La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Sage & Bloom #02

@ Invité

avatar
   
#
Mar 12 Mai - 15:15
Cela fait près de deux mois maintenant que Bloom avait parlé à Sage de faire une séance photo. Le temps avait tellement filé que Bloom n’y pensait même plus d’ailleurs, mais en remettant un peu d’ordre dans ses affaires – le fameux rangement semestriel du sac à mains fourre-tout – elle avait retrouvé le carton sur lequel la barista avait apposé son numéro. Pourquoi ne l’a-t-elle pas rappelé plus tôt ? Bonne question. Cela avait dû lui sortir de la tête avec la période d’examen qui avait suivi la rencontre. Elle n’avait pas remis les pieds au starbucks pendant plusieurs semaines et une chose en entrainant une autre… « Merde… » Une grimace avait pris place sur le visage de la blondinette, suivi d’un petit sourire en coin alors que l’étudiante sortait déjà son téléphone pour envoyer un sms à Sage.

Quelques jours plus tard, le rendez-vous est arrivé et Bloom, l’esprit malin, trépigne d’impatience. Elle s’est assurée qu’il n’y aurait personne d’autre chez elle – enfin, chez ses parents - pour toute l’après-midi, a choisi quelques tenues qu’elle aime tout particulièrement dans la garde-robe. Oui, elle avait proposé des photos nues à Sage, mais soyons honnête, elle lui a aussi promis implicitement qu’elle gagnerait en notoriété grâce à elle et la blondinette n’est pas du genre à poster des photos d’elle à poil sur les réseaux sociaux… Faut quand même pas déconner !

Bientôt, elle entend sonner et elle file ouvrir, un large sourire aux lèvres. « Mademoiselle la photographe. » Son sourire est charmeur, elle ne s’en cache pas. Elle a envie de s’amuser cet après-midi et de ne plus penser aux merdes de ces dernières semaines. « Entre. » Elle lui laisse place. « Tu veux boire un truc avant qu’on commence ? » Lance-t-elle en se dirigeant déjà vers la cuisine. « Et tu veux qu’on fasse un truc particulier ? » Elle écouterait ses exigences et lui ferait part de ses propres idées après, si toutefois c’est nécessaire.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 17 Mai - 18:15
Les liens se font et de se défont de manière rapide, il faut plus de temps pour établir une relation saine qu’il n’en faut pour la perdre. Le temps avait filé, sans doute trop vite, trop occupée par les fêtes et ses problèmes personnels, Sage avait fini par oublier la proposition de Bloom. Elle est surprise quand elle reçoit le premier message il y a quelques jours, et bien vite une date dans la semaine qui suit est bloquée. Sage prendrait sur un de ses jours de congés. C’est aussi pour ça qu’elle est souvent trop fatiguée, à ne jamais réussir à prendre le temps de se reposer. Mais là photo… ça la passionne plus que tout, elle pourrait ne pas dormir de la nuit si cela signifiait qu’elle en ressortirait avec des images magnifiques. Sage est moins à l’aise avec les shootings préparés, c’est moins personnel, moins intime, souvent moins vrai. Elle s’était perfectionnée grâce au RHPS et avec Aidan pour son book. Sage y voyait désormais un plus grand intérêt à mettre en scène certaines photos et non simplement sortir son appareil pour saisir un instant bref et fugace.

Sage s’est équipée de son trépied, de quelques éclairages qu’elle peut transporter sans crainte et son fidèle appareil. Elle rejoint le logement de Bloom à l’heure du rendez-vous, elle reste un instant devant l’endroit. Ça n’a rien à voir avec son appartement à peine entretenu. Elle sonne et en quelques secondes, c’est Bloom qui l’accueille avec un large sourire auquel Sage répond. « Ça fait un petit moment. » Deux mois si ses calculs sont corrects, une petite éternité. Elle suit son hôte, pas contre le fait de boire un truc avant de commencer. Sage dépose tout son bazar dans l’entrée, elles devront sûrement repasser par là pour aller on ne sait trop où. « Bien ça dépend de ce que tu as envie… Si tu penses que qu’il y a des endroits cool chez toi, on peut s’en servir. » Et pour être tout à fait honnête, Sage aimerait bien voir toutes ses grandes pièces qui lui sont encore secrète. « Tu as pu préparer ou choisir des tenues ? Ça te dérange si je les regarde avant de commencer ? » Pour essayer de voir, pour tenter de comprendre quel endroit pour quelle tenue.

