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is it really too late to apologize or did One Republic lie? w/ Dahlia

@ Invité

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Mer 22 Avr - 4:52
Ça avait eu tout de la très bonne idée, présenter des excuses à Dahlia, lorsque Candace l'avait fièrement avancé la veille au soir. Certes, à ce moment-là, l'objectif principal avait été d'avoir le dernier mot sur son père plus qu'autre chose. Faire preuve de maturité ? Elle en était capable, bien sûr, évidemment. Et elle allait s'excuser, vraiment, demander à ce qu'elles repartent sur de nouvelles bases, nouveau départ et tout ça, même si ce n'était pas vraiment par pure grandeur d'âme ni désintérêt. Concrètement, qu'elles s'entendent ou non, s'apprécient ou pas, ne changeait rien au quotidien de l'étudiante. Elle n'était que stagiaire, assistante du big boss certes mais ledit boss n'était pas vraiment là ces derniers temps et elle était bien trop occupée pour laissée qui que ce soit la bouleverser, surtout pas quelqu'un avec qui elle n'avait aucun atome crochu. Peut-être bien que sa première rencontre avec Dahlia avait été largement influencée par un manque de sommeil évident et ses chamailleries récurrentes avec son ex, la qualité discutable de son café ce jour-là ou l'arrêt momentané mais un peu trop longuet de son métro du matin. Peut-être bien, oui. Candace ne se souvenait plus très bien pourquoi ni comment elle était venue à lâcher des regards peu amènes à la réceptionniste quand elle passait devant son bureau — pas qu'elle y réfléchissait souvent de toute manière, it is what it is.

Ce dont elle se souvenait parfaitement, en revanche, c'était la facilité avec laquelle son père lui avait fait des reproches entre deux bouchées de ramen, le nez plongé dans un journal déjà vieux de quelques jours. Elle n'avait même pas prévu de dîner avec lui hier, l'envie s'étant pointée en fin d'après-midi, après une série de coups de fil particulièrement houleux. Candace avait eu envie de baisser les bras, d'arrêter de jouer les adultes si bien composées pour redevenir une petite fille, un rôle qu'elle n'avait pas joué très longtemps. Retrouver son papa et oublier une énième mauvaise journée autour d'un repas un peu sommaire mais réconfortant. Elle ne savait même plus comment ni pourquoi elle avait évoqué ses collègues, Dahlia et tout le reste — Senji, Esteban, Esteban, Senji, le reste en somme, un bordel qu'elle avait du mal à démêler et son père n'était assurément pas le meilleur des choix. Tu juges les gens trop vite, qu'il avait balancé comme on parlait du mauvais temps, tu mets le doigt sur ce qui va pas, sur ce qui pourrait ne pas aller, tu imagines le pire des scénario à partir d'un détail idiot et t'en fais une montagne, qu'il avait continué. Depuis combien de temps gardait-il tout ça, Candace n'avait pas demandé. Un moment sans doute. Elle avait été trop abasourdie pour répondre d'abord et le paternel avait continué, doucement mais sûrement, continué tranquillement l'énumération des nombreux travers de sa dernière née. Elle avait écouté, un peu déboussolée, agacée aussi, avant de répondre, piquée au vif par un sous-entendu directement lié à Esteban — le bordel qu'il ne fallait pas nommer. Le nom honni n'avait pas franchi ses lèvres, étiquette irritante d'un épineux problème auquel elle n'avait pas voulu s'attaquer. Pas prête, pas assez forte. Ses collègues — Dahlia en tête, aucune idée de comment ni pourquoi son père avait mémorisé son prénom d'ailleurs — étaient un terrain sur lequel s'aventurer était plus aisé que le reste. Elle pouvait se battre là-dessus, elle s'était battue d'ailleurs. Et elle avait la désagréable impression d'avoir perdue, plantée là devant la porte des bureaux d'Inclusive Prods, un café dans chaque main. Parce qu'elle avait nié les accusations du paternel, argué qu'elle pouvait être mature, qu'elle n'était froide et catégorique qu'il le disait. Qu'elle était capable de s'excuser. Auprès de Dahlia, en tout cas. Le reste, c'était une autre histoire.

Oui, elle avait eu l'impression de gagner, la veille, Candace, en avançant tout ça avec un air triomphant par-dessus ses nouilles toutes collantes, ramollies d'avoir été oubliées au profit de sa fierté. Et maintenant que l'adrénaline était redescendue et qu'elle avait promis — à moitié mais Candace n'avait jamais menti à son père et son orgueil l'empêchait de revenir sur ses déclarations, de la plus futile à la plus importante — la jeune fille avait la désagréable impression de s'être faite avoir. Était-ce là une autre de ces vagues leçons de vie que son père se plaisait à dispenser de la plus étrange et aléatoire des manières ? Ou s'était contenté de l'embêter un peu ? Et Candace n'avait pas marché, elle avait couru, foncé la tête la première. Avoir le dernier mot, absolument, tout le temps, pour tout et n'importe quoi, quitte à finir par faire la pire des bêtises pour appuyer son raisonnement ou se mettre toute seule dans une situation délicate. Comme présenter des excuses.

