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I see the light [Brane]

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Sam 18 Avr - 23:11
Je me sentais d’humeur à cuisiner aujourd’hui, mais pas la petite cuisine. Même si j’étais tous seul (je ne comptais pas les garçons, parce que à part de la pizza et de la salade ils n’étaient pas fan de grand chose) je voulais faire quelque chose de grand et tout mettre dans des Tupperware pour en distribuer aux cousines et à Jill. Aujourd’hui j’avais envie de faire plaisir à tout le monde, mais il fallait d’abord que je me décide sur un repas et ensuite que j’aille faire les courses. C’était là que tout se compliquait dans ma vie. Je téléphonais à ma mère pour avoir des idées, à mes pères aussi, mais au final rien de ce qu’ils me proposaient de me faisaient envie. Je demandais leur avis aux garçons, mais ils étaient trop occupé à me regarder avec amour pour me répondre. Alors je perdais des précieuses heures à réfléchir et trouver un repas, mais ce n’était pas grave parce que finalement je trouvais l’idée parfaite. FAIRE UN COUSCOUS. Ni une, ni deux, je rédigeais ma liste avec beaucoup de minutie, beaucoup de concentration et après un bisou aux tortues j’étais prêt pour les courses.

Trois heures après j’étais enfin de retour à la maison et honnêtement j’étais déjà au bout de ma vie, alors que j’avais encore tous le couscous à préparer et je regrettais déjà mon initiatives. Mais à part des coulis et de la ratatouille qu’est ce que j’aurai pu faire de tous ces légumes ? Et surtout cette semoule. Non vraiment je ne me laissais pas le choix, alors tant bien que mal je me mettais en action. Je faisais d’abord revenir un oignon et après j’avais touuuuuuus les légumes à découper. Alors pour me mettre dans l’ambiance je mettais un peu de musique et je découpais en rythme, sauf que j’étais tellement en rythme qu’en voulant couper une carotte, je la confondais avec mon ponce. Et alors là c’était tout simplement la fin du monde. J’étais en train de mourir et de me vider de mon sang. C’était exagéré, mais c’était de cette manière que je le vivais et il fallait absolument que j’appelle les secours avant de perdre mon doigt.
Tant bien que mal, je prenais mon portable pour composer le 911. Je tombais forcément sur une plateforme, mais malgré mon état de mort évidente et de qui m’arrivait j’avais une exigence. Que ce soit mon beau cousin Brane qui me vienne en aide. « 911 quelle est votre urgence » Comme si il n’était pas au courant. « Je viens de me faire planter par un couteau chez moi, je suis en détresse ultime, je suis vraiment dans un état entre la vie et la mort, je vous en supplie il faut que quelqu’un vienne chez moi » . Si avec cette description je n’avais pas une intervention rapide je ne comprenais pas. Et je refusais de mourir d’une hémorragie du pouce. « Donnez nous votre adresse monsieur, nous allons envoyer une ambulance chez vous » Non mais la personne n’avait pas compris que j’étais en train de mourir ? Je voulais pas une ambulance, je voulais les pompiers. « Alors je veux bien vous donner mon adresse mais uniquement si c’est l’unité de Brane Irving qui vient chez moi. Je ne veux personne que lui. Il me connait, on est de la même famille, et si je dois mourir je veux que ce soit dans ses bras » C’était une demande irrationnelle, mais il était inconcevable pour moi de mourir dans les bras d’un étranger. « Monsieur je suis désolé mais ça ne se passe pas comme ça » Elle pouvait être désolé, mais je n’allais pas changer d’avis. « Je suis en train de mourir, je ne vais peut-être pas m’en sortir parce que je me suis pris un coup de couteau, alors la moindre des choses, ça serait quand même de mourir entouré d’une personne qu’on aime non ? » Je pensais vraiment avoir fait sensation avec ma dernière tirade, mais je n’aurai jamais de réponse parce que mon oreille avait fait n’importe quoi. Les téléphones tactiles c’était bien, mais c’était un peu trop sensible avec les oreilles. Alors maintenant je n’avais plus qu’à me vider de mon sang à travers mon pouce. Petit à petit je sentais la vie me quitter.