@Bloom Walton

@ Invité

avatar
   
#
Ven 22 Mai - 14:53
A force de vivre dans cet appartement depuis des années, Bloom ne voit plus vraiment ce qui pourrait être un endroit cool et ce qui ne l’est pas. Il est donc essentiel d’avoir un avis extérieur, en particulier celui de la photographe. Bloom revient de la cuisine avec deux verres de jus de pamplemousse, dont un qu’elle tend à Sage, en espérant que cette boisson lui conviendra. Contre toute attente, ils n’ont plus grand-chose dans le réfrigérateur. « J’vais te faire visiter. Tu me diras. » Dit simplement la blondinette d’un sourire. Puis, elle hoche la tête à la deuxième question.

Elle fait un signe à la jeune femme afin qu’elle la suive, tout en buvant une gorgée de son verre qu’elle emmène avec elle. D’abord, il y a la salle à manger, un espace immense au milieu duquel trône une table en chêne massif où l’on peut placer une bonne dizaine de convives. Comme dans toute la maison, la décoration est présente : des vases et autres souvenirs ramenés des différents voyages de la famille, des peintures murales et sculptures en pierre ou en verre, dont raffolent sa mère. Puis, par une double porte, elles entrent dans le salon où on retrouve deux grands canapés d’angle placés l’un en face de l’autre et donnant sur une télévision panoramique. Le mur du fond est vitré tout du long, laissant apercevoir une vue magnifique sur New-York et ses buildings. La troisième pièce en enfilade donne sur ce qui servait de salle de jeux à la jeune femme lorsqu’elle était enfant, et qui est désormais une salle orientée art et distractions. Dans un coin, le chevalet de sa mère est entreposé, avec dessus, une toile qui est loin d’être finie. Bloom a toujours envié à sa génitrice son génie créatif, elle n’ayant aucun talent dans ces domaines. « Voilà pour les espaces de vie commun. » Dit Bloom avant de revenir sur ses pas dans l’entrée. De l’autre côté, elle montre la cuisine, ainsi qu’un couloir qui desserre les bureaux de ses parents, dans lesquels elle ne s’aventure pas. « Et à l’étage, c’est mon petit coin à moi. » Dit-elle en l’invitant une nouvelle fois à la suivre. Un étage rien qu’à elle avec une chambre d’une trentaine de mètres carré, une salle de bains privative et un dressing qui en ferait pâlir plus d’un. Au fond de la chambre, une porte dissimule une dernière pièce qui sert en quelque sorte de lieu de vie à l’étudiante pour quand elle reçoit des amis entre autres.

« Voilà ! Je sais pas si ça t’inspire quelque chose. » Lance-t-elle dans un sourire. Elle n’a pas fait la visite dans le but de se vanter du luxe dans lequel évolue sa famille, loin de là. A vrai dire, elle est même étrangement gênée pour une fois, d’avoir autant alors que l’autre jeune femme est contrainte de travailler au Starbucks. Jolie comme elle est. Bloom songe au petit mot qu’elle avait noté sur son gobelet ce jour-là et un sourire lui vient aux lèvres. « Et pour les tenues, c’est là. » Elle désigne une penderie où elle a mis les habits sélectionnés. « Aussi étrange que ça puisse te paraître, j’ai jamais fait ça, en vrai. » avoue-t-elle. Elle avait fait preuve d’un tel aplomb quand elle avait proposé. « Enfin, si, des photos prises par les copines quoi. » Ou par ses relations disons. « Mais j’étais sincère quand je disais que je pouvais t’aider. J’ai pas mal de followers donc… » Sans être une accro des réseaux sociaux et faisant plus souvent attention à ce qu’elle poste, plutôt que de poster à outrance. Elle tourne sur elle-même. « J’aime être la muse des gens. » Pas dit qu’elle soit celle de Sage mais laissons là croire ce qu’elle a envie…