Évidemment, elle connaissait le concept, elle évitait juste de se retrouver dans une position qui nécessitait d'en fournir. Don't fuck up so you don't gotta apologize. Plutôt simple, comme philosophie.

(Peut-être que son père n'avait pas tort, finalement. Une leçon, il avait certainement voulu lui donner une leçon).

On la salua distraitement, d'un ton qui indiquait clairement que l'absence de prénom était dû à un manque d'intérêt et que l'interaction découlait purement d'un vague sens de la politesse. Ou parce qu'elle était dans le passage. Candace se fendit d'un sourire forcé tandis que les deux types aux traits vaguement familiers ralliaient les bureaux voisins, costumes légèrement froissés et tabac froid imprégnant le couloir après leur passage. Oui, bon, Candace ne pouvait décemment pas rester plantée là indéfiniment, quelqu'un de la boîte allait forcément finir par passer, rentrant d'une pause café ou quittant le bureau pour du boulot en extérieur.

Elle pouvait le faire, pas vrai ? Oui, elle pouvait le faire. Elle allait le faire.

(Dahlia, boulot, terrain connu, rassurant, maîtrisé. Bien loin d'Esteban et de la foule de regrets qui menaçaient de s'écouler de ses lèvres si elle y pensait un peu trop).

Salut, lâcha-t-elle dans un élan d'éloquence après avoir finalement trouvé le courage de passer la porte d'entrée. Mal à l'aise, évitant soigneusement de croiser le regard de la réceptionniste, Candace resta un instant silencieuse, les deux gobelets lourds entre ses mains. Gobelets. Cafés. Oui, exact. Je t'ai pris un café. Tu aimes le café, hein ? Tout à fait normal comme façon de procéder, surtout quand on adressait pas ou peu la parole à quelqu'un. Peut-être aurait-elle dû se renseigner avant de dépenser autant dans un foutu café un peu trop fancy en guise d'offrande pacifique. Elle n'avait pas les moyens de se faire ce genre de cadeaux à elle-même quotidiennement, alors à une fille qu'elle n'appréciait même pas ? Mais la voix de son père résonnait encore dans ses oreilles, tu juges les gens trop vite. Non. Non, elle refusait de donner raison à son paternel. Candace allait s'excuser. Sauf si, peut-être, Dahlia n'aimait pas le café.

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Jeu 23 Avr - 20:30
is it really too late to apologize or did One Republic lie? w/ Dahlia Eyuf
don't be discouraged it's hard to take courage
in a world full of people, you can lose sight of it all
the darkness inside you can make you feel so small
and i see your true colors shining through
so don't be afraid to let them show


Les méandres de l'incompréhension la heurtent alors que les regards se font aigres, les paroles dénuées d'intérêt. Chaque jour, la réceptionniste voit passer nombre de gens. Et chaque jour, elle affronte l'impolitesse et la discourtoisie de certains. Heureusement, elle peut en parler librement avec ses collègues, échangeant blagues et potins autour d'un café. Latte, de préférence, pour la brune. Malheureusement pour elle, traîner avec les collègues voulait bien souvent dire traîner avec elle. Elle n'était pas du genre à être une de ces filles n'aimant que les relations masculines, les amitiés franchement hypocrites entre filles l'agaçant au plus haut point. Et pourtant, elle n'y arrivait, ne pouvait pas échanger sereinement avec la brune. Depuis son premier jour de stage, elle semblait avoir pris l'égyptienne en grippe. Elle, n'avait jamais vraiment compris, et préféra en toute simplicité ignorer l'étudiante plutôt qu'essayer de s'entendre avec. On ne pouvait pas être apprécié de tous, et il n'y avait pas d'intérêt à le vouloir. Avec un peu de chance, son stage se terminerait bientôt. Et puis, Dahlia ne travaillait qu'à mi-temps à l'Inclusive Production, bossant ici trois jours par semaine uniquement, consacrant le reste de son temps pour l'entreprise familiale. A contrecœur.

