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charlie -- when angry count to ten before you speak.

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Lun 30 Mar - 19:35
« Non Vicky, je ne peux pas rester ce soir. » Alix se met à la hauteur de sa fille en embrassant sa joue et en saisissant ses deux petites mains en souriant. Elle la serre dans ses bras et elle se relève avant de regarder Ian qui se tient contre l’encadrement de la porte, alors qu’Alix laisse Vicky enfiler son pyjama, et elle lui donne son doudou pieuvre que Vicky serre tout contre elle. « Mais tu vas où maman ? T’as un amoureux ? » Alix secoue la tête négativement, un sourire sur les lèvres avant de rire légèrement « Non, je dois aller voir quelqu’un pour voir si je pourrais faire une exposition dans sa galerie. » Et Vicky ne semble pas vraiment comprendre, mais elle hausse simplement les épaules pour aller se jeter sur le canapé, avant d’allumer la télé pour finir le dessin animé qu’elles avaient commencés toute les deux. Alix se rapproche alors d’Ian et lui sourit du coin des lèvres. Elle se sent bien même si elle sait que ça pourrait finir par exploser, même si ça va lui péter à la gueule un jour, elle le sait Alix. Elle a besoin de se jeter dans le travail pour ne pas penser que d’ici un mois et demi, tout sera presque fini, parce qu’elle devra se faire opérer, pour soigner Victoria. Mais ça, elle n’y pense pas, elle ne veut pas y penser Alix, parce qu’elle a peur, elle crève de trouille. Mais elle ne le dira pas, parce qu’au fond, elle ne veut affoler personne et pourtant, ça se voit sur le visage, les cernes qui se creuse et qui assombrissent le visage, elle use et abuse des subterfuges pour ne pas inquiéter sa fille, mais Vicky lui a dit l’autre jour, qu’elle avait l’air triste. Mais Alix lui a juste dit qu’elle avait lu un livre triste dans le métro avant de venir, mais Alix avait bien vu que Vicky ne croyait pas à ça, mais elle n’en avait plus parlé. Une accolade avec Ian, elle fait un dernier bisou à sa fille avant de sortir, reste quelques instants contre la porte, son dos collé, à fermer les yeux. Elle serait bien restée, Alix, pour profiter de sa fille, mais elle ne peut pas, elle doit travailler, elle ne peut pas rester sans rien faire, et surtout, si elle décroche ce contrat, elle pourra faire tout les cadeaux du monde à Victoria, elle pourra peut-être même voir pour l’emmener à Disney World, mais ça, c’est encore en suspens, ne pas faire de plans sur la comète. Jamais, plus jamais prévoir un avenir trop loin parce qu’on ne sait jamais ce qu’il se passera. Quand elle se décide enfin, elle descend les escaliers et tente de sortir de l’immeuble mais quelqu’un d’autre est à l’extérieur, alors elle est à deux doigts d’ouvrir la porte quand la personne l’ouvre avant elle. Elle sort, et le remercie d’un mouvement de tête puis elle fronce les sourcils « On se connaît non ? » Oui, elle l’a déjà vu sur les photos avec Victoria. Elle l’a vu pas plus tard que ce soir sur le mur de la chambre de sa fille. « Vous connaissez Ian et Vicky ? »

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Lun 6 Avr - 21:15
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Charlie & Alix


C’est moche, parfois, de réaliser que la vie a décidé d’être cruelle avec des personnes qui n’ont absolument rien demandé et qui n’ont même pas un mauvais karma. Charlie fait partie de ces gens qui se demandent sans cesse ce qu’il a pu faire de mal dans une vie antérieure pour que son existence actuelle soit aussi pourrie mais probablement qu’il n’aura jamais la véritable réponse. Pour illuminer un peu ce chemin sombre qu’il parcourt déjà depuis l’enfance, on lui avait donné Victoria. Elle n’est ni sa fille, ni sa nièce, ils n’ont même aucun lien de parenté. Elle est simplement sa filleule et la raison pour laquelle il a promis de ne plus jamais avoir envie de se jeter d’un pont. Pourtant, la vie a, une fois de plus, décidé de ne pas leur faire de cadeau car Victoria, du haut de ses sept ans, est tombée malade. Mais pas un simple rhume, ou une petite otite, non. Une leucémie, rien que ça. Le genre de maladies qui fout des frissons jusque dans le bas du dos rien que quand on évoque son nom. Le genre de maladie dont on peut très bien être guéri, comme on peut en mourir si on a pas de chances. Cette triste nouvelle avait miné le moral de Charlie, mais il essayait de garder sa bonne humeur et son sourire habituel pour soutenir la petite fille. D’ailleurs, Ian lui avait annoncé une nouvelle réconfortante : Alix avait fait son grand retour et, même si ce fait n’enchantait pas vraiment Charlie, elle allait au moins pouvoir s’avérer utile et sauver sa fille. Et peu importe à quel point le professeur d’italien ne la supportait pas, c’était ça le plus important : Victoria.

