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Oh dear, we are in trouble

@ Invité

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Jeu 16 Avr - 18:42
Erin et Jill ne me croyait pas capable de passer une soirée en boîte tout seul, mais alors ça c’était mal me connaître. Oui j’avais fait ma diva, oui j’avais fait une crise à chacun des filles, mais voyant que cela ne me donnait aucun résultat, j’avais du me rendre à l’évidence. Aucune des deux ne viendrait en boîte avec moi ce soir. J’avais demandé à Axel aussi, je lui avais fait les yeux doux, je l’avais supplié, je l’avais même menacé de ne plus être sa poupée de maquillage, mais cela n’avait rien fait. Personne ne voulait venir avec moi. Je pourrais me résigner et donc abandonner mon projet, rester tranquillement à la maison avec les garçons, mais pour une fois ma fierté me l’interdisait. En temps normal ma fierté marchait 20 km derrière moi, mais là non elle était devant et j’avais pas d’autre choix que de la rattraper. Pour cela, je devais m’habiller, me faire beau et surtout attendre une heure descente avant d’aller dans un bar tout seul. Parce que bon y allait à 18h c’était quand même limite. Alors je prenais mon mal en patience et enfin quand je jugeais (du moins que les gens sur internet en fonction des leur publication Instagram le jugeaient) que c’était l’heure, je me rendais dans l’un des rares pub de la ville que je connaissais.
Autant vous dire que les premiers instants je ne me sentais absolument pas à ma place, j’avais l’impression que les gens me regardaient bizarrement parce que j’étais seul. Peut-être même qu’il pensait que j’étais juste un vieux pervers chelou veni issu pour reluquer les gens. De un je n’étais pas vieux, j’étais même dans la fleur de l’âge, de deux nooonn je n’étais pas pervers. Je voulais bien admettre que j’étais une personne un tantinet étranger, qui exagérait beaucoup ses émotions, mais ce soir j’avais décidé de prendre sur moi.

La soirée était maintenant bien avancé et après seulement deux verres, je me sentais complètement désinhibé et je dansais au milieu du bar comme si j’étais seul au monde, je me sentais léger comme une plume, je me sentais serein et soudain amoureux. Je venais de croiser le regard d’une jeune femme installée au bar et je sentais que ces yeux me disaient « Oscar je t’aime », alors tant bien que mal et surement en bousculant quelques personnes je me frayais un chemin jusqu’à elle. « Hey Mademoiselle, t’es charmante, ça te dirais une glace à la menthe » C’était ma plus belle phrase de lover, celle que je sortais pour assurer ma drague à coup sur. « Je t’ai vu au loin, et je sais que toi et moi ça sera pour la vie. Epousaille moi gente demoiselle » J’étais prête à mettre un genou à terre, si je n’avais pas eu un homme dans mon champ de vision. Que voulait-il ? Se battre avec moi pour le coeur de la donzelle ? Cela n’allait sûrement pas être possible. « Tête de con, c’est ma copine que t’es en train de draguer, tu vas vite le regretter » Tout de suite les insultes je trouvais ça nul. « Quand vous dites que je vais le regretter, vous entendez quoi par là ? » J’essayais de gagner du temps, mais mon instinct me disait que j’allais peut-être connaître le jour de ma mort comme me l’avait prédit ma voyante et ne voulant pas y assister, je décidais tout simplement de m’enfuir « Je suis Speedy Gonzales, vous allez jamais m’avoir » Sauf que le Speedy il avait un peu pu et courir c’était fatiguant alors la seule option qui s’offrait à moi c’était de me cacher derrière quelqu’un et même de m’accroupir pour être sûre de passer inaperçue. « S’il vous plaiiiiiit, aidez moi, on cherche à me tuer » Peut-être pas aller jusqu’à ma mort, mais en tout cas me frapper. « Je ferais tout ce que vous voudrez, enfin pas tout quand même, mais vous comprenez » Et comme je ne voulais toujours pas me lever pour ne pas être repéré, j’écartais les jambes de la personne pour passer ma tête et le regarder. Je pensais être discret, mais c’était loin d’être le cas.