Arrivée tôt, la brune souriait aux invités, les faisant patienter dans la salle d'accueil le temps que quelqu'un vienne les chercher. Posant le combiné, annonçant l'arrivé de l'un des clients, un producteur ne manqua pas d'apparaître, le saluant et l'invitant à le suivre. Dahlia se retrouvait ainsi seule à l'accueil, se demandant qui serait le prochain individu. Profitant de ce petit moment de répit, ses doigts attrapent son caramel macchiatto attrapé sur le chemin au Starbucks du coin. Elle n'avait jamais été bien difficile côté nourriture, et malgré sa religion - pas fervente pratiquante - elle s'autorisait beaucoup de choses. Elle ne faisait jamais la difficile, bien qu'elle avait ses préférences personnelles. Si elle choisissait le restaurant, elle essayait d'en trouver un halal. Mais son café, si elle l'aimait avec du lait, elle ne faisait pas vraiment la différence s'il sortait de la machine à café du bâtiment, du Starbucks ou s'il était fait artisanalement avec de vrais grains. C'était comme donner de la pâté à un cochon, le comble de l'ironie pour la brune qui n'en mangeait pas. Reposant la petite coupe, passant une langue gourmande sur les lèvres mates, elle se tourna alors vers les dossiers laissés sur son bureau. Entamant de les trier, les portes s'ouvrirent de nouveau et elle leva la tête, un sourire charmant étirant ses lippes.

Candace. Le sourire se fana aussitôt, le regard s'assombrit, et la brune replongea le nez dans ses dossiers, ravalant ce 'Bienvenue' qu'elle avait failli émettre. Elle n'avait pas le temps pour ça, elle avait du travail. Pas qu'elle dénigrait le fait que l'étudiante n'en ait point - bien qu'avec l'absence du boss, elle se demandait bien ce qu'elle faisait de ses journées - mais parce qu'elle savait qu'essayer d'être aimable était une perte de temps avec elle. Mais la jeune femme ne monta pas directement à son bureau comme à son habitude, bourrasque de vent aussi éphémère que temporaire. Non. Elle fila droit devant, se poster devant l'accueil ; devant Dahlia. Tentant de l'ignorer, l'autre semblait hésiter. Et la gorge de l'égyptienne se serra sensiblement. Qu'avait-elle encore fait comme bêtise ? Quel service avait-elle à lui demander ? Ou peut-être était-elle passée au niveau au-dessus de l'ignorance et allait-elle commencer à lui lancer des piques, des mots fêlons ? Qu'elle essaie. Dahlia n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par une ado. Et alors que son appréhension et sa colère montaient, envenimées par le passé, aujourd'hui injustifiées, Candace prit la parole. Un mot. Une salutation. Ne levant toujours pas le regard vers elle, daignant lui donner plus d'importance qu'elle n'en a à ses yeux, la brune lui répond sans plus de cérémonie : « Bonjour. » Un échange se voulant cordial ; pourtant bien froid.

S'il n'y avait pas Ahmed ou Senji pour sauver ses journées de leurs blagues et leur bonne humeur, elle aurait peut-être quitté la boîte. Car si Inclusive Production reflétait les valeurs de la brune, elle aimait travailler dans une ambiance sereine. Une bonne ambiance. Et des boss absents, une stagiaire aux nerfs en pelote ; ce ne sont pas de bonnes conditions. Mais alors qu'elle avait salué à son tour la jeune femme, l'autre ne partit pas tout de suite. Pis encore, elle tendit la main, lui proposant un café. Cette fois, Dahlia leva son nez de ses papiers, arrêtant ce qu'elle était en train de faire. Interloquée, une lueur interrogative brillait au fond de ses yeux. Hésitant à son tour, interdite, elle se demandait si Candace ne l'avait pas empoisonné. Pourquoi lui offrir quelque chose alors qu'hier encore elle se contentait de mépris ? C'était louche. Attrapant finalement le gobelet, acceptant l'offre, elle se dit qu'elle ne risquait rien à ça. Ce n'est pas comme si elle allait le boire, de toute façon. « Merci. Maintenant, que veux-tu me demander ? Je suppose que tu es là pour ça. » lui rétorque-t-elle, essayant de ne pas être trop grinçante alors qu'elle pose le gobelet de café à côté de celui de son macchiato. Elle a sûrement craché dedans.. je le jetterais dans l'évier des toilettes quand elle sera partie se dit-elle, pas amadouée pour un sou. Elle attend, Dahlia, que l'autre lui révèle le véritable motif de sa présence. Il y en a forcément un. « L'imprimante n'a plus de couleurs, c'est ça ? » demande-t-elle, levant un sourcil, l'encourageant à cracher le morceau. Plus vite elle le ferait, plus vite elles seraient débarrassées de ces interactions non désirées, parasitant leur travail à toutes deux.

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Ven 8 Mai - 19:14
De toute évidence, Dahlia n’était pas ravie de la voir et, vraiment, dans d’autres circonstances, la disparition si soudaine de son sourire aurait pu être comique, prémices d’une comédie indé mordante au petit budget toute en subtilité ou ouverture d’un sketch du Saturday Night Live qui les verrait se confronter, ennemies mortelles mais un peu ridicules, à grands renforts de perruques et de rires tonitruants du public. Mais elles n’étaient pas dans un film ni à la télévision, c’était la vraie vie et elles n’étaient pas suffisamment proches pour qu’une blague ne soit pas vexante. Candace n’avait pas ce talent-là, ni le charisme nécessaire. Candace, c’était l’honnêteté sans fioriture, sans délicatesse, des idées bien arrêtées et des avis tranchés et une vie trop remplie pour trouver le temps de les combattre. La plupart des gens ne le méritaient pas de toute manière. Alors pourquoi était-elle là déjà ? Ah, oui, parce qu’elle était trop têtue et trop fière pour laisser son père avoir le dernier mot. Une façon saine de vivre sa vie, vraiment — vraiment pas.

