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Two days off ○ Jill

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Dim 8 Mar - 20:44
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two days off  ;
Charlie & Jill


Besoin de prendre l’air, de quitter le bitume froid des artères sinueuses qui sillonnent New York d’un bout à l’autre. Besoin de partir, loin, mais pas trop non plus. Charlie aurait préféré admirer le va-et-vient des vagues avec le menton de Gab’ posé contre son épaule, ses rétines se perdant dans l’immensité de l’océan, qui leur ferait presque oublier qu’ils sont encore dans la grosse pomme. Mais Gab’ n’est pas là cette année. Où est-elle ? Excellente question que Charlie se pose tous les jours, à chaque instant qui passe. Son âme erre-t-elle en un lieu que l’on pourrait apparenter au paradis ? Ou est-elle occupée à le contempler du haut de son nuage, se moquant de cette manière qu’il a de constamment rater le boutonnage de sa chemise, comme s’il s’agissait du geste le plus complexe qu’il ait jamais eu à poser. Les pensées errant sur des hypothèses aussi saugrenues qu’improbables, Charlie observe la route sans articuler la moindre syllabe, cramponné à la poignée de la porte comme si la voiture allait partir en tonneau d’un instant à l’autre. La voiture, c’est sa grande terreur, celle qui le pétrifie au plus profond de lui-même, celle dont il ne parvient pas à se débarrasser, quoi qu’il se passe, quoi qu’il advienne. Il perçoit cette invention comme l’objet qui lui a arraché à la fois sa petite amie et sa meilleure amie. Comment pourrait-il seulement poser son cul sur l’un des sièges sans que la sueur ne se mette à perler le long de son front et de son échine ? Il aurait largement préféré prendre le bus ou un car, mais Jill a insisté pour passer le prendre. Elle a raison, c’est nettement plus simple comme ça, puis le trajet n’est pas si long quand on y pense, mais quand même. Il essaye de pas penser aux statistiques qui énoncent cette vérité implacable : il est plus probable de mourir dans un accident de voiture que d’une toute autre manière. Ses mains deviennent plus moites encore. Son visage devient tellement luisant qu’il se met à briller comme une boule à facettes. « Bordel, j’ai tellement horreur des bagnoles. Promets-moi de me gifler s’il me vient un jour l’idée d’en acheter une par faiblesse d’esprit. » Pauvre Jill qui doit subir ses angoisses et ses lamentations jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin dans les Hamptons. La voiture s’arrête enfin et aussitôt, Charlie ouvre sa portière pour s’extirper de l’habitacle comme si le véhicule allait exploser d’un instant à l’autre. Des auréoles de transpiration ont déjà marqué son t-shirt de part et d’autre. Heureusement que son gilet lui sauve la face. Il fait le tour de la voiture, attrape sa valise et celle de Jill et les traîne jusqu’au petit cottage situé à quelques mètres à peine de la plage. D’ici, on peut déjà entendre le bruit des vagues qui lèchent le sable. Charlie se heurte à un premier obstacle : la série de marches en bois qui le séparent de la porte d’entrée. Il les gravit, les deux bras chargés, et ouvre la porte comme il peut. Il la pousse, pénètre à l’intérieur de la petite maison de vacances et dépose les bagages à côté de l’un des lits. C’est vraiment étrange d’être ici, juste avec Jill, sans Gabrielle. Il a un pincement au cœur quand il aperçoit le troisième lit, qui restera irrémédiablement vide ce week-end. « Bonne nouvelle : c’est comme sur les photos. On aura pas besoin d’évacuer les lieux dès que l’un de nous deux devra passer aux toilettes. » lance-t-il à la jeune femme, se souvenant avec un sourire de cette année où ils s’étaient rendus dans un appartement pour une semaine et dont la description s’était avérée trompeuse. En effet, les toilettes ne disposaient pas de porte et donnaient directement sur la chambre, si bien que le trio d’enfer avait dû faire preuve d’imagination pour avoir droit à un minimum d’intimité le temps de leurs vacances. Ce contretemps les avait amplement contrariés sur le moment, mais ils en avaient ri au point de s’en faire mal au ventre sur le trajet du retour.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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Jeu 19 Mar - 19:16

