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(Leona) Moral of the story.

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Ven 22 Mai - 23:22
moral of the story.
Alors qu'elle fermait doucement la porte de la chambre, ses chaussures à la main, Lyzianna tenta de faire le moins de bruit possible, pour ne pas réveiller l'homme encore profondément endormi à l'intérieur. Les derniers jours avaient été rudes pour Sirius et il méritait ce profond repos, même si elle savait que les choses ne seraient pas aussi simples que cela et qu'il aurait besoin de plus qu'une simple très longue sieste.

Alors qu'elle se retournait, elle se retrouva face à face avec une vieille femme qu'elle ne s'attendait absolument pas à trouver là. Sous la surprise, elle poussa un petit cri de surprise, faisant un bon en arrière en lâchant ses chaussures. Elle posa une main sur son cœur, l'autre sur sa bouche. Après tous ces efforts, il aurait été bien dommage de réveiller Sirius aussi stupidement. « Bon sang, vous m'avez fait peur ! », gémit Lyzianna, tout doucement. Elle prit quelques secondes pour observer un peu plus attentivement la femme. « Vous... Vous êtes Me Castelli. La grand-mère de Leone. » La vieille femme la jaugea sans aucune retenue, la regardant des pieds à la tête, notant clairement son aspect physique (et probablement aussi son absence de chaussures, avant de l'attraper par le bras pour la conduire jusqu'à la cuisine en lui disant qu'elle semblait avoir besoin de... se remplumer ?

Une fois dans la cuisine, assise sur une chaise, une part de gâteau et un verre de jus devant elle, Lyzianna leva les yeux en se demandant comment elle s'était retrouvée de debout devant la porte d'une chambre à assise à table en si peu de temps. Son regard croisa celui de Leone et elle rougit furieusement, baissant les yeux ce qui, à priori, avait été désignée comme son assiette par la femme pleine d'énergie. Lyzianna était au moins contente de voir qu'elle semblait s'être bien remise du choc qui l'avait frappé. « Merci... », dit-elle, maladroitement, quand la grand-mère la poussa une fois de plus à manger. Elle prit la fourchette à côté de l'assiette et coupa un morceau de gâteau pour le mettre dans sa bouche. L'explosion de saveurs était sans nom. La réputation de la mamie Castelli était vraiment justifiée et le gémissement de plaisir qui s'échappa des lèvres closes de Lyzianna, alors qu'elle mâchait le trahissait sans mal. « C'est délicieux », dit-elle, sans doute rouge comme une tomate maintenant.

Une nouvelle fois, la chirurgienne posa les yeux sur le meilleur ami de son... ami et lui fit un sourire timide. « Merci de m'avoir permis de le voir et de parler avec lui », dit-elle, consciente que les deux hommes étaient très protecteurs l'un envers l'autre et que le spécialiste en néonat aurait pu l'empêcher d'entrer chez lui. Ils n'avaient pas fait que parler, certes, mais elle avait au moins pu rétablir quelques petites choses avec Sirius avant qu'il ne prenne un repos bien mérité et elle ne pouvait qu'être reconnaissante envers les deux italiens de l'avoir permis. Elle fixa l'horloge et écarquilla les yeux.

Bon sang, elle avait dormi presque deux heures.