Sans se démonter, Candace se fendit d'un grand sourire, le genre d'ordinaire réservé à ses ami·e·s et à leurs bonnes nouvelles, aux vannes de Robin et aux fulgurances de ses frangins. Le genre de tendresse qu'elle n'affichait qu'en privé ou dans un cercle relativement retreint dont elle avait exclu Dahlia d'office, sans sommation.

Rien de particulier, je voulais juste te déposer un café en passant, fit-elle tandis que sa collègue récupérait soigneusement la cup certainement encore chaude. Et, certes, ce n'était pas tout à fait la vérité et il n'y avait peut-être pas de protocole à suivre — cette expérience lui servirait très certainement d'exemple pour les décennies à venir — mais Candace était à peu près sûre que balancer des excuses de but en blanc avant de tourner les talons n'était pas la bonne chose à faire. Il fallait être subtile, oui, mais surtout, il fallait être attentive. Demander pardon était une chose, être pardonnée en était une autre. Repartir sur de nouvelles bases, propres et saines, dénuées de toute tâche de mauvaise humeur et éclaboussure d'a priori, ne dépendait pas uniquement de sa bonne volonté. Au final, Dahlia avait le dernier mot.

(Non, l'ironie de la situation n'échappait pas à Candace mais conclure des compromis avec elle-même était plus simple qu'avec autrui. À moins qu'il ne fut question de déni ?)

Je sais changer une cartouche d'encre, répliqua-t-elle, un peu trop vive peut-être, son sourire perdant un peu de sa superbe. Bien sûr qu'elle s'était préparée à ce que ce soit compliqué, parce que la plupart des gens étaient dotés d'une mémoire suffisamment performante pour ne pas effacer les faux départs et le mépris, bien sûr, oui. Candace n'était rien sinon parfaitement organisée, dans son emploi du temps comme dans ses relations avec les autres. Seulement on ne pouvait pas tout contrôler et malgré la marge d'erreur qu'elle prenait toujours en compte, la jeune femme tombait parfois à côté. Souvent, même.

Écoute, j'ai pas envie de te faire perdre ton temps, j'ai pas besoin d'un coup de main avec une imprimante ou que tu passes un coup de fil à la compta ou je sais pas quoi, reprit-elle après un bref soupir, une dose de courage oxygéné. Je voulais juste, comment dire ? M'excuser ? Oui, voilà, marmonna-t-elle, fronçant le nez. Dieu que c'était étrange de prononcer ça à voix haute après l'avoir mentalement répété tout le long du trajet, presque comme si le sens des mots était resté sur le quai lorsqu'elle avait pris le métro, une seule et même phrase résonnant dans ses oreilles. J'a conscience que j'ai été pas très sympa avec toi, on pourrait même dire que je me suis comportée comme une pétasse égoïste, mh ? Ça me paraît approprié, enfin, peu importe, mh, juste- je suis désolée ? Je pourrais te dire que ce stage est vraiment important pour moi et que je suis totalement concentrée dessus et ok, ce serait pas tout à fait faux mais au final, juste- je sais même pas pourquoi j'ai commencé à me comporter comme une conne avec toi ? Et ça rend le truc encore plus débile. Je suis désolée, vraiment. Une fois dit à voix haute, tout ça semblait si ridicule. Si stupide. Et pourtant, la force de l'habitude et un clair manque d'intérêt pour un potentiel changement l'avaient poussée à garder le même comportement pendant des semaines. Ridicule et stupide, ça aussi, probablement mais Candace n'était pas encore prête à l'admettre.

