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Lyzianna & Sirius - would you sing for me ?

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Sam 23 Mai - 15:49
Il avait pourtant dit à Meghan dès son retour chez lui qu’il avait envie de rester seul et qu’il n’avait pas besoin d’une babysitter, mais les jours s’étaient succédé et il avait pris l’habitude d’avoir constamment une compagnie, que ce soit avec Leone, Lyzianna, Meghan ou encore Arya, ou Brad qui était également passés. Tous avaient pris sa prise d’otage très au sérieux, peut-être même trop, d’ailleurs mais comment en vouloir à des personnes qui ne cherchent qu’à vous venir en aide et qui s’inquiètent de votre santé et votre bonheur ? Ça aurait été très mal placé. Puis, alors que Sirius commençait à désespérer de pouvoir enfin passer une soirée seul, elle était arrivée contre toute attente.

Alors, il en va de la longue douche savourée sans la peur qu’on entre dans la salle de bains pour s’assurer que vous allez toujours va ; puis du film netflix lancé en en ayant très envie, puis avec une motivation qui diminue alors que vous vous rendez compte que vous n’avez personne avec qui bavarder sur les moments plus ou moins drôles ; et enfin, l’heure du diner. Une fois les gâteaux apéro avalés bien fourré dans le fond de votre divan, vous devez préparer un truc un peu plus consistant, ou bien commander pour vous faire livrer. Le truc arrive, il est savoureux, mais vous êtes seul devant votre assiette et là, il vous manque quelque chose, quelqu’un.

C’est à ce moment-là que Sirius a commencé à comprendre qu’il s’était peut-être réjoui trop vite du fait que chacun avait repris sa vie. Alors, il a pris son téléphone et envoyé un sms à la personne qui lui manquait le plus : Lyzianna. Ils n’avaient pas reparlé de ce qui avait suivi son retour de l’hôpital, et à vrai dire, Sirius avait précautionneusement évité le sujet. Sans doute qu’elle aussi. Pour remonter la pente, il avait plus besoin d’ondes positives que de ressasser de vieilles histoires, ou de se poser trop de questions sur ce que signifiaient leur rapprochement dans le lit chez Leone.

Une chose en entrainant une autre, il lui propose bientôt d’aller au karaoké. Voilà des années qu’il n’a pas mis les pieds dans un tel lieu. La dernière fois, un groupe de collègues l’y avait trainé de force, prétextant que ça lui changerait les idées. Finalement, ça avait été un supplice pour lui et une des soirées noires dont il préfère ne pas se souvenir. Mais là, avec Lyzianna, ce serait différent, il en est persuadé. Et puis, malgré lui, il a hâte de la voir en robe. Cette idée lui traverse l’esprit, lui laissant un sourire sur le visage, qui disparait aussi vite qu’il est venu alors qu’il songe déjà à autre chose.

Il file dans sa chambre, enfile une chemise bleu marine et un pantalon gris clair. Il se regarde dans la glace et le reflet qu’il y voit lui plait. Une nouvelle pensée lui vient, celle de se demander s’il va plaire à Lyz, comme si ça avait de la valeur. Il passe sa main dans ses bouclettes, ne tente même pas de les ordonner, sachant d’avance que c’est peine perdue, puis il retourne en cuisine où il emballe un bout de sa pizza pour que la blondinette mange en chemin. Hors de question qu’il la laisse se nourrir uniquement de confiture. Une quinzaine de minutes plus tard, il l’attend en bas de chez lui et encore un peu plus tard, ils arrivent au karaoké.

La nuit étant sombre, il n’a pas vraiment eu l’occasion de voir son visage et ses expressions sur le chemin, chose qui lui a manqué. Un peu avant d’entrer dans le karaoké, il dit : « J’imagine que l’un comme l’autre, on a besoin d’un petit remontant avant de possiblement affronter le regard des gens en massacrant une chanson ? » Lui, oui, en tout cas. Voir plusieurs. Mais il est surtout venu pour regarder les gens, pas spécialement pour chanter. « Et j’ai besoin que tu répondes honnêtement à une question : tu comptes pas qu’on chante une chanson en duo, version love story ? » Il éclate d’un rire léger. En vrai, ça ne serait peut-être pas une si mauvaise chose.

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Mar 26 Mai - 21:41
would you sing for me ?
Pourquoi est-ce qu'elle avait dit ça ? POURQUOI ??? Tu es trop stupide Crowley, songea la blondinette, jetant une de ses robes bien trop clinquante par-dessus son épaule. Ce n'était pas un rencard. Ce n'était même pas un truc. Juste deux potes qui vont faire quelque-chose pour ne pas penser à ce qui les fait ronge. Et pourtant, elle lui avait dit qu'elle enfilait une robe et maintenant, elle cherchait une robe jolie qui ne dirait pas « hey ! Regarde-moi ! » Non mais qu'est-ce qu'elle croyait, hein ? Comme si une robe n'allait pas dire « Regarde-moi ! » Elle qui n'en mettait que quand elle voulait, justement, qu'on la regarde.