Spoiler:

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 2 Juil - 19:29
Sage est impressionnée et ses yeux s’écarquillent toujours plus à chacune des pièces qu’elle découvre. C’est loin, très loin de ce qu’elle connait aujourd’hui ou bien de ce qu’elle a pu connaître quand elle vivait encore avec ses parents. Un étage entier rien que pour Bloom alors que l’appartement que Sage loue difficilement à Brooklyn ne fait même pas la taille du bas. Ca la dépasse un peu, elle ne comprend pas trop comment on devient riche, qu’est-ce qui fait qu’un jour boom, on ne manque plus de rien pour des générations. Bloom confesse qu’elle n’a jamais réellement fait de shooting photo. « Moi non plus… » Puis, elle rigole. « Je veux dire, en tant que modèle… j’ai jamais été modèle. » Elle a toujours été derrière l’appareil, aussi loin qu’elle s’en souvienne. Sage, elle n’aime pas trop être prise en photo, elle trouverait ça presque indiscret d’immortaliser son visage quelque part. Alors oui, bien sûr, elle s’est adonnée aux joies du selfie et elle reconnait volontiers que certaines photos d’elle sont bien, mais de là à faire un shooting… d’être sérieuse et de poser pour les autres. Non.

« Je veux bien te croire… tu as de quoi avoir un sacré public. » Sage avait désigné la pièce de son bras, mais en réalité c’est toute la demeure qu’elle présente. Vivre dans le luxe, dans l’opulence, ça aide à avoir des contacts et les réseaux sociaux aident à en avoir encore plus. Ce n’est pas un jugement de valeur quand elle le dit, c’est juste un fait. Sage, elle ne jalouse pas la réussite des autres, au pire elle se montre envieuse mais jamais dans le côté négatif. « C’est indiscret si je demande comment toi, ta famille, ont fait pour avoir ça. » La vilaine curiosité qui vient de nouveau pointer le bout de son nez. « En tout cas, je n’ai pas encore de muse attitrée pour le moment. Est-ce que je suis seulement à la hauteur de ça ? » Elle s’amuse, la vraie muse de Sage, c’est simplement la vie, les petits moments d’existence qu’elle capture. Les gens dans leur milieu naturel. Sage passe en revue les tenues avant d’en sélectionner une première et la tendre à Bloom. « On peut commencer par ça et puis… je pense qu’on va rester sur l’étage pour l’instant, comme c’est ton endroit, c’est sûrement ce qui collera le plus avec … toi. » Elle inspire profondément, c’est vraiment de la folie, d’être ici… elle ne l’aurait jamais imaginé. « Tu veux que je sorte peut-être pour te changer… »


@Bloom Walton

@ Invité

avatar
   
#
Lun 10 Aoû - 17:10
Bloom rit. Elle aime bien l’humour de Sage. Elle aime bien aussi qu’elle soit aussi simple. Elle ne la connait pas réellement et pourtant, elle croirait lire en elle des valeurs qui font qu’on ne peut qu’apprécier la photographe. Sage, elle semble pure, honnête, gentille… Et Bloom n’est que trop peu entourée de personnes qui correspondent à cette description. C’est pour ça qu’elle a fait entrer chez elle ce brin de femme, sans même se poser de questions supplémentaires.

