☆ ☆ ☆En ce moment, Jill à besoin de sortir, de voir du monde et donc de ne pas se morfondre chez elle. Elle sort, elle sort beaucoup plus que raison. La raison, elle ne la connaît plus. Mais elle en a besoin, faire la fête ça lui change les idées. Et ça change les idées à Charlie également. Les deux amis y gagnent chacun à leur façon. Si d’habitude, Jill connaît sa limite, ce soir, elle a largement dépassé sa limite de mojito. Elle est euphorique, elle n’arrive même pas à faire un mètre sans rire. Elle est presque à deux doigts de se faire pipi dessus tellement elle rigole pour un rien. Le taxi qui la raccompagne chez elle doit en avoir marre de sa personne. Cela fait déjà deux pâtés de maison qu’ils ont déposer Charlie et voilà qu’elle tient la grappe au chauffeur en lui racontant sa vie, ou du moins ce qui semble compréhensif. Ils arrivent devant son immeuble dans le Bronx et la brune parle encore et encore, le compteur tourne et ce n’est qu’au jour de cinq minutes qu’elle sort enfin du véhicule pour regagner son appartement. Le trajet jusqu’à l’ascenseur est compliqué, elle ne marche pas droit et manque à trois reprises de se rétamer par terre. Heureusement pour elle et sa dignité, elle parvient jusqu’à son étage en un seul morceau. Une fois devant ce qui semble être sa porte, elle cherche ses clés et là, ça devient compliqué. Le trousseau tombe à deux reprises par terre. Malgré tout et surtout par le plus grand des hasards, juste en poussant la porte, elle pénètre dans les lieux. Elle referme la porte derrière elle, dépose ses clés à l’endroit habituel sauf que ce soir le crochet au mur semble avoir disparu. Plus elle avance vers la chambre, plus elle se cogne contre des meubles dont elle n’avait plus le souvenir de leur emplacement. « Chuuuuuuuut ... » dit-elle à l’égard d’un objet qui vient d’atterrir au sol. Il est sûrement en mille morceau, elle s’y attardera demain. Jill finit par pousser la porte de la chambre, s’avance dans le noir dans ce qui semble être son lit, puis se laisse brutalement tomber sur ce dernier comme une crêpe. Le problème c’est qu’elle sent que le matelas n’est pas moelleux comme à son habitude, elle tapote ce qui se situe sous elle. La matière est étrange. La lumière s’allume comme par magie sur un Adrian. « Adriannnn ? Qu’est que ... tu ... fais dans mon lit ? » demande-t-elle curieuse de connaître la réponse à cette fameuse question. Elle n’arrive pas à saisir le pourquoi du comment il s’est inviter dans son lit, sans sa permission en plus. Bien que cette question l’intrigue, elle n’arrive pas à garder son sérieux, elle rit comme une idiote. « Tu as changé la décoration de ma chambre ? Mais pourquoi tu as fais ça ? C’est mocheeeeee ! » lache-t-elle avant de glisser sur le côté et de prendre place à côté de lui dans le lit. Le sourire sur ses lèvres ne veut pas disparaître. « C’est fauuuuux, je n’ai pas buuuu ! » justifie t-elle. Juste un ou deux verres, ou peut être dix. « Oh t’es tout nu ? » questionne-t-elle, sans même attendre la réponse du brun, elle soulève le drap pour obtenir sa propre réponse. « Ah oui ! Coucou ! » dit-elle en faisant même un signe de la main à l’entrejambe d’Adrian. Oui, Jill c’est une femme polie même quand elle a bu.

