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and i saw your face, in a crowded place | sage

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
and i saw your face, in a crowded place | sage F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Jeu 7 Mai - 13:38
Une fois n'est pas coutume, Debbie se retrouve embarquée dans des péripéties imprévues en ce lundi, qui est pourtant son jour de repos. Vraiment, il faut qu'elle apprenne à dire non et qu'elle ne commence pas à s'épuiser, alors qu'elle revient tout juste de congés absolument pas reposants. Mais elle n'y peut rien, après tout, si elle est une créature sociable et appréciée, invitée à travers tout Brooklyn à revoir des anciens collègues, des camarades de fac, des compagnons de lutte... Il faut croire que ce quartier de hipsters concentre beaucoup de ses connaissances, ravies de la savoir enfin de leur côté de la rivière.

La voilà donc à errer dans un supermarché de Williamsbourg, car elle s'est retrouvée préposée aux courses pour un petit apéritif dînatoire. Une soirée tranquille entre adultes, avec des gens de son ancienne troupe, qui comprennent donc l'impératif de rentrer avant minuit. Mais elle n'en est pas là. La bande originale de Six à plein volume dans les oreilles - se disant qu'elle ferait vraiment une excellente Catherine Parr - Debbie affronte les rayons relativement vides. Son cabas déjà bien fourni en bouteilles diverses, il lui faut maintenant songer au solide. Pois chiches, avocat, carottes, chips... La blonde lâche un soupir devant la tâche qui reste à accomplir.

Haut les coeurs, elle fait un demi-tour un peu brusque et ce qui devait arriver se produit. La comédienne percute une jeune femme, ses écouteurs s'emmêlent dans ses cheveux et les boutons de sa veste, puis elle finit par donner un violent coup de coude dans une étagère. « Aaaaah! » Une flopée de jurons imagés lui échappe, mais elle finit par se reprendre et s'inquiéter du sort de la pauvre fille. « Pardon, ça va, je ne vous ai pas fait mal? » Ses écouteurs enfin à la main et le périmètre sécurisé, Debbie relève la tête et regarde l'inconnue en face. Et elle ne lui semble pas si inconnue. « Hey mais je te connais non? » Pas la façon la plus délicate d'aborder quelqu'un, mais elle n'est plus à ça près. La blonde espère simplement que cette personne - dont le visage est familier mais qu'elle ne parvient absolument pas à resituer - ne soit pas quelqu'un qu'elle ai vexé d'une façon ou d'une autre. Mais il n'y a pas de raison. Debbie est adorable après tout, pas vrai?

@ Invité

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#
Sam 9 Mai - 23:52
Sage fait partie de cette petite portion de la terre à être excessivement souriante. Une joie débordante, une envie de répandre le bonheur autour d’elle qui contraste souvent avec les mines tristes des new-yorkais. Elle s’émerveille d’un rien, trouve la beauté là où il n’y en a pas forcément. La preuve, elle est de corvée de course. Quand on vit en communauté, il faut un bon partage des tâches et ça ne la gêne pas de devoir se taper les courses quand elle aurait espéré pouvoir profiter des rayons du soleil, des parcs encombrés en étant armée de son appareil. Elle aurait pu remplir sa carte mémoire de clichés fascinant, bronzer un peu souffler de son jour de repos pour justement faire quelque chose qu’elle ne fait que peu régulièrement : se reposer. Un peu hyperactive, jamais capable de tenir en place. Sage, c’est la bonne copine, la meuf rigolote, un véritable zibulons.  En course, elle est pareil. Elle fonce tête baissée dans les rayons, une manœuvre hasardeuse de son caddie.

