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eryn -- apologizes.

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Dim 26 Avr - 20:49
Adrian a bien réfléchi et ce soir c'est son soir! Il a décidé qu'il irait se faire pardonner auprès d'Eryn. Bon, il ne sait pas vraiment comment il va se faire recevoir parce que ça fait quelques temps qu'ils ne se sont pas parlé, mais il trouvera bien un prétexte vaseux pour pouvoir discuter avec elle, bon, il n'a pas l'excuse du chat, ni du chien, mais peut-être qu'il pourrait faire semblant de vouloir travailler dans son pub ? Non, mauvaise idée, s'il est embauché, il sera obligé de quitter son poste au think coffee et il n'en a pas vraiment envie. Quoique. Mais quoi qu'il en soit, il se fait beau comme un camion, arbore sa plus belle chemise repassée et un jean, il enfile sa veste en cuir et il descend direction le métro pour aller jusqu'a l'overkill. Quand il arrive dans le coin du pub, il s'arrête à un fleuriste et il regarde l'heure, c'est bientôt la fermeture, parfait. Il attend un peu et quand il voit que c'est l'heure, qu'il n'y a plus grand monde, il entre avec ses fleurs, comme un idiot. « Bonjour, je viens voir votre patronne, c'est assez urgent. Merci. » Il va se prendre une gifle, il le sent. Quand Eryn arrive, il lui sourit. « Salut ! Je t'ai apporté des fleurs, d'après mon horoscope, je dois me mettre sur la voie de la rédemption alors voilà. » Il lui tend les fleurs en souriant, son plus beau sourire en attendant qu'elle daigne prendre le bouquet ou qu'elle le frappe, au choix.

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Lun 27 Avr - 19:36
Une journée de plus. Eryn n’est pas armée de la plus grande patience, ce soir, et elle est soulagée de voir l’heure de la fermeture arriver. C’est toujours la même histoire, tous les vingt-huit jours, elle vit l’enfer hormonal et la mauvaise humeur chronique. Elle prend sur elle la plupart du temps, mais ce serait mentir que de dire qu’elle le vit bien. Alors ce soir, quand vient le moment tant attendu de la libération, celui où elle sait qu’elle pourra rentrer chez elle, se chauffer une bouillotte et souffrir en paix, elle jubile. Alors qu’elle fait le tour des cuisines pour vérifier que rien n’est resté allumé, son collègue du soir l’interpelle : « Eryn ? Y’a un mec pour toi, il dit que c’est urgent. » Il ricane. « Il a des fleurs. » « Merde. », grogne-t-elle sans même chercher à être discrète. Elle n’a même pas envie de deviner. Les devinettes, c’est pas son truc. Il n’y a pas grand-chose qui soit son truc, ce soir. « Ça ira, merci. Je m’en charge. À demain. » Elle soupire.

Sans un mot, elle retourne dans la salle principale. Si elle s’était attendue à voir n’importe qui arriver, fleurs en mains – sans se vanter, c’était déjà arrivé -, elle n’aurait jamais cru voir Adrian. Il faut dire qu’elle n’a pas vécu les meilleurs des moments, avec lui. « Salut ! Je t'ai apporté des fleurs, d'après mon horoscope, je dois me mettre sur la voie de la rédemption alors voilà. » Elle hausse un sourcil. D’abord, elle hésite à lui jeter le bouquet à la face, puis, à l’ignorer. Elle finit par conclure que ces pauvres fleurs ne lui avaient rien fait, contrairement à son ex ici présent, et décide finalement de les accepter, bien qu’elle s’en débarrasse aussitôt sur le comptoir du bar derrière elle. « Adrian. », soupire-t-elle. « Je te préviens, j’ai pas franchement envie de perdre mon temps à écouter des conneries, alors si t’es là pour faire semblant d’avoir changé et déblatérer vingt conneries à la minute, je t’arrête tout de suite, j’aurai pas la patience de t’écouter. » La brune serre les dents, se sert un verre, en tend un autre au brun devant elle. « Qu’est-ce qui t’amène vraiment, Adrian ? »