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Mar 28 Avr - 19:06
Le chef de la caserne qui interrompt une importante partie de poker, ce n’est pas normal. Brane fronce les sourcils alors qu’il le voit se diriger vers lui, l’air passablement agacé. Il a la désagréable impression d’avoir commis un erreur, alors il réfléchit à ses dernières interventions. Le pompier n’arrive pas à mettre le doigt sur l’éventuel faux-pas, et ça le frustre. « Irving, tu es demandé en renfort du côté de Brooklyn. » Comment ça, il est demandé en renfort du côté de Brooklyn ? Brane interroge son supérieur du regard, surpris d’être demandé ailleurs qu’aux alentours de Staten Island. « Maintenant ! » S’il n’avait pas les nerfs aussi solides, il sursauterait à l’entente de ce puissant timbre de voix. Le ton autoritaire ne laisse place à aucune plaisanterie. Brane abandonne la partie de poker, confus. A l’écart du groupe, le chef lui donne plus de détails sur la situation. À partir du moment il le prénom d’Oscar sort de sa bouche, il comprend. Ce n’est pas réellement une urgence. Simplement un Oscar Pierce qui joue les divas. « Il a dit qu’il était en train de mourir, qu’il s’était pris un coup de couteau. L’ambulance est probablement déjà sur place, mais lors de son appel, il a spécifié qu’il voulait ton unité. » Brane se gratte l’arrière de la tête, à moitié amusé, à moitié embarassé. Le chef l’autorise à utiliser l’une des voitures de fonction pour se rendre jusqu’à Brooklyn. Oscar devra s’en contenter, parce que personne du côté de la caserne n’est prêt à déplacer un camion remplis de pompiers pour ses beaux yeux.

Normalement, une histoire de coup de couteau devrait engendrer la panique et la peur. Sauf que Brane, il ne connait que trop bien le cousin de sa femme. Oscar est doué pour en faire des caisses, déformer la vérité en la faisant passer pour plus grave qu’elle ne l’est vraiment. Brane s’attend donc à tout, sauf à une véritable agression au couteau. Le lieutenant rejoint Brooklyn aussi rapidement qu’il le peut, impuissant face à la circulation parfois trop dense. Il gare le véhicule de fonction au bas de l’immeuble et monte jusque chez Oscar. La porte ouverte de l’appartement laisse passer de nombreux cris de protestation, notamment ceux du Pierce qui refuse d’être emmené à l’hôpital. Malgré lui, Brane sourit. Il n’en attendait pas moins venant d’Oscar. Le lieutenant gravit les dernières marchés en quelques enjambées et se permet d’entrer sans prendre la peine de frapper ou sonner à la porte.

Plus il se rapproche de la scène du crime, plus la voix d’Oscar parait insupportable. Brane arrive finalement dans la cuisine et écarquille les yeux. Dans un coin, les ambulanciers qui tentent désespérément de calmer Oscar. En face d’eux, le fameux Oscar, littéralement armé d’une passoire. « Oscar ? Tu comptes faire quoi avec ta passoire ? » Il connait le garçon pour être un individu intense aux réactions incompréhensibles et démesurées. Il n’empêche que là, il ressemble davantage à un chien enragé qu’au jeune homme doux et délicat qu’il côtoie en temps normal. « Tu ne voudrais pas te calmer deux secondes et laisser les ambulanciers faire leur travail ? » Doucement, Brane se rapproche du jeune homme. Il lui retire la passoire des mains, comme s’il lui confisquait une arme. « Tu sais que si tu les laisses pas faire, tu risques de perdre ton doigt ? » Parce que oui, comme il s’en doutait, Oscar n’a pas été poignardé. Il distingue désormais la blessure au doigt. Et étant donné l’état des lieux, Brane se doute qu’il s’agit d’un simple accident de cuisine.

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Jeu 7 Mai - 10:53
Moi qui ne cuisinait pratiquement jamais, ou alors que des choses simples, je m’étais lancé dans un couscous et le pire venait de se passer. Je venais de me couper le pouce et je savais déjà que je n’allais pas m’en sortir. Les garçons allaient se retrouver orphelin et mentalement j’envoyais un appel de détresse à Erin et Jill pour qu’elles prennent soin d’eux si jamais je ne m’en sortais pas. Mais avant d’en arriver là, avant de sentir la vie me quitter peu à peu, il fallait que j’appelle les urgences. Je voulais que Brane soit à mes côtés, je voulais mourir dans ses bras.
Ce que je pensais être facile, ne l’était absolument pas. La personne au téléphone ne comprenais pas ce que j’étais en train de lui dire. Selon elle un pompier de Staten Island ne pouvait pas venir ? C’était ridicule, il venait chez moi de temps en temps, alors avec un camion de pompier il pouvait le faire aussi. Ou alors dans l’ambulance avec ses collègues, mais je voulais Brane. Ma détresse ne semblait pas sensibiliser la dame au téléphone. Elle se rendait compte que je venais de me prendre un coup de couteau et que j’allais mourir ? La moindre des choses c’était au moins d’accéder à ma dernière requête. A cause d’elle j’étais en train de perdre des précieuses secondes de vie pour me rappeler tout les bons moments que j’avais passé sur terre. Quand Brane arriverait, je serais en train de mourir dans mon propre sang. C’était peut-être pour ça que la voyante n’avait pas voulu me dire comment j’allais mourir, parce que c’était trop affreux. Heureusement pour moi, la dame du téléphone avait finalement accepté de prévenir la caserne de Brane. J’espère juste qu’il allait arriver à temps.