Sage, elle manque d’attention, elle a les yeux qui partent dans tous les sens, les couleurs des rayons, l’envie d’acheter tout et surtout n’importe quoi. Un peu chips, des pizzas congelés, beaucoup de boissons (alcoolisées ou non d’ailleurs).  Alors voilà, elle ne fait pas attention quand elle passe dans l’allée, par ce petit bout de femme qui se retourne au même moment. Sage est bousculée, elle a lâché son caddie une seconde après s’être cognée dessus. Outch, ça ne fait pas du bien. Une légère perte d’équilibre mais elle évite la chute fatale qui lui aurait valu un moment de honte et probablement une vive douleur au coccyx. La voix de la jeune femme lui remet les pieds sur terre, le visage est sympathique mais surtout familier, elle fronce les sourcils. Sage n’a jamais eu la mémoire des noms, après plusieurs années, ça devient flou, les lettres qui se mélangent dans sa tête, mais les visages… ah les visages elle s’en souvient. « Ca… ça va … et toi ? » Elle espère que ces secondes lui seront précieuses pour remettre la main sur ce fameux nom. « Le Rocky Horror Picture Show ! » Comme évidence, comme un souvenir qui revient à la charge, il y a bien 2 ans maintenant. « Delphine ! Non Daphné ? Toujours pas… euh Debbie ? » Elle a un sourire qui s’étire sur son visage, ce n’est plus une inconnue, une rencontre  inopinée mais… il s’agit d’une vieille amie.


@Debbie Sinclair

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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 10 Mai - 14:26
Ce n'est pas la première fois que quelqu'un lui hurle Rocky Horror Picture Show au visage. Mais généralement, ça ne se produit pas dans un supermarché de Brooklyn en plein jour. Alors que la demoiselle, heureusement peu offusquée par sa brusquerie, fait défiler une liste de prénoms avant de tomber sur le sien, Debbie s'efforce de la resituer. Qui jouait-elle, du temps où la blonde venait régulièrement assister au show? Ce n'est pas Janet. Tout bien réfléchi, elle n'a vraiment aucun souvenir de l'avoir vue sur scène. Elle essaie de l'imaginer avec divers maquillages et costumes, mais rien ne semble coller. Une autre habituée peut-être. Elle a l'image d'elle avec un appareil photo, pour une raison obscure.

Toujours est-il, la blonde lui renvoie un large sourire et avec un accent du Sud encore plus marqué que d'ordinaire, rétorque. « Deborah Taylor Maribelle Sinclair, mais en effet, tout le monde m'appelle Debbie. » Elle rit, hésite, puis fait claquer deux bises dans l'air autour des joues de la jeune femme, dans la tradition queer/européenne. Elle ajoute, toujours honnête. « Ca fait plaisir de te voir et j'ai des souvenirs un peu flous d'avoir passé des bonnes soirées avec toi, mais, vraiment, je ne me rappelle pas de ton prénom, désolée. » Elle affiche une mine contrite très exagérée, essayant de faire passer sa mauvaise mémoire avec humour. « C'était toi qui prenait les photos non? Tu y es toujours? » Auquel cas, le sujet des autres membres de la troupe risque d'atterrir sur le tapis et donc Thomas. Mais nul doute que Deb saura trouver une pirouette pour passer à autre chose. Autant pousser la conversation vers un autre terrain dès maintenant d'ailleurs. « Qu'est-ce que tu deviens sinon, dans le monde réel? »

@ Invité

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#
Mer 13 Mai - 12:52
Son interlocutrice a un nom à rallonge, Sage aurait été incapable de se rappeler de tout ça, c’est certain. Une chose est sûre, c’est que Debbie, c’est une femme dont elle se souvient, véritable bout en train, ça s’entend au son de sa voix, sa manière d’aborder les gens, être sans filtre ou presque sans gêne. Elle semble être nature Debbie et c’est ce qui avait plu à Sage.  Elle ne s’offusque pas quand elle reconnait que le nom de la photographe lui échappe. Elle a l’habitude, ce n’est pas la star du show, son nom apparaît très peu et puis… elle sait qu’elle fait partie des personnes oubliables, pas vraiment importante dans le développement du schmilblick. « Sage… Sage Lebronn. » C’est bien moins prestigieux que Deborah … voilà… elle a déjà oublié tout le nom. Finalement Debbie semble remettre Sage comme la photographe, c’est déjà une bonne chose au moins son travail n’a pas été totalement inutile ou inaperçu. Ca lui suffit pour sourire. « Effectivement, je suis toujours là-bas. » Parce que c’est un petit plus au portefeuille à la fin du mois, que la photo il n’y a que ça de vrai. On la repèrera peut-être comme ça un jour, pour les jolies affiches, de jolies photos, un goût de l’esthétique différent des autres.  « Dans la vie réelle ? Je suis toujours dans un Starbucks, servir des cafés… photos la nuit quand j’ai du temps libre… Et toi ? Broadway c’est ça ? » Elle semble se souvenir de quelques brides de conversations échangées, des discussions entendues au détour d’un couloir, la mémoire défaillante qui revient progressivement. « Je suis contente de te revoir en tout cas. » Même s’il faut bien avouer que les retrouvailles ont été mouvementé, un peu violente même. La collision laissera sûrement un joli bleu sur ses côtes. « Tu vis à Brooklyn depuis longtemps ? C’est drôle qu’on ne se soit pas croisée avant. » Comme quoi des fois, le hasard fait bien les choses.