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Mar 28 Avr - 15:49
Adrian ne croit pas aux secondes chances tout comme il ne croit pas à la résurrection, il était persuadé que si ça existait, sa mère serait déjà revenue. Et puis, il n’a pas envie d’y penser, alors il se contente de se concentrer sur son but ultime de ce soir, se faire pardonner d’Eryn. Il en a fait du mal, il le sait, il a sûrement certaines nanas qui ont fait une poupée vaudou de sa personne, il s’en doute et il sait qu’il le mérite. Sa mère ne doit pas être bien fière du comportement de son gamin, mais il ne peut s’en empêcher, il n’a pas spécialement envie de se poser, à part peut-être avec Jill, mais il sait que ça n’arrivera jamais, ou du moins, il faudrait qu’il arrête d’être moins con, qu’il porte ce qu’il a entre les jambes avec fierté et qu’il lui propose un rencard, mais ça, ce n’est pas demain la veille que ça arrivera. Elle ne semble pas très heureuse de le voir, et Adrian comprend parce qu’il n’aimerait pas se voir non plus « Oui c’est bien moi ! » Prononce t-il en gonflant le torse, fier comme un coq. « 20 conneries à la minute ? C’est possible ça ? » Oui, il sait que c’est possible parce qu’il est capable de le faire parfois. Enfin, il le faisait surtout quand il était saoul. Quand il voit le verre qu’elle lui tend, il se mord la lèvre et refuse poliment en secouant la tête de gauche à droite. « Non merci. » prononce t-il en soupirant, c’est vrai qu’elle n’était pas au courant. Il se racle la gorge pour commencer son discours « Non en vérité, je sais que j’ai joué au con et je voulais m’excuser. Je n’ai pas changé, je suis toujours le même con, je n’ai toujours pas trouvé la motivation pour me poser réellement avec une femme. Et puis surtout, j’ai toujours un humour bancal. » prononce t-il en haussant les épaules. « Mais je me suis dit que je devais m’excuser auprès de toi pour avoir jouer au con. Ne crois pas que j’ai été frappé par la grâce, j’essaye juste de me rattraper un peu, histoire de me sentir mieux. »

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Jeu 30 Avr - 14:25
Il l’agace, avec son sourire imbécile et ses réflexions. Eryn aime extrapoler, encore plus dans ces moments-là, et elle ne peut s’empêcher de penser qu’il aurait dû le savoir. Il l’aurait su, s’il s’était donné un peu plus de peine à apprendre à la connaître plutôt qu’à se faire du mal – et, par conséquent, la blesser elle aussi. Sa relation avec Adrian était chaotique. Elle n’en regrette rien, l’expérience lui a ouvert le passage vers le féminisme, l’a également aidée à définir ce dont elle avait ou non envie de vivre, à la recherche de son bien-être. Mais ça ne l’empêche pas d’avoir sauvagement envie de l’étriper, là, tout de suite.

Les exs toxiques ont toujours tendance à pointer le bout de leur nez quand on commence à les oublier. Peut-être le sentent-ils.

Et là, il refuse le verre.

Geste assez inhabituel pour être remarqué, chez un être comme Adrian. C’est à ce moment précis qu’Eryn décide d’essayer d’accorder un peu plus de crédit aux paroles du brun. Elle hausse un sourcil cependant, toujours méfiante. Elle le connaît assez pour s’abandonner totalement à la crédulité. Mais son attention se fait plus grande et elle jette le whisky dans l’évier, rince les verres, et les remplit de soda à la place. S’il y a le moindre espoir qu’il ait réellement arrêté l’alcool, elle n’a pas la moindre envie de le narguer en buvant un whisky devant lui.