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Sam 25 Avr - 1:19


Oh dear we are in trouble.
feat @Oscar Pierce

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Y’avait l’alcool qui coulait à flots, les verres remplis lancés sur le comptoir et les coudes qui se lèvaient à répétition. Y’avait la musique assourdissante, qui force à crier dans les esgourdes de son voisin pour se faire comprendre, aux basses qui vibrent à l’intérieur. Y’avait aussi la foule de gens, de corps qui se pressent les uns contre les autres, qui se bousculent dans l’espace exigu. Y’avait les rires, le charivari des discussions, et les secrets murmurés. Et pour finir, il y avait moi, seul, accoudé au bar, le regard noyé dans un énième verre de bourbon, à espérer que mes problèmes finiraient par s’envoler un beau matin, à prier tous les dieux pour que j’oublie, au moins le temps d’une nuit, mon affliction qui me tordait le ventre.

On m’a soudain bousculé, et j’ai grogné de déplaisir. Qui osait me gêner dans ma noire introspection de ma lâche personne ?! J’ai redressé le nez de mon verre, et j’ai posé mon regard sur un drôle d’hurluberlu qui tentait de se cacher derrière moi. Le genre de zouave fluet au visage clownesque. J’étais peut-être rond comme une bille, mais même dans cet état là j’ai su deviner que l’homme l’était au moins tout autant. « S’il vous plaiiiiiit, aidez moi, on cherche à me tuer » J’ai haussé un sourcil interrogateur, incapable de savoir s’il blaguait ou non. J’en avais vu des dépravés dans ce genre de soirées, aussi n’aurais-je pas été étonné que celui-là nage en plein délire de camé. J’ai rétorqué d’une voix pâteuse, mal assurée : « Et c’est qui qui t’menace ? Un crocodile rose géant ?! » J’ai eu un rire sans joie et j’ai tapé du poing sur le comptoir. J’ai vacillé sur ma chaise. La tête me tournait. Mauvaise idée l’humour.

Une main m’a serré l’épaule. « Hé! Toi là ! Dégage de mon ch’min. » J’ai frémi et je me suis retourné aussi lentement que possible, puis j’ai écarquillé les yeux en avisant l’armoire à glace qui se dressait devant moi. Mon regard a oscillé entre le fébrile et le molosse. Gauche, droite, gauche, droite. « Heu... » Mes cordes vocales tremblaient. Encore une preuve flagrante de mon courage. C’en était trop pour moi ; j’avais subi trop de revers ces dernières semaines, et j’en avais assez de subir. Aussi ai-je voulu jouer les braves, montrer que j’avais du répondant, plus pour me prouver à moi-même que j’étais capable de me prendre en main que par réelle envie d’en découdre. Je me suis levé tant bien que mal de la chaise haute du bar, en essayant de ne pas trébucher. J’ai pointé un doigt menaçant sur l’ennemi, ajustant difficilement la mire sur lui. « Laisse … le … tranquille !» ai-je vociféré, et j’ai bombé le torse pour l’intimider.
Grave erreur.
J’ai pris un bourre-pif.
J’ai vu trente-six chandelles.
Le gaillard devant moi s’est dédoublé.
J’ai ouvert la bouche et ai répondu au coup par un cri inarticulé.
Et je me suis effondré.
J’ai cru que j’allais m’évanouir de douleur. J’ai palpé mon nez, et j’ai gémi. Encore une fois dans ma vie, j’étais acculé. Encore une fois, je devais affronter l’échec. Pendant un instant, j’ai songé à faire profil bas, à abandonner cette subite envie de lutter. A fermer les yeux, me laisser aller. Puis j’en ai subitement eu assez, et j’ai poussé un cri de rage. Je me suis relevé à moitié, et je me suis jeté dans les jambes de l’agresseur. Je me suis mis à lui mordre les mollets comme un chien enragé, m’accrochant de tout mon poids contre lui, vociférant des injures inintelligibles.
Tout cela ne faisait aucun sens. Je m’engageais corps et âme dans une lutte qui ne me concernait point, lorsque je n’avais pas fait le moindre geste pour moi-même en diverses occasions. Pour un clown fébrile qui se cachait derrière moi, pour une raison que j’ignorais, qui méritait peut-être réellement de prendre une raclée de la part du dogue. J’ai décidé que je n’en avais cure, et j’ai mordu plus fort encore. « Aïe ! Mais il est complètement cinglé ! Débarrassez-moi de ce fou furieux !!! » Il a secoué les jambes, et j’ai tenu bon. J’avais perdu la raison.

Je n’ai pas entendu qu’on appelait le vigile.
J’ai à peine senti quand on m’a empoigné par le col et qu’on m’a soulevé.  
Et j’ai finalement terminé au dehors, sur le trottoir, jeté comme une vieille chaussette.