D’ailleurs, ce soir, Charlie décide de rendre visite à sa filleule préférée - bien qu’il n’en ait qu’une. Il s’engouffre dans une bouche de métro, grimpe dans le premier qui ouvre ses portes devant lui et s’installe sur l’une des places libres, choisie au hasard. Il lit un bouquin pour que le trajet lui paraisse moins long et, au moment où la rame atteint l’arrêt auquel Charlie doit descendre, il se relève, range son bouquin dans son sac et suit la foule jusqu’à l’extérieur. Il fait un peu frais dehors, si bien que l’italien referme rapidement sa veste quand une bourrasque de vents lui souffle brutalement au visage. En une quinzaine de minutes, il arrive en bas de l’immeuble où habite Ian et, avec la clef dont il dispose, il ouvre la porte d’entrée. Il croise une jeune femme mais n’y prête pas vraiment attention, pianotant sur son téléphone pour signaler au père de Victoria qu’il sera là d’une seconde à l’autre. Mais l’inconnue l’interpelle et, sans même relever le nez de son écran, il répond distraitement : « J’pense pas, non. » Il retire la capuche qu’il avait rabattu sur son crâne et là, elle évoque deux prénoms qui l’obligent à relever la tête vers elle. Il dévisage cette jeune femme aux cheveux bruns qui ne lui dit rien, a priori, en se demandant d’où il peut bien la connaître, dans la mesure où elle connaît également Ian et Victoria. Et là, ça lui revient, comme un éclair qui lui traverserait la cervelle : Alix. La femme qui est partie il y a de cela sept ans, abandonnant, dans la foulée, Ian et sa propre fille. Elle a un peu changé, semble avoir mûri, mais sinon, elle est toujours celle que Charlie a vaguement connu alors que son amitié avec Ian en était encore à leurs balbutiements. « Évidemment. Alix. » rétorque-t-il sèchement, pour bien lui faire comprendre que, contrairement à elle, il sait qui elle est. « Oui, en effet, je suis le parrain de Victoria, accessoirement. Mais probablement que tu le saurais si tu ne t’étais pas évaporée pendant sept ans. » Il peut pas s’empêcher d’être aussi cinglant, parce qu’il attendait ce moment depuis tellement longtemps que cette réplique, il l’a répétée encore et encore, jusqu’au moment où l’occasion se présenterait enfin, sans imaginer une seule seconde que ça arriverait un jour. « J’imagine que tu viens d’aller la voir ? » lui demande-t-il, constatant qu’elle rend malgré tout visite à sa fille, alors que cette idée ne lui a jamais traversé l’esprit avant récemment sur les sept dernières années qui se sont écoulées.