« Mon père travaille au consulat du Royaume Uni et ma mère a hérité d’une panoplie de biens immobiliers. » Elle hausse les épaules. Est-ce suffisant pour expliquer le luxe dans lequel ils vivent ? Sans doute. Les revenus sont réguliers, mais est-ce assez pour remplir le compte en banque ? Ce que Bloom ignore, c’est que la moitié de son futur héritage provient des activités illicites de son père. « A vrai dire, on discute rarement du comment, et plus souvent du ce qu’on va en faire. » Les yeux rivés vers l’avenir. « Et j’ai pas trop tendance à m’occuper de ces affaires-là. » Quand d’autres ont déjà un empire à son âge, ce n’est absolument pas son cas. Une simple héritière qui profite des avantages de sa situation et de la vie comme toute jeune de son âge.

« Je crois que l’art est un des seuls domaines où on ne se pose pas ces questions. La beauté de l’art est subjective, donc douée ou pas, du moment que tu as ton style, il y aura toujours des gens pour trouver tes photos belles, et d’autres pour les trouver moches. » Et c’est d’ailleurs pour ça que Bloom n’a rien d’une artiste. Elle a besoin d’un cadre structuré, avec des règles à respecter. Ce côté trop aléatoire la déstabiliserait beaucoup trop.

Elle hoche la tête lorsque Sage lui indique une tenue et elle l’attrape bientôt pour l’enfiler. « Non, non, c’est bon. » Un sourire malicieux vient se greffer sur ses lèvres, curieuse de voir quel regard Sage pourrait avoir sur elle. Si seulement il y a regard… « ça ne me dérange pas que tu contemples. » Elle lance sans aucun tabou alors qu’elle est a déjà oté la moitié de ses vêtements et qu’il ne lui reste plus que tanga et soutien-gorge en dentelle. Un brin séductrice, la demoiselle ?

@ Invité

avatar
   
#
Mer 9 Sep - 22:01
Elle écoute attentivement Sage, l’argent… ça a toujours été quelque chose qui la dépasse. Elle ne va pas aller jusqu’à dire qu’elle en manque mais sa famille est loin d’être des plus aisée. Sage ne comprend pas trop comment un jour sans vraiment s’en rendre compte on peut devenir riche. Est-ce que même les gens qui sont riches se rendent-ils compte de leur richesse ou bien est-ce qu’il manque toujours de l’argent ? Dans le cas de Bloom, elle comprend que les biens sont une histoire de famille, comme un héritage que personne ne cherche vraiment à savoir ou à comprendre d’où il vient. Bloom ne s’en ai jamais préoccupée, elle n’a jamais manqué de quoi que ce soit. Un jour, Sage fera sans doute fortune de son art, elle aimerait, elle en rêve même, il y a toujours cette peur de ne pas être suffisamment à la hauteur, de ne pas être assez douée, n’avoir rien de talentueuse. « Certains artistes font l’unanimité. » Il faut tout de même le souligner, c’est rare certes mais ça existe. Au final, l’art ce n’est pas tant être aimé de tous, c’est surtout pousser les gens à s’interroger sur le pourquoi du comment, dans le fond, ce n’est pas tant subjectif que ça.

La première tenue pour le shooting est sur le point d’être enfilée par Bloom et Sage propose alors de lui laisser un peu d’intimité pour se changer. Bloom refuse l’offre mais Sage était déjà presque sur le point de se retourner quand même mais son modèle du jour n’a presque plus rien sur le dos « Aah oh. » Onomatopées de nervosité, Sage a déjà vu des personnes en sous-vêtement, dans les vestiaires, au théâtre, même dans la coloc, elle est pourtant surprise de Bloom, de l’audace dont elle fait preuve et que Sage aurait été incapable d’avoir. D’avoir suffisamment confiance en elle pour se montrer ainsi, vulnérable presque et pourtant tellement forte. Sage, elle n’a pas cet aplomb, ce courage. Elle se sent toujours comme le vilain petit canard, trop maladroite, trop ou pas assez. Elle admire sincèrement ses femmes qui se montrent et qui sont toutes plus belles les unes que les autres. « Que je contemple … » Bloom peut être Vénus si elle le veut et Sage serait Alexandros d'Antioche. Ca aurait du sens.