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Mar 28 Avr - 18:17
Au vu de la soirée, au vue de la situation actuelle, peut-être que j’aurai du écouter Erin et Jill, peut-être que j’aurai du les croire quand elle me disait que j’étais incapable de passer une soirée seul. Jusqu’à présent c’était faux, mais il avait fallu que je tombe sous le charme de la mauvaise personne pour que tout parte en vrille. Pourtant j’étais persuadé que ce n’était pas de ma faute. Cette femme m’avait fait du charme, j’en mettrais mes cheveux à couper et pourtant c’était moi qu’on voulait taper. D’accord, peut-être que je n’aurai pas du la demander en mariage directement. Peut-être que j’aurai du commencer par lui demander si elle était seule, ou juste lui proposer de lui offrir un verre. Oui à bien y réfléchir j’aurai du faire ça.
Mais maintenant il était trop tard pour réfléchir à tout ça, parce qu’un gars voulait me tuer à présent. Peut-être voulait-il juste me frapper, mais pour moi c’était une atteinte à ma vie et puis surtout j’avais toujours en tête ce que la voyante m’avait dit. Alors voilà, peut-être que mon dernier jour était venu. Ceci dit je n’étais toujours pas prêt pour cela et donc la seule brillante idée que j’avais eu, c’était de me cacher entre les jambes d’un homme et de lui demander de l’aide. Voilà à quel point j’étais courageux. J’étais prêt à le supplier, le payer ou faire tout ce qu’il voulait. « Et c’est qui qui t’menace ? Un crocodile rose géant ?! » Si c’était possible, je lui aurai dit oui, et si je n’avais pas aussi peur, j’aurai commencé à argumenter avec lui de l’existence des animaux extraordinaires, mais je n’avais pas le temps. « Non c’est un homme, je dirais même un monstre tant il est grand et je sais pas me battre » Oui je n’avais aucun courage et cela de me faisait absolument rien de l’admettre. Je pouvais argumenter encore et encore, mais le gars venait d’arriver et je poussais un cri digne des plus grandes actrices de cinéma quand elles sont face à un tueur.
J’espérais que l’homme derrière qui je m’étais caché, serait aussi fort que Dwayne Johnson, ou alors Vin Diesel. D’accord il avait pas la carrure, mais ça ne voulait rien dire. « Heu... »  Peut-être pas finalement, mais je soufflais fort et je testais quelque chose. « Tu..tu ferais mieux de partir tout de suite parce qu’il est champion de karaté et de yoga et il va te laminer » Ma voix trembler tellement que la crédibilité n’était absolument pas au rendez-vous. « Laisse … le … tranquille !» Le voilà mon héros. Même s’il semblait avoir bu autant que moi, voire plus.

A ce moment, je pensais vraiment qu’on allait s’en sortir lui et moi, mais finalement le poing que venez de recevoir mon héros, en disant long sur ce que moi j’allais certainement subir. Est ce que j’étais prêt à cela ? Bien sur que non, je ne supportait pas la douleur et en plus ma peau marquait facilement. D’accord je bossais sous un costume, mais quand même.
J’étais sur le point de hurler au meurtre, de téléphoner à la police parce que l’homme à terre ne bougeait plus et puis finalement il se passait la chose la plus improbable qui soit. Mon sauveur venait de choper la brute au mollet en le mordant. Je ne savais pas si c’était un effet de l’alcool, si je voyais vraiment des choses, mais en tout cas c’était la chose la plus incroyable que j’avais vu depuis longtemps. Et j’étais tellement dans l’euphorie de ce moment que je l’encourageais comme jamais. « Mort encore plus fort, il va se vider de son sang » J’en étais même à croiser les doigts pour que la brute épaisse perde les 5 litres qui composaient son corps. J’étais le meilleur des pom-pom girl, mais je fus couper dans mon élan en voyant les vigiles arriver.
L’espace de quelques secondes je pensais qu’il venait pour arrêter mon tortionnaire, mais non même pas. « Mais qu’est ce que vous faites, vous vous trompé de personne. Nous sommes des victimes, pas l’autre. Il a voulu nous tuer » J’avais l’impression de parler dans le vide. Les vigiles avaient pris mon sauveur par les aisselles et ne faisais absolument pas attention à sa personne en le jetant dehors, j’étais outrée et je les suivait en leur tapant dessus avec le peu de force que j’avais. « Vous n’êtes que des brutes épaisses sans cervelles, je vais téléphoner à mon avocat et lui expliquer toute la situation, vous allez le regretter » J’avais beau parler, mais autant dire que pour eux j’étais aussi agaçant qu’une mouche qui faisait bzzz bzzz à leurs oreilles et finalement je me retrouvais mis à la porte moi aussi. J’avais envie de téléphoner à Brane pour qu’il vienne casser la gueule de tout le monde. Ou alors à quelqu’un avec plus de force que moi. Même Erin et Jill seraient plus efficaces.
Ceci dit, j’avais autre chose à penser pour l’instant, et j’allais tout de suite au chevet de mon héros. Après tout c’était de ma faute s’il était dans cet état. « Est ce que tu vas bien ? Tu veux que je fasse du bouche à bouche ou un massage cardiaque ? » J’avais peur qu’il ne réagisse plus, j’avais peur de l’avoir tué. Est ce que je serais accusé de complicité de meurtre ? [indigo] « Et tes dents vont bien ? » [/color] Parce que à sa place, je me serais sûrement cassé 5 dents. « Est ce que tu es un vampire ? » Il avait quand même mordu quelqu'un à sang et il était très pâle. Peut-être qu'il avait faim et qu'il allait me mordre aussi.