☆ ☆ ☆
Comme chaque année à la même période et depuis un grand nombre d'années, Jill s'envole pour quelques jours de vacances. Cette année c'est différent. Depuis des années, Jill par en vacances avec sa meilleure amie Gabriele et Charlie s'est joint au duo en cours de route. Sauf que cette année, Gab' n'est pas là. Jill aimerait qu'elle soit simplement dans l'incapacité de venir à cause d'en empêchement ... Mais la vérité, c'est que Gabriele n'est plus de ce monde. Cette sensation de perdre un être cher, sa sœur de cœur, ça la déchire la Grayson. Elle tente malgré tout de surmonter cette pente qui semble sans fin. Dans un premier temps, Jill a penser à annuler ce voyage dans les Hamptons, mais quand ils ont réaliser avec Charlie que ça n'était pas possible, ils ont quand même eut envie de faire ce weekend ensemble. Jill sait que sa meilleure amie n'aurait pas aimer qu'ils arrêtent de vivre pour elle. C'est ainsi que tôt ce matin, Jill est passé récupérer Charlie en voiture. La brune connait l'amour de son meilleur ami pour les voitures, mais c'était vraiment le plus pratique. Malgré tout, elle est fière de lui qu'il parvienne à rester sagement assit sans avoir envie de sauter par la fenêtre. Jill espère d'ailleurs que la playlist qu'elle a créer pour l’événement plait à son ami. « Bordel, j’ai tellement horreur des bagnoles. Promets-moi de me gifler s’il me vient un jour l’idée d’en acheter une par faiblesse d’esprit. » Jill ça la fait glousser même si en soit ça n'est pas drôle, c'est juste plus facile pour détendre l'atmosphère. « Tu sais, je n'ai pas besoin de cette raison pour t'en mettre une. » confesse-t-elle avant de se mettre à rire. « Ça vaaaaaa ! » dit-elle en tapant sur la cuisse de son ami. Qui aime bien, châtie bien. « Promis, je ne serais là auprès de toi si un jour tu veux commettre cette folie. » conclue-t-elle en adressant un dernier sourire à Charlie avant de se concentrer à nouveau sur la route au travers de ses lunettes de soleil. Très rapidement et sans excès de vitesse, le couple d'ami parvient jusqu'à la destination tant convoité. A peine vient-elle d'éteindre le moteur et de sortir du véhicule, qu'elle sent la douce brise de la mer sur son visage. L'odeur est tout autant exaltante. Charlie la ramène à la réalité, elle récupère les sacs qui traînent dans la voiture et le suit jusqu'au petit cottage qu'ils ont louer. Elle lui demande à deux reprises s'il veut de l'aide, mais non. Très bien, elle le laisse faire. « Ne vient pas me demander un massage après. » annonce-t-elle. Jill le suit et pénètre à son tour dans les lieux. C'est cosy, c'est beau. Jill est déjà conquise. « Bonne nouvelle : c’est comme sur les photos. On aura pas besoin d’évacuer les lieux dès que l’un de nous deux devra passer aux toilettes. » L'information monte jusqu'au cerveau de la brune et c'est plus fort, elle rit comme jamais en se remémorant l'épisode. « Tu me crois si je te dis qu'avec Gab' on avait appeler l'agence pour avoir des preuves que les toilettes avaient une porte ? » avoue-t-elle. Elle se souvient même de Gabriele qui avait insister auprès de l'agence et qui avait du la prendre pour une folle. « Gabriele quoi. » conclue-t-elle simplement. Merde c'est vrai qu'elle lui manque et ce weekend ne cesse de le lui rappeler. « Tu veux qu'on commence par quoi ? » demande-t-elle. Un petit tour sur la plage ? Ou peut-être que Charlie avait d'autres envies, dans tous les cas, Jill est toute ouïe.