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Jeu 11 Juin - 13:15
Pour une fois, Leone l’admettait : il avait une tête de zombie. En même temps, difficile de dormir après les derniers jours. En plus, le canapé du salon n’était pas particulièrement confortable … Bref, il avait mal au dos, et une allure de déterré. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, le malheureux se dirigea vers son coin cuisine pour se faire une bouilloire entière de thé. Le breuvage très chaud lui fit du bien, le réveillant probablement davantage en raison de la brûlure à la langue qu’il se fit en voulant l’ingurgiter trop vite qu’en raison des vertus inhérentes à ce dernier. Au moins, il était à peu près alerte. Bientôt, sa grand-mère arriva, prenant elle aussi une tasse. Ils se mirent à converser à voix basse, en italien, à propos des récents événements, pendant que la vieille dame commençait à préparer un solide petit-déjeuner, et donc un gâteau, probablement plus pour s’occuper qu’autre chose, s’il en jugeait par ses mains qui tremblaient parfois alors qu’ils discutaient de Sirius et de leur programme pour s’en occuper. Son petit-fils la laissa faire : honnêtement, c’était sa thérapie par la cuisine, en quelque sorte, et il devait admettre qu’il aurait bien aimé en faire de même. Pourquoi pas d’ailleurs ? Aussi, il reposa sa tasse et se mit à ses côtés après s’être lavé les mains, commençant à pétrir la pâte. Leur conversation dériva sur leur activité culinaire du moment, et quelques plaisanteries gentilles fusèrent, ainsi que des conseils divers. C’était un moment de paix, précieux, au milieu du chaos des derniers jours. Furtivement, alors qu’ils échangeaient de place pour qu’ils battent les œufs en neige, le trentenaire déposa un baiser aérien sur le crâne de son aïeule, preuve d’affection aussi douce que volatile, mais témoignant autant de sa reconnaissance à son égard que de son amour débordant pour l’octogénaire, le premier pilier de son existence. Leur quiétude fut néanmoins interrompue quand quelqu’un se présenta à leur porte. Grommelant contre cette visite impromptue et bien trop matinale, Leone arrêta son mouvement, s’essuya, et se dirigea donc vers l’entrée. Sa surprise fut réelle, mais il la masqua néanmoins vite en voyant Lyzianna Crowley sur le pas de sa porte. Décidément, cet immeuble devenait vraiment un véritable lieu de passage ! In fine, il n’aurait pas dû être surpris. Depuis qu’il l’avait vu débarquer avec Sirius pour aider après le cambriolage de sa grand-mère, il avait fait plus attention que d’habitude à cette relation naissante. Il avait parfaitement noté, n’étant pas aveugle, qu’elle prenait de la place dans la vie de son meilleur ami, et il avait également parfaitement compris qu’il y avait eu, clairement, un problème dans leurs derniers échanges. Compte tenu des circonstances, la pauvre avait dû tomber des nues, en même temps. L’espace d’un instant, il eut envie de lui claquer la porte au nez, car son frère de cœur avait bien précisé ne pas vouloir être dérangé, et vu son état … Il n’aurait pas eu besoin de le faire, de toute manière, car Leone en avait pleinement conscience. Cependant, il avait vu la détresse causée par cette question, preuve en était que la première chose qu’il lui avait dite en arrivant ici avait été à propos de Crowley. Or, le chirurgien était peut-être beaucoup de choses, mais certainement pas obtus, surtout pas en ce qui concernait le Vandesky, qu’il connaissait par cœur, presque mieux que lui-même, parfois. En même temps, après autant d’années … c’était bien normal ! Quelque part, ils ne s’étaient jamais vraiment quittés, peu importe les difficultés. Ils avaient même fait un de leurs stages dans le même établissement, c’était dire ! Alors là, il avait un choix à faire. Et il se dit qu’exceptionnellement, il allait partir du principe qu’il faisait le bon pari, et que Sirius, après la colère dans un premier temps, comprendrait son geste. Parce qu’il était certain que, si les rôles étaient inversés, c’est ce que lui aussi aurait fait, pour Leone.

C’est donc ainsi qu’il attendit, terminant leur gâteau et en profitant pour achever son réveil par une douche des plus agréables, froide à souhait pour lui fouetter les sangs. Puis il en profita ranger certains de ses dossiers, puisqu’il était réveillé, autant profiter du calme pour avancer sur quelque chose. Lorsque la porte de la chambre où dormait Sirius s’ouvrit, il laissa sa grand-mère aller cueillir leur seconde invitée – troisième en vérité puisque sa grand-mère logeait aussi provisoirement chez lui. Récupérant son dossier, il se dirigea vers le comptoir et s’y appuya, pour observer avec un œil légèrement goguenard Lyzianna se faire mettre le grappin dessus par la force vive des Castelli, et succomber en un rien de temps à sa cuisine. Finalement, elle aurait pu être générale d’armée, parce qu’il était certain que ses méthodes de négociation auraient consisté à bourrer l’ennemi de petits fours jusqu’à ce qu’ils crient grâce. Ce qui, vraisemblablement, aurait été très efficace.

« De rien, je sais quand ne pas m’interposer. De toute, elle m’aurait assommé sinon. »

Sa grand-mère lui envoya un œil tellement noir qu’il manqua déglutir de travers. Prudence. Essayant de reprendre une vague contenance, Leone rouvrit son dossier avant de se gratter la gorge et de balancer :

« Et puis, je songe à privatiser ma chambre, alors autant que tu la testes. Vu ta tête, tu as du bien aimer mon lit. »


Parce qu’on aurait presque pu voir la trace de l’oreiller sur sa joue, à ce rythme … La boutade, néanmoins, s’éteignit vite dans sa gorge, car son visage se fit soudainement plus sérieux, quand il demanda, sans l’ombre du sourire ordinaire qui éclairait sa face :

« Qu’est-ce qu’il se passe avec Sirius ? »

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Dim 28 Juin - 13:42
moral of the story.
L'amour entre la grand-mère et le petit-fils était palpable. Autant que l'amusement, alors qu'il se moquait du fait que mamie Castelli l'aurait battu s'il ne lui avait pas permis de voir Sirius. Elle ne savait pas pourquoi la vieille femme aurait été de son côté, ainsi, mais qu'importe. Si cela était vrai, elle lui en était infiniment reconnaissante. Sirius était l'une des personnes les plus importante de sa vie, désormais et elle n'aurait vraiment pas su gérer si elle l'avait perdu. Seulement, si elle était prête à l'admettre face au brun, elle n'était pas encore assez courageuse pour l'avouer devant n'importe qui d'autre. C'était encore quelque chose qui leur appartenait à tous les deux et elle aimait cela. Elle aimait tout ce qu'elle avait et partageait avec lui. Du moins tout ce qui était bien. Leur amitié, leurs bons moments, s'allonger avec lui à ses côtés... Elle n'aimait définitivement pas les disputes et les blessures qu'elle lui infligeait.