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Dim 12 Avr - 16:34
Alix est heureuse de pouvoir revoir sa fille autant qu’elle le veut, à croire que cette soirée de Saint-Valentin a remis le train en rail, même si elle se doute qu’il y a encore des non dits, des mots que l’on n’ose pas prononcer, de peur de faire plus de mal que de bien. Des mots qui restent coincés au fond de la gorge, dans un coin du coeur juste pour pouvoir être prononcé quand le temps est venu. Mais Alix, elle a toujours l’impression d’avoir une épée de Damocles sur la tête, se dire que du jour au lendemain, Victoria peut ne plus être là, ça lui brise le coeur et ça l’empêche de dormir. Elle est plus rassurée quand sa fille dort chez elle, qu’elle se colle contre elle et lui transmet sa chaleur parce qu’elle entoure sa taille de son petit bras, parce qu’elle place ses bras autour du cou d’Allié pour pouvoir s’endormir, sa tête nichée contre le cou. Alix voudrait que ce sentiment de plénitude avec Victoria soit toujours là, toujours dans l’esprit et elle espère que ça aille plus tard dans quelques mois, quand elle viendra dormir, que ce sera toujours pareil. Qu’elle sera toujours la petite fille solaire qui remonte le moral à ses parents avec ses sous-entendus. Alix est persuadée que ce sera le cas, mais elle a peur. Une peur qu’elle aurait trouvé insensée il y a encore quelques temps, parce que pour elle, ce n’était pas possible, tout le monde sauf elle, tout le monde sauf Vicky. Et la maladie frappe comme ça, sans qu’on s’y attende et ça fait mal, beaucoup trop mal. Alors quand elle la ramène et quand elle la laisse à Ian, elle lui offre toujours le même câlin, celui où Alix la serre si fort que Victoria râle parce que maman tu m’étouffes mais celui qu’elle aime parce que elle a encore la sensation de sa fille contre elle, des heures durant. Quand Alix croise le type, la sensation de déjà-vu lui saute au visage et elle ne peut s’empêcher de l’arrêter. Qui est-ce ? Elle ne peut s’empêcher de lui demander, et elle hausse un peu les sourcils quant au ton qu’il emploie en prononçant son prénom. Elle serre la mâchoire à la suite de sa réponse et elle lève les yeux au ciel en riant nerveusement. Pour qui se prend t-il ? « Je ne vous permet pas de me parler sur ce ton. » Alix ne s’énerve jamais, elle pique, elle mord mais elle ne s’énerve pas, elle préfère nettement des propos acides, qu’un énervement et des gestes non contrôlés. Et elle humidifie ses lèvres, est-ce qu’elle lui doit une réponse ? « Oui je viens d’aller la voir, en vérité, je suis allée manger une glace avec elle, puis je l’ai ramené à son père. » Elle ne sait pas pourquoi elle se justifie, mais elle se sent obligée, juste pour prouver qu’elle n’est pas la mère ignoble qu’il pense. « Vous savez, peut-être que je me suis barrée il y a sept ans, comme vous le dites, mais Victoria, je l’aime. Et ce n’est pas parce que son parrain décrète que c’est ignoble que je sois revenu, mais je l’aime Victoria. » Elle secoue la tête en soufflant « Je ne l’aimerais pas, je serais pas à deux doigts de lui offrir une moitié de rein pour qu’elle continue de vivre. »

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Lun 20 Avr - 21:54
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Charlie & Alix