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Dim 29 Mar - 0:24
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two days off  ;
Charlie & Jill


Forcément, ces vacances seront différentes, sans Gabriele. Jill et Charlie ont d’ailleurs énormément tergiversé… Faut-il y aller ou annuler ? Gab’ n’aurait certainement pas voulu qu’ils annulent tout pour rester chez eux, à se morfondre chacun de leur côté, dans leur canapé respectif. Non, elle n’aurait pas voulu ça. Elle n’aurait pas aimé savoir qu’une part d’eux s’était éteinte au moment où elle avait quitté ce monde mais en même temps, c’était la vérité, d’une certaine manière. Tout ce qu’il leur reste de Gab aujourd’hui, ce sont quelques photographies protégées par la vitre d’un cadre, ou des souvenirs, gravés dans leur mémoire mais qui leur semblent déjà tellement lointain. Trop lointain. Mais qu’est-ce qui pourrait mieux les raviver qu’un voyage de ce genre, qu’ils avaient coutume de ne partager qu’en trio depuis l’arrivée de Charlie ? Dans la voiture, l’italien parvient presque à oublier sa peine, à oublier que Gab’ n’est pas sur la banquette arrière, à leur lire des citations drôles qu’elle dénicherait sur Instagram et sur lesquelles elle se bidonnerait comme jamais. En fait, paradoxalement, c’est son angoisse qui lui permet d’avoir la tête ailleurs, alors qu’il se cramponne à la poignée de la portière pour tenter de contenir son envie de se jeter du véhicule en marche. Il lui faut beaucoup de concentration pour essayer de ne pas hyperventiler et tenter de retrouver son calme, mais la situation est tellement ridicule que Jill peut pas s’empêcher de se payer sa tête. Et elle a raison. Il en ferait probablement de même à sa place. Elle lui claque la cuisse et il est tellement tendu et nerveux qu’il sursaute. « Dis-le tout de suite que tu me trouves insupportable. » rétorque-t-il en prenant cet air faussement renfrogné, qu’il renforce en croisant ses bras sur son torse.

La route se poursuit dans la bonne humeur - et l’angoisse pour Charlie - jusqu’à ce que Jill gare enfin la voiture devant l’adresse indiquée un peu plus tôt sur le GPS. Il suffit d’un seul coup d’oeil rapide pour se rendre compte à quel point cet endroit est merveilleux, idyllique et très différent du centre de New York, où tout est couvert de béton et de macadam. Ici, la nature occupe encore une place considérable.Mais Charlie n’a pas vraiment le temps de s’en rendre compte tout de suite car, Jill a-t-elle à peine tiré le frein à main que l’italien descend à toute vitesse du véhicule, soulagé de s’en être sorti sain et sauf. Pour tenter de balayer le plus rapidement possible l’angoisse de son esprit, il se tourne vers Jill, occupée à admirer l’horizon : « C’est beau, pas vrai ? » Il se dirige déjà vers le coffre pour l’ouvrir et en sortir les bagages. Plus vite ils seront installés, plus vite ils pourront profiter de l’endroit. En bon gentleman, Charlie embarque les valises et se dirige vers le cottage, refusant toutes les propositions de Jill, qui souhaite se rendre utile et l’aider à porter les bagages. « T’en fais pas, j’suis un homme fort, y a pas que mon cerveau qui est musclé, va pas croire ! » se moque-t-il, parfaitement conscient qu’il n’a pas la musculature de ces types qu’on voit défiler sur les podiums dans des slips ultra