Lyzianna rougit encore quand il souligna qu'elle avait eu l'air d'apprécier son lit. « Pour ma défense, je n'ai pas dormi de la nuit », dit-elle, comme si elle avait besoin de justifier sa petite sieste. Depuis qu'elle avait su la vérité sur le silence radio de Sirius, elle avait été une vraie pile électrique. Elle avait bien essayé de dormir un peu, mais cela n'avait rien eu de reposant. Tant qu'elle n'avait pas pu le voir en chair et en os, elle n'avait pu évacuer la tension dans ses membres.

Et puis Leone redevint sérieux, lui demandant ce qu'il se passait avec le psychiatre et bien que la blondinette soupçonnait que cela n'était pas qu'une question concernant les deux dernières heures, elle n'osa pas vraiment lui demander de préciser. Prenant son courage à deux mains, elle leva les yeux pour le regarder et la tension dans ses traits lui confirma ce qu'elle redoutait. Les deux médecins étaient protecteurs l'un envers l'autre et bien évidemment, Leone n'avait pas dû louper l'évolution de la relation entre son meilleur ami et la chirurgienne. À sa place, nul doute que Lyzianna aussi, aurait demandé des comptes à cette personne qui avait soudainement pris tant de place dans la vie de son.a meilleur.e ami.e.

« J'ai fait une erreur », admit-elle, se disant que le plus simple était encore de commencer par ce qui était le plus facile à mettre en mots. « Je ne t'apprends rien si je te dis que je ne suis pas douée avec les relations sociales... Alors, comme j'ai un talent certain pour briser tout ce que les gens essayent de construire avec moi j'ai... été une vraie garce. Le pire, c'est que je crois que s'il n'avait pas subi ce qu'il a subi ces derniers jours, il aurait compris et m'aurait pardonné plus vite que je ne le mérite... » Elle se mordit la lèvre. Elle n'était pas une bonne amie. Elle n'était pas douée pour ce genre de choses. Elle l'avait prévenu et il avait quand même persisté à devenir son ami. Autrefois, elle aurait protesté, aurait dit à Sirius qu'il savait dans quoi il s'embarquait et l'aurait rendu responsable de toute cette débâcle... mais elle ne voulait plus ça désormais. Elle voulait son ami et elle reconnaissait que tout cela était entièrement de sa faute. « Je ne cherche aucune excuse. Je suis responsable. Je méritais qu'il soit en colère contre moi. » Mais la colère était passée. Heureusement. Elle n'aurait pas beaucoup plus supporté qu'il lui en veuille longtemps.

Fut un autre temps, une autre personne, elle n'aurait pas autant plaidé sa cause, n'aurait même pas donné d'explication à son confrère. Mais elle tenait à lui prouver qu'elle tenait à Sirius et que même si elle commettait des erreurs, elle adorait le brun. Pas que son avis comptait tellement pour elle, mais il comptait énormément pour le Vandesky, alors elle ferait tout pour que Leone ne soit pas le genre d'ami qui décide de mettre en garde et de pousser son comparse à la laisser tomber. « Il est le premier ami que je me fais depuis longtemps. Depuis très longtemps. Et je crois ne pas me tromper cette fois en pensant qu'il est honnête et bon et bien meilleur que je ne le serais jamais... Bon sang, si tu lui répètes ça, je te jure que je te tue ! » Elle inspira profondément avant d'avouer : « J'ai besoin de lui... bien plus qu'il n'a besoin de moi. »