Il peine à y croire, Charlie, quand il relève enfin la tête et qu’il croise le regard de cette jeune femme à l’entrée de l’immeuble où vivent Ian et Victoria. Il lui faut quelques secondes pour remettre un prénom sur ce visage mais il finit par y arriver, en faisant le lien avec sa filleule et le retour annoncé de sa mère : Alix. Déjà, il bouillonne de l’intérieur, parce qu’il est comme ça, Charlie. Incapable de garder ses pensées pour lui, incapable de mordre sur sa langue avant de balancer des choses blessantes au visage des personnes qu’il méprise. Et Alix, elle fait partie de cette catégorie de personnes qu’il ne supporte pas malheureusement et au sujet desquels il n’est pas prêt de changer d’avis. L’entrée d’un immeuble n’est clairement pas l’endroit idéal pour régler ses comptes mais Charlie n’en a rien à faire. Il déverse sa colère sur cette pauvre fille qui n’a rien demandé et qui ne doit certainement pas comprendre ce qui lui arrive. Mais elle peut compter sur l’italien pour lui rafraîchir la mémoire. « Sur quel ton ? J’ai été plus que courtois il me semble. » lâche-t-il avec un air dédaigneux, alors qu’un sourire sournois se pose sur ses lèvres. Il ne comprend pas pourquoi elle prend la peine de le vouvoyer, comme s’ils ne se connaissaient pas. Si elle n’avait pas disparu pendant sept années, ils seraient probablement en train de se claquer la bise à l’heure actuelle. Mais sept ans, ça creuse des fossés entre les gens. « Puis te sens pas obligée de me vouvoyer, on n’est pas des étrangers toi et moi. » Il referme doucement la porte d’entrée, qu’il avait maintenue ouverte jusque là, histoire que toutes les commères de l’immeuble, installées sur le pas de leur porte, ne profite pas de toute leur dispute et leur vie privée dévoilée au grand jour. Il ricane quand Alix lui signale qu’elle vient effectivement d’aller voir Victoria, et qu’elle l’a même emmenée manger une glace. C’est vrai qu’après sept ans d’absence, ça doit résonner comme un exploit pour la jeune femme alors que Charlie, il fait ça tous les ans, plusieurs fois par an même. Comme n’importe quel parrain normal le ferait. « Super. Félicitations. Tu m’en vois ravi. » siffle-t-il en frappant dans ses mains pour l’applaudir avec un air sarcastique qui doit être des plus agaçants. Il fait alors un pas vers elle quand elle a terminé son discours de mère modèle presque parfaite. Et là, c’est l’émotion qui s’empare de lui, davantage que la colère. Parce qu’Alix fait peut-être son grand retour dans la vie de Vicky telle une reine, mais c’est lui qui a dû épauler Ian quand il a été contraint d’expliquer à sa fille que, contrairement aux autres élèves de sa classe, elle n’a pas de maman, elle. Et pourquoi ? Ca, c’était la grande question délicate à laquelle il fallait toujours trouver une fausse réponse, une réponse moins douloureuse qu’un départ énigmatique et volontaire. « Ca, je veux bien te croire quand tu dis que t’aimes ta fille. J’en doute pas une seule seconde d’ailleurs. » Parce que si elle l’aimait pas, elle serait sûrement pas revenue, comme elle dit. Elle lui donnerait pas un demi-rein, comme elle dit. « Mais pourquoi t’es partie si tu l’aimais tant ? Tu te rends compte à quel point ça a été dur pour elle ? Et pour Ian aussi ? » Charlie sait qu’il s’époumone pour rien, parce qu’elle ne lui expliquera probablement pas les raisons de son départ si précipité. Mais l’espoir fait vivre.
