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☆ in your eyes, i see there's something burning inside you. (daniel)

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Jeu 9 Avr - 18:49

☆ ☆ ☆
Jill aime son boulot, elle aurait choisit une autre voie si ça n'avait pas été le cas. Mais ce que Jill aime le plus dans sa journée : c'est la fin de journée. Ce moment où son dernier cours prend fin et qu'elle puisse continuer son train de vie habituel. Le problème c'est qu'après son dernier cours aujourd'hui, elle ne rentre pas chez elle, du moins pas encore. Elle doit participer à un conseil de discipline d'un de ses élèves, une tâche qui ne l'enchante pas le moins du monde et pourtant qui semble indispensable. Bien heureusement l'affaire s'est finit plus rapidement qu'elle l'avait prédit. L'élève s'en tire avec une semaine d'exclusion en espérant que ça soit suffisant pour le faire prendre conscience de ses abus au lycée. Si certains de ses collègues décident d'aller boire un verre, pour une fois, Jill s'abstient. Elle n'est toujours pas remise de sa dernière cuite. La professeur à un paquet de copies à corriger qui l'attendent bien sagement à son appartement. Sauf qu'une fois chez elle, Jill regarde sa pile de copies et se jette sur son téléphone à la place. Ça peut attendre plus tard dans la soirée. Machinalement, elle envoie un message à Daniel pour prendre de ses nouvelles afin de savoir comment sa journée s'était passer. Jill apprend que son petit-ami a lui également trouver sa journée longue et comme d'un accord, ils se retrouvent chez elle d'ici une petite demi-heure. Fuck les copies, les élèves attendront un jour de plus pour avoir leurs notes. Sans plus attendre, elle quitte son canapé qu'elle venait à peine de rejoindre pour se refaire une beauté. Elle brosse juste ses cheveux, ajuste son maquillage et se parfume, en soit rien de bien fou mais Jill trouve que c'est le minimum. La brune a juste le temps d'ouvrir une bouteille de rouge qu'on frappe déjà à la porte. Elle rejoint l'entrée rapidement, ouvre la porte et son regard tombe sur lui. Son sourire s'étire quand son regard se pose sur lui. Automatiquement, elle s'avance vers lui, passe ses bras par dessus ses épaules et embrasse généreusement ses lèvres. « Tu sais, tu n'es pas obligé d'attendre que je viennes t'ouvrir à chaque fois, tu peux rentrer et faire comme chez toi. » avoue-t-elle juste après avoir décoller ses lèvres des siennes. Bien qu'ils n'habitent pas ensemble, c'est un peu tout comme, Daniel passe énormément de temps dans l'appartement de Jill, ce qui est loin de lui déplaire. « Bonjour. » dit-elle en déposant à nouveau ses lèvres sur les siennes. « Tu me charmes avec quoi ce soir ? » demande-t-elle curieuse de savoir où il s'était arrêter pour leur prendre à dîner. Une fois à l'intérieur, Jill prend le chemin de la cuisine où elle sort deux verres. « J'ai été sage, je l'ai juste ouverte. » confie-t-elle en parlant de la bouteille de rouge, donc il n'allait pas la priver de nourriture. « Oh, j'ai eut mon voisin et il parait qu'on fait trop de bruit la nuit. » dit-elle en riant. Jill, elle avait trouver l'attitude d'Adrian, son voisin amusante, elle ne l'avait absolument pas prise au sérieux. Elle avait espoir que Daniel soit du même avis qu'elle et qu'il n'allait pas se vexer pour cette anecdote.

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Dim 19 Avr - 23:24



la pluie.
la course.
la fatigue.

sa mallette en cuir visée entre ses mains. ses cheveux déjà mouillés, déjà trempés. et son costume bleu imbibé d’eau. rien de pire pour terminer une journée, pour mettre un point final à ces heures de travail qui lui ont semblées presque interminables. écrire dans le vide, sans véritable sujet, sans grand chose à dire. brasser du vent, dans l’espoir de pondre quelque chose, un article, d’attirer les vues, de se faire de l’argent. penser à choquer pour mieux vendre, pour mieux régner. c’est comme cela que tout marche, fonctionne maintenant. plus de place pour la sincérité. être infecte. sa marque de fabrique. la voie de sa richesse. mais enfin une fin. six-heures trente qui sonnent à l’horloge. fermer la porte derrière lui. attraper son téléphone. et là rejoindre. elle. jill.

en bas de chez elle, et déjà le sourire au lèvres. la promesse d’une soirée douce. une soirée comme il les aime. comme il a besoin, ces derniers temps. juste rester dans les bras de sa brune, et attendre que la nuit vienne les envelopper. juste ça. pas besoin de sonner, la porte est déjà ouverte, et le voilà qui monte les marche sans attendre, frappant à l’appartement qu’il connait si bien. elle qui ouvre, et lui qui sourit, instantanément. toujours belle. toujours prête. quelque chose qui lui plait, depuis le début de cette relation. l’attention qu’elle lui porte. aucun faux pas. presque parfaite - parce que pour lui, la perfection n’existe pas, n’est pas.