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Ven 10 Juil - 18:52
Autant l’admettre d’emblée : Leone s’était attendu ou à une explication vague, ou à se faire envoyer poliment mais fermement sur les roses. En tout cas, il n’avait absolument pas imaginé que Lyzianna fasse une confession … et quelle confession. Il y avait tellement de vulnérabilités soudainement, qui perlait à chaque parole, loin de l’aspect extérieur ordinaire de la brillante, assurée, cynique résidente qui arpentait les couloirs de l’hôpital. Si, maintenant qu’il le pensait, il l’avait aperçue une fois avec sa garde plus basse, auprès d’une patiente, dans des circonstances tragiques. Il se souvenait avoir été interpellé, sans oser creuser la question, se disant que c’était peut-être sa première confrontation avec cette partie de sa spécialité et qu’il s’agissait de sa réaction personnelle, aisément compréhensible. Dans tous les cas, il sentait qu’elle tentait de tout mettre sur la table, de le convaincre, comme si … il y avait une demande implicite de lui laisser une chance ? En tout cas, elle se justifiait, encore et encore, sur cette dispute dont il n’avait suivi, honnêtement, que les grandes lignes, considérant qu’il y avait plus pressant, la veille, que de régler cette affaire et qu’il valait mieux que Sirius se repose, se détende, plutôt que de penser à des contrariétés autres. Mais également sur leur relation, la défendant, mais aussi … c’était curieux, cette manière de parler de soi. Il avait l’impression qu’elle avait hissée son meilleur ami sur un piédestal, pour mieux se complaire dans la boue et le regarder de loin. Cela le touchait, plus qu’il n’aurait su le dire, peut-être parce que ces mécanismes de défense, ce regard, il les connaissait pour le côtoyer, parfois, au Planned Parenthood, à l’hôpital aussi.
Pour autant, face à ce flot d’informations, Leone se prit à regretter sa question. Non pas qu’il ne soit pas heureux de constater qu’elle tenait véritablement à Sirius – plus qu’elle ne le disait, il en aurait mis sa main à couper – mais simplement parce qu’il n’avait jamais aimé être à cette place de personne qui juge, face à une autre qui tremble de déplaire. Bien sûr, il voulait s’assurer que son ami était entre de bonnes mains, cependant, si ce n’était pas le cas … Il était un grand garçon. Ils avaient chacun leurs cercles d’amis, indépendamment de l’autre, comme beaucoup d’amis d’enfance, ou même d’amis tout court. Parfois, il y avait des intersections, et parfois, ce n’était pas le cas, comme souvent dans une vie d’adulte. Les bandes à la Friends, ce n’était pas si courant, quand on comptait toutes les séparations que causaient le flot de la vie, les déménagements, les éloignements, les disputes … les envies d’ailleurs, tout simplement. Alors, il se retrouvait le derrière entre deux chaises, à être content d’être rassuré, tout en se trouvant bien embêté d’être ainsi rentré dans l’intimité d’une personne, ce dont il avait la sensation confuse, mais bien réelle. Finalement, un gentil sourire apparut sur son visage alors qu’il déclarait, après ce monologue :

« Du calme. Tu n’as pas à … me convaincre de quoi que ce soit. Même si je suis content que vous ayez apparemment réglé cette affaire, et que je suis heureux de savoir que tout ça, c’est important pour toi … »

Il ne savait pas comment dire la suite sans … eh bien, trop en dire, ou prononcer des paroles déplacées.

« Juste, je pense qu’il regarde davantage l’avenir quand vous êtes ensemble. Dans ce sens, je crois qu’il a besoin de toi autant que tu sembles apprécier sa présence. »

Soupirant, il ajouta :

« Et pour les derniers jours … honnêtement, c’est mal tombé. Mais c’est comme ça. L’amitié, ce n’est pas un lit de roses et de chocolats. Parfois, on se dispute. Avoir fait tout ce chemin pour réparer, c’est plus mature que ce que beaucoup de personnes sont prêtes à faire, souvent. »

Fermant le dossier qu’il avait en main, Leone le reposa sur le comptoir avant de tirer la chaise en face de Lyzianna. Puis il se mit à rire, avant de dire :

« On a vraiment des mines horribles ! De vrais zombis … »

Avant de reprendre, doucement :

« Casse pas ça, s’il te plaît. C’est mon meilleur ami, et il n’a pas besoin de moi pour prendre ses décisions, heureusement d’ailleurs.

Mais c’est pas pour autant que j’ai envie de le voir arrêter de sourire. Il sourit beaucoup depuis que vous vous ‘fréquentez’. Ce serait dommage que ça disparaisse. »

Evidemment, il avait ponctué le mot avec des guillemets mimés à la fin, autant par taquinerie que pour signifier qu’il n’était pas entièrement dupe. Cependant, il pensait sincèrement ce qu’il disait. Il n’était pas un ennemi, pas un obstacle à franchir. Juste … Quelqu’un qui avait eu besoin d’entendre que tout le monde, dans cet attelage, essayait de marcher dans le même sens. Le reste, ça ne le regardait pas, pas vraiment. Au pire, ou au mieux, il le saurait bien assez vite. C’était aussi à cela que servait les amis.