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Lun 27 Avr - 23:48
« On ne doit pas avoir la même définition de courtoisie » répond Alix, acerbe, sifflant entre ses dents. Elle déteste le ton qu’il a prit et elle n’avait pas envie de donner suite à cette conversation, mais elle s’en sentait obligée juste pour réfléchir, juste pour avoir le fin mot de l’histoire. Même si elle aussi, elle se détesterait si elle était une autre personne, elle aussi, elle détesterait la personne qui avait planté son meilleur ami pour partir faire le tour du monde. Elle serrait les dents quand il lui répondait une nouvelle fois. « Je vouvoie les personnes que je n’ai pas vu depuis longtemps et qui me semble des inconnus désormais, c’est ce qu’on appelle, la politesse. » Elle s’humidifie les lèvres en secouant la tête de droite à gauche. Alix regarde la porte qu’il referme et elle le remercie intérieurement, parce qu’elle n’a pas envie de subir le regard des commères et des femmes qui auraient tout entendu de cette conversation. Pas besoin que tout le monde sache que la maman de Victoria avait disparu de la circulation pendant si longtemps. Alix ne peut s’empêcher de lui faire croire qu’elle était une mère presque parfaite. Qu’elle avait emmené sa fille pour manger une glace. Elle souffle quand il lui répond et elle ne peut s’empêcher de laisser claquer sa langue contre son palet. Quel idiot, comme Ian peut être ami avec cette personne ? Elle sent son coeur qui manque un raté parce qu’elle connaît ce ton, c’est celui qu’elle emploierait si elle croisait un fantôme du passé. « Elle a aimé le moment, c’est le principal non ? Que je t’en vois ravi, ou non, je m’en fiche. J’ai fait ce que j’avais à faire. » répondait-elle avec acidité, parce qu’elle ne voulait pas qu’on la juge pour ce qu’elle faisait, elle ne voulait pas qu’on lui dise quoi faire, si ce qu’elle faisait été bien. Non, elle ne voulait pas, et elle ne jugerait jamais personne qui aurait fait la même chose. Alix ne pouvait s’empêcher de se défendre et de dire qu’elle aimait Victoria, parce que c’est le cas, elle l’aime Vicky, elle l’aime du plus profond de son coeur. « Heureusement encore que tu n’en doutes pas, je l’aime ma fille. » Ma fille, notre fille voudrait-elle rajouter. Et la question la heurte en plein coeur, si bien qu’elle a l’impression qu’elle a les jambes coupées. Elle a le coeur qui bat un peu plus vite, un peu plus fort dans sa poitrine et elle passe une main dans ses cheveux, signe de gêne. Elle souffle, soupire et elle le regarde. « Parce que tu n’as sûrement vécu ça, mais j’avais l’impression d’étouffer dans cette vie. Quand je regardais Victoria, ce petit être sans défenses, j’avais l’impression que je serais celle qui lui faisait du mal. Alors je suis partie. » C’était inexcusable. « Et Ian… Ian était présent dans ma tête à chaque pas que je faisais en dehors de cette ville, mais j’avais peur de lui faire du mal aussi. A ne pas me sentir moi-même, à être l’ombre de moi-même. Je suis partie avant de sombrer. » Alix ne l’a pas regardé quand elle a sorti son monologue, et c’était sûrement mieux comme ça, parce qu’elle ne voulait pas qu’il voit la tristesse dans ses yeux. « Mais bon, je ne te ferais sûrement pas changer d’avis, mais Sache que tu ne m’empêcheras pas de voir Victoria, ni même de voir Ian. Ce n’est pas toi qui m’empêchera de reprendre ma place de mère. » Elle était loin d’être menaçante Alix, mais elle lui exposait les faits et ce qui ne serait jamais changé. « Si tu vas la voir, tu verras à quel point elle est heureuse ce soir, et tu changeras sûrement d'avis sur moi. »

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Mar 5 Mai - 17:10
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Charlie & Alix