« Bon je te laisse t’habiller, je vais chercher mes affaires que j’ai laissé en bas. » Normalement, elle se souvient du chemin et ne devrait pas se perdre dans le logement. Il lui faut quelques minutes pour revenir à l’étage, son appareil autour du coup son trépied dans les mains et son sac d’éclairage dans le dos. Elle installe le matériel devant un fenêtre où la lumière rend bien. « Quand tu es prête je le suis aussi. Sois naturelle et détendue. Tu peux me parler si ça aide. » Sage s’est rendue compte que discuter pendant un shooting ça aide à avoir un rendu spontané, naturel et beaucoup plus intéressant que des clichés figés.


@Bloom Walton

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 24 Sep - 18:07
Bloom a l’impression de se prendre une claque avec la réaction de Sage, qui ne prend pas la perche qu’elle lui lance. Il est rare que la jeune femme ne fasse pas l’unanimité et qu’on ne réponde pas à ses absences, aussi subtiles soient-elles ; mais ce n’est pas pour cette raison qu’elle se laissera démonter. Non, l’étudiante en journalisme a plus d’un tour dans son sac, surtout lorsqu’il s’agit de déstabiliser son audience. Ça, pour le coup, elle semble y être parvenue sans aucun mal. Est-ce que Sage ne regarde jamais ses modèles ? Est-ce qu’elle a bien trop de recul pour ne voir la silhouette que sous une forme artistique, sans désir aucun ? Ou est-ce qu’elle aime les hommes, tout simplement ? C’est quelque chose qui n’a même pas traversé l’esprit de la blondinette, qui prend toujours un peu trop les choses pour acquises, il faut bien l’avouer.

La photographe descendue, Bloom n’a pas d’autre choix que de laisser échapper un sourire, avant de finir par enfiler la tenue. Un petit coup d’œil dans le miroir. Elle se trouve particulièrement sublime, comme à son habitude. Néanmoins, un tout petit pincement de nervosité vient se loger dans ses entrailles, choses inhabituelle cette fois-ci. Elle hoche la tête de bas en haut, quand Sage lui propose de poursuivre la discussion pendant le shooting. Elle apprécie, Bloom.

Elle vient s’installer devant l’objectif, ne sachant pas vraiment comment se positionner. Elle perd quelque peu de son aplomb, mais pas de sa superbe. Son sourire ne la lâche pas, mais pas un sourire forcé. « Tu dois trouver ma petite vie bien superficielle. » lance-t-elle, consciente des différences qui les séparent. « Et moi avec, sans doute. » Elle hausse les épaules. Ce genre de détail ne l’atteint pas des masses, il faut dire. « Je ne pourrais pas te le reprocher, tu me diras. » Passant sa main dans ses longs cheveux blonds, elle se met à virevolter sur elle-même quelques secondes. « Ma vie est aussi légère que cette robe. Je peux flotter comme elle, sans me soucier du lendemain. » Elle plisse les plis de la tenue. « La contrepartie, c’est que comme la robe, je peux facilement être mise au placard, une fois qu’on m’a parlé une fois. Je suis mise en valeur dans la vitrine, on m’observe sous toutes les coutures, et quand on se rend compte de mon prix – le prix à payer pour me connaitre vraiment – on prend peur, et on préfère aller ailleurs pour sortir la carte bleue. » C’est sa réalité, et ayant grandi avec, elle s’y est accoutumée depuis le temps. Elle a appris à ne plus se soucier de ces gens qui se prétendent être votre ami avant de vous lancer un couteau dans le dos. Elle a appris à choisir ses fréquentations aussi. Mais le cercle vicieux revient toujours, et quiconque ne serait pas né dans ce milieu, aurait bien du mal à survivre dans ce monde de requin. « Je ne pensais pas être aussi douée en métaphore. » se met-elle à rire, histoire de revenir sur terre alors qu’elle s’en était un peu éloignée au cours de son monologue.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum