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gaspard -- There is only one happiness in this life, to love and be loved.

@ Invité

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Dim 16 Fév - 11:37
Tout est prévu, les bougies, la bouteille de bon vin qu'elle a acheté en rentrant du travail. Pour une fois, elle avait décidé de quitter tôt, pour une fois, elle s'était arrangée pour partir à dix-sept heures pour pouvoir tout préparer. La journée de l'amour, Kate avait toujours dit qu'il n'y avait pas de jour pour s'aimer, mais au fond, est-ce bien vrai quand on a l'impression de se perdre et de perdre l'être aimé ? Plus les jours passent, plus elle se demande comment elle va faire pour réparer les brêches qui sont là devant elle. Elle sait que tout sera de sa faute, elle sait que c'est de sa faute à elle si parfois, ils se disputent, si parfois, les mots dépassent la pensée. Elle ne comprend toujours pas et pourtant elle essaye. Elle essaye au plus profond d'elle-même mais ça ne semble pas marcher. Quand il lui annonce être là dans moins de quinze minutes, elle dresse les assiettes et elle part se changer, enfile une robe qui lui a offert et qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de porter, un peu de maquillage et la voilà qui est prête. Ses mains s'agitent nerveusement et elle fait tourner machinalement sa bague de fiançaille autour de son doigt avant d'entendre la porte. Ses mains enserrent le dossier de la chaise devant elle et elle sourit, elle a besoin de sourire. Elle sent alors les mains de son fiancé contre sa taille ce qui la fait se retourner, les yeux toujours clos, un baiser contre ses lèvres avant qu'elle ne se recule pour plonger son regard dans celui de Gaspard.

« Je sais que j'ai toujours dit qu'il n'y a pas de journées pour se prouver qu'on s'aime, mais j'avais envie de te retrouver. » se défend t-elle en souriant en coin, avant de se blottir contre lui.

@ Invité

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Dim 16 Fév - 21:36
- Je déteste la Saint-Valentin. C'est une fête commerciale, on paye les cadeaux et les restaurants 5 fois plus cher que d'habitude... Vraiment, celui qui nous a inventé ça, il était surement pas en couple. Plutôt un commerçant célibataire qui s'en est foutu plein les poches.

Un type en costume trois pièces lui tend sa carte bleue, et Gaspard la dépose à l'intérieur de la machine. C'est son dernier client de la journée, et voilà trente minutes qu'il déblatère sur l'intérêt d'une fête aussi commerciale que la Saint-Valentin. Gaspard aimerait pouvoir enchérir, lui répondre, débattre pourquoi pas, mais il n'y parvient pas. Il est focalisé sur le fait que c'est son dernier client, qu'il voudrait fermer la boutique, attraper le bouquet de roses roses qu'il a confectionné ce matin et rentrer chez lui retrouver sa future femme, qui a décidé, semble-t-il, de donner un tournant particulièrement agréable à la soirée. Gaspard s'y accroche un peu comme un malheureux, comme si cette soirée allait effacer tout le reste ; c'est idiot, mais c'est comme ça. Et ce type qui lui paye 120 dollars de fleurs n'a très certainement pas de quoi pleurer le trou qui va être fait sur son compte bancaire. Il s'en fiche, lui, de savoir que c'est une fête commerciale inventée par les commerçants ou qui que ce soit d'autre pour faire de l'argent. Il veut seulement profiter de l'opportunité.

Quand enfin, il parvient à s'arracher aux griffes du client, il se dépêche de fermer puis de partir pour aller retrouver Kate. Elle se trouve à l'appartement, elle a installé une jolie table et mis une belle robe qu'il lui a achetée. Elle est sublime, comme toujours. Il dépose les fleurs sur un coin de table et glisse ses mains contre ses hanches. Elle se retourne, et ils échangent un baiser, et les choses sont si simples, si belles quand elles sont comme ça.

- Je suis content de te retrouver moi aussi.

Il lui offre un sourire, et glisse une main dans la poche intérieure de sa veste pour en sortir un écrin. A l'intérieur, un collier serti de diamants. Une folie compte tenu de ses nouvelles vélléités professionnelles, mais il n'a pas pu s'en empêcher. Une façon de lui dire qu'il ne la considère pas moins comme une princesse maintenant qu'il travaille comme fleuriste, sans doute.

- Joyeuse Saint-Valentin.

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Dim 16 Fév - 22:25
Elle a envie de le retrouver, que tout redevienne comme avant, mais elle sait que ce ne sera pas possible, parce qu'elle a besoin de savoir qu'il reviendra possiblement sur le droit chemin, qu'il reprendra peut-être le chemin des tribunaux plutôt que d'ouvrir chaque matin et chaque soir sa boutique de fleurs. Mais elle essaie de faire des concessions. De se dire qu'il changera d'avis, elle n'espère pas le faire changer d'avis ce soir, mais quand elle se retrouve contre lui, elle se sent bien. Elle a l'impression que c'est là qu'elle a besoin d'être, tout le temps. Elle aimerait passer tout ce qu'elle ressent dans ce baiser mais c'est bien trop compliqué.

« Ça fait longtemps... » Longtemps qu'ils ne se sont pas retrouvés ainsi, longtemps qu'elle n'a pas fait un effort de la sorte.

Elle fronce les sourcils quand elle le voit plonger une main dans sa veste et elle humidifie ses lèvres. Les mains sont tremblantes quand elle ouvre l'écrin et elle redresse le regard vers Gaspard. Est-il sérieux ?