@Debbie Sinclair

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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Jeu 14 Mai - 21:40
Sage! Le prénom, tout à fait charmant au demeurant, ne lui serait jamais revenu. La mémoire de Debbie est un outil — qu'elle sollicite beaucoup professionnellement et qui est toujours à 95% de sa capacité maximale — aussi, elle utilise l'espace restant avec parcimonie et cela implique d'oublier régulièrement des noms, des dates, mais rarement des visages. Toujours est-il que l'image de la jolie photographe se fait de moins en moins floue sous sa crinière blonde et tous les éléments semblent à peu près remis dans l'ordre. Pas loin du tiercé gagnant, Deb s'enquiert de ses occupations, en dehors du show.

Sage a l'air tout à fait encline à ne pas s'attarder sur le lieu qui les lie et la comédienne saisit donc l'occasion avec un sourire. « C'est bien ça, j'étais au chômage technique quand on s'est connues, mais depuis j'ai été dans Heathers et là je suis dans le choeur des Misérables pour les mois à venir. » Broadway est une aventure constante et la sécurité de l'emploi y est tout à fait inexistante. Merci à son syndicat de lui procurer une assurance santé à peu près décente et un fonds de retraite, en échange de suffisamment de semaines travaillées dans l'année. La blonde oublie toutefois ses préoccupations administratives et s'intéresse à son interlocutrice. « Mais du coup, tu veux devenir photographe pro ou c'est juste un hobby? »

Elle n'a aucune idée du talent potentiel de la jeune femme, mais cela ne l'intéresse pas moins. Debbie est une créature sociable après tout. Sage s'étonne alors de leur rencontre si fortuite, dans ce quartier où elle n'aurait aucune raison de venir il y a même pas six mois. « Non, j'ai emménagé au début de l'année, du côté de Vinegar Hill, donc c'est pas non plus à côté, ça explique qu'on ne se soit pas forcément vues avant. » On oublie parfois que l'arrondissement s'étend en dehors de ce petit nid de hipster en son sein. « Je dois voir des amis dans le coin tout à l'heure. Tu vis dans le quartier toi? » Observant les produits pas trop périssables dans son panier à roulettes, elle ajoute. « Tu as un peu de temps? On peut prendre un petit café et papoter plus tranquillement qu'entre deux yaourts, si tu veux? » Proposition abrupte, mais c'est l'occasion où jamais après tout.