Après ce qui m’avait paru une éternité, j’entendais enfin du bruit dans le couloir et des coups taper à ma porte. Naïvement, je pensais que c’était les collègues de Brane, et qu’il était derrière, mais en ouvrant la porte, j’étais frappé d’effroi. « Où est Brane, vous l’avez tué et vous allez me tuer aussi ? » J’étais trop faible pour me défendre. « Nous avons eu un appel pour un blesser par arme blanche, c’est vous ? Laissez nous vous examiner monsieur tout ira bien. Nous sommes là pour vous soigner » Non c’était faux, je voyais le vice dans ses yeux et dans les yeux de son partenaire. C’était un piège, et ils allaient tout simplement m’achever. Je retournais dans ma cuisine pour chercher une arme, il fallait que je me défende et la passoire me semblez l’arme parfaite pour ça. « Je veux Brane » Tel un enfant qui avait besoin de son doudou, j’avais besoin de lui et les ambulanciers entamaient les négociations. Au bout d’un moment je voulais bien croire qu’ils étaient des gentils, mais je ne voulais absolument pas aller à l’hôpital tout seul.

J’étais toujours en train de me défendre avec ma passoire quand enfin Brane se montrait dans mon appartement. J’aurai pu m’évanouir de bonheur. « Oscar ? Tu comptes faire quoi avec ta passoire ? » Je regardais Brane et ma passoire et encore Brane. « Ils ont essayé de me tuer alors que je suis déjà à l’agonie et que je vais mourir bientôt » Avec leur yeux vicieux ils avaient insisté pour me donner un calmant. Mais non, je n’étais pas aussi bête que cela. « Tu ne voudrais pas te calmer deux secondes et laisser les ambulanciers faire leur travail ? » Si Brane me trahissait à son tour alors là vie ne fallait plus le coup d’être vécu, mais je voulais lui faire plaisir aussi, alors je soufflais et le laissais me retirer la passoire des mains. Avec tout le sang que j’avais semé partout, j’avais l’impression d’être une scène de crime. « Mais… » Mon niveau de résistance venait de baisser en deux secondes. Sûrement du à tout le perte de mon sang. Je commençais à voir la lumière au bout du tunnel et des voix inconnus qui me parlaient. « Tu sais que si tu les laisses pas faire, tu risques de perdre ton doigt ? » Non ça c’était impossible, cela ne pouvait arriver, et de ma main valide de m’accrocher à Brane. « Je ne veux pas le perdre. Comment je pourrais faire du stop sans mon pouce ? On même de la plongée sous marine ? Ou apprendre le langage des signes ? Braaane, je veux pas perdre un doigt » Et selon lui la seule façon de faire c’était de me laisser examiner. Je voulais bien le faire mais à une seule condition. « Tu peux me tenir la main ? » Je n’avais aucune résistance à la douleur, ce n’était pas de ma faute.
Avec prudence, une des ambulancières s’approchait de moi pour m’examiner, alors que Brane m’encourageait avec un signe de la tête et alors seulement je lui donnais ma main blesser. Elle ne disait rien, par moment je serrais les dents pendant qu’elle semblait trifouiller l’intérieur même de mon être. « La coupure n’est pas profonde, on aura pas besoin d’aller à l’hôpital » Genre sérieusement ? Et si il y avait des complications ? « Et si ça s’infecte, si il y a du pus ? Et la gangrène ? » Donc j’avais raison depuis le début, on voulait ma mort. « Croyez moi, rien de tout cela ne va vous arriver » Et ces deux gens comptaient partir comme ça ? Sans explications supplémentaire ? J’étais trop sous le chop pour parler et je suppliais Brane du regard pour intervenir.