Charlie peut pas s'empêcher de rouler des yeux et de pouffer. Il en revient pas qu'Alix soit culottée au point de lui faire des leçons de morale. Il croit rêver. C'est vraiment elle qui est en train de lui expliquer ce qu'est la politesse ? Elle, cette femme qui a abandonné compagnon et enfant sans se retourner et sans prévenir qui que ce soit ? Non, vraiment, c'est hallucinant. Mais cette fois, Charlie s'abstient de tout commentaire. Il est convaincu qu'avec une fille comme elle, il est inutile de discuter. Il perdrait tout simplement son temps et serait sans doute nettement plus productif en s'adressant à un mur. « Si tu le dis, c'est que ça doit être vrai ! » qu'il s'exclame dans un rire amer. Charlie avait bien envie de se faire éblouir par la bonne parole d'Alix, tiens. Il lâche la porte d'entrée de l'immeuble pour leur octroyer un semblant d'intimité, alors qu'ils sont tous les deux plantés au milieu du trottoir. Mais au moins, les oreilles indiscrètes perchées sur le palier ne pourront pas se rassasier de cette conversation qui, au fur et à mesure qu'elle avance, enchante toujours plus Charlie. Il se demande comment Alix peut se montrer aussi vindicative alors qu'elle est la seule personne en tort ici. Son orgueil démesuré, sans doute, qui parle à sa place. « Ouai, tu as raison, tant qu'elle a apprécié, c'est le principal. Elle fait bien de profiter comme on sait pas combien de temps ça va durer. » Oups. C'est sorti tout seul. Mais ça, ça va pas aider à apaiser les tensions entre eux, et c'est pourtant ce dont ils auraient cruellement besoin. Charlie fait la grimace quand elle se plaît à lui préciser qu'elle l'aime, sa fille. Elle exclut volontairement Charlie de cette famille, qui n'a aucun lien génétique avec Victoria. Il est juste son parrain, pas son père, ni son frère, ni son oncle. Il n'est qu'un étranger avec un statut particulier et de ce fait, il n'a rien à dire au sujet de cette situation qui ne l'enchante pas le moins du monde. Mais il veut quand même comprendre pourquoi elle est partie si soudainement. Il veut connaître la raison qui l'a poussée à mettre les voiles sans se retourner. D'abord, l'italien pense qu'elle va l'envoyer paître, parce qu'elle n'a pas de compte à lui rendre, finalement. Mais elle accepte de lui tendre cette main, de lui faire cet aveu. Il la dévisage sans savoir s'il peut la croire. La panique, la peur de faire du mal aux autres,... Il connaît ça, Charlie, mais ça lui semble un peu léger quand même. Il questionnera Ian à ce sujet dès qu'il en aura l'occasion, dès que le sujet sera un peu moins houleux. Peut-être que lui, il aura la vraie version des faits de la part d'Alix. « D'accord, t'as flippé. J'imagine que ça peut arriver à tout le monde. Mais pourquoi t'as attendu aussi longtemps pour revenir ? Et qui me dit que tu vas pas à nouveau filer, d'ici quelques mois, quand quelque chose d'autre t'effrayera à nouveau ? Est-ce que tu comptes rester pour de bon cette fois ? Parce que tu peux pas te permettre de revenir et de refaire naître des espoirs vains dans le coeur de Ian et Victoria si t'es pas absolument sûre de toi cette fois-ci. » Et son ton n'est presque plus agressif, cette fois. Charlie s'adresse à Alix comme il parlerait à une amie. Un conseil soufflé sans la moindre animosité, parce qu'il a rien de personnel contre elle, au final. Mais il veut plus qu'elle fasse souffrir ni Victoria ni Ian. « Mais est-ce que je t'ai déjà empêché de voir Victoria ou Ian ? C'est sûr, ça m'enchante pas, mais j'ai jamais fait ou dit quoi que ce soit qui puisse rendre ton retour plus difficile encore. Enfin, j'pense pas en tout cas. » Ça lui écorche les lèvres pourtant mais à chaque fois qu'il voit Ian, Charlie fait tout son possible pour ne pas lui dire le fond de sa pensée. Il se contente de poser des questions, de donner son avis, mais Ian est grand. C'est à lui de prendre ses décisions. « Oh mais rassure-toi. Je doute pas une seule seconde que tu sois une bonne mère et que Vicky adore passer du temps avec toi. » Non, ça, c'est pas vraiment ce qui préoccupe le plus Charlie, parce qu'il a su, par l'intermédiaire de Ian, que tout se passait pour le mieux entre Alix et sa fille, comme si elle n'était jamais partie finalement. « Moi, tout ce qui m'inquiète, c'est que tu t'en ailles à nouveau. Mais de toute façon, c'est pas moi qui dois changer d'avis à ton sujet. Le gars dont tu dois récupérer la confiance, il se tient pas devant toi. » Parce que Charlie aura beau la détester de toutes ses forces jusqu'à sa mort, c'est Ian qui aura toujours le dernier mot. Dans le pire des cas, Charlie ne sera jamais que le parrain aigri qu'Alix devra se farcir aux réunions de famille.