Trouvant finalement ce qu'elle pensait être le meilleur compromis, elle enfila sa robe rouge à sequin. Elle n'était pas trop osée (pas de décolleté, manches longues), mais se trouvait quand même séduisante dedans. Personne ne pourrait trouver à y redire, non ? Assortit d'un collant noir semi-transparent et de bottes avec un léger talon, elle avait presque l'air d'avoir enfilé la première chose qui lui passait sous la main. Faire la même chose avec son make up et sa coiffure fut plus laborieux. Pour le maquillage, elle opta pour un effet nude classique, le genre de chose qu'elle faisait habituellement, mettant peut-être un peu plus de blush pour avoir bonne mine, puis vint le moment de s'occuper de ses cheveux.

Elle adorait sa nouvelle coupe. Elle ne savait pas trop pourquoi elle l'avait faite, de prime abord. Peut-être l'envie de changer de tête, d'afficher visuellement ce nouveau elle qu'elle voulait être. Elle qui avait toujours eu les cheveux long, elle avait peut-être voulue mettre l'ancienne Lyzianna derrière elle de manière plus visible que juste par son comportement. Depuis toujours, elle avait eu les cheveux long. Petite, parce qu'elle adorait que leurs différentes nounous lui fassent des coiffures en tout genre et qu'il y avait bien plus de possibilités avec les cheveux longs qu'avec les cheveux courts. Ensuite, elle avait plutôt abandonné toute idée de perdre du temps avec des choses aussi stupides. On gagnait un temps fou à ne pas perdre des heures chez le coiffeur. A peine un petit dépointage chaque fois que cela était nécessaire. Ensuite, elle attachait ses cheveux pour qu'ils ne la gênent pas et pouvait utiliser tout ce temps gagner pour réviser, pratiquer la médecine et travailler. Alors qu'elle brossait simplement ses cheveux, laissant leur frisure naturelle. Posant sa brosse à cheveux, elle se demanda, une nouvelle fois, comment Sirius allait la trouver. Elle se détestait pour être aussi idiote, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander s'il la trouverait jolie.

Elle enfila ensuite un manteau, cachant une partie de ses cheveux avec son col et pris un Uber pour rallier Staten et retrouver le brun. Pendant le trajet, elle se questionna sur l'intérêt de rester dans Manhattan. Certes, elle n'était que rarement chez elle, mais quand elle rentrait, il lui fallait (suivant la période de la journée) plusieurs heures et cela commençait à devenir ennuyeux. Et puis auparavant, elle restait dans ce district parce qu'il y avait sa sœur, sa meilleure amie et toute sa vie en dehors de son travail. Aujourd'hui, toute sa vie était à Staten Island et même si sa mère pourrait trouver que c'était une perte de standing, elle aimait l'idée de n'être qu'à quelques minutes de l'hôpital... et de Sirius. Elle n'aimait pas passer autant de temps dans les transports, à attendre et réfléchir sur ce qu'il se passerait quand elle le verrait.

Une fois arrivée, elle l'invita à monter dans la voiture et ils repartirent en direction du karaoké. « Mon héros », souffla la blondinette en saisissant la part de pizza qu'il lui avait réservé. Elle la dévora avec appréciation, arrachant un regard amusé (et un peu lubrique) au chauffeur qui la regardait gémir de plaisir, à travers le rétroviseur. Après une journée à n'avoir mangé que de la confiture à la cuillère pour éviter l'hypoglycémie, elle avait une faim de loup, même si elle avait acheté un bretzel sur la route du retour jusqu'à chez elle.

Quand il lui parla de chanter une chanson, elle le regarda avec des yeux biens ouverts. Elle savait qu'il voulait se moquer des mauvais chanteurs de karaoké. Elle ne s'attendait pas à ce qu'ils fassent un duo. Pourtant, elle n'avait pas pour autant de courir. Elle avait envie de s'amuser ce soir. Elle avait envie d'entendre son rire encore, de voir son sourire. Quoi qu'elle ait à faire pour cela. « Okay ! J'ai une proposition à te faire », dit-elle, lui souriant. « Tu payes la boisson et je te laisse choisir le titre de la chanson ! D'accord ? »

Elle entra ensuite dans le bâtiment. Un vestiaire était à disposition et elle ôta son manteau, tirant un billet de sa poche pour payer leurs deux ceintres. Elle se tourna ensuite vers lui, l'observant alors qu'il était lui-même occupé à donner sa veste. Il était beau ainsi, avec son pantalon et sa chemise simple, ses cheveux fous totalement indisciplinés sur son crâne et l'air plus apaisé qu'elle ne l'avait vu ces derniers jours. Il se tourna vers elle, à son tour et elle ne bougea plus, comme en attente de l'inspection.

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Sam 30 Mai - 18:27
Il est vrai qu’au premier abord, l’homme ne comptait pas chanter mais une fois sur place, l’idée le démange. Ça fait partie de ces envies soudaines qui le prennent depuis quelques temps, depuis qu’il accepte le décès de Nyla et qu’il rejette toute forme de culpabilité dans cette sombre histoire. Il veut laisser libre cours à ses envies et à ses désirs. Il s’attend à ce que Lyzianna lui réponde par la négative mais contre tout attente, elle semble partante et même lui faire confiance sur le choix de la chanson, à moins qu’elle ait juste pitié de lui après les épreuves qu’il a enduré ces dernières semaines. Cette pensée part aussi vite qu’elle est arrivée. Il a toute confiance en elle depuis le fameux jour où ils ont dormi ensemble. Il y repense et des frissons le parcourent. Il s’était senti apaisé en sa présence.