@ Invité

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#
Dim 17 Mai - 20:04
La question de l’emploi revient tout le temps, c’est inévitable. Quels sont tes projets pro, quelles sont tes aspirations ? Elle devient un peu mal à l’aise Sage quand elle doit avouer qu’elle n’a pas vraiment bouger de son Starbucks, c’est comme si les années passent mais elle ne bouge pas. Même colocation, même job, même hobbies. « J’aimerai pouvoir vivre uniquement de la photo mais … » C’est compliqué, elle n’ose pas plaquer son unique source de revenus pour se lancer dans un projet fou. Il en faut du courage pour parvenir à percer, pour se faire un nom, elle tente de saisir les opportunités mais rien de bien concret. Debbie doit bien pouvoir le comprendre, c’est le mal principal des artistes, vivre de sa passion c’est tellement compliqué. « Je suis contente que Broadway te réussisse, c’est pas facile ! » C’est même une sacrée marche qu’elle avait franchie, elle a de quoi en être fière. La raison de leur rencontre maladroite et très fortuite finit par être éclaircie. Elle n’était que de passage, enfin un apéro/soirée l’attendait. Sage était là uniquement pour le bien de la coloc, pour remplir les placards dépenser trop d’argent dans les produits surgelés. Clairement, il ne faut pas trop compter sur elle pour cuisiner autre chose que du sucré. « Oui, j’habite à quelques rues d’ici, depuis bientôt 10 ans. Le temps passe vite. » Trop vite, ça renforce son sentiment de faire du sur place. La proposition de Debbie l’enchante, pour une fois elle pourra profiter de se faire servir plutôt que de servir les gens. Un regard rapide dans son caddie, il n’y a rien qui risque de se retrouver avec une chaîne de froid brisée. Sage n’a pas encore eu l’occasion d’aller dévaliser le rayon congelé. « Eh bien figures-toi que j’étais en train de me dire que j’avais une petite faim. » L’humour un peu à l’ouest parfois, elle voit surtout là l’occasion de rattraper le temps perdu. « On va à la caisse et on se retrouve dehors ? »

Il leur faut quelques minutes avant de finalement se retrouver à l’extérieur, un sac de course dans la main droite, tant pis, elle ira compléter ses courses plus tard, demain peut-être… Elle commandera des pizzas pour se faire pardonner. « Ca faisait longtemps que je n’avais pas recroisé un visage familier comme le tien. » Ca lui arrive quand elle retourne voir ses parents, à New York, tout est plus démesurée, elle serait capable de ne pas reconnaître sa famille si elle venait à les croiser quelque part ici. « Broadway hein ? C’est comment ? Comme on l’imagine ? »


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Jeu 21 Mai - 22:49
Au vu de la réponse évasive et la rapide diversion sur sa propre carrière, Debbie se demande si elle n'a pas fait une petite bourde en demandant à la demoiselle si elle est photographe de métier. En même temps, elle ne pouvait pas deviner hein. La blonde laisse gentiment couler, ayant le minimum vital de tact nécessaire pour se rendre compte qu'il est plus prudent de ne pas insister.

Debbie préfère donc rebondir sur la suite de la conversation, qui dérive sur le charmant quartier de Williamsbourg. « 10 ans, wow, tu dois te plaire! » Cela dit, la comédienne a elle-même passé des années dans son logement de Harlem, malgré une invasion de cafards, une panne de chauffage en plein blizzard hivernal et des tâches noirâtres grandissantes dans un coin de sa salle de bains. Ce n'est peut-être pas qu'une question de bien-être. Aussi, elle ajoute rapidement. « Ou le prix de l'immobilier dans cette ville de fous t'empêche de déménager, mais on va opter pour la réponse 1. » Elle rit un peu, espérant ne pas heurter à nouveau Sage sur un point sensible.

Pour le plus grand plaisir de Deb, la photographe accepte de finir leurs courses rapidement et de prendre un petit café. « Parfait, je fais vite, à tout de suite! » La blonde fait un demi tour — plus prudent et délicat cette fois — puis entasse quelques légumes et autres paquets de chips dans le panier, avant de miraculeusement choisir la file qui avance aux caisses. Finalement, elle émerge sur le trottoir, son tote bag débordant de victuailles pour tout à l'heure. Elle sourit à Sage et répond « Oui, c'est fou hein? On croise jamais les gens, comme ça, au hasard d'un rayon de supérette, surtout à New-York. Le cinéma nous a menti! »

Dans sa bourgade d'enfance, bien sûr, tout le monde connaît tout le monde et elle ne manque jamais de retomber sur un·e camarade de lycée. Qui lui apprend généralement qu'un·e autre camarade a eu un autre enfant, est en prison ou est retombé·e dans l'alcool. Plus rarement, les trois. Et à Harlem, elle avait fini par reconnaître ses voisins. Mais sur la route du boulot ou à Brooklyn, les chances de retomber sur quelqu'un de manière aussi impromptue sont quasi nulles. Parfois, l'univers est bien fait.