moulants pour une marque de sous-vêtements masculins. « On sait très bien que c’est toi qui insisterais pour me faire un massage ! Peu de femmes pourraient résister à ce corps de rêve. » ironise-t-il en peinant à hisser les deux valises au sommet des escaliers en bois qui précèdent la porte d’entrée. Il amène les valises jusqu’à l’intérieur de la chambre, abandonne celle de Jill dans un coin de la pièce et dépose la sienne sur son lit. Du moins, celui qu’il a choisi. Une fois les mains libres, Charlie peut admirer les lieux et constater que les toilettes disposent d’une porte, ce qui suffit à faire remonter de vieux souvenirs à la surface. « Ca m’étonne pas, puis vous avez bien fait, j’aurais pas pu endurer ça une seconde fois. » lâche-t-il en riant, avant de se taire après la conclusion de Jill. Elle a raison. C’était du Gab’ tout craché. Un peu de mélancolie s’empare de lui, qu’il exprime sous la forme d’un soupir, puis d’un silence. Silence rompu par la voix de Jill, qui change de sujet avant que le chagrin ne s’installe de nouveau. « Mh… Y a une brochure. » dit-il en se penchant vers la table de nuit pour récupérer le bout de papier glacé. Il s’assoit sur le lit puis se laisse tomber en arrière, feuilletant la brochure à la recherche d’un bon plan : « Aloooors… On peut aller faire la classique balade sur la plage. Sinon, on peut louer des vélos pour se balader dans le coin. Comme ça, tu auras une vue imprenable sur mes mollets musclés… On peut aussi aller sur le marché bio juste à côté. On pourra acheter des carottes ou des patates, pour passer pour des bobos écolos. On peut aussi opter pour l’initiation au surf, si t’as envie d’me voir bouffer des algues et de l’eau de mer. » Il finit par baisser la brochure pour observer Jill d’en bas. « Une préférence ? » demande-t-il, pas peu fier d’avoir si bien vendu les activités qui sont à leur portée.
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Dim 26 Avr - 18:24

☆ ☆ ☆
« Dis-le tout de suite que tu me trouves insupportable. » Jill tourne la tête vers son meilleur ami, faussement choqué par ses propos. « Je n'oserais pas voyons. » avoue-t-elle en se mettant à rire la seconde suivante. Niveau crédibilité : zéro. Charlie avait l'habitude avec Jill depuis le temps, c'était de bonne guerre. Qui aime bien châtie bien, c'est le credo de Jill de toute façon. Puis Jill a besoin de rire pendant ce court weekend avec son meilleur ami. Certes, passer du temps avec Charlie n'a jamais été un soucis bien au contraire, elle est la première à vouloir être avec lui. C'est juste qu'aujourd'hui ... C'est particulier. Peut-être même étrange ... Gabriele aurait du être là avec eux et le fait qu'elle ne soit présente que dans leurs pensées, ça noue l'estomac de la professeur de mathématiques. Jill en a longuement pleurer, elle ignore si on est réellement capable de faire un deuil un jour ... Mais bordel qu'est qu'elle lui manque ... Jill espère dans le fond que ce week-end avec Charlie va lui faire du bien. Plus ils roulent en voiture, plus les paysages changent et plus Jill est séduite. Pas besoin de faire des millions de kilomètres pour être dépayser de New-York. Les Hamptons c'est un choix parfait, Gab' avait vraiment toujours des bonnes idées. Il ne vaut pas moins de dix secondes à Jill pour être sous le charme de l'endroit