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Mar 19 Mai - 15:57


Oh dear we are in trouble.
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J’ai dégobillé sur la chaussée, tordu de douleur. Les coups puissants du gorille et l’énorme dose d’alcool que j’avais sifflé formaient un cocktail parfait pour rendre tripes et boyaux. C’est à peine si j’entendais piailler l’autre dans mon dos, qui, je le devinais, m’avait suivi en invectivant les vigiles du bar. J’essayais de l’ignorer, fermais les yeux pour rêver d’un lit chaud et douillet, d’une bonne tisane pour faire passer mes maux, et des pansements Dora de Darcy pour mes blessures. J’ai crachoté pour faire disparaître le goût amer de la bile au fond de ma gorge, j’ai avalé ma salive à moult reprises mais c’était peine perdue. Un peu de sang se mêlait à ma bave. J’ai froncé les sourcils, étonnamment détaché de cette scène qui aurait dû me paniquer. La vue trouble, je distinguais à peine où commençaient et s’arrêtaient les grandes dalles noires du trottoir. Cet idiot m’avait bien amoché ; je n’arrivais pas à reprendre mes esprits, tout embrumé que j’étais malgré l’adrénaline du combat. Après m’être essuyé la bouche du revers de ma manche, je me suis roulé sur le côté en geignant, tout en ramenant mes genoux contre ma poitrine. Je devais offrir un piètre spectacle au passants, mais je ne m’en inquiétais guère.

J’ai pensé au gars que j’avais croqué jusqu’à l’os. En y pensant suffisamment fort, je me rappelais mes dents contre sa chair et ses cris effarouchés. J’espérais qu’il marcherait de travers pour quelques jours au moins, et cette idée m’a remis du baume au coeur. Je m’étais défendu ! J’avais lutté ! J’avais fait preuve de bravoure ! Et c’était tout ce qui comptait. J’ai eu un sourire goguenard. Ca lui apprendrait, à ce salaud, à frapper à vue juste pour impressionner sa pouffiasse. S’il était si sûr qu’elle lui appartienne, qu’est-ce qu’un zouave comme celui qui s’était caché derrière moi pouvait-il bien y changer ?  Un son étranglé et tordu s’est échappé de ma gorge, un rire de détraqué que je ne me connaissais pas. J’exultais d’un drôle de plaisir. J’ai tourné la tête vers l’autre, qui continuait de baver des stupidités. «  Est ce que tu vas bien ? Tu veux que je fasse du bouche à bouche ou un massage cardiaque ? Et tes dents vont bien ? Puis, après une pause. Est ce que tu es un vampire ? »J’ai secoué la tête pour répondre négativement  à toutes ses questions d’un coup, puis pour rire, j’ai mimé le vampire en dévoilant des crocs imaginaires dans ma dentition. Du bouche à bouche ! Quel drôle d’énergumène ! J’ai passé ma langue sur mes lèvres et j’ai frémi de déplaisir. « T’occupes pas de moi, va. Et toi, il t’as rien fait j’espère ? » Je l’ai dévisagé plus attentivement, maintenant qu’on était dehors. De son visage se dégageait une sincérité crédule. Tu m’étonnes qu’il nous ait fichu dans un tel pétrin… songeais-je. « C’est quoi ton nom ? » lui demandais-je tout en me redressant contre le mur du bar, non sans gémir. « Et d’ailleurs, qu’est-ce que t’as fait à la meuf de cette brute pour qu’il te tombe sur le râble ? » J’ai palpé ma peau aux différents endroits où j’avais été touché, et principalement mon visage tout en attendant sa réponse.