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Adrian ce soir, pour une fois, il ne sort pas. Il ne va pas retrouver une femme qu’il a matché sur tinder. Parce que ce soir, il doit aller manger chez Jan, l’un de ses voisins. Ils ont prévu de se manger mexicain ce soir et l’estomac d’Adrian il crie famine depuis le début d’après-midi, c’est pour ça qu’il arrive rapidement chez lui pour se changer et quitter ce qu’il appelle sa tenue de boulot avant d’enfiler un truc plus relax. A savoir un jean et une autre chemise et il débarque chez Jan avec de la boisson puisque son voisin a décidé de faire le repas, Adrian se note mentalement de l’inviter à manger plus tard quand il sera en vacances parce que ce n’est pas avec ses horaires diverses qu’il pourra profiter d’une soirée avec son voisin. Alors que la soirée se passe des plus tranquillement et que les deux hommes se font péter la panse, Adrian rentre chez lui aux alentours de minuit et demie. Il fait ce qu’il a à faire comme tout homme civilisé et propre, c’est à dire… se laver les dents, prendre sa douche et se mettre en pyjama, quoique cette étape est rapide puisqu’il dort nu comme un ver. Il ne lui faut pas longtemps pour s’endormir avant de se faire réveillé par… un poids ? Il n’a pas de chat, pas de chien et plus de soeur qui habite ici donc il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe. Si bien qu’il allume la lumière et qu’il voit Jill… au dessus de lui ? Qu’est-ce que… hein ? « Adriannnn ? Qu’est que ... tu ... fais dans mon lit ? » Il hausse un sourcil avant de répondre du tac au tac « Alors si c’est une technique pour finir dans mon lit à moi elle est un peu démodé. » On ne lui a jamais fait celle là et il aurait apprécié ne pas être réveillé en pleine nuit. « Tu as changé la décoration de ma chambre ? Mais pourquoi tu as fais ça ? C’est mocheeeeee ! » Il ouvre la bouche, choqué. Non mais dit donc. Il regarde autour de lui, sa chambre est … normale ? A part la télé accroché au mur, il n’y a pas vraiment de décoration alors soit elle a bu soit elle a … ah oui, elle a bu. « J'ai rien mit comme déco... » Il n’a cependant pas le temps de la pousser d’au dessus de lui bien que dans un autre contexte il n’aurait pas dit non de l’avoir au dessus de lui « C’est fauuuuux, je n’ai pas buuuu ! » Il sait reconnaître quelqu’un qui a bu Adrian, lui même a été dans des états encore plus minable. « Oh t’es tout nu ? » Que ? « Ah oui ! Coucou ! » Il ne peut s’empêcher d’exploser de rire avant de se lever pour enfiler un caleçon et il attire Jill contre lui pour la guider jusque la cuisine. Il s’humidifie les lèvres et l’aide à marcher relativement droit avant de la faire s’asseoir dans le canapé, par la suite, il lui apporte un verre d’eau et une assiette de pâte qui lui restait de son repas de la veille avant de s’installer à côté d’elle, toujours en caleçon, sans pression aucune. « Tiens bois et mange ça, ça te fera du bien. » Et il reste assis à côté d’elle, de peur qu’elle ne tombe ou qu’elle ne fasse quelque chose qui ne faut pas comme péter un autre de ses objets par exemple, heureusement pour lui il n’aimait plus trop l’objet qui avait subi la tornade Jill « Pourquoi tu as bu autant ? Puis pourquoi tu es chez moi ? » C’est une question tout à fait con qu’il pose là et il se note mentalement qu’il faudra qu’il ferme sa porte à clé la prochaine fois. « Tu restes dormir là cette nuit. Je prendrais le canapé. » Quel homme galant cet Adrian, parfois.