« Mais tu es fou... » murmure t-elle, son regard ne quittant pas le collier.

Elle fait alors le tour de la table pour récupèrer le paquet qu'elle a préparé, une petite boîte contenant une montre hors de prix. Elle aussi, elle lui fait des cadeaux, et pourtant, elle sait que s'il pouvait arrêter de montrer sa richesse, il le ferait.

« Joyeuse Saint-Valentin. » murmure t-elle au creux de l'oreille alors que ses lèvres se déposent contre la mâchoire de Gaspard, papillonnant contre la peau. Et puis elle se recule avant de le regarder « Alors comme ça, demain tu peux te permettre de ne pas ouvrir ta boutique ? Ça arrive ça ? » Se rendant compte du fait qu'elle commence déjà à être mauvaise, elle se pince les lèvres « Désolée... On arrête de parler boulot ? »

Au fond, elle voulait que tout se passe bien. Pour une fois.

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Sam 29 Fév - 23:38
La perspective de la soirée réchauffe un peu le coeur de Gaspard. Il est content d'être là, content qu'elle soit là, et surtout, content qu'ils aient décidé de marquer l'évènement. Ils auraient pu se contenter de se coucher tôt, épuisés comme ils sont tous les deux, mais ils tiennent apparemment tous les deux à faire les efforts qui s'imposent pour leur couple, et l'idée procure à Gaspard une vague de soulagement.

- Un peu fou, oui, mais jamais assez fou pour toi.

Il sourit et attrape le paquet qu'elle lui tend, et qu'il ouvre délicatement pour découvrir une montre. Il s'y connait assez pour savoir le prix que cette montre a sans doute dû coûter.

- Toi aussi tu es folle. Merci.

Il dépose un baiser sur ses lèvres et décide de s'emparer d'une bouteille de champagne qui attend sagement les occasions au frigo pour en servir deux coupes.

- Oui, ça arrive. Et oui, arrêtons de parler de boulot.

Il lui tend une coupe et amorce le geste pour qu'ils puissent trinquer.

- A nous ? Et au mariage. Kate... tu sais, je suis toujours le même homme. Cet homme inlassablement amoureux de toi et qui se sent extrêmement chanceux que tu l'aimes en retour.

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Lun 2 Mar - 21:52
Du plus loin qu’elle se souvienne, ils n’ont jamais manqué une saint-valentin, les premières étaient bien évidemment un peu plus brûlantes mais ils se sont trouvés, n’ont pas besoin de se retrouver de façon charnelle pour se prouver qu’ils s’aiment. Par contre les cadeaux ont toujours la même importance. Cher ou pas. 

— « Je ne suis pas folle, je t’aime ce n’est pas la même chose. Et si tu es fou pour moi, alors je suis folle pour toi. »

Elle a l’impression que les mots sonnent faux, que ça sonne creux mais elle essaie d’employer un ton qui rassure. Elle le laisse se diriger pour récupérer la bouteille de champagne et comme à son habitude, elle sursaute en riant quand la bouteille est débouchée.

— « Deal. « 

Elle ne veut plus parler boulot, elle ne veut pas se disputer avec lui, pas ce soir. Ils se disputent déjà bien trop souvent, pas de vraies disputes avec des larmes et des cris, mais des mots acerbes qui franchissent les lèvres. Elle attrape la coupe du bout des doigts et trinque en plongeant son regard dans celui de Gaspard. Les mots de Gaspard la font déglutir et elle passe une main derrière sa nuque, gênée.

— « Je t’aime aussi Gaspard. Je t’aime tellement que j’ai peur parfois. J’ai peur qu’un jour tu en es marre de moi. »

Elle hausse les épaules en buvant une gorgée avant de poser son verre sur la table, se pinçant les lèvres.

— « Je t’aime et je suis chanceuse d’être avec quelqu’un comme toi. »

Elle s’approche de lui pour déposer tendrement ses lèvres contre celles de Gaspard en entourant la nuque des bras. Le front contre celui de son fiancé.

— « Et j’ai hâte de devenir Madame Walsh. »

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Sam 7 Mar - 21:46
Gaspard lui offre un sourire et hausse une épaule. Ils sont fous, sans doute. La raison de leur folie échappe un peu à Gaspard. Et même s'il est heureux et soulagé de la tenue de cette soirée, il a l'impression qu'elle couve quelque chose qu'ils ne se disent pas. Ils lui donnent parfois l'impression d'être deux poissons qui se débattent pour respirer hors de l'eau. Comme si leur couple était sur une pente glissante et qu'ils ne parviennent pas à maîtriser.

Il lui semble cela dit que la conversation prend un tournant un peu dangereux. Gaspard s'approche et caresse sa joue doucement, sans se départir d'un sourire léger.

- Comment veux-tu que j'en ai marre de toi, Kate ? Ne t'inquiète pas, ça ne risque pas d'arriver. Tu es une surprise de chaque instant.

Il rit un peu comme si c'était l'idée la plus stupide de la terre. En ce moment, il a plutôt l'impression que c'est elle qui pourrait se lasser de lui. De son nouveau boulot, de ses nouvelles lubies. Autant de raisons de partir pour un autre, sans doute.

- Moi aussi j'ai hâte que tu deviennes Madame Walsh. Il serait bon qu'on arrête une date, non ?