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Mar 12 Mai - 19:40
Oscar est sans l’ombre d’un doute une personne unique et très difficile à comprendre. Malgré toute l’affection qu’il lui porte, Brane n’arrivera jamais à totalement le cerner. Il se demande parfois sur quelle planète il vit, et si son cerveau est normalement constitué. Evidemment, il le respecte. Même si Oscar reste quelqu’un de qui on peut se moquer facilement, il fait partie de la famille. Et pour Brane, la famille a toujours été primordiale. Ce garçon a au moins le don d’apporter un peu de légèreté dans leurs vies parfois bien compliquées. Le pompier ne se doute pas que cette intervention au coeur de Brooklyn promet d’être intense. À la fois pour lui, mais surtout pour les ambulanciers forcés de se rendre sur place. La scène qui découvre Brane le surprend malgré tout. Il savait que ça allait être étonnant, mais pas à ce point. Comme d’habitude, Oscar exagère. On reproche souvent à Brane ses airs de drama king… Ces personnes-là n’ont probablement jamais rencontré le garçon Pierce, qui s’avère mille fois plus drama king que dix Brane réunis. Ce qui fait un nombre considérable de drama kings. Oscar accuse les ambulanciers d’avoir voulu le tuer, tout comme il a signalé son urgence en prétextant avoir été poignardé. Bien qu’il n’ait pas l’air menaçant avec sa passoire, Brane le prend au sérieux. Entre les mains de cet homme, n’importe quel objet pourrait devenir meurtrier. Accessoirement, il n’a pas envie que ses coéquipiers soient blessés. « Personne ne veut te tuer, » dit-il sur un ton qui se veut rassurant. Sur le même ton, le pompier retire la passoire des mains d’Oscar. À partir de ce moment-là, la pression redescend. Morale de l’histoire : la passoire est une arme aussi menaçante qu’un couteau ou un revolver.

Brane sort la menace ultime, en se doutant qu’il va réveiller les inquiétudes d’Oscar. Il doit vraiment prendre sur lui pour ne pas rire au nez du jeune homme. « J’avais oublié ton sens des priorités… » commente-t-il, un sourire inscrit au coin des lèvres. « Alors si tu veux pas perdre un doigt, arrête de t’agiter et laisse-les faire leur travail. » Il doit user d’un ton un peu plus dur et autoritaire pour se faire obéir. A la demande d’Oscar, il secoue la tête en levant les yeux au ciel. « Oui, Oscar, je peux te tenir la main. » Il rigole malgré lui et attrape la main valide du jeune homme. D’un signe de la tête, il fait signe à l’équipe médicale d’approcher pour soigner la blessure. « Tu vois quand tu veux ! » Oscar sait se montrer docile. Comme tout le monde s’y attendait, la blessure ne présente aucun risque potentiel. Il s’agit presque d’une égratignure, et Oscar devrait survivre. « La gangrène ? » Répète Brane, surpris. Parfois, il se demande où Oscar va choper toutes ces idées. L’ambulancière le rassure, prête à remballer son matériel. « Ça va aller, Oscar. Tu vas t’en sortir sans choper la moindre maladie chelou. » Dans les minutes qui suivent, l’équipe venue secourir Oscar met les voiles. Evidemment que le dresseur de tortues proteste, prêt à partir en guerre contre le pays tout entier. Ce n’est qu’une fois tout le monde hors de l’appartement que Brane se permet une petite leçon de morale. « Tu sais que si ça n’avait pas été toi, je t’aurais botté les fesses pour avoir appelé le 911 ? » Il dit ça avec le sourire, mais en pense tous les mots. « Et j’arrive pas à croire que t’aies réussi à me faire venir ici… T’es incroyable. » Lui qui n’intervient que du côté de Staten Island, n’en revient toujours pas d’avoir été envoyé jusqu'ici parce que Oscar l’a demandé. Brane va bientôt devoir partir lui aussi, mais par peur de provoquer une nouvelle crise existentielle pour Oscar, il se dit qu’il serait plus judicieux de rester un peu. « T’étais en train de préparer quoi ? » De lui même, il s’empare d’un chiffon et le passe sous l’eau, pour ensuite nettoyer les tâches de sang qu’il repère.