La brune écoute. Jauge. Peu de remords, beaucoup d’excuses. « Ecoute, Adrian… », commence-t-elle. Elle s’installe sur un tabouret, lui indique une place à ses côtés d’un signe de tête. « Je vais pas te mentir, tu t’es comporté comme un sombre crétin. Avec moi, avec le monde entier, et particulièrement avec toi-même. J’ai eu la minable idée de penser que j’arriverais à t’aider. J’ai pas réussi. » Elle hausse les épaules. Syndrome de l’infirmière dont elle se pense vaccinée pour de bon. « Si c’est juste pour te donner bonne conscience, considère que j’accepte tes excuses. Mais y’a rien qui pourra rattraper le mal. » Elle souffle quelques secondes, laisse emplir la pièce d’un silence lourd alors qu’elle boit une gorgée de coca. « T’as vraiment arrêté ? » Ce serait une bonne chose. Malgré tout, elle ressent une pointe de culpabilité – de n’avoir pas su l’en convaincre elle-même. C’est plus fort qu’elle.

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Jeu 30 Avr - 17:37
Quand elle lui tend un verre, Adrian pourrait l’accepter, peut-être pour tester ses limites, peut-être pour voir s’il est toujours autant accroc, mais l’idée s’en va aussi vite qu’elle est arrivée. Il refuse purement et simplement le verre parce qu’il sait qu’il est encore un peu faible et qu’il risquerait de retomber dans cette spirale mesquine et mauvaise qui lui a attiré pleins d’ennuis, plus qu’il ne lui a apporté de moment d’allégresse et de joie. Il la suit du regard quand elle va jeter le whisky et il sourit un peu en coin en se grattant la nuque. Quand elle commence à lui parler, il la suit et s’installe quand elle lui demande et sa jambe trempe de haut en bas, signe de stress ou d’agacement, il ne sait pas vraiment. Il l’écoute avec attention, loin de lui l’idée de faire le débile heureux alors que la conversation tourne sur la rédemption et le pardon. « Je me doute que je me suis comportée comme un crétin… En vérité, je ne m’en suis que trop peu. » avoue t-il, gêné, en se grattant la nuque. « Tu n’as pas à t’en vouloir Eryn, je pense que personne ne pouvait m’aider à l’époque, j’avais beau envoyer des appels à l’aide, mais je n’en avais pas réellement envie. Il boit une gorgée de coca, et continue de l’écouter avec attention. Il n’a pas envie de passer pour un imbécile. Il grimace un peu en haussant les épaules, déçu de lui-même. Lui qui pensait qu’il allait ressortir frais comme un gardon, mais il ne se rendait simplement pas compte de tout le mal qu’il avait pu faire à la brune, à l’époque. « Non, ce n’est pas pour me donner bonne conscience, ces excuses sont sincères. Je veux que tu le saches. » Lui qui pensait que tout cela n’était qu’une question d’horoscope, la tournure sérieuse de la conversation l’a fait changé d’avis. Le silence fait du bien, mais Adrian aimerait bien qu’il ne dure pas longtemps « Oui, vraiment. » explique t-il en déglutissant « Mais c’est dur parfois. Mais je tente de me dire que je ne suis pas allé dans ce centre pour rien, que je n’ai pas passé six mois de ma vie enfermé pour rien. » Il souffle un peu et sourit en coin « Mais des fois, j’ai envie de tester, juste pour un coup, juste un verre, une gorgée, et puis, je me dis que c’est des conneries. Mais y’a des fois où c’est plus fort que d’autres et où j’ai du mal à me changer les idées. J’ai du mal à me dire que je serais capable de ne pas boire. » Il prend alors une gorgée de coca et la regarde « Mais on peut considérer que oui, j’ai vraiment arrêté. Il n’a pas bu une goutte d’alcool, et c’est tout ce qui compte. »

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Sam 2 Mai - 18:23
« Crois-moi, je l’ai appris à mes dépens. Quoi qu’il en soit, c’est derrière moi. Mais je te remercie de t’excuser. » Eryn ne tient pas vraiment à revenir sur les détails de leur relation. Elle était chaotique et rythmée par les autoflagellations incessantes d’Adrian, qui se répercutaient automatiquement sur elle. Ce qu’elle souhaite qu’il sache maintenant qu’il est là devant elle avec – presque – la queue entre les jambes, c’est qu’elle est guérie. L’introspection l’a beaucoup aidée. La lecture féministe également, la découverte de la charge mentale et en particulier de ce qu’on appelle le syndrome de l’infirmière dont elle s’est sentie familière. Avec le temps et bien trop tard pour qu’elle s’en préserve avant de rencontrer Adrian, Eryn avait appris qu’on n’a pas à s’infliger le poids de la détresse d’un autre. Qu’il n’incombe qu’à cet autre de se prendre en main. Que ne pas sauver l’entièreté des brebis égarées de la terre n’est au fond pas si grave et que préférer sa propre santé mentale plutôt que de la bousiller face aux autres est un choix plus judicieux qu’égoïste. En tout cas dans une certaine mesure. Et la brune sait qu’elle aura bien mieux vécu sa relation et sa rupture si elle s’était, dès le départ, contentée d’écouter les signaux d’alarmes que lui envoyaient son corps plutôt que d’essayer de sauver l’âme d’un homme qui n’avait pas envie d’être secouru.

Après un court silence, elle décide donc de poser la « question qui tue ». Et la réponse du brun la satisfait. Elle l’écoute attentivement, hoche la tête de temps à autres. Sans aller jusqu’à éprouver de la sympathie pour lui, elle se prend d’empathie. Il faut dire qu’ils ont partagé quelques bons moments dans tous ce chaos, et Eryn n’est pas un monstre – elle sait apprécier le retour à la raison d’une vieille connaissance. « C’est une bonne chose. », se contente-t-elle d’abord de conclure. Elle se mange les lèvres, signe d’un léger malaise malgré tout. « Tu sais, des alcoolos, on en voit passer, ici. Y’en a plein qui arrêtent de boire, en tout cas c’est ce qu’ils disent, et trois jours plus tard ils prennent un cidre, juste pour vérifier. Le verre d’après, c’est une bière. Le troisième, ils passent au whisky, et tu peux être sûr qu’au moment où ils ont commandé ce foutu cidre, ils savaient déjà qu’ils trouveraient pas leur compte là-dedans et qu’ils auraient besoin de plus fort. » Elle hausse les épaules. « Je sais pas ce que ça fait à l’intérieur et je serais bien hypocrite d’essayer de te donner des conseils ou de compatir. Mais si tu veux mon avis, t’as l’air vachement plus sympa quand t’es sobre. Foire pas tout. »

Eryn sourit. Sans pardonner Adrian, elle est guérie, à présent. Et la brune ose espérer qu’elle a le droit d’essayer de comprendre ses motivations. Peut-être même, qui sait, exorciser les vieux souvenirs et entamer une relation, sinon amicale, au moins sympathique et polie avec son ex. « Pizza ? », demande-t-elle. « J’ai les crocs. »