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Dim 8 Mar - 17:58
La bulle grossit petit à petit, ce genre de sensation qui ne fait que grandir après s’être nichée dans le coeur et qui ne demande qu’à exploser, quitte à faire du mal autour d’elle. Et Kate sait que ce sera de sa faute, elle qui retrouve Sven parfois même si elle veut arrêter, même si elle ne veut plus parfois, elle y retourne toujours. Et ce soir, elle mise sur cette soirée pour les faire se retrouver un peu plus que lors des soirées « normales ». Elle sent qu’elle peut tout cacher en lui exprimant ses doutes mais pourtant, elle ne peut s’empêcher de le faire.

— «  Je ne sais pas… Mais je suis ravie de savoir que je suis une surprise. » répond t-elle en souriant alors que les joues se teintent de rose.

Le rire de Gaspard qui lui parvient jusqu’aux oreilles la fait sourire plus qu’à l’accoutumée, peut-être parce que c’est le champagne qui lui monte déjà à la tête, vu qu’elle n’a eu le temps de ne manger qu’un fruit ce midi, on ne peut pas dire que l’estomac est plein. Elle le regarde et son sourire ne fait que s’agrandir quand il parle de date.

— « Oui. Je pensais en juin ? Le 20 juin peut-être ? C’est le jour de l’été. »

Kate hausse les épaules, elle a toujours aimé l’été et puis la salle qu’elle avait trouvé avait un lac juste derrière ce qui pourrait être parfait pour l’été. Enfin elle espérait qu’il soit d’accord. Elle déposait ses lèvres contre celles de Gaspard pour un baiser léger encore une fois.

— « Mais tu peux aussi choisir une date, je ne veux pas que tu penses que je t’imposes tout. La salle, le traiteur, elle avait l’impression qu’elle était sur tout les fronts et qu’il pourrait finir par lui reprocher d’avoir tout organisé et que lui, non. »

Elle finissait par se reculer pour regarder la table et le regarder.

— « Et si nous passions à table ? »

Elle mourrait de faim Kate, et elle avait hâte qu’il goûte ce qu’elle avait concocté. Pour une fois, qu’elle avait eu le temps de cuisiner.

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Dim 22 Mar - 22:55
Cette soirée est plaisante, mais Gaspard ne peut pas vraiment dire que tout est détendu. Il ne peut pas s’empêcher d’être habité par la sensation que quelque chose est dissimulé, tu, entre eux. Un tabou qu’il a l’impression d’avoir créé lui-même et dont il ne s’imagine pas les tenants et les aboutissants, de manière assez logique.

- Le 20 juin, ça me va très bien. Ca n’est pas trop proche pour l’organisation ?

Il imagine que non ; après tout, ils ont de l’argent, et l’argent permet de nombreuses choses en termes d’organisation. Les gens sont immédiatement plus enclins à rendre service rapidement quand il y a de l’argent en jeu.

- Je n’ai pas l’impression que tu m’imposes tout, juste que tu es une très bonne organisatrice. Bien meilleure que moi.

Il lui offre un sourire et la suit quand elle propose qu’ils passent à table.

- Oui, allons-y. Je meurs de faim, à vrai dire, et ça sent vraiment très bon.

Il est impossible que cette soirée ne soit pas réussi ; elle a tout pour être parfaite. Ils sont là, tous les deux, de bonne humeur, d’accord sur tout. Il n’y a aucune raison pour que ça n’aille pas ; et ça lui donne de l’espoir, à Gaspard. L’espoir que le temps puisse arranger la brèche qui semble s’être créée entre eux.

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Mar 24 Mar - 15:14
Kate avait longtemps espéré une soirée de la sorte, où rien ne viendrait les déranger, pas même les faux semblants, pas même les non dits. Et ce soir, soirée sous le signe de l’amour, Kate se sentait bien. Pou rune fois, elle se sentait bien, elle se sentait entière et toutes les questions avaient été balayé de son esprit.

— « Je ne pense pas, je n’en sais rien… »

Ils verront bien, mais le jour de l’été ça lui plaisait bien à Kate, après tout, ils sont déjà bien avancés. Puis elle sait que sa mère alignera forcément l’argent tout comme les parents de Gaspard, si jamais la date posait problème. Kate avait des milliers d’idées et quand elle se sentait submergée, elle pensait au mariage. Pensait-elle, naïvement, que ça allait arranger tout les soucis qu’elle avait elle-même créer ? Idiote.

— « Oh tu sais, c’est toi qui m’a aidé à être une si bonne organisatrice. »

C’est lui qui l’avait aidé à se canaliser quand elle avait l’impression de devenir folle et qu’elle n’y arriverait pas, c’est lui qui posait ses mains sur ses épaules, qui la regardait dans les yeux pour lui dire qu’elle y arrivera, qu’importe ce qu’il se passera. Elle se dirigeait alors jusque la table pour s’installer en face de lui, elle se sentait étrangère à la pièce soudainement, là, en face de lui. Elle n’avait pas le droit. Mais elle chassait cette idée de son esprit en retirant la bouchon de la bouteille de vin qu’elle avait été acheté spécialement pour l’occasion.

— « Et sinon ta journée, tu as fait beaucoup de ventes ? Je pense que les ventes pour la Saint-Valentin décollent non ? »


Après tout, Kate était persuadée que les gens s’offrent des fleurs pour célébrer la journée de l’amour. Des fleurs, de l’amour, des cadeaux, de l’ironie aussi. Quand les infidèles, comme elle, tentent de ne pas faire s’exploser la brèche qui s’écarte de plus en plus. Puis elle se levait pour venir déposer leurs assiettes sur la table, elle s’était appliquée à occuper son esprit.