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Mar 28 Juil - 18:18
moral of the story.
Lyzianna n'en revenait pas elle-même de tout ce qu'elle avait dit si aisément à Leone, elle qui avait d'ordinaire tant de mal à prononcer le moindre mot en rapport avec ses émotions. Mais elle n'avait pensé qu'à Sirius et à ce qu'ils avaient et elle avait tellement envie de légitimer son droit à tenter cette relation, à rester près de lui. Leone lui assura qu'elle n'avait pas à lui dire tout cela et elle rougit encore d'avantage. Elle n'était vraiment pas douée pour ce genre de choses. Et elle se sentait terriblement idiote.

« Ça l'est.... », ne put-elle s'empêcher de dire, parce que oui, c'était important.

Elle fut estomaquée par les paroles de Leone, quand il lui assura que Sirius envisageait plus l'avenir et qu'il avait besoin d'elle. Elle ne croyait pas en ça. Il pensait peut-être avoir besoin d'elle et peut-être qu'à un moment, elle avait été l'étincelle dont il avait besoin pour remettre sa vie sur les rails, mais maintenant, il était évident que c'était elle qui avait besoin de lui et pas l'inverse. Elle était une complication pour lui. Quelqu'un qui le blessait involontairement et qui dépendait de lui pour ne pas oublier d'être humaine. Elle n'était pas certaine de lui apporter quoi que ce soit de bons. Elle savait juste qu'il s'accrochait encore à elle, pour une raison qu'elle ne pouvait pas comprendre et qu'égoïstement, elle s'en satisfaisait, parce qu'elle avait terriblement besoin de lui.

Cherchant à alléger l'atmosphère, l'obstétricien s'installa face à elle avant de rire et elle ne put s'empêcher de sourire en réponse. « Ravie de savoir que j'ai autant l'air d'être passé sous un bus que je le ressens », plaisanta-t-elle à son tour, avant de soupirer, jetant un coup d’œil vers le couloir et la porte qu'elle avait franchi il y a quelques minutes. Elle fut coupée par la nouvelle prise de paroles de l'italien, qui lui assurait que s'il n'avait pas son mot à dire sur leur relation, il était quand même concerné par le fait qu'elle ne détruise pas tout et par le sourire qu'elle savait créer chez son meilleur ami.

Elle hocha simplement la tête, ne sachant que répondre. Elle ne pouvait rien promettre, parce qu'elle ne savait pas comment être une bonne amie et qu'elle l'avait déjà blessé sans le vouloir... qu'elle pouvait recommencer. Mais elle n'en avait aucune envie, non plus. Elle aimait le sourire de Sirius. Elle aimait son rire. Elle aimait chaque fois qu'elle pouvait être responsable de l'un d'eux et elle aimait qu'il la fasse rire et sourire comme personne. Elle aimait ces choses qu'elle ressentait quand elle était avec lui, même si elle était terrifiée à l'idée de mettre un nom sur ce qu'était leur relation. Elle savait juste qu'elle aimait la personne qu'elle était avec lui et qu'elle aimait la personne qu'il était avec elle. Quelque chose qu'elle n'était absolument pas prête à dire à voix haute. Le mot amour ne faisant pas partie de son vocabulaire. Et pourtant, si elle devait un jour l'associer à quelqu'un d'autre qu'à un membre de sa famille, elle l'associerait à Sirius, sans hésiter.

Cette réalisation la choqua. Elle resta un moment immobile, la bouche entrouverte et les yeux ronds, le choc complet. Puis elle secoua la tête, essayant de se remettre les idées en place. Elle ne pouvait pas penser à ça. Elle n'en avait pas le droit. Elle se pencha vers son assiette et pris une nouvelle bouchée, plutôt imposante, de son gâteau, s'occupant à mâcher pour ne pas penser. « Je vais tout faire pour ne plus jamais lui faire de mal. Je le lui ai promis. Je garantis pas que j'y arriverais... Je ne suis vraiment pas douée pour faire les choses bien avec les autres personnes... mais je vais tout faire pour... »

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Ven 14 Aoû - 21:57
Un instant, Leone se demanda s’il n’avait pas perdu Lyzianna en cours de route, parce qu’elle avait l’air d’avoir rencontré un mur en fonçant dedans à pleine vitesse, avec son regard vide et cette espèce d’air flottant sur son visage. Il avait peut-être touché plus juste qu’il ne le pensait, avec ses insinuations taquines. Ou alors, définitivement, elle pédalait dans la semoule par manque de sommeil et d’angoisses continues. La voyant croquer une solide bouchée de gâteau, il en conclut qu’au moins, l’appétit était là, et comme disait la chanson, quand l’appétit va … Honnêtement, il hésitait à s’en mêler davantage, de tout ça, en relançant la conversation, même si la curiosité le dévorait un peu. Il n’avait pas franchement l’habitude de servir d’hôtel à des femmes qui demandaient après Sirius. Pour des raisons évidentes, certes, depuis le décès de Nyla, mais même avant leur rencontre … En vrai, son meilleur ami et lui avaient toujours eu une politique de non-ingérence assez marquée au niveau des relations amoureuses de l’autre. Ils demandaient, évidemment, ils taquinaient, en cas de besoin, ils conseillaient. Ils fréquentaient, aussi, quand ça devenait sérieux et qu’ils étaient présentés à la nouvelle addition. Mais ils vivaient leur vie sentimentale de façon plutôt indépendante, ce que Leone trouvait plus sain. Bon, il y avait des exceptions, comme présentement, quand il y avait eu blessure, déception, histoire de s’assurer que tout irait bien … ou que ça ne se reproduise plus. Dans l’ensemble, néanmoins, c’était mieux de ne pas trop s’impliquer, histoire d’éviter un impair, déjà.