Les deux jeunes femmes avancent — dans le cas de Debbie, sans savoir où — le long de la rue et Sage l'interroge alors sur Broadway. La comédienne sourit, elle pourrait parler sans fin de son métier, sa passion la plus ardente. Suivie de près par Dolly, bien entendu. « Et bien, tout dépend de ce que tu imagines! » Elle rit un peu, plus pour montrer qu'elle fait dans l'humour et non la condescendance, que parce qu'elle se trouve hilarante. « Si tu as une vision romantique de glamour, de Tony Awards, de batailles de divas et de romances hors plateau, c'est pas tout à fait vrai. » Quoique sur ces deux derniers points, tout dépend de la troupe.

« Travailler à Broadway, qu'on soit comédien ou musicien ou éclairagiste, c'est avant tout un métier technique et rigoureux. Par exemple, je fais huit représentations par semaine, du mardi au dimanche. Je me couche tôt, je n'ai jamais fumé, je bois du thé au miel toute la journée, je vais à des auditions dans la journée quand on ne fait pas de matinées. » Quand elle est lancée, on ne l'arrête plus. Et démystifier les professions artistiques, c'est une de ses grandes missions. « Et puis, Les Mis, ça dure presque 3h et je suis une doublure, donc quand je ne remplace pas Cosette, je joue plusieurs rôles, je me change, j'attends en loge et je ne rentre jamais avant onze heures passées. J'ai un rythme super décalé quoi et je dois toujours prendre soin ma voix. » Sur ce dernier point, Debbie n'excelle pas autant que certains de ses amis ou collègues, mais elle fait néanmoins de gros efforts pour toujours donner le meilleur d'elle-même et mener une vie relativement saine.

Se rendant compte qu'elle a déblatéré un moment, la blonde s'efforce de rectifier le tir. « Désolée, je parle trop! Parle-moi un peu de toi, tes photos, si c'est vrai que les baristas font exprès de mal écrire nos noms pour qu'on fasse de la pub à Starbucks gratuitement sur Instagram? » Un vrai débat de société, auquel Debbie Sinclair pourra désormais apporter une réponse ferme et définitive. « On va où, au fait? » Là est la vraie question à résoudre.

@ Invité

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#
Jeu 2 Juil - 21:28
C’est vrai que c’est long dix ans… une éternité quand on y pense. Est-ce qu’elle se plait réellement dans son appart ? Sage ne sait pas trop, elle hausse simplement les épaules comme réponse. C’est vrai que ce n’est pas un endroit désagréable en soi, elle y a confort certain, des habitudes bien ancrées. C’est surtout pour ça qu’elle ne part pas : l’habitude. La peur de devoir tout refaire et en plus de ça louer à plusieurs, ça permet de ne pas avoir à payer trop cher. Elle préfère écouter Debbie parler de Broadway, d’en apprendre un peu plus que ce qu’elle y fait, comment ça se passe. Broadway ça fait rêver n’importe qui, pas besoin de savoir chanter ou danser ou jouer pour se laisser submerger par la réputation qu’évoque le simple mot Broadway. Sage comprend la rigueur que ça implique, elle n’est pas aussi stricte dans sa vie mais elle comprend, elle entend et surtout elle acquiesce, puis rapidement, ça s’oriente encore sur elle, sur sa vie depuis ces deux ans. « Je pensais que j’aurais une formation sur comment mal écrire un prénom quand j’ai obtenu le job… mais non ! » Elle rigole, c’est vrai que l’enseigne pour laquelle travaille n’est pas réputée pour ses qualités en orthographe de nom. « La vérité, c’est que parfois on n’entend pas bien, des fois on ne sait juste plus comment l’écrire. » En même temps entre les Antony Anthony et les Théa Téa ou les Alexxie Alexis, Alexy, Matthieux Mathieux Matthieu Mattieux, Mattieu et tout ceux qui ont des prénoms tous droits sortis d’un univers médiéval fantaisie, il y a clairement de qui s’arracher les cheveux. C’est pourquoi, elle préfère noter des petites phrases pas loin du prénom, pour oublier une mauvaise épellation.