— «  D’ailleurs, promis après j’arrête de parler mariage, ma mère m’a laissé un message vocal pour me demander quand nous étions disponibles pour s’arranger pour le traiteur. J’attendais de voir avec toi, je pense qu’un dimanche ça pourrait être bien, non ? Même si des fois j’aimerais bien profiter de toi et que de toi le dimanche. »

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Jeu 26 Mar - 22:23
Gaspard acquiesce lentement. Pour sûr, si toutefois la date était trop proche pour des questions d’organisation, les familles n’hésiteraient pas à aligner quelques billets pour faire en sorte que cela fonctionne. Gaspard connait sa mère. Elle n’est pas du genre à se laisser mettre des bâtons dans les roues par qui que ce soit. Même son fils n’est pas de taille à lutter quand il s’agit d’évènements mondains qui servent de vitrine à la famille.

- J’imagine que les délais ne seront pas un problème.

Il embrasse le coin des lèvres de Kate et hausse une épaule.

- Je suis pas sûr d’avoir du mérite dans tes talons d’organisatrice, ma chérie.

Il rit un peu et avale une gorgée de champagne. Il va s’installer à table et la remercie d’un hochement de tête quand elle lui donne son assiette. Ca a l’air réellement bon, et il se réjouit de la tournure de cette soirée.

- Ca a vraiment l’air délicieux. Merci. Quant aux ventes, oui j'ai beaucoup vendu aujourd’hui. Je suis content, c’était une bonne journée.

Il attrape sa fourchette pour goûter et relève les yeux vers elle pour lui prêter une oreille attentive. Le mariage est un peu abstrait pour lui encore. Il a envie, il meurt d’envie même, que Kate devienne sa femme. Qu’ils puissent penser à l’avenir, fonder une famille. Mais l’organisation lui parait abstraite.

- Oui, un dimanche. Rapidement du coup, si on veut se marier en juin ? On pourrait peut-être organiser une dégustation ce dimanche, non ? Comme ça on se débarrasse des parents.

Il sourit un peu et penche la tête.

- Ma mère me harcèle sans arrêt. Et j’imagine que c’est pareil pour la tienne.

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Mer 1 Avr - 19:07
Une grosseur se forme dans sa gorge et ne part pas, elle ne désenfle pas parce qu’elle a peur Kate, elle meurt de trouille, elle a si peur qu’il s’en aille un jour. Et qu’est-ce qu’on fait quand on perd son amour de jeunesse ? Qu’est-ce qu’on fait quand l’amour de sa vie s’en va ? Kate n’a pas envie de le savoir, elle ne veut pas y penser et pourtant, elle a peur, c’est plus fort qu’elle. Peut-être que ce repas servira à ça, peut-être que ce repas servir à réparer les pots qui sont à deux doigts d’être cassé. Et parler du mariage la soulage un peu, mais elle a l’impression que leurs conversations ne tournent plus qu’autour de ça… Entre deux disputes, le mariage.

— « Tu as des talents ailleurs, honey. » répond t-elle avec un large sourire.

Elle prend une gorgée de champagne pour imiter son fiancé avant de le rejoindre une fois les assiettes dans les main, elle dépose celle de Gaspard, et elle hume l’odeur qui lui titille l’estomac depuis que ça commence à cuire, elle meurt de faim Kate, elle n’aurait peut-être pas dû sauter le déjeuner. Kate goûte une fourchette et elle ne peut s’empêcher de ressentir un pointe de fierté mais elle ne dit rien et l’écoute

— «  Ça ne m’étonne pas, j’ai croisé pleins de personnes avec des fleurs aujourd’hui, ça m’a fait penser à toi. Et si tu es content, je suis contente alors. »

Et elle est sincère, pour une fois. Elle est contente pour lui, elle fait un effort incommensurable, pour tenter d’être contente pour lui à chaque fois qu’il l’est, mais elle a peur que des fois, ça sonne faux. Elle ne veut pas paraître hypocrite.

— « Oh oui on s’en débarasse… J’adore mes parents, j’adore les tiens mais si on pouvait traîner ici le dimanche, au lit, jusqu’à l’heure qu’on désire sans avoir d’obligations ça me plairait bien. »

Elle en rêve même, parce qu’elle aimerait se reposer le dimanche, sauf que non, il y a toujours quelque chose à faire, les parents à voir, un brunch auquel assister. Kate en a assez parfois, elle aimerait rester dans les bras de Gaspard et ne pas avoir à se lever. Kate rit à son affirmation avant de lever les yeux au ciel

— « J’ai l’impression que c’est elle qui va se marier tant elle est stressée… Elle n’arrête pas. L’autre jour j’étais en rendez-vous, quand je l’ai terminé, j’avais six messages. Six. Est-ce qu’elle se rend compte que je travaille ? » demande t-elle.

Puis elle prend une nouvelle bouchée avant de servir un verre de vin à son fiancé et à elle-même.

— « Pour les fleurs… Je pensais aller dans une autre boutique. J’avais pensé à toi aussi, mais je me dis que si je te fais faire mon bouquet, tu auras une idée de ma robe et comme dirait ma mère Non mais Kate franchement ! Tu n’as jamais entendu que ça portait malheur ?