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Mar 19 Mai - 13:32
Si Brane n’était pas arrivé, je me demandais ce qu’il se serait passé. Il aurait sûrement fini par trouver mon cadavre et il m’aurai pris en pleurant dans ses bras hurlant sa rage et en jurant de venger ma mort et de faire la lumière sur ce qui s’était passé chez moi. OU PIRE, je pourrais être actuellement dans un hôpital psychiatrique parce que les ambulanciers m’auraient donné un tranquillisant. Rien que de penser à tout cela, je me sentais défaillir une nouvelle fois et ma psychose revenait comme boomerang. Alors j’écoutais la voix grave et rassurante de Brane, personne ne cherchait à me tuer et il fallait que je me fasse examiner. Je n’étais pas très rassuré à cette idée, et pourtant le fait que je pourrais perdre un doigt, finissait par avoir raison de moi. Je voulais apprendre la langue des signes, je voulais faire de la plongée. Et sans pouce, c’était impossible de faire tout ça et ma vie serait foutu. « J’avais oublié ton sens des priorités… » Tout me semblait logique dans ce que je venais dire. Qu’est ce qu’on pouvait bien faire d’autre avec un pouce ? « C’est pas le doigt pour déverrouiller mon téléphone, mais c’est vrai que j’aurai eu des soucis pour écrire » Il fallait absolument rattacher mon pouce au reste de mon corps. « Alors si tu veux pas perdre un doigt, arrête de t’agiter et laisse-les faire leur travail. » Je baissais la tête parce que Brane avait pas l’air content et je finissais pas accepter de me faire examiner. Je voulais bien le faire,
mais à la condition que Brane me tienne la main. Je n’avais pas son courage, à côté de Brane, j’étais un petit oiseau qui était tombé du nid et qui ne savait absolument pas comment s’en sortir dans la vie.


Avec la main de Brane dans la mienne, je me sentais mieux et je ne bouger presque pas et ne criais pas quand l’ambulancière désinfectais mon horrible plaie malgré la douleur intense que je ressentais. Ma vie dépendait du peu de courage que je détenais et pourtant quand on me dit que je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital ça n’allait pas du tout. Elle ne voyait pas le tendon de mon pouce, tous le sang et ma douleur intense ? Et si jamais cela se terminait en gangrène on faisait comment ? « La gangrène ? » J’avais vu suffisamment de film où un héros de guerre était obligé de couper la jambe entière parce qu’on avait mal soigné sa cheville ou son doigt de pied. « Je veux pas perdre ma main, ni mon bras tout entier parce que je suis mal soigné » Si cela m’arrivait, je pourrais partir en guerre pour me faire rembourser mon bras. C’est d’ailleurs ce que j’ai envie de faire quand je les vois remballer leurs affaires. « Vous devez pas me donner quelque chose pour la douleur ? Me donner des conseils ? » J’avais l’impression de parler à un mur et si Brane n’était pas parti fermer la porte, on aurait sûrement entendu mes hurlements envers ses personnes.
Maintenant il me faudrait au moins 3 jours pour me remettre de ces évènements et surtout tout nettoyer. « Tu sais que si ça n’avait pas été toi, je t’aurais botté les fesses pour avoir appelé le 911 ? »  Et pourquoi donc ? Je me suis blessé, et j’ai fait appel aux urgences. C’est normal non ? « Tu voulais que je me laisse mourir ? Tu ne veux plus de moi dans ta vie ? » Les larmes commençaient à monter, je ne pouvais vivre dans un monde où Brane ne voulait plus de moi. « Et j’arrive pas à croire que t’aies réussi à me faire venir ici… T’es incroyable. » Du coup maintenant je ne savais pas si je devais me sentir fier ou pas. Je me sentais perdu. « Je suis une personne très convaincante quand je veux et ma demande était justifiée. » Après tout je m’étais quand même un coup de couteau. C’était une expérience assez traumatisante. « Rassure moi, tu ne pas avoir de soucis à cause de moi ? » Si c’était le cas, j’écrirais une lettre à son chef, je pourrais même venir lui expliquer en face même. « T’étais en train de préparer quoi ? » Quelque chose que je ne ferais sûrement plus jamais tellement j’aurai peur après tout ça. « Je voulais faire un couscous pour en distribuer à tout le monde » Mais tout cela c’était bien vite transformer en scène de film d’horreur. « On dit que les carottes ça rend aimable, mais c’est faux parce que j’ai insulté la terre entière quand je me suis coupé » Les parents de la carotte y étaient passé, le monde entier avait été insulté. « Du coup je me demande si ce n’est pas un signe pour que je continue à me nourrir de poulet et de livraison de plat tout prêt » Mais cela voulait dire faire du sport parce que les modo et kebbab ce n’était pas bon pour la santé. « Tu veux qu’on commande quelque chose pour ce midi ? » Que Brane puisse être en pleine garde ou qu’il puisse avoir autre chose à faire ne m’effleurais même pas l’esprit.

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