» on ne sait jamais.

pas envie de la surprendre. de lui faire peur. ou tout autre chose. et daniel est comme ça. les bonnes manières. les habitudes qu’il traîne depuis l’enfance, et dont il ne se défera surement jamais. il pose son attaché-case au sol, et glisse lentement son bras droit autour de la taille de sa belle, lui rendant tendrement son baiser. un bonjour qu’il murmure doucement contre ses lèvres, qu’il revient de nouveau embrasser. quelque part, il aimerait bien s’installer avec elle. pour l’avoir toujours près de lui. pour l’embrasser, la câliner sans cesse. mais il sait que ce n’est pas son genre, de vivre déjà avec lui. plus tard. si cela dure. même si il ne se fait pas d’illusion. même s’il se connait suffisamment pour savoir que le futur est incertain, succinct.

» je te charme avec mes cheveux mouillés et mes fringues trempées.

une envie intense de se changer, de retirer tout cela pour se sécher. pour être à l’aise. chose qu’il fera un peu plus tard. ses yeux qui se posent sur la bouteille de rouge, un petit rire qui lui échappe.

» prouve moi que tu n’as pas ouvert une autre bouteille avant celle là ? je te connais.

il s’avance dans la pièce, se décollant légèrement d’elle, en profitant pour retirer sa veste. la remarque de jill le fait se retourner. il lève un sourcil, amusé.

» jaloux, ce voisin. on fera encore plus de bruit, la prochaine fois.

connaissant l’appartement par coeur, il se dirige vers la cuisine, venant y poser le sac qu’il tenait toujours. italien. simple, mais il sait qu’elle aimera. il commence à la connaître.

» j’aurais pas laissé un t-shirt ici la dernière fois, j’en peux plus de ces fringues trempées.

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Ven 1 Mai - 16:42

☆ ☆ ☆
Le célibat chez Jill Grayson n'est pas chose courante. Bien qu'elle n'aime pas s'engager avec la gente masculine, elle n'aime pas pour autant être seule. Jill ne se rappelle même plus la dernière fois où elle était célibataire, pour dire ! Peut-être juste quelques semaines avant le début de sa relation avec Daniel. A vrai dire, elle même s'est surprise à se mettre en couple avec Daniel. Jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent les siennes, elle n'avait pas imaginer une seule seconde " construire " quelque chose avec lui. A ses yeux, Daniel c'était avant tout le meilleur ami de Charlie. Puis, il a réussit à la charmer et à faire d'elle sa petite-amie. Et cette idée ne déplaît pas à la brune. Au contraire, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas autant apprécier une relation. Jill est bien plus qu'impatiente de voir apparaître le joli minois de Daniel dans son appartement afin qu'ils puissent passer la soirée ensemble. Ils ne vont certainement rien faire d'extravagant, mais ça convient parfaitement à la brune. C'est sans surprise que quand elle l'entend frapper à sa porte, elle accoure presque vers lui. Satisfaite et heureuse de le voir là, devant ses yeux. « On ne sait jamais. » Jill ne peut pas lui en vouloir, mais jamais il ne la dérangera. Dans le pire des scénarios, elle pourrait s'être assoupit ou être dans son bain. Mais ça n'est pas son genre d'être avec un autre homme en sachant qu'elle a quelqu'un dans sa vie. « Tu ne me déranges jamais. » avoue-t-elle simplement. Jill, elle se sent comme sur un petit nuage quand leurs lèvres ne font plus qu'une. « Je te charme avec mes cheveux mouillés et mes fringues trempées. » Son doux rire se fait entendre. Un rien l'a fait rire en même temps. « Sache, que je suis le charme. » confesse-t-elle. Elle se retient d'ébouriffer les cheveux du brun. « En même temps, avec ou sans vêtements, tu me charmes toujours. » rassure-t-elle avec un léger sourire en coin. La minute suivante, Daniel l'accuse d'avoir bu une bouteille de rouge toute seule. Elle s'offusque presque. Jill est une mauvaise comédienne, elle n'aurait jamais réussit dans le show-bizz. « Alors je sais que je tiens l'alcool mais j'ai mes limites. Je ne suis pas sûre que j'aurais été en état de t'ouvrir. » assure-t-elle. « Puis même si j'en ai bu une avant, tu ne trouveras aucunes preuves dans ma cuisine. » dit-elle avant de lui tirer la langue, comme une enfant. En parlant d'enfant, Adrian son voisin avait fait l'enfant en se plaisant du " bruit " nocturne dans l’appartement de Jill. « Jaloux, ce voisin. on fera encore plus de bruit, la prochaine fois. » Elle glousse simplement face à cette remarque. Elle ne va pas contredire Daniel, ça ne lui pose aucuns problèmes. « J’aurais pas laissé un t-shirt ici la dernière fois, j’en peux plus de ces fringues trempées. » « C'est une nouvelle technique pour finir nu plus rapidement ? » demande-t-elle amusée. Bien que l'odeur du repas l'appelle, Jill attrape la main de Daniel et le tire jusqu'à sa chambre. « Vu que tu passes pas mal de temps ici, je me suis dis que ça serait sympa de te laisser une étagère de libre. » précise-t-elle en tirant le rideau de son dressing. Et pour Jill cette simple étagère voulait dire beaucoup. « Doooonc, ça c'est à toi. » dit-elle en pointant du doigt quelques affaires que Daniel avait laisser dans le coin au cours des dernières semaines et que Jill avait soigneusement laver et ranger. « Je ? ... J'aurais pas dû, c'est ça ? C'est trop tôt ? » termine-t-elle un peu confuse par la situation, tentant de trouver une réponse dans le regard de son petit ami.

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