où ils vont passer les deux prochains jours. « C’est beau, pas vrai ? » Totalement, Jill n'aurait pas dit mieux. « Tu m'ôtes les mots de la bouche. » annonce-t-elle. La vue sur l'océan est juste magnifique. Dans ses souvenirs Jill n'avait pas l'impression qu'ils avaient payer un bras pour cet endroit. Elle pince même Charlie pour être sure qu'elle n'est pas en train de rêver. Elle lui sourit simplement quand elle l'entend dire " aïe ". Jill passerait bien des heures à rêvasser devant cette vue mais, ils doivent prendre place dans les lieux et avant tout, porter les bagages. « T’en fais pas, j’suis un homme fort, y a pas que mon cerveau qui est musclé, va pas croire ! » « Tu fais du sport, toi ? » demande-t-elle très intrigué par ces propos. Elle pouffe une nouvelle fois de rire. « Eh bien ce week-end s'annonce pleins de surprise. » conclue-t-elle. Puisque Charlie désire porter les valises, Jill ne va pas s'en plaindre. Mais qu'il ne vienne pas se plaindre après pour avoir un massage. « On sait très bien que c’est toi qui insisterais pour me faire un massage ! Peu de femmes pourraient résister à ce corps de rêve. » Il la désespère mais qu'est qu'elle aime ça, sans cet humour, Jill n'aurait jamais accroché avec Charlie c'est certain. « Si j'étais toi, je ne dormirais que d'une oreille ce soir. » sous-entendant qu'elle pourrait lui sauter dessus dans la nuit. Jill n'est absolument pas sérieuse, si par le passé, les deux amis avaient finit par sortir ensemble, leur relation n'avait jamais été charnelle. Elle le voyait beaucoup trop comme un frère désormais pour entreprendre ce genre de choses. Une fois à l'intérieur des lieux, Jill est satisfaite encore plus en découvrant que les toilettes ont une porte ! Ce qui les lance sur une petite anecdote qui la fait toujours autant rire à l'heure actuelle. « Ca m’étonne pas, puis vous avez bien fait, j’aurais pas pu endurer ça une seconde fois. » Elle non plus. L'absence de Gabriele se fait certes ressentir mais plutôt que d'y penser, Jill propose une activité à faire. Enfin, elle ne propose rien, elle attend que Charlie le fasse à sa place. Toutes les propositions de son ami ont l'air intéressantes. « C'est dur comme choix. Entre voir tes mollets musclés, passer pour des bobos écolos et te voir avec une algue sur la figure, mon cœur balance. » lâche-t-elle avant de rire une fois encore. Toujours debout dans la chambre, Jill réfléchit à l'idée qui lui semble la plus sympa. « Je ne peux pas résister à l'idée de voir tes muscles, je suis un être beaucoup trop faible Charlie, j'ai besoin de ma dose de testostérones pour la journée. » avoue-t-elle. La brune décide donc d'ouvrir sa valise à la recherche d'une paire de chaussures plus confortable et plus adapté à la situation. Elle sort même un chapeau qu'elle pose sur sa tête. « Ne soit pas jaloux, je sais que tu voulais le même. » dit-elle tout sourire. « Je te le prête si tu insistes. » ajoute-t-elle avant de le poser sur la tête de son meilleur ami. « MA-GNI-FI-QUE ! » clame-t-elle, toute fière de sa découverte. « Je suis presque jalouse, il te va presque mieux qu'à moi. Tu as une tête à chapeau faut croire. » observe-t-elle. « Tu crois qu'il y a une boutique de cookies dans le coin ? » demande-t-elle avec curiosité, son estomac lui faisait comprendre qu'il avait faim.