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Ven 5 Juin - 16:10
Après tout, il lui devait bien des excuses à Eryn, mais pourquoi s’excusait-il ? Si il devait prononcer je suis désolé pour chaque choses qui avait pu la blesser, il n’aurait pas fini. Mais il l’avait fait et il se sentait mieux. Il lui avait fait du mal et avec du recul il s’en voulait. Il n’aurait pas dû lui imposer ses crises, ses envies d’alcool, lui imposer ces moments complètement alcoolisé où il ne tenait même pas debout. Il n’aurait pas dû et maintenant qu’il s’en rend compte, il s’en veut de lui avoir fait vivre tout cela, mais il pourra repartir du bon pied après avoir quitté l’établissement. Puis il lui expose tout ce par quoi il est passé tout ce qu’il a traversé pour qu’elle comprenne qu’il a changé. « Oui j’imagine bien. Y’en a, aux réunions qui disent avoir replongé et c’est exactement le même schéma, j’essaye, puis je resombre. Toujours la même chose. » Il s’en veut Adrian parce qu’à chaque fois il fait l’hypocrite, il essaye de trouver les mots, là, assis sur sa chaise dans cette ronde de personne plus accrocs les unes que les autres mais lui, il n’a jamais resombré. Peut-être parce qu’il est bien entouré. Il rit à sa réflexion et hausse les épaules en riant, vidant d’une traite son verre de coca et il la regarde « Oui, il paraît que je suis plus sympa, mais bon. J’étais sympa avant. C’est juste que j’étais toujours trop bourré pour que tu t’en rendes compte. » Oui, il avait ses moments sympathiques, mais finalement, après, il brisait tout en buvant un peu trop. « Et à l’intérieur… Je me sens apaisé. » Il a l’impression d’etre un de ses types qui vantent le bien fait du « bonheur intérieur » mais c’est la vérité, il se sent bien. Vraiment bien. Alors il n’a pas envie de tout gâcher maintenant, mais s’il a failli. Quand elle lui propose une pizza, il lève un pouce en l’air « Oui ! Pizza, je crève la dalle aussi. » Il sort son porte feuille de la poche arrière de son jean et il lui tend un billet sûrement trop important pour les pizzas « Tiens, c’est moi qui paye, je te dois bien ça. » Son regard se pose alors sur les fleurs et il rit un peu « Désolé pour les fleurs, je me suis dit que si je débarquais avec un bouquet, tu n’aurais pas envie de me cracher au visage. » Et il rit un peu plus avant de lever les yeux au ciel « Merci. D’accepter mes excuses. » Oui, il ne méritait pas son pardon, mais ça lui faisait du bien qu’elle les accepte finalement.

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Mer 8 Juil - 21:22
Elle n’a pas mal au cœur. Elle ne sera probablement jamais l’amie d’Adrian, il l’a bien trop marquée et ne croit pas vraiment à cette théorie selon laquelle l’alcool rend méchant. L’alcool désinhibe, l’alcool renforce l’honnêteté, Eryn pense donc sans trop s’en vouloir qu’il n’est pas judicieux pour quelconque personne que ce soit de s’approcher du brun trop intimement. Elle ne pense pas non plus avoir envie de le fréquenter de manière récurrente, en tout cas. Mais la brune accueille ses excuses avec autant de bienveillance qu’elle puisse en offrir, est d’ailleurs persuadée qu’elle sera capable de ne plus se montrer hostile envers Adrian. Elle hoche la tête en l’écoutant parler. Eryn pense qu’elle aurait mieux fait de garder ses conseils pour elle. Que sait-elle de la maladie qui ronge son interlocuteur ? Beaucoup, mais finalement bien peu de choses. « Ouais, » conclut-elle sans trop savoir que répondre. Bien sûr, qu’il est plus fréquentable lorsqu’il est sobre. Il a plus de retenue. Est moins guidé par la recherche constante d’absence de sensations, par la colère du manque, aussi. « Ca doit te changer. »

Petite pique maladroite et involontaire. Eryn s’empresse de changer de sujet, profitant d’un gargouillement de son estomac pour proposer de prendre à manger. Adrian semble apprécier l’idée, alors la barmaid sort son téléphone et s’attèle à la commande de pizzas lorsque le brun lance un billet sur la table et se lance dans un nouveau monologue miniature. Durant tout ce temps, Eryn l’observe, un sourcil haussé. « J’accepte tes excuses mais pas ta charité, Dawkins, » ricane-t-elle en poussant l’argent vers ce dernier. « Garde ton argent, vraiment. Pepperonis ? Ou 4 fromages ? J’ai oublié ce que tu préfères, pardon. » Très honnêtement, elle a la mémoire courte et ce genre de détails ne fait pas long feu dans sa tête, surtout pas lorsqu’elle n’est plus amenée à voir la personne depuis un certain temps. « Dieu sait qu’on en a commandé, des foutues pizzas, pourtant. » Eryn rit doucement. Souffle de l’air par les narines serait une expression plus proche de la réalité. Elle continue alors : « Cela dit, tu t’es trompé : quand on m’a dit qu’un mec m’attendait avec des fleurs, la première chose que j’ai pensé c’est : ‘je vais lui faire bouffer son bouquet’. Tu m’as eue par surprise, c’est tout. Je m’attendais pas à te voir là. Ça faisait… un fameux bail. »