« D’accord. » lance-t-il, n’ayant même pas besoin de feindre l’enthousiasme. Le choix de la chanson risque de s’avérer difficile par contre, donc il n’exclut pas de lui demander un peu d’aide, quitte à ce qu’il dise des noms et qu’il voit à sa réaction ce qu’elle en dit. Les deux avancent et Sirius s’occupe à donner sa veste. Ses yeux mettent quelques instants à s’accommoder avec la lumière et bientôt, quand il en a enfin terminé avec le vestiaire, le voilà devant Lyzianna, qu’il peine à reconnaitre. Est-ce bien elle ? Son regard la parcourt des pieds à la tête et il reste bouche bée, littéralement. « Magnifique. » Laisse-t-il échapper sans s’en rendre compte. Il ne l’avait encore jamais vu en robe. « Tu devrais t’habiller comme ça plus souvent. » Enfin, d’habitude aussi, elle est jolie, mais c’est la première fois qu’il la voit ainsi, dans sa tête, comme une femme, une vraie. D’ordinaire, elle est Lyzianna, son amie. Là, elle est Lyzianna, une femme magnifique qu’il regarde avec envie. Le regard du veuf qui ne sait plus ce que signifie le verbe désirer semble loin tout à coup, à tel point qu’il n’arrive plus à ôter son regard de la chirurgienne.

« Et, tu as fait quelque chose à tes cheveux, non ? » Là-dessus, il est aussi idiot que tous les hommes. Les mèches blondes semblent plus courtes et ça lui va à ravir. Lyzianna est belle. Presque aussi belle que Nyla. Aussi belle, tout court, en fait. Et cette pensée le terrifie, tout en l’exaltant. C’est à ce moment là qu’il se rend véritablement qu’il est en train de changer et que tout ceci est du fait de sa collègue. Il se permet d’avancer ses doigts vers la tignasse de la blonde et de glisser ses doigts autour d’une de ses mèches. « Ça te va vraiment bien. » Une certaine chaleur monte en lui alors qu’il plonge son regard dans celui de sa partenaire.

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Dim 31 Mai - 19:39
would you sing for me ?
Lorsqu'il posa son regard sur elle, elle sentit son cœur louper un battement, puis battre plus fort. Il l'avait regardé de bien des manières ces derniers temps. Avec colère ou tendresse ou douceur. Parfois moqueur, parfois soulagé. Parfois, même, elle avait eu le sentiment de voir quelque chose de proche du désir. Mais jamais il ne l'avait regardé de la sorte, comme si elle était... Elle n'osait même pas y penser. Pas même quand il laissa échapper le mot magnifique. Pas même quand il lui dit qu'elle devrait s'habiller plus souvent comme ça. C'était sans doute la première fois qu'il la voyait en robe depuis... L'avait-il même seulement jamais vu à un gala ? Peut-être que c'était effectivement, la toute première fois. Comme c'était la première fois qu'elle le regardait vraiment, apprêtée. Pas que cela change grand chose à son propre désir. Elle avait eu envie de lui alors qu'il était dans sa foutue blouse de psychiatre.

Mordant sa lèvre, elle le regarda s'avancer vers elle, saisissant une mèche de ses cheveux. Il avait l'habitude de la voir avec les cheveux attachés. En général, elle portait une queue-de-cheval ou un chignon ou les remontait simplement avec une pince, même quand elle était à la maison. Elle ne restait que rarement les cheveux détachés, vite ennuyé par la gêne. Alors possible qu'il n'ait jamais réellement vu la longueur de ses pointes avant ce soir. « J'ai eu envie de changer », souffla-t-elle doucement, baissant les yeux une seconde avant d'affronter ses yeux, alors qu'il lui disait que ça lui allait bien. « Je suis contente », dit-elle, se perdant une seconde dans ses prunelles profondes, oubliant qui elle était, qui il était et ce qu'ils étaient.

Une porte claque quelque part, brisant la magie et elle sursaute, avant de se racler la gorge, se remettant à une distance raisonnable. À quel moment n'avaient-ils plus été à distance raisonnable ? « J'ai soif. Tu n'as pas soif toi ? » Elle regrettait presque qu'ils aient déjà rendu leurs manteaux. Elle avait envie de fumer maintenant. Occuper ses doigts et sa bouche à quelque chose de moins... dangereux. Il changeait. Il avançait. Il évoluait. Et pour la première fois de sa vie, elle ne voulait pas utiliser ça comme une excuse pour faire une connerie. Elle ne voulait pas faire de bêtise. Elle ne voulait pas devenir un regret pour lui ou l'utiliser pour se faire du mal. Elle avait promis d'arrêter ça. De changer. D'être bonne pour lui. Une amie digne de ce nom. Il avançait, mais il était perdu, entrant dans un monde qu'il avait quitté il y a trop longtemps. C'était donc à elle d'être la voix de la raison.

« Viens ! », souffla-t-elle, lui attrapant la main et le tirant jusqu'au bar.