@ Invité

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Ven 15 Mai - 23:06
Elle la regardait de ces grands yeux d'enfant qui cherchent à se faire pardonner avant même d'énoncer leur bêtise. Et alors que Dahlia, méfiante, accepte le café, le posant soigneusement à côté du premier, elle se garda bien d'y tremper les lèvres. Était-ce seulement du café à l'intérieur ? La malheureuse ne voulait pas s'y risquer mais la politesse l'empêchait de le décliner. Alors, Candace fit une chose qui la surpris plus encore. Elle lui sourit. D'un de ces énormes sourires que l'on sert à ses bons amis, de l'un de ces rires muets que l'on arbore lorsque l'on partage un bon moment ; ce n'était pas le cas. Là, tout de suite, il fit presque frissonner d'horreur la brune, sueur froide parcourant son échine à l'approche d'une hypocrisie méchamment dissimulée. Qu'allait-elle inventer encor, pour lui mener la vie dure ? Qu'était-elle aller chercher cette fois ? Le café ! Elle n'aurait pas dû l'accepter. Y avait-il une bombe miniature à l'intérieur. Serrant les dents, son regard faisait des allées venues entre la petite tasse, et la jeune femme, ne sachant à qui elle faisait le moins confiance désormais, encerclée d'ennemis. Tout ça n'allait pas. Pas du tout, du tout. Elle qui n'aspirait qu'à passer une journée tranquillement, paisiblement.. elle n'avait pas envie de devoir contrecarrer les plans sordides d'une ... Mais l'autre la coupa net dans ses réflexions, répondant à sa question par la négative. Pas de cartouche d'encre à changer. C'est bien que quelque chose clochait. Que voulait-elle, si elle n'avait rien à demander et tout à offrir. Même un sourire.. brr, elle frissonna de nouveau à cet oiseau de mauvais augure.

Les mots sortirent tout d'un coup, de but en blanc. Et, cillant à peine, Dahlia fixait désormais Candace d'un regard bien vide. La mâchoire l'en tomberait presque, si elle n'eût été assez distinguée pour prévenir toute émotion forte d'apparaître ; c'était le talent des Jaamil, que de feindre un manque d'émotions même lorsque le corps s'en voyait entièrement chamboulé. Tout n'était qu'une question d'apparence. Mais il y avait des regards qui ne pouvaient tromper, et, à cet instant même, le jeune femme devait bien se rendre compte que quelque chose clochait. Dahlia n'en revenait pas, ayant peur d'avoir mal entendu. Candace qui venait... s'excuser ? Comme ça. D'un seul coup. Elle lui donnait le café, s'auto-traitait de garce et puis elle s'excusait. Compteur à zéro et claquement de bise, et c'était plié, pas vrai ? Non. L'égyptienne n'en revenait pas. Et demain, qu'est-ce qui lui garantissait qu'elle n'aurait pas à entendre une énième blague mal placée, un marmonnement grossier ou une œillade mauvaise ? Elle n'était peut-être pas méchante, Candace, mais elle se comportait tout comme depuis le début. Effacer tout ça d'un coup de baguette magique ? Il allait falloir plus de temps à Dahlia pour digérer l'information... et plus qu'un café douteux - même s'il l'était un peu moins désormais - pour la tolérer. Non, ça ne s'annule pas comme ça les sentiments. Elle-même ne devait pas le ressentir comme ça.

Alors, doutant de sa bonne foi, la brune se penche sur le bureau, le regard toujours rivé sur sa jeune ennemie, et souffle : « Pourquoi ? » lui demande-t-elle. Et, avant qu'elle n'ai pu dire quoi que ce soit, elle complète, insistant : « Pourquoi maintenant ? » Elle veut savoir, car elle a beau être naïve et pardonner facilement aux gens, la main sur le cœur, elle avait tout de même son caractère ; sa mémoire. Et malheureusement pour elle, cette dernière fonctionnait plutôt bien. Les mots faisaient sens, pourtant, à son oreille. Elle non plus ne savait pas bien ni pourquoi ni comment elles en étaient venues à se crêper le chignon. Mais c'était arrivé. Et que tout s'arrête, si soudainement, c'était... intéressant. Ahurissant. Confortable. Et très douteux. Un espèce de patchwork de tout ça, de mélange bizarre dont la teneur principale échappait encore à l'employée de bureau. « C'est une farce ? » demande-t-elle alors, son regard vaquant dans la petite salle, « Où sont les caméras ? » Parce qu'elle n'arrive pas à y croire, à vrai dire. Elle aimerait le faire.. mais elle n'y arrive pas. On ne se réveille pas du jour au lendemain en allant s'excuser auprès de notre pire ennemi. Juste.. comme ça. Pour le faire. Elle voulait comprendre.

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Sam 6 Juin - 13:18
Dire que Dahlia avait l'air surpris n'aurait pas été tout à fait exact. Oh, Candace était à peu près sûre qu'elle l'était, mais le manque de réaction qu'elle affichait était un brin déstabilisant. Il y avait autre chose. Du doute peut-être ? Oui, certainement et qui pouvait l'en blâmer ? Candace, la première, se serait méfiée de pareille manœuvre. Son instinct lui aurait probablement d'aller vider la cup de café dans les toilettes et de désinfecter après son passage en cas de présence d'un quelconque agent chimique susceptible d'empoisonner tout le monde à leur étage. Elle comprenait, en un sens, et elle aurait très bien pu s'en servir d'excuses pour changer d'avis, pour reculer et mettre au placard ses excuses mais elle aurait ainsi donné raison à son paternel et s'il y avait bien une chose dont la jeune femme avait horreur, c'était admettre sa défaite face à son père lorsqu'elle savait qu'elle pouvait avoir le dernier mot.