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Sam 4 Avr - 22:40
Gaspard rit un peu à l’allusion de Kate et la regarde presque en biais. Il aime ça, chez elle. Cette fraicheur qui est toujours la sienne, ce petit sens de l’humour raffiné, cette maîtrise des mots et de la joute verbale. Il l’aime. Il l’admire, aussi. Beaucoup. C’est une femme forte, accomplie, déterminée, qui sait ce qu’elle veut et qui sait où elle va. Parfois, il se dit qu’un de ces jours, elle va se réveiller, et se rendre compte qu’elle est trop bien pour lui. Alors, elle partira. Elle ira voir quelqu’un d’autre. Parce que lui maintenant, il n’est qu’un homme comme tout le monde. Il secoue la tête pour se sortir ces pensées de l’esprit - ce n’est ni l’heure, ni l’endroit. Il est réellement touché quand elle dit qu’elle a pensé à lui en croisant des gens avec des fleurs dans la rue. Elle fait des efforts, et peu à peu, il a l’impression qu’ils sont en train de surmonter ce qui il y a quelques temps lui paraissait insurmontable.

- Moi aussi. C’est mon rêve.

Il soupire un peu en songeant à l’oppression permanente qu’exerce sa mère sur lui. Pas plus tard que la veille, elle lui a adressé un message pour lui proposer de rencontrer un de ses amis avocat. Au cas où il ait envie de changer à nouveau de métier.

- J’aime mes parents mais ils sont insupportables. Surtout ma mère. J’ai l’impression qu’elle ne s’est jamais fait à l’idée que je pouvais grandir et être adulte.

Il soupire et glisse une main dans ses cheveux.

- Peut-être qu’on devrait les laisser se remarier, et filer à Végas en douce. Ma mère aurait probablement un AVC.

Il plaisante, évidemment. Il sait qu’un beau mariage est important pour Kate - il ne lui ferait jamais ça.

- Pas de problème, pour les fleurs. Je comprends.

De toute façon, c’est trop de pression de réussir un bouquet parfait pour toutes les personnes qui y ont un mot à dire. Il n’a pas envie de se mettre cette pression sur les épaules, ni de mettre Kate dans une posture difficile.

- Est-ce que tu veux déménager ? Après le mariage, je veux dire. Trouver plus grand ?

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Ven 17 Avr - 13:40
— « On dirait que tu ne connais pas ma mère... Elle n'arrête pas de stresser comme une folle pour le mariage, après m'avoir demandé 45 fois si j'étais sûre, voilà qu'elle déprime parce que je vais me marier, mais elle fait passer ses éternelles questions à travers son stress... »

Kate comprenait que sa mère soit stressée pour le mariage, par le fait que sa petite fille n'en soit plus une mais elle ne comprenait pas le sang d'encre qu'elle se faisait quand au fait que Kate n'allait plus être chez eux... Elle ne l'était déjà plus depuis un moment maintenant, alors ça lui passait tout bonnement au dessus de la tête et c'était, à ses yeux, une peur complètement incompréhensible.

— « Ma mère me tuerait je pense, même si ça peut être une idée exceptionnelle. » répond Kate, en riant un peu.

Mais ça pouvait être une idée, même si elle se connait Kate, elle sait qu'elle finirait par regretter, elle qui rêve de son mariage depuis ses cinq ans. Et qui a des dizaines et des dizaines de tableaux d'inspiration sur Pinterest.

— « Je ne voulais pas t'imposer ça, même si visiblement, tu fais des très jolis bouquets. »

Elle ne doutait pas du don de Gaspard pour les fleurs, parce qu'au fond, elle savait qu'il aimait ce qu'il faisait, mais une infime partie d'elle, se demandait pourquoi il avait décidé de changer du jour au lendemain, une infime partie d'elle ne comprendrait sûrement jamais.

— « Oh pourquoi pas, j'aime bien cet appartement mais c'est vrai qu'on pourrait avoir plus grand. Est-ce fou de rêver d'un jardin ? »

Kate se demandait si elle arriverait un jour à avoir son propre potager, elle n'aurait sûrement jamais le temps, mais elle avait toujours voulu un potager.

— « Un grand jardin, avec une balancelle, pour les longues soirées d'été. Et une balançoire pour un enfant. »

Kate se prenait à rêver.

— « Tu sais bien que je te suivrais partout où tu iras. »

Même si au fond, elle ne le suivait pas dans ses choix, elle l'aimait, et c'était tout ce qui comptait.

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Ven 24 Avr - 18:55
Gaspard lui offre un sourire et secoue la tête. C’est vrai que leurs parents sont intenses. Inquiets, stressés, à vouloir contrôler tous les aspects du mariage. La course à la perfection est un jeu sans fin auquel les Byrne et les Walsh ne s’épuisent jamais. Il aimerait secouer sa mère parfois, pour la faire redescendre sur terre et lui faire comprendre qu’aucune catastrophe ne va intervenir. Au pire, il y aura une rose de plus dans le bouquet de la table 9 - tous leurs invités survivront à cet affront incroyable. Quand à paniquer pour les suites du mariage, c’est d’autant plus ridicule que les familles s’entendent et que Kate et Gaspard sont en couple depuis une éternité.

- Nos mère sont irrationnelles, Katie. On est ensemble depuis presque toujours, c’est la panique de l’approche du mariage qui les rend folles. Mais ce mariage sera parfait parce que je vais t’épouser et qu’on va célébrer le fait qu’on s’aime. Je pense qu’il faut les laisser faire les névrosées dans leur coin si ça les rassure, mais je ne pense pas qu’on puisse faire quoi que ce soit pour que ce mariage soit plus parfait qu’il ne va déjà l’être.