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Lun 1 Juin - 12:24
Son sourire niais a du mal à s’en aller alors que son regard n’est plus capable de la quitter. Il faut qu’elle lui force un peu la main en coupant ce lien entre eux pour qu’il revienne quelque peu à la réalité et qu’il oublie qu’ils ne sont pas seuls au monde à cet instant-là. Il hausse les épaules quand elle lui demande s’il a soif. Il n’est pas contre un bon cocktail ou une bière, mais ça n’est pas d’une urgence absolue. Elle ne lui laisse pas le temps de faire autre chose qu’elle ne traine vers le bar de toute façon donc il la suit avec entrain, le contact de ses doigts sur son bras ne lui donnant plus les mêmes sensations qu’auparavant. Il ressent les choses différemment, ce qui n’est pas pour le surprendre et qui l’effraye quelque peu quand il s’en rend compte.

« Sex On The Beach svp. » qu’il demande à la barmaid quand celle-ci s’avance vers eux pour prendre la commande. Il la regarde de manière prolongée. Il a envie de voir si ce qu’il a ressenti en voyant Lyzianna dans sa robe était le déclencheur tant attendu, lui dictant que désormais son appétit sexuel est de retour sur la table, ou bien si c’était juste l’histoire d’une fois. Il la trouve jolie, la barmaid, il ne va pas dire le contraire. Elle est vêtue d’une jupe courte en jean et d’un top qui laisse deviner ses formes. Elle a ce qu’il faut où il faut mais pour autant, il ne ressent rien, pas de désir, pas d’envie. Son regard se tourne vers celle qui partage sa soirée et là, comme par miracle, ça revient. Alors, Sirius sourit, bêtement. Il est heureux. Heureux d’avoir la chirurgienne à ses côtés. Heureux de savoir qu’elle le trouve beau, lui aussi, parce qu’elle n’a jamais caché qu’elle aime bien son petit cul et sa belle gueule. Oui, il se rappelle les fois où elle lui a dit et il est heureux. Satisfait, même.

Même sa voix, finalement, il a l’impression qu’elle sonne différemment, comme si c’est la première fois qu’il la voyait vraiment. Il l’écoute commander sa boisson et porte bientôt son attention vers la scène où il chanson qu’il adore est en train d’être massacré. C’est plus fort que lui, son rire éclate. Eye Of The Tiger – Survivor. Pour attirer l’attention de la blondinette, il pose sa main au niveau de sa taille dans son dos. N’importe qui dans la salle pourrait croire qu’ils sont le parfait petit couple et ils sont les deux seuls à ne pas s’en rendre compte apparemment. Il montre de l’index le chanteur coupable, sans enlever sa main de la taille de la belle. Un regard complice s’en suit, le genre de regard qui n’a pas besoin de mots.

Puis, quelques minutes après, leurs verres sont dans leur main et ils ont trouvé un petit coin où s’asseoir, assez reculé pour être tranquille, tout en ayant une vue sur la scène. C’est ce moment là que choisit Sirius pour le petit moment confession. « Merci d’avoir accepté de sortir. Tu as déjà été super présente ces dernières semaines, bien plus que raisonnable, mais… le retour à la normale risque d’être plus compliqué que prévu… alors je suis heureux de pouvoir compter sur toi. » S’il y a quelques semaines, elle avait été d’une méchanceté sans nom en mentionnant qu’elle ne le connaissait plus, elle lui avait ensuite prouvé que ceci n’était qu’une erreur de parcours, et pire, elle s’était plus que rattrapée.

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Dim 7 Juin - 21:06
would you sing for me ?
Son contact l'électrisait, mais elle essayait de ne pas y penser. Elle avait toujours été attiré physiquement, n'en avait jamais fait un secret. Ce qui était nouveau et différent, cependant, c'étaient les autres sensations. Le truc indéfinissable au fond de sa cage thoracique, en lieu et place de son péricarde, la bouche sèche, les picotements là où leur peau se rencontraient...

Arrivée jusqu'au bar, elle lâcha à nouveau l'homme à contre-cœur, alors qu'il l'étonnait en commandant un drôle de cocktail.Arrivée jusqu'au bar, elle lâcha à nouveau l'homme à contre-cœur, alors qu'il l'étonnait en commandant un drôle de cocktail. Mais ses conquêtes masculines tapaient généralement dans des alcools moins sucrés. Elle le regarda, avec étonnement, sans trop savoir au premier abord si cela lui plaisait ou pas. En définitive, oui, elle aimait cela. Sirius était différent de tous les hommes qui étaient entrés dans sa vie. Elle aimait chaque point de divergence. Chaque chose qui le rendait unique et semblait faire de lui quelqu'un de digne de confiance. Ce qu'elle aimait moins en revanche, c'était que le brun avait les yeux rivés sur la barmaid, qu'il jaugeait de haut en bas. Elle savait que c'était ironique. Elle promettait de reculer et de quitter ce terrain dangereux et elle lui refuserait d'aller jouer avec une autre ? Non. Elle n'avait pas le droit. Et lui... Il avait tous les droits d'être attiré par une autre femme... Une autre qu'elle.