(Quelque chose lui disait qu'il le savait parfaitement et s'en servait pour la manipuler parfois. Pour son bien, certes, mais Candace n'était pas sûre d'apprécier la manœuvre en y réfléchissant bien).

Et pourquoi, en effet. La question était légitime encore une fois et, un brin honteuse, la stagiaire baissa la tête. Avait-elle vraiment envie d'avouer que tout ça résultait d'une machination paternelle ? Non et, de toute manière, ça réduirait considérablement la sincérité de la démarche. Et Candace l'était, sincère, mais avant qu'elle ait pu formuler une réponse, Dahlia reprit, insistant sur le timing. Décidément, cette histoire d'excuses s'avérait plus compliquée que Candace ne l'avait imaginé. Mal à l'aise, elle laissa échapper un bref soupir puis se redressa devant la nouvelle question, écarquillant les yeux lorsqu'elle comprit ce qui se tramait dans l'esprit de la réceptionniste. Un grand éclat de rire vint la secouer et, réalisant que ce n'était définitivement pas la bonne approche, Candace plaqua sa main libre sur sa bouche.

Désolée, je- tu crois vraiment que j'irais jusque-là pour t'emmerder ? reprit-elle, réussissant à peine à contenir son hilarité, incapable toutefois de retenir un grand sourire. Wow, je t'ai vraiment fait une super impression. Je suis presque fière en vrai. Et flattée, vraiment, parce que franchement tu me surestimes un peu mais je suis ravie que tu penses que j'en ai les capacités. Ou même l'idée.

Mettre en péril sa crédibilité et donc son stage pour une simple querelle ? Pas vraiment son genre, même si on pouvait en douter face à ses récents exploits à l'association. Cela dit, Dahlia n'était pas Esteban et peu de gens avaient une telle influence sur son comportement.

Je sais que ça sort de nulle part, j'ai juste- disons qu'on m'a un peu remis les idées en place, reprit-elle, plus calme cette fois. Et je déteste donner raison à mon père, ajouta-t-elle sans réfléchir, les yeux rivés sur le comptoir, telle la petite fille butée qu'elle avait un jour été. Je dis pas qu'on doit devenir amies, juste, je sais même plus pourquoi j'ai commencé à être désagréable avec toi et je vois pas l'intérêt d'arrêter du jour au lendemain et de faire comme si de rien n'était sans te présenter des excuses ? C'est le moins que je puisse faire et je veux juste, je sais pas, on vit dans un monde suffisamment merdique pour ne pas en plus en rajouter sans raison ? Bref, fais-en ce que tu veux. Tu peux même jeter ça si tu veux, ajouta-t-elle avec un bref hochement de tête en direction de la cup, mais au passage, j'ai pas vraiment les moyens de t'empoisonner ou de gâcher du café. Ça coûte un rein et ce serait presque un crime de cracher dedans. Pas exactement la plaidoirie du siècle mais Candace était encore nouvelle à ce jeu-là.

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Jeu 23 Juil - 11:04
Elle n'avait pas confiance, Dahlia. Absolument pas confiance. Et elle le lui montra franchement. Après tout, Candace n'avait jamais été une stagiaire pleine de douceur ou d'égards, plutôt du genre caractérielle. C'était comme cela que la voyait l'égyptienne, du moins. Certes, elle n'était que la réceptionniste ici, même pas vraiment secrétaire. Mais tout de même, était-ce une raison pour être méprisée ? Certainement pas. Tout métier avait une utilité. Toute personne avait un cœur, une sensibilité. Et l'adolescente, l'avait piétinée sans un regard de regret. Pourquoi lui ferait-elle confiance, tout d'un coup ? Non, quelque chose clochait. Alors qu'elle lui fait comprendre qu'elle n'a nulle envie de boire le café amené, l'autre semble se sentir flattée. Et Dahlia, peine à cacher sa frustration face à une Candace étonnée d'être mal perçue. Sérieusement ? Elle lèverait bien les yeux au ciel, mais ce serait malpoli. Et si la brune comptait réellement - pour elle ne sait quelle obscure raison - faire la paix, autant ne pas être celle à déterrer la hache de guerre. Il y avait peu de chances que ce mensonge soit vérité, mais Dahlia lui laissait le bénéfice du doute.