Il plaisante au sujet de Végas, mais au fond, ça ne lui poserait pas de problème à lui, de se marier en petit comité. Moins de monde, moins de pression. Il a demandé Kate en mariage parce qu’il l’aime et qu’il veut qu’elle soit sa femme, pas pour organiser une journée digne de la couverture d’un magasine de mariages quelconque. Il acquiesce quand elle lui parle des fleurs. Il comprend sa position, même s’il aurait peut-être été flatté qu’elle le sollicite. En tout cas, il ne lui en veut pas.

- Moi aussi j’aime cet appartement. On y a vécu de beaux moments tous les deux, mais une maison...

Avec un jardin, effectivement, une ou deux chambres supplémentaires.

- Par contre, il est hors de question que j’informe nos familles que l’on envisage de déménager, sinon ils vont nous harceler sans cesse avec les petites annonces de toutes les maisons libres aux alentours de chez eux. Et crois moi, une fois que le mariage sera passé, il est hors de question que j’aille voir ma mère tous les dimanches.

Il dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais pour faire passer le message aussi. Il est au bord de la crise de nerfs, avec la présente oppressante et permanente de leurs mères respectives, et ça lui prend un grand contrôle de lui-même de s’éviter de craquer complètement.

- Quoi qu’il en soit, on a le temps. Mais ça serait un beau projet, après le mariage. Et je ne veux pas que tu me suives, je veux qu’on fasse les choses comme on veut les faire toi et moi ? Ce n’est pas ma décision.

@ Invité

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Lun 27 Avr - 22:15
Kate a l’impression qu’elle est dans un marathon constant avec Gaspard, qu’ils sont en tête de courses et que leurs parents sont derrière a tenter de les rattraper. Et pourtant, Kate en a assez, elle est essoufflée. Essoufflée de devoir supporter sa famille, essouffler de devoir supporter sa belle-famille. Et puis, maintenant, elle a peur que sa mère ne lui hurle dessus parce qu’elle n’a toujours pas décidé du contenu de son bouquet. Kate veut des tulipes, mais le fleuriste n’est pas sûre de pouvoir les lui fournir.

— « Tu penses qu’on peut faire un coin des névrosés au mariage ? Ma mère, ma grand-mère, ta mère ? Et comme ça peut-être que mon père et le tien seront tranquilles ? Je sais que mon père a envie de la baillôner parfois mais il sait qu’elle va lui prendre la tête s’il ne la suit dans ses histoires. »

Kate rit un peu et puis, Vegas se profile, si seulement ce n’était pas dans quelques mois, elle aurait dit oui, juste pour couper l’herbe sous le pied à sa mère. Puis vient le sujet de fleurs aussi et Kate ne voudrait pas qu’il lui en veuille de choisir un de ses concurrents. Et comme elle l’a deviné, Gaspard ne se vexe même pas. Elle l’aime si fort pour ça, pour le fait qu’il n’est pas facilement vexable et elle apprécie le fait qu’ils parlent tout les deux des choses qui ne vont pas plutôt que de laisser gonfler un abcès qui finirait par exploser… Il n’y a que le secret qu’elle cache qui la tourmente parfois, mais elle sait très bien jouer la comédie, mais pour combien de temps ? Et puis un déménagement qui se profile lui permet d’occuper son esprit, et lui permettra de le faire.

— «  Tu crois que je viendrais voir la mienne tout les dimanches ? AH non, jamais. Et puis je suis tout a fait d’accord pour le fait qu’il faut qu’on s’éloigne d’eux. Ils sont déjà loin là, mais alors encore plus loin ce sera parfait.

Kate attrape la main de son fiancé pour entrelacer leurs doigts et caresser la paume de la man de Gaspard du pouce.

— « Un joli projet, parce que ce mariage c’était mon rêve, alors avoir une maison, l’aménager, ce sera mon nouveau rêve. Et il faut croire que tu es dans tout les rêves possibles et imaginables que j’ai. » prononce t-elle. 

Elle se sent si niaise et pourtant, elle aime cet aspect si légère de sa personnalité quand elle est avec lui.

— « Tout ce que je veux dire, c’est que je veux être où tu es Gaspard. Tu es mon premier amour, et je suis sûre que tu seras le dernier. Tu ne me forces en rien, crois moi. »

Personne ne peut forcer Kate à faire quelque chose dont elle n’a pas envie, Gaspard le sait de toutes façons. Elle se bat pour ses convictions sauf quand c’est pour le mariage, là, elle abdique juste pour être tranquille. Elle prend alors une nouvelle bouchée avant de prendre une gorgée de vin.

— « J’ai l’impression que nos Saint-Valentin sont de plus en plus belle alors que pourtant, je déteste cette fête. »

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Ven 1 Mai - 19:16
Leurs mères sont insupportables, chacune à leur manière - et parfois, elles le sont ensemble également. Sa mère à lui, depuis qu'il a quitté son job, après son burn-out, et qu'il a ouvert son magasin de fleurs, le prend en plus pour un malade mental irresponsable, ce qui ne calme en rien ses névroses constantes. Si elle pouvait passer toute ses journées au téléphone avec lui, elle ne se gênerait pas. Elle l'appelle pour lui demander comment il va, pour lui rappeler qu'il doit récupérer son pantalon de costume chez le couturier, pour lui dire qu'un boulot très intéressant vient de se libérer dans un Cabinet d'avocats en plein centre-ville, que certes, ce n'est pas un poste de procureur comme ce qu'il aurait pu occuper, mais c'est déjà ça. Elle parle, elle parle, et c'est à peine si elle lui demande si ça va, persuadé qu'elle est qu'il est forcément au plus mal pour avoir pris une décision pareille.