« À quelques mètres, ils font de supers yaourts glacés. » Elle montre du doigt une enseigne qui se dessine entre les passants un peu plus loin. Elle sait bien Sage, qu’elle n’évitera pas le sujet fatidique de la photographie. Alors, elle se décide enfin à y répondre.  « Eh bien… les photos… c’est passionnant mais c’est presque au moins aussi difficile que de vivre de ça que de la comédie. » Peut-être même pire.  Sage sait bien que c’est compliqué, que dans les deux cas, le talent ne suffit plus. N’empêche, elle connait moins de photographe pro que de comédien. Elle est constamment le cul entre deux chaises, la crainte de se lancer à 100%, puis… quitter la Starbucks, ça veut aussi dire faire une croix sur tout un tas de choses qu’elle apprécie là-bas. « Je fais pleins de petits contrats photos pour mettre du beurre dans les épinards comme on dit. » C’est aussi toujours jongler entre barista et photographe, être souvent en retard et fatiguée, un rythme de vie pas toujours simple à vivre. « J’suis toujours au RHPS, c’est le plus durable que j’ai pour le moment, mais je fais des books pour certaines personnes, je fais pas mal de photos de NY pour mon propre book photo et j’ai fait des shoots pour qui veut bien et… ah oui même de la photo culinaire dernièrement. » Un peu de tout, sauf les mariages pour le moment, il manquerait plus que ça pour combler son cliché de la photographe. Elles arrivent à destination et Sage se laisse tomber lourdement sur une chaise en terrasse tout en ayant vu sur les différents yaourts glacés et topping proposés. « Je pense que c’est comme toi… pas le temps de s’ennuyer. »



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Dim 2 Aoû - 20:58
Un mythe s'effondre quand Sage lui confesse qu'il n'y a pas de grande théorie du complot ou de manipulation marketing dans les orthographes improbables et les associations d'idées saugrenues qui traversent les baristas au Starbucks. Non, ce n'est qu'une question pratique, trop de monde, trop de bruit, pas le temps. Tristement, c'est souvent ainsi que se résolvent les mystères corporatistes: un manque de considération pour les conditions de travail des employés. Toutefois, Debbie se contente de rire et préfère ne pas se lancer dans une grande analyse socio-économique des coffee shops.

Finalement, les deux jeunes femmes quittent la boutique, pour une boutique de yaourts glacés. Ah Brooklyn. Ce n'est pas dans son coin de Harlem qu'on verrait ça. Comme dirait son ancienne voisine, ce genre de bêtises, c'est pour les blancs avec trop d'argent. Mais étant une de ses blanches basiques, élevée à la viande rouge pleine d'antibiotiques et au fromage pasteurisé, la comédienne suit Sage avec enthousiasme. « C'est parfait! » Après tout, un dessert est un dessert et il est d'autant meilleur si on peut le parsemer de vermicelles de toutes les couleurs.

Les deux blondes en viennent à échanger sur leurs carrières artistiques, la photographe lui racontant ses déboires et multiples contrat. C'est un monde ultra compétitif, surtout dans une ville de cette taille. Et d'autant plus quand chaque ado avec un smartphone hors de prix s'improvise photographe, faisant gratuitement pour leurs ami·e·s ce qui devrait être fait par un professionnel rémunéré. « J'imagine que c'est compliqué, surtout que tu dois déclarer ton statut et faire tes impôts et tout, c'est la galère. » Réalisant qu'elle ne se montre pas particulièrement encourageante, Debbie ajoute avec un sourire. « Après, si tu as une carte ou un site, je peux faire tourner autour de moi. Tu le sais déjà avec Rocky Horror, mais s'il y a bien une espèce qui adore être photographiée, c'est les acteurs! » Blague à part, il faut constamment mettre à jour ses portraits, les théâtres recrutent régulièrement pour photographier les troupes, il y a un business à se faire. « Je connais aussi quelques personnes qui se marient, mais bon, elles ont peut-être déjà trouvé quelqu'un. » C'est le seul autre domaine lucratif de la photographie que la blonde connaît, aussi sa tentative de se rendre utile s'arrête là. « En tout cas, tu as l'air bien occupée déjà, j'espère que tu vas pouvoir concrétiser un peu tout ça. »