☆ ☆ ☆Jill est ivre. Ivre au point qu'elle se trompe d'appartement, de chambre, de lit et qu'elle tombe sur un Adrian. Heureusement qu'elle a un voisin sympa. Le problème c'est qu'elle est persuadée d'être chez elle, alors la présence d'Adrian, la perturbe un peu trop. « Alors si c’est une technique pour finir dans mon lit à moi elle est un peu démodé. » Elle glousse sans raison face à ses propos. « Ah non si je voulais venir dans ton lit je serais venue toute seule. » avoue-t-elle. Le problème c'est qu'elle n'avait pas envie d'être dans le lit d'Adrian ce soir, elle voulait le sien. Donc s'il pouvait lui laisser son lit pour elle toute seule, il serait bien mignon. Puis, pourquoi les murs ne sont pas comme d'habitude ? « J'ai rien mit comme déco ... » La décoration n'a donc pas changer ? Jill ne comprend rien à ce qui se passe. Elle est juste capable d'avouer qu'elle a un poil trop bu, ce qui explique certainement sa présence. Sous l'effet de l'alcool, elle en profite même pour mater son voisin dans le plus grand des calmes. Quelques minutes plus tard, on l'aide à se lever. Pourquoi ? Elle ne comprend pas encore, elle était bien au lit. Adrian lui offre à manger. Ah d'accord. « Tiens bois et mange ça, ça te fera du bien. » Des pâtes et un verre d'eau ? Elle le regarde en se demandant s'il est sérieux. « C'est sans gluten ? » demande-t-elle. Jill suit-elle un régime sans gluten ? Non. Mais, elle n'a pas envie de ses pâtes à la Adrian. « Beurk c'est pas bon ton eau, je veux bien un mojito par contre. » avoue-t-elle en lui tendant son verre dans l'espoir qu'il le remplisse d'une substance plus sucré et avec un peu plus de menthe. « Pourquoi tu as bu autant ? Puis pourquoi tu es chez moi ? » « Alors ça c'est une très bonne question ... » dit-elle en pointant sa fourchette vers lui. « On est pas à la maison ? » demande-t-elle en plissant les yeux et remarquant qu'effectivement, les lieux ne ressemblent en rien à son appartement. « Je préfère mon intérieur. » confesse-t-elle à Adrian dans un murmure dans la crainte certainement d'être entendue par quelqu'un d'autre. « L'embuscade Adrian, la plus grosse arnaque du siècle. Tu sais ce que c'est, tu viens pour un verre et piouf tu les comptes plus. » dit-elle avant de glousser. Jill en tout cas, avait arrêter de les compter. « Tu restes dormir là cette nuit. Je prendrais le canapé. » « Non ! » clâme-t-elle. « Je veux mon lit. Le tien il est nul. » réplique-t-elle. Jill âge mental ce soir : huit ans. Pour faire comprendre qu'elle n'est pas d'accord avec les propos de son voisin, elle se lève et tente de le regarder avec un air sévère. Ce qui ne fonctionne pas puisqu'elle se fend en deux à riant comme une gueuse la seconde suivante. Consciente qu'elle a du mal à tenir debout, elle s'accroche à Adrian pour se maintenir. « Tu devrais m'apporter le café comme ça plus souvent. » indique-t-elle en laissant son regard admirer le corps d'Adrian. « Je peux toucher ? » demande-t-elle en pointant son doigt sur l'un des pectoraux d'Adrian. Elle n'attend même pas la réponse, qu'elle s'amuse à toucher la partie de son corps avec son doigt à plusieurs reprises. « C'est rigolo. » conclue-t-elle. Son rire cristallin ne cesse pas, il résonne à travers la pièce comme une douce mélodie, du moins à ses oreilles, pas sûr que le sentiment soit partager.

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« Ah non si je voulais venir dans ton lit je serais venue toute seule. » Il hausse un sourcil, étonné avant de sourire en coin. Il a un sourire, le genre de sourire qui masque un fou rire qui monte, mais qui ne peut pas être exprimé « Intéressant à savoir. » Et il passe à un autre sujet quand il voit qu’elle est vraiment très saoul, et qu’elle a certainement assez d’alcool dans le sang pour désinfecter un grand blessé. Mais il ne dira rien, il se contente de lui faire des pâtes et un énorme verre d’eau pour qu’elle ne regrette pas ça demain matin, il ne sait trop bien ce que c’est parce qu’il