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Lun 4 Mai - 1:10
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two days off  ;
Charlie & Jill


Charlie ne peut que contempler cet endroit magnifique, tellement différent du centre de New York, avec son bitume froid et ses grattes-ciel, et pourtant si proche. Ici, on se croirait dans un autre État, un autre pays. À peine sorti de la voiture, Charlie peut déjà sentir l'odeur iodée de la mer. D'ailleurs, face à ce magnifique tableau, il ne peut que constater la beauté de l'endroit. Évidemment, Jill partage son avis. Évidemment. « Comme toujours. » se plaît-il à ajouter en lui adressant un sourire, alors qu'elle lui pince le bras sans raison apparente. Il pousse un aïe contestataire avant de fuir vers le cottage, où ils pourront enfin défaire leurs bagages. Comme l'homme grand et fort qu'il est - ou pas -, Charlie prend l'initiative d'embarquer les valises à lui tout seul, au risque de se luxer une épaule, ce qui constitue un sujet de moquerie pour Jill, spectatrice amusée. « Ouai, j'monte les quatre étages d'escaliers à pied depuis que l'ascenseur de mon immeuble est en panne. Ça compte comme un sport, non ? » Et à force de répéter cet exercice, Charlie en est sûr : il a fini par développer des fesses en béton. Dommage que personne ne puisse en profiter. Et Jill continue de se moquer gentiment, même quand il arrive malgré tout au sommet des marches et qu'il pénètre à l'intérieur du cottage pour déposer les valises dans la première pièce qu'il trouve. « Rassure-toi, beauté, tu n'auras pas à lutter contre la tentation ce soir, j'ai pris ma ceinture de chasteté avec moi. » Il a pas besoin de ceinture de chasteté pour faire voeu d'abstinence, Charlie. Il a plus touché une femme depuis Maddie et il a encore du mal à croire que ça puisse un jour lui arriver, comme si le sexe était devenu quelque chose de complément incongru et inédit. Charlie finit par attraper une brochure pour proposer à Jill des idées d'activités à faire pour ce week-end. Parce qu'ils ne vont pas passer leurs journées à l'intérieur du cottage, alors qu'il fait si beau dehors. Puis fixer la porte des toilettes - bel et bien existante cette fois-ci - finirait probablement par leur rappeler un peu trop Gab' et les rendrait sans doute mélancoliques. « Je sais... J'aurais pas dû te parler de mes mollets, je sais que ça finit toujours par te faire douter. »  souffle-t-il en feintant un air désolé alors qu'il se rassoit sur le bord du lit, face à Jill. « Bon, allez, puisque tu insistes, je veux bien te laisser tâter mon avant-bras mais je t'en prie, Jill, tâche de retenir tes ardeurs malgré tout ! » Il prend cet air complètement théâtral en relevant légèrement la manche de sa chemise pour dévoiler un avant-bras à peu près aussi musclé qu'une cuisse de poulet. Jill se penche alors vers sa valise pour l'ouvrir et en sortir un chapeau, qu'elle visse sur sa tête, sans manquer cette nouvelle occasion de taquiner Charlie. « Eh bien oui. Je suis extrêmement jaloux, mais surtout déçu que tu n'aies pas pensé à m'acheter exactement le même chapeau afin que nous soyons assortis. » Mais visiblement, Jill avait l'intention depuis longtemps de régler ce problème car déjà, elle se défait du couvre-chef pour le placer sur la tête de Charlie. « C'est vrai alors ? Tu me trouves belle ? » Il se remet debout, prenant des poses de mannequin devant l'objectif, poussant ses lèvres vers l'avant pour se faire une bouche qui ferait pâlir de jalousie Kylie Jenner. Mais Jill ramène la discussion vers des priorités nettement moins esthétiques, demandant soudainement à Charlie s'il sait si on vend des cookies dans le coin. Qu'est-ce qu'il en sait, lui ? « Aucune idée mais Google pourra probablement nous renseigner sur ce sujet. Allez, viens, les cookies n'attendent pas ! » qu'il déclare en sortant du cottage, sans se séparer pour autant de son tout nouveau chapeau. Il sort déjà son téléphone de sa poche et cherche sur Google maps la boutique de biscuits la plus proche. Il en trouve finalement une à dix minutes à pied d'ici. C'est parfait. « Donc si je comprends bien, je me suis cassé la tête à te lire une brochure touristique pour que finalement, tu veuilles juste t'empiffrer de cookies sur la plage ? » qu'il demande avec un air faussement vexé alors qu'il prend déjà le chemin de la fameuse boutique.
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