Cela dit, il y avait quand même quelque chose qu’il avait du mal à comprendre. Admettons, tout le monde n’était pas doué pour les relations humaines, d’accord. Et Crowley avait une façon toute particulière de les envisager, du peu qu’il l’avait entendu parler, notamment en terme amoureux. Néanmoins, Sirius n’aurait jamais supporté une pimbêche se comportant comme une véritable peste, ou encore quelqu’un de totalement asocial. Il avait vu quelque chose, là-dessous, sous la façade. Donc, Lyzianna devait avoir de nombreuses qualités, et à vrai dire, professionnellement, Leone avait toujours entendu des compliments sur la résidente. Y compris de patients. Surtout de patients. C’était un test rapide de personnalité. On pouvait être un immense chirurgien, vraiment, et le dernier des abrutis sans la moindre once de tact humain. Ce qui, in fine, faisait de vous un très bon artisan, mais un très mauvais praticien. Quoi qu’il en soit, la plupart des personnes en état de vulnérabilité ne s’y trompaient pas, voyant bien ceux qui s’investissaient vraiment et ceux qui se contentaient d’opérer à la chaîne. Et même si l’essentiel restait de sortir raccommodé … il avait toujours considéré que ce n’était pas suffisant. C’était le strict minimum, et encore. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas innocent, d’avoir ces retours. Le contact humain passait bien. Pourquoi ce ne serait pas le cas dans ses relations personnelles ?
C’était comme si Lyzianna avait cette conviction qu’elle briserait tout, parce qu’elle ne pouvait faire autrement. Parce qu’elle ne méritait rien d’autre. Il y avait un aspect presque sacrificiel, dans ses assurances répétées qu’elle ne recommencerait plus, qu’elle ne méritait pas une telle amitié, qu’elle allait tout faire exploser. Et cela peinait Leone, sincèrement, que l’on puisse penser cela. Chacun méritait d’être aimé. Amicalement, amoureusement … Et personne n’était un cas désespéré, destiné à tout casser. A vrai dire, c’était plutôt en se convainquant de cela qu’on finissait par engendrer la chute, parce qu’on faisait moins attention, qu’on s’auto-persuadait. Qu’on repoussait les mains tendues, et même le bonheur. Puisqu’on ne le méritait pas, pourquoi se donner la simple chance que ça échoue. Tendance autodestructrice classique. Il avait suffisamment, dans son métier, côtoyé de victimes, de femmes détruites par leur vie, par les autres, pour connaître. Comprendre. Ne pas juger. Mais savoir ce qui se cachait derrière un sourire. Derrière certaines paroles dures, surtout envers soi-même. Et, l’espace d’un instant, il revit certaines scènes, avec Crowley qui fuyait. Il s’était interrogé mais n’avait pas cherché à savoir par respect, par pudeur, car ils n’étaient rien l’un pour l’autre, juste des collègues, un supérieur hiérarchique et une subordonnée dans certains cas. Alors, à nouveau, dans sa cuisine, débarrassé de ces chaînes invisibles, il hésitait, encore. Puis il prit sa décision, dans un sursaut, demandant doucement :

« Je peux te poser une question? Tu n’es pas obligée de répondre.

Mais … pourquoi tu … pourquoi j’ai l’impression que tu te persuades que tu ne vaux pas son amitié, en quelque sorte.

Je veux dire … tu es une personne brillante professionnellement, et même si on ne se connaît pas beaucoup … Quand tu veux, tu es capable de compréhension et d’attention. Avec les patients c’est le cas, et c’est un bon indicateur, souvent.

On dirait presque … que tu ne t’autorises pas à vivre pleinement ce que vous avez. »


Sirius avait une très mauvaise influence sur lui, voilà qu’il se mettait à psychanalyser les gens dans sa cuisine …

« Désolé, j’ai trop écouté Sirius parler de ses thérapies, ça déteint sur moi. »

Mais quand même …

« C’est juste … une dispute, ce n’est pas la fin du monde. Et puis, tu n’es pas mauvaise pour faire les choses bien.