en a vécu des matins compliqués. Mais c’est bien derrière lui maintenant. « C'est sans gluten ? » Il la regarde en fronçant les sourcils « Parce que madame la princesse mange du sans gluten maintenant ? Tu me saoules pas pour du sans gluten quand tu viens au café. » Il souffle quand elle lui rend son verre d’eau. « Beurk c'est pas bon ton eau, je veux bien un mojito par contre. » Il pose le verre sur la table basse en face d’eux avant de le récupérer et de le lui tendre « Imagine que c’est du mojito. » Oui, il n’allait pas lui servir du rhum parce qu’il n’en a pas. Et puis même, il ne va pas aggraver la situation de la brune, manquerait plus qu’elle lui fasse un coma éthylique, ça lui ferait certainement un drôle d’effet et ça lui ferait une piqûre de rappel dans le but qu’il ne se mette plus à boire. Quand il se rend compte qu’elle ne le boira pas, il re-dépose le verre, parce qu’il ne va pas le garder dans les mains, vu qu’ils ne le boira pas. Et il veut des réponses à ses questions par contre et ça ne changera pas. « Alors ça c'est une très bonne question ... » Il attend. « On est pas à la maison ? » Mais qu’est-ce qu’elle est chiante… pense t-il avant de répondre « Tu es chez moi, nous ne sommes pas ensemble, donc nous ne faisons pas appartement commun. » Enfin, si c’était là, le but de sa question. Il ne cohabitait pas non plus. Mais bon. « Je préfère mon intérieur. » Il va finir par être méchant alors il préfère se taire en souriant comme un imbécile. Autant passer pour un imbécile qu’un vieux con réac. Mais ce serait un vieux con réac, il ne lui proposerait pas de dormir ici, même si elle n’a que quelques pas à faire, il préfère la savoir en sécurité ici entre ses quatre murs. « Je veux mon lit. Le tien il est nul. » Un nouveau soupir « Dors dans le canapé ? » Non, il n’allait pas lui dire de rentrer chez elle. Il préférait même l’enfermer dans son appartement et aller dormir dans celui de la brune. Il la regarde de toute sa hauteur en ne pouvant s’empêcher de rire quand elle se met à rire elle-même, elle est vraiment trop saoule et ça le fait rire maintenant que l’aigreur est passé.  « Tu devrais m'apporter le café comme ça plus souvent. Je peux toucher ? » Il la regarde et il sent ses pectoraux qui se contractent sous l’effet des doigts froids de Jill, mais il ne bouge pas. « C'est rigolo. » Il se recule un peu, et la regarde, il voit bien son regard vitreux. « Viens, on va prendre une douche. » Il l’attire vers la salle de bain et il allume la douche pour que l’eau chaude coule quand elle se décide à aller sous la douche. « Jill, ne fais pas l’enfant. Va sous la douche, ça te calmera et ça te fera redescendre. » Il se rapproche d’elle et passe une main sur sa joue, en sondant son regard « Jill, je déconne pas, va sous la douche. Je t’attend, je te prépare un café si tu veux pour après. Mais va sous la douche. » Il souffle « Je sais très bien que demain matin, tu seras dans le mal si jamais tu prends pas cette douche. Je connais les effets de l’alcool, certainement mieux que toi, alors s’il te plaît va sous la douche. Je sortirais de la salle de bain si c’est ce que tu veux. »

☆ ☆ ☆« Parce que madame la princesse mange du sans gluten maintenant ? Tu me saoules pas pour du sans gluten quand tu viens au café. » Oh, aujourd'hui, elle a le droit au statut de princesse. Adrian la flatte mais elle n'a pas de couronne sur sa tête. Dans le doute, elle ne va pas l'avertir de son erreur, il a le droit de croire que c'est une princesse du moins pour ce soir. « Le café c'est sans gluten ! » affirme-t-elle. Du moins dans ses souvenirs ça l'est. Pour ce qui est des pâtisseries qu'elle prend, elle ne peut pas en dire autant. Adrian, il est bien mignon avec son verre d'eau mais Jill, l'eau ça la fait rouiller. « Imagine que c’est du mojito. » Ça fonctionne ? Intriguée par ce propos, Jill décide de boire le verre d'eau en imaginant que c'est un mojito. « Bof, ça ne marche pas ton truc. C'est toujours de l'eau au goût d'eau ... » précise-t-elle. Jill se sent même trahie par Adrian. La prochaine fois elle lui fera croire que l'air c'est du beurre de cacahuète. « Tu es chez moi, nous ne sommes pas ensemble, donc nous ne faisons pas appartement commun. » Très bien. « Mais pourquoi, je ne suis pas chez moi ? » demande-t-elle. Jill n'arrive toujours pas à saisir pourquoi elle se trouve dans le salon d'Adrian et non dans le sien. Elle a du louper un épisode, voire même une saison à ce stade là. « Dors dans le canapé ? » « Non ! » s'empresse-t-elle de dire. Hors de question qu'elle dorme sur un canapé alors que son lit l'attend à quelques mètres. « Il est trop dur ! » lâche-t-elle simplement. Jill ne veut pas du lit d'Adrian, ni de son canapé. Elle veut juste son lit, ça n'est pas difficile à comprendre ? « Viens, on va prendre une douche. » De quoi ? Après l'invitation dans le lit maintenant c'est sous la douche ? « Tous les deux ? » demande-t-elle toujours surprise par les paroles d'Adrian. « Tous nus ? » ajoute-t-elle. « Je te rappelle que j'ai un copain ! Un vrai, un gentil, un mignon ! » précise-t-elle. Oh Daniel ! Elle pourrait lui envoyer un message pour qu'il la sorte de cette situation. Sauf qu'elle ignore où est son téléphone et qu'il la prendrait pour une folle dans cet état. « Jill, ne fais pas l’enfant. Va sous la douche, ça te calmera et ça te fera redescendre. » « Ta douche a une option ascenseur ? » s'étonne-t-elle. Si c'était le cas, Jill va demander à ce qu'on lui rembourse son appartement parce qu'elle n'a pas cette option dans le sien. Si elle rit, elle réalise qu'elle est la seule à rire ce soir. Adrian n'est pas drôle ce soir, c'est triste. « Jill, je déconne pas, va sous la douche. Je t’attend, je te prépare un café si tu veux pour après. Mais va sous la douche. Je sais très bien que demain matin, tu seras dans le mal si jamais tu prends pas cette douche. Je connais les effets de l’alcool, certainement mieux que toi, alors s’il te plaît va sous la douche. Je sortirais de la salle de bain si c’est ce que tu veux. » « Tu es alcoologue ? » demande-t-elle sérieusement. Adrian est peut-être un expert dans le domaine de l'alcool et Jill l'ignore depuis toujours. Son voisin est peut-être même un super-héros, elle ne le sait pas non plus. « Est-ce-que tu as du gel douche à l'ananas ? » ricane-t-elle. Elle part, elle-même à la recherche de celui-ci dans la douche en se faisant mouiller un peu au passage. « Pas de gel douche à l'ananas, pas de douche ! » conclue-t-elle. C'est aussi simple que ça. « Je ne veux pas puer l'homme, moi. Je suis une princesse, c'est toi qui l'a dit ! » rappelle-t-elle. « Tu devrais même faire la ré... » Jill cherche éperdument le mot, sauf que celui-ci ne vient pas. « Le machin à genou là. » dit-elle. « Qu'est que tu fais ? » s'exclame-t-elle en le voyant s'approcher d'elle. « AH non, lâche moi ! » crie-t-elle en sentant son corps ne plus toucher le sol. « ADRIAN !! » hurle-t-elle tout en sentant l'homme perdre patience, la soulever avant de prendre place sous la douche. Elle tente de se débattre mais sans succès. Elle capitule, baisse les bras. Rapidement Jill sent l'eau sur son visage et sur l'ensemble de son corps. Mine de rien, ça fait plus de bien qu'elle n'aurait pu le croire.

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« Le café c'est sans gluten ! » Adrian ne peut s’empêcher de sourire, mais il souffle aussi, est-ce qu’il était pénible comme ça quand il était saoul lui ? Il n’espère pas, sinon, il se serait tué lui même certainement. « Et ta connerie, elle est sans gluten ? » Réplique t-il d’un ton cinglant, sa langue qui claque contre son palet. Elle ne veut pas boire de l’eau ? Et bien qu’elle soit imaginative et qu’elle imagine que son eau est un mojito, même si ça ne risque pas de marcher, il espère le brun parce qu’elle commence à le gonfler. « Bof, ça ne marche pas ton truc. C'est toujours de l'eau au goût d'eau ... » Oh prout, Adrian se retient de lui montrer son majeur parce