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Lun 11 Mai - 18:38
Alix n’avait pas prévu de se confier comme ça, alors que tout chez l’Homme en face d’elle, lui démontre qu’il n’a que de l’animosité pour elle, mais est-ce qu’elle pourrait lui mentir ? Non, elle a besoin qu’il comprenne ce qu’elle a ressenti, alors que Vicky venait de naître, cette sensation qui la prenait quand elle posait son regard sur elle, quand elle se levait en pleine nuit pour lui donner son biberon. Elle avait peur, elle était effrayée, et elle n’avait pas eu d’autres choix que de partir, parce que sinon, elle aurait sombrer, elle n’était pas assez forte pour cela, pas assez forte pour affronter cette vie de famille qu’elle avait pourtant préparé. « Je ne fuirais pas, j’essaie de rattraper le temps perdu avec Vicky, je ne lui briserais pas le coeur, je ne briserais pas le coeur d’Ian une seconde fois. » Elle sent son coeur qui se compresse un peu dans sa poitrine et elle passe une main dans ses cheveux. « Je compte rester pour de bon. » lui affirme t-il en s’humidifiant les lèvres. Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle ne le fera pas, elle est plus que sincère et elle ne changera pas d’avis. Alix ne peut s’empêcher d’être sur la défensive, comme une lionne qui montre les dents quand on attaque son enfant. Et elle ne veut pas qu’il ait de préjugés, qu’il y ait des faux-semblants qui germent dans son esprit. « Non, et heureusement que tu ne l’as pas fait. Parce que crois moi que j’aurais tout fait pour le faire. » Parce qu’il n’avait aucun droit de l’empêcher de voir Vicky et Ian, encore moins Vicky, parce que Vicky est sa fille, même si elle est partie, même si elle a fuit, elle est toujours sa mère, ce n’est toujours pas elle qui signe ses papiers de l’école, mais on l’a prévenu quand elle a apprit la maladie de Vicky, signe qu’elle a encore toujours un semblant d’autorité parentale sur sa fille. La brune sourit quand il dit qu’il se doute que Vicky passe du bon temps avec elle, elle essaye en tout cas, sans lui offrir trop de cadeaux, elle lui fait plaisir, après tout, elles ne se voient pas tout les jours, alors une fois de temps en temps, elle accepte de l’emmener manger une pizza, elle l’emmène au cinéma, au parc, faire les boutiques, et des fois, elle reste chez Alix, à refaire le monde dans le canapé déplié et une montagne de couvertures, l’une contre l’autre. Alix est heureuse d’être aussi proche de sa fille, comme si elle n’était pas partie, à croire que les enfants de cet âge ont une capacité de pardon beaucoup plus importantes que celle des adultes, mais Alix lui expliquera quand elle sera plus grande, si jamais elle le veut, si jamais elle en fait la demande. « Je pense qu’il me fait confiance, sinon il ne me laisserait pas Vicky. » Après tout, elle pourrait très bien partir avec sa fille, loin d’Ian, si elle était folle, si elle était mesquine et mauvaise. Mais non, elle ne voulait pas voir la tristesse dans les yeux de sa fille. « Mais ne t’en fais pas pour moi, je regagnerais sa confiance, plus vite que tu ne le penses. » Enfin du moins, elle espère. Cette conversation l’a fatigué Alix, parce qu’elle a l’impression qu’elle sera jugée, tout le temps. « Je suis désolée. » prononce t-elle, finalement. « Je suis désolée que tu aies dû ramasser Ian à la petite cuillère, que tu aies dû l’épauler pendant tout ce temps. Et je te remercie de l’avoir fait, je sais que sans toi, ça aurait été différent. Je te remercie d’avoir prit soin de Vicky, de Ian. Ils ont de la chance de t’avoir dans leur vie. J’espère qu’on arrivera à trouver un espèce de terrain d’entente pour que l’animosité s’efface au fur et à mesure. » Alix hausse les épaules « En tout cas, moi, je veux bien faire un effort. »