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Mer 5 Aoû - 11:30
Si ça le change ? Bien évidemment, il sait garder le contrôle, bien qu’il ne touche plus à une goutte d’alcool. Il sait dire non, il sait calmer ses amis quand ils vont un peu trop loin et maintenant, il est devenu un autre homme. Du moins, c’est ce qu’il pense. « Ça me change ouais, et ça change mon entourage surtout. » Parce qu’ils n’ont pas besoin de se limiter, parce qu’ils n’ont pas besoin de faire attention à ce qu’ils font en sa présence. Et ça lui fait du bien à Adrian. Et puis, il a faim, et il semble que la brune aussi alors il en profite pour essayer de se rattraper en lui payant une pizza. Il aurait dû se douter qu’elle dirait non. Eryn n’accepte jamais qu’on lui paye à manger, il fallait toujours qu’il use et abuse de ruse quand ils étaient encore ensemble. « Ça va, t’aurais pu accepter pour une fois. Une 4 fromages. Avec supplément fromage. » Toujours plus dans l’excès le barista, mais il a besoin de sa dose de fromage qui n’est comblée que quand il mange une pizza. Parce qu’à part ça, il ne mange pas de fromage. Étrange le garçon, quand on y pense. « Ils ont dû mettre un tableau avec nos commandes tellement on en a commandé. Pas de notre faute si on avait souvent la flemme de se faire à manger. » Soit parce qu’il n’était pas en état, soit parce qu’ils avaient été trop occupés pour faire à manger. En tout cas, tout ça c’était à cause de la flemme, mais au moins ça aidait la pizzeria du coin. Un fameux bail… Exactement. Adrian grimace un peu avant d’hausser les épaules « Je voulais revenir quand j’étais sûr que ça irait. » avoue t-il en faisant tourner son doigt autour de son verre. « J’voulais pas que tu ressasses tout ce que j’ai pu te faire vivre, j’ai été un sacré con quand on y pense. » Un sacré con bourré. « Mais ça va maintenant. Puis j’ai ton pardon alors c’est le principal. »

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Jeu 3 Sep - 17:13
Eryn sourit. Des pizzas, ils en ont commandé des dizaines. Peut-être même des centaines, tant qu’on ne pourrait même pas essayer de les compter. La flemme était une partie du problème. À l’époque, leur hygiène de vie était loin d’être bien terrible, pour être honnête. Eryn explorait les méandres de la vie hors de chez son bourgeois de père et Adrian était Adrian. Avec les quantités terribles d’alcool qu’il était capable d’ingurgiter sur une journée, je vous prie de me croire que manger équilibré était le cadet de ses soucis. Se préparer un repas tout court était une futilité et il n’était pas rare qu’ils finissent au takeaway. En y repensant, la brune éprouverait presque un semblant de nostalgie si les images de l’époque n’étaient pas teintées des multiples souvenirs de cris et de larmes. « Si tu vas bien et que je vais bien, c’est le principal. », conclut-elle. Elle n’a pas envie de tourner autour du pot pendant des heures. Il est venu, s’est excusé et elle a accepté. Elle n’oubliera jamais mais aimerait, pour autant, éviter de remuer tout cela. « Maintenant, parlons d’autre chose. C’est pas des souvenirs que j’aime ressasser. »

Elle ressert un peu de coca dans leurs deux verres. En attendant les pizzas, il est de la plus pure politesse de faire la conversation. Au fond d’elle, Eryn sait qu’elle est capable de courtoisie et de véritable intérêt envers son ex, alors elle enchaîne : « En dehors de tout ça, sinon, comment tu vas ? Qu’est-ce que tu deviens ? »

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