que ce n’est pas poli, il se contente de lui laisser le verre et de passer à autre chose. Il n’est pas le bon samaritain de madame quand ça lui chante. « Mais pourquoi, je ne suis pas chez moi ? » Parce qu’elle est trop saoul. « Parce que tu as dû encore arrêter de compter les verres, tu t’es trompée d’appartement. Mais parce que je suis consciencieux, je ne te laisse pas repartir chez toi dans cet état. » Qui sait où elle pourrait atterrir. Il pourrait la ramener, la mettre dans son lit et la border, mais il a la flemme. « Non ! Il est trop dur ! » CMB. Est-ce qu’elle va tout contester ? Adrian il est fatigué, déjà qu’elle l’a réveillé, en plus demain il bosse alors il aimerait retourner dormir. « Tous les deux ? Tous nus ? » Il peut garder son boxer si vraiment ça la gêne, et c’est ce qu’il va finir par faire. Si jamais elle continue. « Je te rappelle que j'ai un copain ! Un vrai, un gentil, un mignon ! » Adrian roule des yeux. « Oui je sais. Merci. Et je peux garder mon boxer si tu veux, no problem. » Oui parce que s’il faut, il va se mettre sous la douche avec elle. Si c’est le seul moyen de la faire redescendre. « Ta douche a une option ascenseur ? » Là, il se frappe le front. Et il ne peut s’empêcher de rigoler. « Oui, option ascenseur et y’a même un lit dedans ! Si tu prononces la formule, tu peux même aller au ministère de la magie» Il se moque d’elle et ne peut s’empêcher de rire une nouvelle fois, est-ce qu’elle pense vraiment qu’il y a une option ascenseur ? C’est quand même hilarant cette histoire. « Tu es alcoologue ? » Ah oui. C’est vrai. Elle n’est pas au courant. Il sent son coeur qui loupe un raté et il secoue la tête de gauche à droite rapidement « C’est une longue histoire, mais non, je ne suis pas alcoologue. » Et il passe rapidement à autre chose parce qu’au fond, il ne veut pas qu’elle soit déçue de lui. Il ne veut pas qu’elle le prenne en pitié, c’est même l’une des dernières choses qu’il veut, le brun. « Est-ce-que tu as du gel douche à l'ananas ? Pas de gel douche à l'ananas, pas de douche ! » Et des paillettes aussi ? « Non j’ai pas de gel douche à l’ananas, ça pue l’ananas. » Faux, il avait juste envie de la taquiner un peu. « Je ne veux pas puer l'homme, moi. Je suis une princesse, c'est toi qui l'a dit ! » Oh ça va, pas obligée de se savonner non plus, elle peut juste se passer la tête sous l’eau, ça la calmera déjà un minimum. « Tu devrais même faire la ré... » ré? Réflexion ? Résolution ? « Le machin à genou là. » AH. Adrian plisse les lèvres et secoue la tête de haut en bas rapidement « La révérence quoi. » Il en profite pour se rapprocher d’elle et il sourit « Qu'est que tu fais ? » Rien du tout, il lève les mains comme pour lui prouver qu’il n’allait rien faire, mais il l’attrape au vol et la porte sur son épaule en sac à patate avant d’entrer dans la douche « AH non, lâche moi ! ADRIAN !! »[/color] Il tente d’ouvrir l’eau mais sans succès parce qu’à une main c’est compliqué alors il la dépose et ouvre l’eau ce qui le trempe au passage mais tant pis. Il reste là comme un idiot, tout trempé et il la regarde, la proximité entre les deux deviendrait presque gênante, surtout quand on se souvient du rêve qu’il a fait quelques mois auparavant, un rêve dont il se souvient souvent. Il se rend compte qu’il a toujours les poignets de Jill entre les mains parce qu’il avait peur qu’elle se débatte. Il desserre alors son emprise qui n’était pas bien forte et il tourne la tête quand Jill le regarde, sa langue qui passe sur ses lèvres, il sourit un peu en coin « Je vais te laisser prendre ta douche, enfin… prend ton temps. J’serais dans la cuisine à faire un café. » Et il embrasse son front avant de sortir de la douche pour passer dans sa chambre, enfiler un truc sec avant de préparer le café pour la brune. Il a même sorti une couverture et un oreiller au cas où si finalement, elle voudrait dormir ici, même s’il sait qu’elle est têtue, et qu’elle n’accepterait surement pas, mais il verra bien.