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Sam 16 Mai - 19:00
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Charlie & Alix


Charlie ne peut s'empêcher de penser que, si Alix est partie une première fois, rien ne l'empêchera de s'en aller à nouveau, même si elle jure que ça n'arrivera pas, même si elle est elle-même convaincue de cette idée qu'elle tient absolument à implanter dans son esprit par tous les moyens. « Bien, j'attends de voir... » La méfiance qui le quittera jamais vraiment, parce qu'elle est partie trop longtemps, trop froidement. Il y aura toujours une part de lui qui sera jamais capable de lui faire confiance, même s'il veut bien essayer de faire quelques efforts. Pour Vicky. Pour Ian. De toute façon, rien ne sera simple entre Charlie et Alix pour les semaines à venir, rien ne risque de s'arranger en un simple claquement de doigts, juste avec de belles promesses. D'ailleurs, même si le ton est moins agressif qu'au début, il y a toujours une tension palpable entre eux. Une tension qui ne risque pas de s'envoler. L'italien qui ne trouve rien à redire quand elle lui annonce qu'elle aurait tout fait pour revoir sa fille, même s'il avait tenté de l'en empêcher. Simple haussement d'épaules à peine perceptible, lui qui n'a jamais eu l'intention de se mettre entre Alix et sa fille. « Je pense aussi. Tu as de la chance qu'il prenne les choses aussi bien. » Convaincu que Ian se montre particulièrement conciliant parce que la situation le rend vulnérable, et qu'il ne vivrait peut-être pas aussi sereinement le retour d'Alix s'il ne s'était pas avéré essentiel. Charlie qui n'a pas envie de reconnaître que l'on puisse se montrer aussi compréhensif grâce à l'amour, tant il est bouffé par la rancoeur au quotidien, incapable de se défaire des démons qui le rongent depuis l'enfance. « Je l'espère pour toi. » Mais même s'il comprend pas, si toutes les décisions prises par son meilleur ami le dépassent, il est pas revanchard non plus. Il lui souhaite pas de mal, à Alix. Que du contraire. La jeune femme qui se montre pas rancunière non plus d'ailleurs, après s'être fait remonter les bretelles pendant près d'une demi-heure. S'il avait la larme facile, Charlie, sans doute qu'elle parviendrait à lui arracher une petite larmichette aux coins des prunelles, mais c'est pas le cas. Tout ce qu'elle arrive à déclencher, c'est un pincement dans son coeur. Mais heureusement, ça, elle peut pas le voir. « T'as pas à me remercier, Alix, c'était normal que je sois là pour lui et Vicky. » Il croise les bras sur son torse et doit fournir un ultime effort pour parvenir à articuler : « J'espère aussi qu'on arrivera à enterrer la hache de guerre. Je suis prêt à mettre ma rancoeur de côté pour qu'on y parvienne en tout cas. » Il a peur de ce que ça pourrait donner, et il pourra pas lui promettre non plus de pas essayer de renverser de la sauce sur son tout nouveau chemisier au cours d'un repas de famille, mais il fera en sorte de laisser ses remarques acerbes de côté, le temps que la situation se calme. « Bon… Je dois aller voir Vicky et toi, je suppose que tu as mieux à faire aussi alors… Je vais y aller. Peut-être à bientôt, Alix. » L'échange qui s'avère finalement bien plus positif que prévu alors qu'il la salue d'un signe de tête avant de se tourner à nouveau vers la porte de l'immeuble, qu'il pousse à nouveau pour enfin y rentrer.
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