Elle arrêta de le mirer quand il tourna de nouveau la tête vers elle, se concentrant sur la femme. « La même chose », demanda-t-elle à son tour, regardant la femme partir préparer leurs verres. C'est vrai qu'elle était mignonne. Sexy même. Sa jupe moulait délicieusement ses fesses et son haut laissait deviner deux très jolis seins. Fut un temps, elle aurait joué de la compétition, aurait tout fait pour séduire la demoiselle et peut-être même qu'elle se serait amusé à la mettre dans de sales draps en lui faisant quitter son poste pour une partie de jambes en l'air à l'arrière, mais ce soir, elle n'avait envie d'aucun de ces plaisirs. Elle voulait juste passer la soirée avec Sirius. Sirius, bien plus beau que cette fille à ses yeux. Sirius qu'elle avait rien que pour elle, encore pour quelque temps. Trop peu, semblait-il, maintenant qu'il commençait à regarder les autres femmes autour.

Son rire la sortie de ses sombres pensées, alors qu'il sentit un bras serpenter sur sa taille pour la tourner vers la scène où un véritable drame était en train de se produire. La bonne humeur contagieuse du psychiatre atteint très vite sa propre personne et Lyzianna se mit à rire aussi, souriante, alors qu'ils échangeaient un nouveau regard, rempli d'amusement et de connivence. Elle était toujours choquée d'à quel point c'était facile, d'être ainsi avec lui. Proche de lui et si consciente qu'ils partageaient les mêmes émotions. Cela lui donnait un peu le tournis et la terrifiait, le soir, quand elle repensait à chacune de leur rencontre... à ce jour chez Leone, quand ils s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre. C'était si simple d'être elle-même avec lui et c'était effrayant. Parce qu'elle n'était jamais vraiment elle avec les autres, pas même entièrement lorsqu'il s'agissait de sa famille. Elle avait si peur de montrer celle qu'elle était vraiment et pourtant, lui savait faire fuir la peur et faire ressortir tout ce qu'elle était vraiment. Failles et blessures incluses. La vraie Lyzianna, trop fragile pour survivre à ce monde. Trop fragile pour lui survivre, s'il lui prenait l'idée stupide de lui faire du mal. Et c'était parce qu'elle avait confiance en lui qu'elle ne pensait pas qu'il en serait capable... Pourtant, combien de fois s'était-elle trompée ? Combien cela lui avait-il coûté ?

Verres en main, endroit plus intime trouvé, ils se retrouvèrent de nouveau seule et toute pensée sombre disparu, alors qu'elle observait la scène et le massacre musical qui s'y déroulait. Sirius la remercia et elle se tourna vers lui pour le regarder. Elle l'écouta parler et lorsqu'il sembla avoir fini, elle posa sa main libre sur la sienne. « N'importe quand », promit-elle, le pensant sincèrement. A n'importe quelle heure. « Sirius je... Je suis désolée. Je voulais te le dire depuis le début, mais... il y avait d'autres priorités. » C'était vrai. Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait jamais semblé assez bien pour qu'ils reparlent de ce qu'il s'était passé. De cette dispute qu'elle avait involontairement créé et du sentiment qu'elle lui avait donné. « Je n'ai jamais eu honte ou regretté de t'avoir laissé entrer dans ma vie. Mais après... » Elle ferma les yeux, le souvenir toujours douloureux de cette chose qu'elle refusait d'admettre en dehors des moments de grandes détresse planant lourdement entre eux. « Je ne suis pas bonne pour faire confiance aux gens. Je passe mon temps à me tromper et je perds les gens que j'aime... si ce n'est plus... et toi tu es entré dans ma vie... Je veux dire vraiment entré, alors que tout mon univers s'écroulait autour de moi. Je croyais que te rejeter serait plus facile. Je croyais... je croyais que j'aurais moins mal si je te gardais à distance... Que quand je me rendrais compte que je m'étais trompée à propos de toi, ça ferait moins mal si on n'était pas aussi proches... » Elle soupira, avant de se tourner pleinement vers lui, attrapant son visage entre ses deux mains pour le regarder droit dans les yeux. « Mais c'est trop tard... Tu comptes tellement pour moi que ces deux jours de silence ont été insupportables. Si tu m'avais vu... J'étais exécrable et seule et je me morfondais dans mon coin parce que je n'avais pas le droit de venir te voir et... je ne savais même pas ce qu'il se passait pour toi... » Ses épaules s'effondrèrent, sa tête aussi, alors qu'elle se penchait pour poser son front contre l'épaule du brun, l'odeur douce de sa peau envahissant ses sens. « Je suis terrifiée. Tu es mon ami... mon seul ami et ça me terrifie. Mais je ne peux pas et je ne veux pas qu'il en soit autrement. Je ne veux plus d'une vie sans toi et je ne peux pas te perdre... plus maintenant... Tu comprends ? » Elle avait peur de lui dire tout ça, mais elle sentait qu'elle en avait besoin et que lui aussi. Elle était complexe, la jeune Crowley. Difficile, fragile, mais quand elle se donnait réellement à quelqu'un, quelle que soit la nature de la relation, elle n'était qu'humaine. Une humaine malmenée par la vie, qui apprenait encore à voir à nouveau le bien autour d'elle et à le laisser rester. Comme si elle ne l'avait jamais mérité. Elle apprenait encore à se faire à l'idée que peut-être, elle méritait quelqu'un comme Sirius Vandesky dans sa vie.