La jeune femme s'ouvre alors, prétextant avoir été secouée par son père, par ses mots. Du moins était-ce ce qui transparaissait de son discours, et sans le savoir, elle capta en disant cela, toute l'attention de la réceptionniste. Des conflits père-fille, elle en avait également. Elle connaissait le sujet. Et si elle ne voulait déporter son cas sur Candace, ignorant tout de sa situation, elle ne pouvait que compatir, malgré elle, à sa cause. Les histoires familiales étaient toujours...complexes. Sensibles. Parfois douloureuses. Dahlia, elle écoute, sans broncher, sans couper la tirade de cette brunette qui semble tenter de s'excuser. C'était une première, se dit-elle. Et elle fut agréablement surprise, les mots chassant presque entièrement le ressentiment qu'elle éprouvait envers elle. Amies ? Non, elles ne le deviendraient pas. Du moins, pas dans l'immédiat, assurément. Néanmoins, Dahlia croyait aux secondes chances, et s'il était vrai qu'elles étaient parties du mauvais pied toutes les deux, elle n'était certainement pas toute blanche dans cette histoire non plus. Elle aurait pu tenter de démêler cette mauvaise impression dès le début, plutôt que se murer dans cette ignorance, ce faux-semblant que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Elle aurait pu la confronter, mettre à plat tout ça, en tant qu'adulte. Elle ne l'avait pas fait. « C'était une blague, pour l'empoisonnement... » lui dit-elle, pas bien fière d'avoir ironisé sur le moment, alors que la brune semblait réellement vouloir la paix.

« Tu sais quoi... » lui dit-elle. Et sans compléter sa phrase, laissant les mots en suspens, ses doigts attrapèrent de nouveau la cup en carton, la portant à ses lèvres. Et elle manqua recracher son contenu. Pas que le café fut empoisonné, loin de là. Dahlia voulait l'utiliser comme symbole de paix, de confiance mutuelle. Et sans réfléchir, elle s'était brûlé la langue ce faisant. Elle reposa la cup, une main plaquée sur ses lèvres. Au regard que lui lançait la jeune femme, elle répondit : « Il est bon... mais très chaud. » Et elle lui sourit sur ces dires, se moquant d'elle-même et son ingénue stupidité. « Disons que c'est un juste retour de karma pour avoir dit qu'il pouvait être empoisonné ? » plaisanta-t-elle. Regardant Candace, elle lui souffla finalement : « C'est bon, je te crois. Je ne sais pas si amies est le bon terme, en tout cas c'est oublié pour moi. Repartons sur de bonnes bases : je m'appelle Dahlia, et j'aime le café...tiède. » Un sourire illumine ses traits, sincère, alors qu'elle fait quelques pas pour sortir de son bureau, allant se servir un verre d'eau fraiche à la fontaine d'eau. « Juste par..curiosité. Si tu ne m'appréciais pas je me demande..comment me voyais-tu ? » ose-t-elle, se répétant mentalement de ne pas prendre mal ce qui pourrait sortir de sa bouche. La paix était précaire ici, mais la curiosité l'emportait sur la sécurité. Elle voulait savoir de quoi elle avait l'air, pour un œil extérieur.

@ Invité

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Sam 1 Aoû - 2:41
Une blague. Dahlia avait fait... une blague. Un peu dark mais Candace avait grandi avec trois crétins souvent mordants — littéralement ou non — et un père au sens de l'humour parfois douteux, elle avait entendu bien pire. Et même si elle se doutait que l'intention de la réceptionniste n'était pas de détendre l'atmosphère, elle décida de voir là-dedans un bon signe. Après tout, Dahlia ne l'avait pas tout à fait rabroué. Bon signe, donc. Un bref sourire passa sur son visage, mélange de soulagement et de fierté. Take that, dad. Elle ouvrit de grands yeux surpris lorsque Dahlia attrapa finalement le café, surprise de la voir s'en approcher, s'attendant vaguement à ce que la jeune femme s'en débarrasse sitôt qu'elle aurait le dos tourné. Son histoire d'empoisonnement était peut-être une blague mais rien ne la forçait à accepter l'offrande caféinée, au contraire. Surtout pas si vite. Médusée, Candace la regarda avaler une gorgée puis porter sa main libre à sa bouche. Allait-elle pousser la vanne jusqu'à feindre de se sentir mal ? La stagiaire fronça légèrement les sourcils, prête à couper court à la réconciliation si Dahlia se décidait à aller trop loin. Évidemment, elle se savait en tort mais il y avait des limites à son désir de vouloir arrondir les angles. Candace n'était pas une idiote et elle refusait d'être traitée ainsi, peu importait la raison. Surtout pas pour compenser ses erreurs passées.

Mais non. Non, loin de là. Le café était simplement trop chaud. Simplement ça. Un jour, peut-être, elle réfléchirait sérieusement aux raisons qui la poussaient à attendre le pire des autres. Mais pas aujourd'hui, chaque chose en son temps.

Dahlia lui sourit, sincèrement semblait-il. C'était un peu étrange, un peu agréable aussi, et Candace se décida à lui rendre son sourire.

On va dire ça, approuva-t-elle, moins confiante qu'elle en avait l'air. Après tout, techniquement, Dahlia n'avait pas encore accepté ses excuses. Elle pouvait encore éclater de rire, balancer le café et l'envoyer sur les roses. C'était encore dans le champ des possibles et, à la réflexion, c'était tout à fait plausible. Elle ne fit pas languir Candace plus longtemps cependant et cette dernière laissa échapper un soupir de soulagement.