☆ ☆ ☆ « Et ta connerie, elle est sans gluten ? » Meeeeeh ! C'est méchant. Elle le toise du regard et n'ose pas une seule seconde à lui faire son plus beau doigt. De toute façon Adrian n'est pas gentil avec elle ce soir, son histoire d'eau qui a le goût de mojito ça ne fonctionne même pas. C'est un menteur ! « Parce que tu as dû encore arrêter de compter les verres, tu t’es trompée d’appartement. Mais parce que je suis consciencieux, je ne te laisse pas repartir chez toi dans cet état. » AH ! Adrian a donc l'explication ! Jill s'est trompée d'appartement. C'est bien sa veine ! Elle préfère le sien, il est plus cool. En plus son voisin lui propose une douche. Jill, elle n'est pas prête à ce genre de chose avec Adrian. Ils ne sont pas assez intimes pour et puis elle a déjà un copain. « Oui je sais. Merci. Et je peux garder mon boxer si tu veux, no problem. » Une douche avec un boxer ? Cette idée intrigue tout autant la brune, elle ne comprend pas où son voisin veut en venir. « C'est plus sage, même si je ne comprends pas pourquoi on doit prendre une douche à deux ... » avoue-t-elle perdue par les événements. Jill devient même jalouse de la douche d'Adrian qui a une option très intéressante. « Oui, option ascenseur et y’a même un lit dedans ! Si tu prononces la formule, tu peux même aller au ministère de la magie. » Noooooooooon ? Jill est sous le choc de cette annonce. « OLALA mais pourquoi j'ai pas ça moi ? » demande-t-elle. Elle va écrire un mot au propriétaire des lieux afin d'avoir une réponse à sa question. « Rassure moi, t'es un Serpentard ? » questionne-t-elle en levant les yeux vers Adrian, impatiente d'avoir la réponse à cette question. S'il lui dit qu'il est un Serdaigle, il va lui fendre le coeur en deux. « Depuis quand, tu connais le ministère de la magie toi ? » demande-t-elle encore plus surprise. Adrian est fan de Harry Potter et elle l'ignore depuis tant d'années ? Elle va se sentir trahie à force. Jill se sent rassurée quand même Adrian n'est pas un spécialiste en alcool, au moins il ne lui aura pas cacher ce détail. En même temps, elle-même ne connait pas des alcoologues, des alcooliques ou mais des alcoologues non. Malgré tout, Jill refuse de prendre une douche. Adrian n'a pas le gel douche nécessaire. « Non j’ai pas de gel douche à l’ananas, ça pue l’ananas. » Pardon ? Elle n'en croit pas ses oreilles. Si bien, qu'elle ouvre la bouche et aucun son ne décide d'en sortir. Jill demande une révérence sauf que ça ne fonctionne pas. A la place, elle monte dans les airs grâce à un Adrian qui la jette sous l'eau. Elle crie et tente de se débattre, peut-être qu'elle va réveiller les voisins au passage. Adrian a gagné. Elle a perdue. Les gouttes d'eau dégouline sur son visage autant que son maquillage qui s'estompe avec l'eau. Une tension s'installe entre eux. C'est à la fois gênant et à la fois intriguant. Le silence ne se brise que quand Adrian reprend la parole et ça n'est malheureusement pas pour l'embrasser. « Je vais te laisser prendre ta douche, enfin… prend ton temps. J’serais dans la cuisine à faire un café. » Il l'abandonne donc ici sous la douche après un baiser sur le front, juste livrer à elle-même. Jill se perd dans ses pensées et décide tout de même à sortir de la douche quelques minutes plus tard. A t-elle les idées un peu plus claires ? Peut-être. Elle sait qu'avec une bonne nuit de sommeil, ça ira mieux demain. La brune attrape une serviette sèche et s'enroule dedans. Elle est trempe. Elle va chopper la crève en restant dans cette tenue. « Merci. » dit-elle en sortant de la salle de bain avec la serviette par dessus ses épaules. Ses dents claquent presque, elle sent qu'elle va attraper froid. « Tu as des fringues pour moi ? » demande-t-elle simplement à l'égard d'Adrian qui revient quelques minutes plus tard avec un t-shirt certainement trop grand pour elle. Elle demande gentiment à Adrian de se retourner et elle se change dans le salon du Dawkins. Une fois changé, elle s'assoit sur le canapé et se retourne vers Adrian. « La princesse, elle attend son café. » dit-elle en lui offrant un sourire. Sauf que Jill ne boira jamais ce café. Le sommeil l'a vu venir avant. Elle vient de fermer les yeux contre le coussin d'Adrian sur son canapé, comme une enfant prête à rejoindre le pays des rêves après cette fin de soirée des plus inattendues. Jill espère qu'elle n'aura plus de souvenir de cet épisode mais connaissant Adrian, elle sait qu'elle va en entendre parler pendant des mois.

FIN DU RP