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Jeu 11 Juin - 19:21
Sa première envie est de lui signifier qu’elle n’a pas à s’excuser, qu’ils n’ont plus besoin d’en parler. Il a envie de tout balayer d’un revers de la main et qu’ils oublient le sinistre pour se concentrer uniquement sur le positif de leur relation, car ça voulait aussi dire reparler des aveux de la blonde, ces aveux lourds de sens qui ont fait écho au propre choc de Sirius. Il ne sait toujours pas s’il a tout compris de ce qui a pu se passer dans la vie de Lyzianna, mais il a compris le principal : les émotions terribles, ces sentiments horribles ; et rien que d’y penser, son corps tout entier est parcouru de frissons. Il ne veut pas s’avouer que ça peut être vrai, bien qu’il en ait conscience au fond de lui. Il ne veut pas se dire ou même penser qu’elle ait pu vivre des choses si affreuses. Pas sa Lyzianna. Cela signifiait aussi repenser à sa prise d’otage alors qu’il tente de maintenir l’événement derrière lui. Mais finalement, avant qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, la blondinette poursuit son monologue et il se contente alors de l’écouter attentivement.

Les paroles le touchent en plein cœur, ce petit organe si sensible chez le Vandesky. Il n’a jamais trop compris ce besoin de garder les gens éloignés, même si lui-même n’avait pas laissé grand monde l’approcher après la mort de Nyla, mais il ressent la sincérité de sa collègue, et la forme de désespoir qui s’échappe de sa bouche alors qu’elle formule ces paroles. Il y a quelque chose qui fait une nouvelle fois écho à ses propres sentiments. La place qu’ils se sont donnés l’une dans le cœur de l’autre, par exemple. Peut-être n’arrive-t-il pas à mettre de mots sur la chose comme elle parvient à le faire, mais ça n’en reste pas pour autant inexistant.

Sa tête dans ses mains, leurs regards se plongeant l’un dans l’autre, Sirius se sent toute chose et les sensations qu’il ressentait un peu plus tôt s’accentuent. Le voilà qui a une soudaine envie de rapprocher ses lèvres des siennes. Ce qu’elle dit n’a aucun sens. C’est étrange. Son seul ami. Ces mots sonnent faux, creux. Il s’agit pourtant de ce qu’ils sont. Des amis. Des amis… Des amis ?! « Et si un jour il y avait plus ? » murmure-t-il sans prendre la mesure de ce qui sort de sa bouche. Tout à coup, c’est comme une évidence dans le bleu des prunelles de la chirurgienne, il y voit un océan infini de bonheur dans un futur proche comme lointain, une envie d’être avec elle et uniquement elle. Elle est devenue vitale pour lui, autant qu’un cœur qui bat. Cette révélation semble tout à coup si forte à supporter qu’il s’écarte sans même planifier son geste. Les mains de la jeune femme quittent ses joues et il la regarde, hébété. Vient-il réellement de dire ce qu’il pense tout haut ?

Pris dans son propre piège, celui d’un homme qui a sû donner son cœur sans même sans rendre compte. Que se passera-t-il si elle décide de le repousser, si elle n’accepte pas ces changements… Est-ce que lui-même sera capable d’être un simple ami, maintenant qu’il a mis le doigt sur quelque chose comme ça ? Il a bien trop connu l’amour pour savoir que c’est bien ça et pas autre chose qui lui mitraille le cœur et le corps. « Si on arrivait à un stade où je ne pouvais plus me contenter d’être ton ami… » Il n’a pas l’impression que c’est déjà le cas mais est conscient que ça pourrait arriver incessamment sous peu, car quand il veut quelque chose, il a du mal à accepter de ne pas y succomber.

Il se rapproche de la jeune femme et prend ses mains dans les siennes. « Tu aurais peur au point de vouloir fuir ? » finit-il par lui demander, sans la quitter d’un œil pour guetter sa moindre réaction. Il ne réfléchit plus et laisse aller son cœur, chose qu’il ne fait pas fréquemment. « Même si je te disais que je ne peux plus imaginer ma vie sans toi, moi non plus ? Même si je te promettais que tu ne te trompes pas sur mon compte ? Même si… je t’assurais que tu seras heureuse avec moi ? » L’événement du sms l’a tout de même marqué, et il ne voudrait pas qu’elle prenne peur une nouvelle fois. Il a besoin d’en avoir le cœur net et d’être certain qu’elle ne lui refera jamais un coup pareil, tout en lui ouvrant son cœur à sa manière. « Est-ce que tu aurais assez confiance en moi pour… » Il marque une pause, presque imperceptible. « … que je reste dans ta vie ? » finit-il par annoncer, ne pouvant se résoudre à dire autre chose. La peur le guette également, la peur qu’elle s’en aille tout de suite et maintenant bien qu’elle vient de lui dire le contraire. « Car je ne supporterais pas de perdre encore une fois une personne que j’aime. Alors, il faut que tu sois vraiment sûre de toi… Que quoi qu’il arrive, tu ne m’abandonneras pas… jamais. » Il semble si fragile à cet instant, tout comme elle. A cœur ouvert, des âmes en peine qui se sont parfaitement trouvées et qui ne demandent qu’à battre à l’unisson.