Candace, fit-elle, suivant l'exemple de la réceptionniste. Ça sonnait familier, comme si ces mots-là avaient été échangés des centaines de milliers de fois dans l'histoire de l'humanité, dans la vraie vie, entre les pages d'un roman ou devant une caméra. Ça sonnait familier mais ça sonnait bien, ça sonnait comme une bonne décision. Et j'avale mon café brûlant pour me sentir en vie. Ce n'était même plus une blague, à ce stade. Elle passait ses journées, une tasse à la main, sautant sur la cafetière sitôt son sifflotement disparu. Candace n'avait le temps de rien, surtout pas d'attendre que son café refroidisse.

Comment je te voyais ? Nouveau froncement de sourcils, nouvelle vague de confusion. Comment répondre à pareille question ? Oh, penser à toi m'a clairement empêché de dormir la nuit, lâcha-t-elle dans un ricanement fort peu mature. Non, sérieusement, je sais pas... juste, je sais pas, comme quelqu'un avec qui je m'entends pas. C'est rien de dramatique, ça arrive tous les jours et ça sert à rien de ressasse ? Elle haussa les épaules, pensive. Mais si tu te demandes si j'ai passé des heures à me plaindre et à parler de toi dans ton dos, non. C'est pas mon genre, parce que ce stage est important pour moi et je tiens à rester professionnelle, mais surtout parce que je vois pas l'intérêt de nuire à une autre femme sur le seul postulat qu'on ne s'apprécie pas. Il y a bien assez de monde pour faire ça constamment sans en rajouter, tu vois ce que je veux dire ? Comptez sur Candace pour transformer de simples excuses en discours vaguement féministe et définitivement passionné. Ce n'était clairement pas la question mais le militantisme était inscrit dans son ADN à ce stade. Et, après tout, c'était aussi pour ça qu'elle s'était retrouvée à Inclusive Prods.

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Mar 3 Nov - 16:03
Elle ravala avec peine les larmes qui lui montaient aux yeux ainsi que l'envie pressante de sortir la langue de ses lèvres et agiter frénétiquement les mains autour - pas que ça aide à faire passer la sensation de brûlure, mais plutôt que ça l'aide à évacuer son sentiment de mal-être actuel. Elle garde un visage composé cependant, et continua la conversation comme si de rien n'était, blaguant même sur la température du café - définitivement trop chaud, si vous n'aviez pas encore compris. La jeune stagiaire semble être soulagée d'entendre Dahlia accepter ses excuses, et vouloir recommencer à zéro. Elle suit son exemple, se présentant également. « Oui, j'ai cru comprendre. » plaisante-t-elle, toujours sur le même sujet. Quelques instants de silence suffisent pour oser les mots prononcés par l'égyptienne, tentant de comprendre ce qui se tramait dans la tête de Candace lorsqu'elle apercevait la réceptionniste. Tentant de savoir si, à tout hasard, elle n'avait pas été du genre à cracher sur elle dans son dos. Dans des petites boîtes come ça, les rumeurs et ragots allaient bon train, et se propageaient comme une traînée de poudre. Dahlia n'aimait pas vraiment être au centre de ceux-ci, ni maintenant, ni jamais. Et malgré elle, elle cherchait à s'assurer qu'elle pouvait avoir confiance en ce nouveau départ, quêtant tout mensonge dans le regard de son interlocutrice. Plus de faux-semblants, ou elle risquait définitivement de perdre toute chance de bonne relation entre elles.

Mais Candance fut honnête, ou du moins c'est ce qu'il apparut à Dahlia. Juste une simple inimitié, quelques préjugés et rien de plus. Parfait. Elle acquiesça à son explication et, finalement, lui offrit un second sourire, recouvrant sa bonne humeur. « Je comprends tout à fait, oui. » lui répond-t-elle. Hochant la tête, elle finit par déclarer : « Ok. Merci pour ta franchise. Et.. n'hésites pas à me dire si tu as besoin de quoi que ce soit, en lien avec le boulot, ou non. Ce sera avec plaisir. » Vraiment. Parce que malgré les premiers abords, elle avait l'impression de redécouvrir la jeune femme et elle appréciait ce qu'elle avait sous les yeux. Candace avait du caractère, de la fierté, comme tout un chacun. Malgré tout, elle n'hésitait pas à avouer son erreur et présenter ses excuses lorsqu'elle s'en rendait compte. Dahlia avait suivi son exemple sans hésiter, et lui était reconnaissante d'avoir fait le premier pas. Cela prouvait une certaine maturité. « Oh ! Avant que j'oublie. On va à la pizzeria du coin avec certains ce midi, si ça te dis de venir. » Une façon à elle de lui montrer que tout ça, c'était du passé. Rien de mieux qu'une bonne pizza pour mettre tout le monde d'accord. Au moins, ce petit accroc était derrière elles, et c'était tant mieux.

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