- Je suis surpris que mon père ne se soit jamais enfui, pour être tout à fait honnête. Sa patience n'en finira jamais de me surprendre. Je suis à peu près persuadé, pourtant, qu'il en a très régulièrement marre de supporter ses lubies.

Son père est un homme gentil, plus posé, qui s'est laissé influencé par sa femme avec les années - jusqu'à devenir exigeant et un peu à côté de la plaque, parfois. Mais Walsh Sr n'a pas l'air d'être trop affecté par le changement de carrière de son fils, cela dit.

- Cela dit, si on éloigne nos mères de nos pères, on va avoir droit à une sacrée série de réprimandes. Je l'entends déjà râler sur le fait qu'un mariage traditionnel suppose que les hommes soient installés à la même table que leurs femmes.

Sa mère à lui serait capable de faire un scandale - même si elle n'apprenait son placement que quelques secondes avant de s'asseoir sur sa chaise. Pour peu qu'en plus, elle ait un peu abusé du Champagne, elle serait capable de prendre la parole devant tout le monde pour clamer haut et fort son indignation. Gaspard acquiesce cela dit volontiers quand Kate suggère qu'ils s'éloignent encore plus de leurs parents - autant que possible sera le mieux, de toute façon.

- On pourra y penser, alors. Après le mariage. Ce serait une chouette idée. Moi aussi, ce qui m'importe réellement, c'est d'être avec toi, tu le sais ?

Il lui offre un sourire ; il ne s'imagine pas une seule seconde sa vie sans qu'elle n'en fasse partie. Pour lui, il n'y a aucun ombre au tableau de leur amour, même s'ils ont eu des faiblesses parfois à cause de son changement de cap, même s'ils ont des choses à travailler sans doute.

- Oui, je suis assez d'accord, et pourtant, je n'aime pas particulièrement la Saint-Valentin non plus.

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Sam 2 Mai - 17:11
A croire que les parents de Kate comme de Gaspard ne comprennent pas que les deux tourtereaux en ont marre d’eux. Kate l’a pourtant dit maintes et maintes fois que c’était son mariage, que s’il voulait préparer un mariage, ils n’avaient qu’à renouveler leurs voeux et que Kate serait très heureuse mais sa mère ne comprenait pas. Et elle sait que la mère de Gaspard est pareille, voir pire. Kate ne supporterait pas une mère comme la mère de Gaspard, définitivement pas. Mais elle la supporterait comme belle-mère, du moins elle essaiera. Mais la mère de Gaspard adore la brune et pourtant, elle saurait tout ce qu’elle fait, elle ne l’adorait pas. Loin de là, rien que cette idée tord le coeur de Kate, mais la conversation qu’ils ont, lui empêche de trop penser.

— « Ton père a une patience à toute épreuve. Et je suis sûre qu’il a des techniques pour supporter ses lubies, paraît qu’ils se retrouvent souvent avec mon père et je suis sûre que ce n’est pas pour parler mariage. Mais plutôt pour se boire un bon verre de whisky et se plaindre de leurs femmes. »

Elle en est sûre à 100% qu’ils doivent bien parler sur le dos de leurs femmes, se plaindre de leurs manières et du fait qu’elles sont beaucoup trop pénibles. Elle pourrait même parier si là était la question.

« Oh oui je l’entend râler d’ici… Mais c’est intolérableeeeee, vous vous rendez compte ? Mon fils m’éloigne de mon mari pour son mariageeeee ! prononce Kate en imitant sa belle-mère, hilare. Mais ce qu’il faut se dire c’est qu’une fois que le mariage sera passé, on sera tranquilles. »

Pour combien de temps ? Elle n’en sait rien, ils trouveront sûrement une raison pour venir les voir maintenant qu’ils ne les voient plus. Elle en est sûre, une nouvelle recette de tarte, leur voyage de noces qui se profilent… Toutes les raisons seront bonnes pour venir les agacer. Et Kate n’a pas hâte du tout.

— « Oui, je le sais et je suis heureuse de t’avoir dans ma vie. Vraiment. »

Elle sourit, chaleureusement avant d’entrelacer leurs doigts en saisissant la main de Gaspard avant de prendre une gorgée de vin.

— « Ce qu’il faut se dire, c’est qu’après le mariage, on se retrouvera tout les deux pour notre lune de miel. »

Et elle a hâte de prendre des vacances Kate, même si elle sait qu’elle s’en voudra de ne pas travailler, qu’elle mettra du temps avant de se relaxer, mais elle a hâte de partir avec lui.

— « Je propose même qu’on ne leur dise pas quand on part, comme ça, ils ne nous proposeront pas de nous emmener et de venir nous chercher. »

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Sam 9 Mai - 20:57
Gaspard acquiesce ; il est effectivement hautement probable que leurs pères se retrouvent simplement pour décompresser. Ils sont tous les deux coincés dans des relations qui, de l'extérieur, lui semblent bien intenses, avec des femmes aux forts caractères - et si c'est sans doute une bonne chose la plupart du temps, Gaspard sait que son père est parfois fatigué de devoir lutter contre sa femme. Elle est obstinée, têtue, persuadée d'avoir toujours raison, et la plupart du temps, elle ne mâche pas ses mots ou ses remarques. Tout doit toujours être parfait, rien de moins. Il se souvient de sa tête déconfite lorsqu'il a annoncé qu'il était en dépression, et que la solution à ses problèmes consisterait en arrêter de travailler au bureau du procureur. Il a cru qu'elle allait mourir. Pourtant, il a tenu bon - mais c'est ça qui l'empêche de considérer avoir pleinement carte blanche pour le mariage. Il ne veut pas lui en imposer trop d'un coup.