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Dim 28 Juin - 13:47
would you sing for me ?
Elle se figea aux premiers mots du jeune homme. S'il y avait plus ? Plus quoi ? C'était comme si la signification profonde des mots refusait de s'imprégner dans son esprit, alors qu'elle restait là, à attendre, elle ne savait quoi. Pour toute réponse, il se recula, la laissant là, statue de cire, les mains en l'air tenant le vide. Il semblait aussi surpris qu'elle de sa propre question, de son implication. Son cœur s'emballa, alors qu'il demandait ce qu'il se passerait s'il se mettait à vouloir plus qu'une amitié platonique. Alors qu'elle baissait les mains, il s'en saisit, se rapprochant un peu. Elle aurait voulu reculer, mais ne bougea toujours pas. Voulait-il vraiment dire cela ? Voulait-il vraiment dire qu'un jour, il pourrait vouloir plus ? Ressentir plus ? Avoir besoin de plus ?

Elle voulait fuir, mais quand il lui demanda si elle le ferait, alors, elle sue qu'elle ne pouvait pas. Il avait encore des choses à dire et elle avait besoin de les entendre. Elle ne le voulait pas, mais elle devait l'entendre. Elle avait été honnête avec lui, l'avait en quelque sorte obligé à écouter. Elle devait donc l'entendre et l'écouter, même si ce qu'il lui disait la terrifiait et lui donnait mille sensations inconnues. Le cœur battant, les doigts tremblants, elle l'écouta lui dire qu'il pourrait avoir besoin d'elle comme de sa vie, qu'il pourrait la rendre heureuse, qu'il pourrait l'aimer. Et elle voulait fuir parce que tout cela lui donnait le vertige et l'affolait. Elle se sentait comme dans du coton, si puissante d'avoir un tel pouvoir sur quelqu'un, d'être si importante pour quelqu'un, mais la responsabilité de tout cela... C'était tout ce qu'elle s'était toujours soigneusement acharnée à fuir. La façon dont il la regarda, si vulnérable, après sa tirade, cependant, acheva de la convaincre. Elle ne pouvait pas fuir. Plus jamais. Pas après lui avoir dit qu'elle ne fuirait plus. Pas après avoir déversé son cœur devant lui et l'avoir écouté lui déverser le sien en retour. Pas alors que l'idée de ne plus jamais voir ses yeux, entendre sa voix ou toucher sa peau la torturait plus que l'idée qu'il puisse lui dire un jour « Je suis amoureux de toi ».

Lentement, elle serra les doigts de Sirius, les portant contre ses lèvres closes. Elle prit une seconde, les yeux clos, respirant son odeur et savourant sa chaleur, sa douceur. « Je ne fuirais plus. Jamais », souffla-t-elle, avant de serrer leurs mains ensemble un peu plus fort encore, les reposant sur ses genoux. « Mais tu te trompes, Sirius. Je ne suis pas celle que tu veux. Je ne serais jamais celle que tu veux. Je suis la première personne avec qui tu te lies depuis très longtemps et tu crois que tu pourrais vouloir plus, mais... c'est juste l'attrait de la nouveauté. Un jour, tu vas rencontrer quelqu'un. Une femme belle, intelligente et qui n'est pas complètement foutue. Une femme qui n'est pas incapable d'aimer et tu l'aimeras tellement, comme tu sais si bien aimer les gens et elle t'aimera follement, comme tu le mérites. » Elle sourit doucement, timidement et maladroitement. « Et je resterais là. Chaque fois. Même quand tu perdras la tête et croira que je suis cette femme. Même quand tu ne sauras plus si cette femme existe quelque part. Je serais là et je t'aiderais à la trouver. Parce que tu veux quelque chose comme ça dans ta vie et que tu mérites tout ce que tu désires... Je resterais là et je t'aiderais à rester sur le bon chemin... même si ça va être une vraie torture pour moi de te remettre à ta place si tu essayes de me pousser à faire des cochonneries avec toi, tu sais ? » Après tout, elle n'avait jamais fait secret du fait qu'elle le trouvait à son goût et qu'elle ne serait pas contre le fait qu'ils s'amusent un peu entre adultes consentants. Seulement voilà. Sirius n'était pas homme à s'envoyer en l'air pour le fun, sans conséquences et sans sentiments. Elle ne pouvait donc pas le toucher. Jamais. Même si lui ne demandait que ça un jour. Pas quand il pourrait se méprendre et croire qu'il y avait une chance que cela conduise un jour à plus. Elle lui devait ça. Elle lui devait de garder sa place et de ne pas brouiller les lignes. Elle lui devait de le garder conscient des lignes qu'elle ne pourrait jamais franchir, même pour lui.