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Jeu 28 Mai - 18:33
Malgré toutes mes protestations et mes petits coup de poing sur le dos du vigile pour qu’il laisse mon sauveur tranquille personne ne semblait prêter attention à ma personne. Je trouvais cela honteux. Complètement honteux. Je n’étais quand même pas invisible et puis si il se faisait virer comme un malpropre c’était de ma faute parce qu’il avait voulu prendre ma défense. Je trouvais tout cela beaucoup trop injuste, mais finalement on me réservé le même sort. Même pas on m’autorisait à entrer pour faire pipi. Sous entendu j’étais un mec je pouvais faire pipi là où je le souhaitait. Techniquement oui, mais j’étais trop pudique pour faire ce genre de chose. Alors je m’agenouillais pour savoir si mon héros était en vie. Il respirait c’était déjà une bonne chose. Il vomissait aussi et tout de suite c’était mon glamour. Mais je m’inquiétais quand même, je pouvais même lui faire du bouche à bouche s’il le désirait. Pas que cela m’enchantait après l’avoir vu vomir ses tripes mais c’était la moindre des choses quand même. Heureusement pour moi il refusait ma proposition. Par contre je me demandais sérieusement s’il était un vampire. De prime abord je pensais qu’il allait se battre avec ses poings, mais cette personne avec choisi les dents. C’était un choix intéressant, mais flippant quand même alors je préférais savoir si j’étais toujours en danger ou pas. Le fait qu’il mime le vampire me rassurait sur son état physique mais m’inquiétait également. Est ce que j’étais en face de Dracula ou Edward Cullen ? A choisir je prends l’option Edward, mais quand même.
Malgré tout cela, je ne savais pas s’il allait bien, s’il avait besoin de quelque chose et cela m’inquiétait. J’étais responsable de lui, je ne pouvais pas l’abandonner comme ça. « T’occupes pas de moi, va. Et toi, il t’as rien fait j’espère ? » Je froncé les sourcils pas très satisfait de sa réponse, mais en même temps je n’allais pas le secouer comme un prunier pour qu’il me dise qu’il avait mal partout. « Tu es sur ? Mon beau cousin est pompier, je connais les gestes de premiers secours et je peux soigner les blessures pas importantes » Choses que j’étais incapable de faire sur moi même puisque pour une simple coupure je téléphonais aux urgences comme si on m’avait planté un couteau dans le ventre et que j’étais sur le point de mourir. « C’est quoi ton nom ? » Est ce qu’il voulait devenir mon ami malgré tout ça ? La vie était belle malgré tout. « Moi c’est Oscar Pierce, papa de 4 tortues » Et non je n’étais pas zoophile si vous vous posiez la question et je ne connaissais pas non plus Maître Splinter. « T’es sûr que tu veux pas qu’on appelle une ambulance ? » Il grimaçait et gémissait de douleur juste pour se mettre contre un mur. Je n’étais pas médecin, mais ce n’était pas bon signe. « Et d’ailleurs, qu’est-ce que t’as fait à la meuf de cette brute pour qu’il te tombe sur le râble ? » Techniquement pas grand chose. C’était juste le gros malabar qui n’avait pas d’humour, ou pas confiance en sa copine. « Je dansais et mon regard s’est posé sur une femme. Le coup de foudre immédiat, elle m’a même fait signe de la rejoindre » Bon d’accord, elle ne l’avait pas fait, mais dans ma tête oui. « Je voulais lui offrir un verre et au final je lui ai demandé de m’épouser » Ce qui n’était pas vraiment la même chose. « Son copain n’a pas apprécié et il a menacé de me tuer, alors j’ai pris peur et c’est là que je me suis caché entre tes jambes » J’avais un peu honte quand même de tout ça. « Je suis désolé » Vraiment je me sentais mal. Je me portais comme un charme et lui portait les coups de ma lâcheté. C’était moche.

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