mon regard lubrique dans le sublime décolleté qu’elle m’offrait - donnant ainsi raison aux femmes de penser que les hommes sont des animaux, perdent la tête à la moindre tentative de charme. Bah, qu’importe! je défendrais la bienséance dont nous, gentilshommes, savons faire preuve une autre fois.

J’ai rebranché mon cerveau quand elle évoqué son plan, et j’ai recouvré quelque peu mon sérieux. La sonnette d’alarme tintinabullait plus fort subitement, maintenant qu’elle m’avait exposé ce fameux service qu’elle requerrait de ma part. Je me suis écarté d’elle, enlevant au passage le bras enroulé sur ses épaules, et je l’ai dévisagée tout autrement cette fois-ci. Oui, c’était toujours cette belle plante au sourire envoûtant, mais j’ai décelé la fourberie qui flambait dans son regard. Elle aussi, à sa façon, escomptait faire les poches des autres joueurs. Ah, la sournoise créature ! Une vraie succube, une aspireuse de compte en banques !
J’ai évalué le risque de sa proposition sous toutes ses coutures. Je n’avais jamais trempé dans ce genre de deal, et je me méfiais désormais un peu plus de ce qu’elle pouvait cacher, comme on craint de pactiser avec le Diable. 50/50, ça me semblait honnête. Elle avait eu l’la combine, mais ce serait probablement à moi d’en réaliser la majeure partie. J’ai visualisé mon compte en banque, ce qu’il avait été, et ce qu’il était. J’ai calculé rapidement la somme dont j’avais besoin pour me refaire la cerise, et, j’ai honte de le dire, me suis bien trop vite laissé tenter, tant excité par l’appât du gain, du risque, et des deux jambes graciles qui risqueraient fort de me faire tourner la tête.
J’ai eu un rire mauvais, et j’ai posé une main ambigüe sur le haut de sa cuisse en guise d’accord, sans vraiment savoir si nous allions toucher le pactole ensemble ce soir, ou si au contraire elle allait m’envoyer par le fond.
« C’est où ?  » Elle m’en expliquerait plus en chemin.

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