La preuve, à force, j’ai envie de te connaître mieux, moi. »


Leone lui offrit son sourire le plus gentil. Et son amitié en plus.

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Jeu 20 Aoû - 18:01
moral of the story.
Elle essayait de croire Leone, de croire Sirius, de comprendre, tout simplement, comment un homme aussi différent d'elle pouvait même trouver intéressant de passer du temps avec elle. Il y avait un si grand point d'interrogation dans la façon dont ils étaient (presque soudainement) devenus si nécessiteux l'un de l'autre et autant la blondinette s'interrogeait, autant la potentialité d'une réponse l'effrayait. La part intellectuelle d'elle avait envie de comprendre, de décrypter les mécanismes qui avaient conduit à cette situation, mais une autre part d'elle ne voulait pas y penser, pas intellectualiser et voulait juste vivre le bonheur de ce qu'ils découvraient chaque jour un peu plus ensemble. Avec ce plaisir de découvrir toujours plus le vrai Sirius et la peur terrible d'être un jour la source de ses malheurs.

Mon dieu, Crowley, tu tournes en rond, songea-t-elle, se fatiguant elle-même de tourner en rond entre sentiments positifs et négatifs, entre plaisir et joie et angoisse et douleur. Une nouvelle fois, ce fut le chirurgien qui la coupa dans toutes ces terribles pensées, lui demandant s'il pouvait lui poser une question. Elle réfléchit une seconde avant de hocher lentement la tête, alors qu'il lui laissait la possibilité d'une porte de sortie si elle le voulait.

La question, il y a encore quelques semaines, l'aurait juste rendu folle, la mettant assez en rage pour qu'on en entende parler sur cinq étages, mais elle n'était pas au travail et ce n'était pas un collègue qui lui posait une question extrêmement privée et source de moult accusations silencieuses sur qui elle était. C'était la question de l'ami d'un ami, s'interrogeant réellement dans l'unique volonté de s'assurer que son meilleur ami était entre de bonnes-mains.

Jetant un coup d’œil dans le coin de la pièce où la vieille femme était restée jusqu'alors à s'occuper de nettoyer, Lyzianna constata que la grand-mère Castelli avait disparu, probablement pour leur laisser un peu d'intimité pour cette discussion extrêmement lourde. Elle ne savait pas trop quand la vieille femme les avait laissés. D'après ce que Sirius lui avait dit amoureusement sur la femme, elle était plutôt du genre à s'imposer et à donner son avis, mais pour une raison quelconque, elle semblait avoir compris que cette fois-ci, il valait mieux offrir un espace nécessaire pour la blondinette et Lyzianna ne pouvait que lui en être reconnaissante. Du peu d'échange qu'elles avaient eu, la chirurgienne avait eu l'impression que la grand-mère Castelli lisait en elle comme personne et c'était presque comme si elle connaissait déjà la plupart des secrets que la jeune femme s'était évertuée à cacher depuis si longtemps. Lui donner un minimum d'espace pour se sentir en sécurité avec ses secrets était généreux de sa part. Alors, lentement, Lyzianna repoussa un peu sa chaise pour pouvoir ramener ses talons sur le bord du siège et enroula ses bras autour de ses jambes, posant son menton sur ses genoux, l'esprit tourbillonnant à cent mille à l'heure, alors qu'elle cherchait quoi dire... Si dire quoi que ce soit, même.

« Je ne... Je suis... », dit-elle, cherchant toujours ses mots, à mesure qu'elle essayait de former des phrases cohérentes. Encore une fois, ce fut par l'humour qu'il la sauva d'elle-même et de cette injonction qu'elle s'était mise à lui répondre, alors qu'elle en était visiblement incapable. Elle sourit tristement quand il lui assura avoir envie de la connaître plus à présent. « Tu aimes vivre dangereusement, Castelli ? », dit-elle, mi-amusée, mi-triste, donnant une sonorité étrange à ses mots. « Je te dis que je casse tout ce que je touche et tu veux quand même apprendre à me connaître ? » Elle soupira, fermant les yeux. Tu veux savoir le genre de personne horrible que je suis ? Je suis le genre de personne qui n'aime que deux personnes au monde : son frère et sa sœur et qui pourtant, a brisé le cœur de cette dernière de la plus horrible des façons. Le genre de personne qui n'a qu'une seule sorte de véritable amie, aussi dysfonctionnelle qu'elle, parce qu'apparemment, il n'y a que des êtres dysfonctionnels qui peuvent rester amis avec elle plus de quelques mois sans en souffrir irrémédiablement. Le genre de personne qui découvre que cette meilleure amie et que cette sœur qu'elle aime tant, ont une liaison et qui décide que le meilleur moyen de gérer ça est de se saouler assez pour se retrouver dans le lit de cette meilleure amie, à la baiser en espérant que sa sœur ne l'apprendra jamais, mais comprendra ainsi que cette relation est la pire idée du monde. Ce genre de personne qui en une nuit, une foutue putain de nuit, a perdue sa meilleure amie, sa sœur et tout son univers. Voilà le genre de personne que ton meilleur ami veut dans sa vie... Qu'est-ce que ça fait de lui, hein ? Qu'est-ce que ça fait de nous ? Elle aurait voulu lui dire tout ça, couper dans le lard, arracher le pansement, bref, lui dire toute la vérité, aussi crue et horrible soit-elle, mais elle ne le pouvait pas. Les yeux clos, elle voyait Sirius, dormant, apaisé, la serrant dans ses bras et elle pressa ses lèvres l'une contre l'autre, incapable de prononcer le moindre mot qui pourrait lui retirer ça. « Vous faites la paire, au moins. »