Voyant une table se libérer à la minuscule terrasse du glacier (yaourtier?) Debbie accélère le pas et se glisse habilement sur une des chaises en fer, interrompant momentanément ce partage de galères artistiques. Mais, c'est son rayon, aussi n'en a-t-elle pas fini. « Et puis, faut pas se décourager. Sans indiscrétion, tu as quoi, 25 ans? » Elle espère vraiment ne pas se tromper, toute son argumentation tomberait à l'eau. « Ce que je veux dire, c'est que tu as le temps de développer tes projets, monter ton business, peu importe. Personnellement, j'ai galéré pendant longtemps, y a eu des hauts et des bas. C'est pas tout à fait pareil, parce qu'en tant qu'actrice, tu dépends de plein d'autres gens, mais l'idée est la même. C'est fluctuant tout ça et faut prendre les petites victoires quoi. Tu arrives à bosser dans la photo, c'est déjà assez cool. » La comédienne sourit et ajoute, ne souhaitant pas non plus passer pour la vieille donneuse de leçons. « Bref, pardon, je parle comme si j'avais 60 ans et que t'étais ma petite nièce en école d'art! Tu recommandes quoi comme combo pour le yaourt glacé? » Rien de tel qu'une bonne vieille tactique de diversion!

Spoiler:

@ Invité

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Ven 28 Aoû - 17:53
[quote="Sage Lebronn"]
Elle a l’impression que le temps commence à lui manquer qu’il file entre ses doigts sans qu’elle ne puisse réellement y faire quelque chose. C’est peut-être sa nature d’artiste qui la pousse à toujours se remettre en question, à réfléchir plus que de raison. « vingt-six ans… vingt-sept en juillet. » qu’elle corrige. Sage comprend où Debbie veut en venir : elle est jeune. Il y a un monde de possibilités qui s’offre à elle. Sage peut prendre son temps, peut réfléchir, construire un plan de carrière mais… Il y a toujours ce « mais » qui se glisse dans sa tête, quand elle essaye de se rassurer sur son avenir, elle se retrouve confrontée au succès des autres, des plus jeunes, des plus talentueux, de tous ceux qui sont plus doués qu’elle, des gens pleins d’audace, ces personnes qui ne sont pas elle. Ca l’angoisse, bien qu’elle ne le reconnaisse pas, qu’elle se cache toujours derrière son humour et son côté très friendly. Elle craint de ne pas être prise au sérieux à cause de ça, de s’endormir dans une routine au Starbucks, d’avoir un certain confort dans la coloc, de rester et de ne jamais oser partir. « Non non, tu parles pas comme une vielle… enfin un peu mais je comprends ce que tu veux dire. » Elle comprend, elle l’entend, elle sait qu’elle a raison mais son cerveau refuse d’assimiler les choses. C’est le genre de conseil que Sage pourrait dire à ses amis.

Détournement subtile de conversation, Sage n’en prêtera pas rigueur, elle préfère aussi les discussions plus légères, moins sérieuses, un peu moins centrées sur le flou artistique de son avenir. Sage préfère parler des parfums des yaourts glacés sans hésitation. « Déjà, je pars sur un yaourt nature ou vanille parce que c’est la base. » Elle peut se montrer excentrique dans pas mal de domaine mais le parfum du yaourt glacé se doit d’être classique, même un parfum chocolat, elle trouve ce choix absurde. « Et pour les toppings… bah ça dépend de si tu suis un régime ou pas. Si tu veux te la jouer Healthy livestyle comme tous les influenceurs, il faut choisir des fruits de saison avec un coulis fruits rouges. Si t’es plus comme moi... » Elle laisse volontairement sa phrase en suspens comme pour révéler un secret un soutenable. Sage aime se donner ce petit côté dramatique, mauvaise actrice, elle le sait. « Il faut partir sur des bonbons, les petits nounours gélatineux, avec un coulis chocolat avec des éclats de cookies et les petits trucs rond qui croquent sous les dents, je sais jamais le nom. Ou tout ce qui te fait envie et qui est plein de calories.» Elle passe sa commande et attend que Debbie en fasse de même.

« Les petites victoires… » Elle se souvient de ce que Debbie avait il y a quelques minutes. Ses petites victoires du moment, c’est surtout sa manière d’aborder les gens peu communes. Elle est sûre et certaine que sa belle écriture sur les gobelets de ses clients finit régulièrement sur internet. « Bon alors, on a parlé vie professionnelle, projet d’avenir… et il y a bien un sujet qu’on a pas abordé, le classique… Les amours. » Bon… La vie amoureuse de Sage est… catastrophique, quasi inexistante, relève du harcèlement et de l’obsession. Toute personne normalement constituée ne se lancerait pas sur cette pente glissante et ô combien risqué des discussions à cœur ouvert, mais, elle adore écouter les gens parler d’amour ou de peine de cœur d’ailleurs. « T’as des choses à raconter là-dessus ? »




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Debbie Sinclair
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and i saw your face, in a crowded place | sage F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Dim 13 Sep - 18:05
Heureusement pour elle, Sage ne s'offusque pas a) qu'elle l'ai rajeuni de deux ans et b) lui dispense ses bons conseils comme une tante ivre à un mariage. Ce qui, soyons honnêtes, est son destin. Mais là n'est pas la question. La jeune femme semble entendre ce que Mamie Sinclair essaie de lui faire comprendre, mais il n'est pas certain que cela résonne en elle pour autant. Après tout, ce sont sûrement des choses qu'elle sait déjà. Et Debbie elle-même n'aurait pas écouter une quasi-inconnue lui dispenser des conseils pleins de bonnes intentions, mais également des plus vagues et généralistes possibles. Et Dieu sait qu'elle en a entendu. Et cela ne l'a pas particulièrement aidé, du moins, pas tant que le déclic ne se fasse dans son cerveau et que les choses commencent à se débloquer dans sa carrière. Elle ne peut donc pas ajouter grand chose et se contente d'espérer que tout finisse par faire sens pour la photographe. Pas forcément du genre à croire à destin, la comédienne n'en est pas moins persuadée que tout vient à point à qui sait attendre. Et faire les efforts nécessaires, évidemment.

Les deux blondes se focalisent finalement sur une question bien plus pressante et concrète: le choix de yaourt glacé. La mode étant passé depuis quelques années, Debbie n'y a pas touché depuis longtemps et écoute donc les propositions de Sage. Elle sourit largement, en constatant sa gourmandise faussement embarrassante. « J'aime ton style! » Elle se tourne vers l'adolescent renfrogné qui tient la boutique et déclare « Jeune homme, mettez moins plein de trucs qui croustillent sur un yaourt nature s'il vous plaît! » En bon New-Yorkais, il ne réagit absolument pas à cet élan d'enthousiasme et se contente d'empiler coulis et petites gourmandises sur la mixture de plus en plus déroutante.

Les demoiselles s'installent alors sur le semblant de terrasse qui occupe le trottoir et la comédienne entame son dessert avec autant de curiosité que de bonne humeur. Ce n'est pas mauvais du tout, elle doit le reconnaître. Elle lève donc son petit pot en carton, comme pour trinquer à ces fameuses petites victoires. Sage relance alors la conversation, sur un des trois sujets fondamentaux qu'elles n'ont pas encore abordé. La blonde ne retient pas vraiment une grimace, qui pourra toujours être mise sur le compte de la texture froide. Ou pas. « Ugh, je t'avoue que c'est pas mon truc. Je suis plus sex friends et coups d'un soir, tu vois? Je dis pas que ça m'intéresse pas du tout, mais c'est pas ma priorité et j'ai pas l'intention de changer mon train de vie ou faire des sacrifices professionnels pour quelqu'un... Aussi bien foutu·e qu'il ou elle soit! Du coup, c'est un peu compliqué quoi. » Bizarrement, tout le monde n'est pas super chaud pour voir sa copine que le lundi soir ou en plein milieu de l'après-midi, ni pour l'entendre faire des vocalises dans la salle de bains ou rencontrer les danseurs incroyablement bien foutus qui constituent 40% de ses ami·e·s. C'est leur perte plus que la sienne, ça, Debbie en est convaincue. « Et toi? As-tu trouvé le Grand Amour? » Elle bat des cils de façon très exagérée et rit ensuite à gorge déployée. Non pas pour se moquer si c'est le cas mais, ce n'est pas tout à fait un concept auquel elle croit.

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