- Oui, tu as surement raison. En même temps, tant mieux pour eux, sinon qui sait combien de temps ils auraient tenu ?

Il rit un peu. Il est heureux que Kate ait un tempérament plus doux. Ils sont une équipe, tous les deux, et Gaspard a l'impression qu'ils ont tellement de force qu'ils pourront traverser les pires tempêtes. Même s'il sait pertinemment que certains de ses choix ont ébranlé sa fiancée, il y a quelques mois.

- Oui, tu as raison. On se débrouillera tout seul, comme ça ils ne pourront pas y fourrer leur nez et on sera tranquille. Très bonne idée. D'ailleurs, tu sais où tu as envie d'aller ?

Gaspard a cependant peu d'espoir que leurs parents les laissent totalement tranquilles, même une fois le mariage passé. Il y aura encore des tas de sujets de pression - son boulot, leur déménagement s'il se produit, leurs enfants quand ils décideront d'en avoir, la carrière de Kate... Autant de prétextes pour fourrer leurs nez dans leurs affaires.

- Plutôt un endroit pour se relaxer au soleil ou plutôt un endroit pour explorer ?

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Jeu 21 Mai - 20:59
Kate aime beaucoup cette soirée parce qu’elle a l’impression que les mots sortent tout seul, pas d’animosité, rien que deux âmes qui s’aiment. Et puis elle aime surtout quand ils sont sur la même longueur d’ondes pour leurs parents. Leurs parents sont beaucoup trop intenses, surtout leurs mères. Leurs mères s’entendent beaucoup trop bien et Kate sait que c’est parce qu’elles sont pareilles niveau caractères. Et leurs pères s’entendent si bien, parce qu’ils sont tout les deux fatigués du comportement de leurs femmes.

— «  Je pense que mon père aurait fini par tuer ma mère. Sans rire. »

Kate ne peut s’empêcher de rire aussi, avant de prendre une nouvelle fourchette de nourriture et elle regarde son fiancé. Puis voilà le sujet de la lune de miel qui fait tant rêver Kate. Elle a envie d’ailleurs, avec son futur mari. Elle s’est déjà prise à rêver de la destination sur son ordinateur, avec quelques photos bien choisies. Les questions de Gaspard la font une nouvelle fois réfléchir sur ses envies. De la farniente ? Ou du sport, de l’exploration ? Elle hésite grandement. Elle se pince la lèvre, fait un moue interrogative.

— « J’ai envie de farniente et d’exploration… Je dois avouer que j’ai cherché un peu… Et je suis tombé sur la république dominicaine… On pourrait faire une journée farniente et une journée exploration… »

Elle rêve une fois de plus, loin de tout le monde, juste avec Gaspard, peut-être que c’est ce qu’il leur faut pour se retrouver.

— « Je peux même voir pour poser une semaine ou deux ? Tu me diras combien de temps tu peux poser ! Je m’adapte à toi. »

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Dim 31 Mai - 17:24
Le voyage de noces, il l'attend plus que le mariage sans doute. Même s'il est très heureux d'épouser Kate, la journée du mariage rime nécessairement avec beaucoup de pression. Il ne sait pas si, entouré de sa mère, de leur famille, et de l'idée que tout doit être parfaitement parfait, il sera à même de profiter de cette journée impressionnante. En revanche, il sait avec certitude qu'ils iront mieux une fois qu'ils seront tous les deux, mariés, loin d'ici - dans une belle destination de vacances, par exemple.

- La République Dominicaine...

Il répète la destination, un peu rêveur, espérant secrètement qu'ils puissent déjà y être, même s'il n'en n'est évidemment rien.

- Ca me va très bien. Du moment qu'on a du soleil et un bel hôtel pour s'évader... On aura pas trop de quinze jours pour s'en remettre, si ?

Il prendra le temps qu'il faudra pour pouvoir se remettre de tout ça et profiter de son statut de jeune marié tranquillement avec elle.

- J'ai un copain qui travaille dans une agence de voyages. Je lui demanderai conseil.

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Ven 5 Juin - 14:35
Elle stresse du mariage Kate, mais elle sait que tout ira mieux quand elle aura la bague au doigt et quand elle aura vu le regard de Gaspard se poser sur elle dans sa robe de mariée. Elle avait vu le regard de fierté de son père alors elle espérait que Gaspard aurait un regard encore plus fier. Elle aimait la façon dont son fiancé la regardait et elle avait hâte de se sentir encore plus aimée. Mais en tout cas, qui dit mariage, dit Lune de miel et Kate a hâte.

— Quinze jours je trouve que c'est parfait. On pourra buller à notre guise et se reposer de cette journée stressante.

Oui parce que Kate stressée quand même. Et si finalement il ne veut pas pas l'épouser et qu'il partait de l'autel ? Non. Il l'aime. Ils s'aiment. C'est le principal et le mariage aura bien lieu.

— Oh oui ! Après je suis une tonne de blogs de voyage depuis quelques temps et j'ai pleins de bonnes adresses. Il faudra peut-être juste se renseigner pour l'avion... Ça, c'est la seule chose dont je n'ai pas de réponses.

Elle hausse les épaules avant de se faire craquer la nuque et terminer son assiette.

— Tout ce que je veux, c'est que tu sois avec moi. Le reste n'a pas d'importance.

Elle se lève pour débarrasser les assiettes et tend sa main, augmentant un peu la musique.

— Est-ce que tu veux danser ? J'ai envie de danser avec toi...

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