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Lun 5 Oct - 16:59
« Rappelle-toi que je suis un danger ambulant d’après la moitié de la direction, Crowley. Rien ne me fait peur. »

Le trait d’humour noir avait fusé, en réponse à celui de Lyzianna, autant pour mettre de la distance que pour atténuer la gravité de la situation … et aussi, pour réfléchir un peu. Leone connaissait cette sensation, d’être quelqu’un qui était capable de tout briser. Au sens strict. Pendant des années, il avait vécu avec la peur d’être un danger pour ceux qu’il aimait, et savait à quel point un tel sentiment, peu importe ce qui le provoquait, laissait des traces. En voyant la chirurgienne recroquevillée en position défensive, sur cette chaise, il se revoyait, de nombreux mois plus tôt, enroulé autour de lui-même, son bras devant sa poitrine en une position à l’idée similaire. Il ne savait pas d’où son sentiment venait, mais il faisait écho à quelque chose en lui, différemment, mais de façon évidente, et ses doutes ressurgissaient, ces questions qu’il s’était posé, une ou deux fois, en travaillant avec la jeune femme. Ce n’était pas facile, de se convaincre qu’on valait quelque chose, qu’on était digne de l’amour des autres, quand on se sentait sale, quand on avait l’impression de contaminer tout ce qu’on touchait. Même si ce n’était pas la vérité, la sensation demeurait, lourde et pesante. Elle colorait toutes les interactions sociales, emmenant des réactions totalement aléatoires suivant les individus et leurs personnalités. Leone avait développé un rejet des relations superficielles et une maniaquerie notable dans l’intimité. Lyzianna … avait manifestement du mal à laisser quiconque l’approcher, à l’inverse. Il n’y avait pas de règles, après tout. Juste des cœurs à soigner. Et le meilleur moyen pour y arriver, c’était de tendre la main, et de créer un environnement sain. Sirius avait toujours été le sien, avec sa grand-mère. Il pouvait l’aider à être celui de Lyzianna. Parce qu’en effet, ils faisaient la paire.

« Il paraît, oui. »

Un sourire aux lèvres, Leone finit par s’asseoir en face de Lyzianna et se servir une part de gâteau, avant de regarnir sa propre assiette. La nourriture, chez les Castelli, avait toujours été un moyen de faire société, de communion, pendant que les paroles descendaient, étaient réfléchies, et que chacun avait besoin de reprendre des forces pour la suite de la discussion. Ce qui était le cas présentement, du moins, Leone n’avait pas envie de presser son avantage, en quelque sorte. C’était mieux d’attendre, de prendre son temps. En quelque sorte, il avait dit tout ce qu’il avait à dire, simplement et avec concision. Le reste, finalement, ne lui appartenait pas. Puis il se leva et, sans mot dire, mit son assiette dans le lave-vaisselle. Avant de regarder la jeune femme dans sa cuisine et de déclarer :

« L’amour, c’est trop précieux pour le laisser filer. Et on mérite tous d’être aimé. Ne fuis pas, Lyzianna. Tu as un trésor à portée de mains. »

Il ne lui laissa pas le temps de répondre. Il avait dit ce qu’il avait à dire. Déjà, sa grand-mère revenait, s’enquérant avec son anglais hésitant du bien-être de la jeune femme, si elle avait encore faim, si elle avait besoin de quoi que ce soit. Leone les abandonna entre femmes, conscient également que sa grand-mère, avec son expérience et sa sagesse, saurait peut-être achever de mettre la jeune femme à son aise, de percer sa carapace. Lui n’en avait pas le droit, et probablement pas la possibilité. Il était un homme inconnu, l’ami d’une personne chère. Peut-être cependant, qu’un jour, la jeune femme viendrait le voir et se souviendrait de sa proposition d’amitié. Il n’était pas pressé. Et puis, quand on avait la quasi-certitude d’avoir discuté avenir avec sa future belle-sœur, mieux valait prendre son temps, non ?

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