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Dim 28 Juin - 16:37
« Lyz… Je… » En venant ici ce soir, jamais il n’aurait crû en venir à de telles déclarations et pour cause, il y a encore quelques heures, il n’avait pas du tout conscience des choses. C’est comme si tout à coup, la brume s’était évaporée et qu’on avait allumé la lumière dans son cerveau, dans son cœur, que ces deux organes s’étaient enfin connectés l’un à l’autre pour qu’il puisse se rendre compte de l’évidence. Ce n’est pas comme si Leone ou d’autres avaient déjà faits bon nombre de remarques sur le sujet… Ce n’est pas comme si à l’hôpital, certains les croyaient déjà en couple. Que de rumeurs ou de plaisanteries qu’ils n’ont fait que nier, l’un comme l’autre, renvoyant aux visages des gens ce qu’eux seuls ne voyaient pas comme la réalité. « Je crois que tu ne te rends pas compte de ce que je suis en train de te dire… de ce que je veux VRAIMENT dire… »

Certes, elle vient de lui promettre de ne pas fuir, elle vient de répondre aux attentes du psychiatre, mais à mesure, il se rend compte que ce ne sera pas suffisant, car l’évidence est là, plus réelle que jamais. Et si elle semble terrifiée, sa peur à lui se transforme peu à peu en assurance. Ces sentiments, il pourrait les reconnaître entre mille. Les papillons dans le ventre, le bonheur d’être auprès de la personne aimée. Il ne les a que trop connu avec Nyla et s’est tellement mis en tête que ça n’arriverait plus jamais que la surprise est intense, d’autant plus étonnante. Et c’est justement à cause de son passé qu’il est obligé d’aller jusqu’au bout de sa démarche. Il a perdu un grand amour une fois, et là, avec la possibilité d’un aussi grand bonheur qui se présente devant lui… Impossible qu’il ne saisisse pas sa chance au vol, impossible qu’il n’essaye pas, au moins.

« Je ne m’en étais même pas rendu compte malgré que Leone n’a pas arrêté d’essayer de m’ouvrir les yeux… » Il rit bêtement, si heureux de se rendre compte qu’il est de nouveau capable d’aimer, se sentant parfaitement imbécile d’avoir eu besoin d’autant de temps pour ouvrir les yeux. « J’ai déjà vécu le bonheur conjugal, l’amour avec un grand A, et je sais parfaitement ce que c’est, alors… c’est juste impossible que je me trompes. » Il sourit. Il occulte complètement le fait que dans les phrases de la jeune femme, il y a une forme de refus de l’amour, quelque chose qui dit qu’elle ne pourra jamais lui rendre ce qu’il cherche. Trop heureux de se rendre compte que le bonheur est à portée de doigt, sentiment qu’il n’a pas connu de manière aussi intense depuis des années. « Ça fait six ans que je pensais avoir un cœur de pierre. Je ne l’ai jamais fermé pourtant. J’ai eu des rendez-vous, des flirts… J’en ai eu des occasions d’aimer de nouveau et de retrouver goût à la vie, mais il a fallu que TOI, Lyzianna Crowley, tu sois là pour que les choses deviennent faciles et naturelles ; que tu t’immisces dans ma vie sans même que j’en prenne conscience. C’est ni prévu, ni fait exprès, juste le destin… » Il sert plus fort ses mains dans les siennes pour lui faire partager la force de ses convictions. « Je m’en fiche de trouver une femme… Enfin, d’être en couple, tout ça… J’y songeais même plus… Mais si je dois l’être, ce sera avec toi et personne d’autre. » Il prend le menton de la blonde entre son pouce et son index, plongeant son regard dans le sien. « Tu pourras me dire tout ce que tu veux, je sais qu’au fond de toi, tu ressens la même chose. Il s’est passé trop de trucs entre nous pour qu’il n’en soit pas ainsi… » Le ton de sa voix est d’une douceur déroutante. « Je sais tout ce que j’ai à savoir sur toi, Lyz. Rien ne pourra changer ce besoin de toi dans ma vie… Et arrêtons de nous leurrer, ce n’est pas seulement de l’amitié… » Il arrête enfin de parler, fermant ses lèvres. Il attend, lui laissant le temps de digérer l’information. Il sait pertinemment qu’elle va avoir peur, qu’elle va paniquer, qu’elle ne va pas se sentir à la hauteur. Il ne veut pas la brusquer. Il sera patient. Mais hors de question qu’il la laisse partir désormais, en lisant pertinemment dans ses yeux le reflet de ses propres émotions depuis bien longtemps maintenant.

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Dim 28 Juin - 17:18
would you sing for me ?
Elle pouvait comprendre pourquoi il se fourvoyait, mais elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi il s'entêtait. Pourquoi voulait-il absolument lui faire comprendre les sentiments qu'il pensait éprouver, alors qu'elle savait que ce n'était qu'une illusion. Il ne pouvait pas l'aimer. Il ne pouvait pas tomber amoureux d'elle. Il ne pouvait même pas imaginer ou profiler le fait de tomber amoureux d'elle. Elle n'était pas une personne qu'on pouvait aimer. Pas comme ça. Pas après avoir été tant détruite par le désir d'un autre. Les sentiments la terrifiaient et il le savait. Et pourtant, malgré tout ça, il semblait heureux. Heureux comme elle l'avait rarement vu, de comprendre en même temps qu'il lui expliquait, comme quoi il ne se trompait pas, comme quoi d'autres le voyaient déjà autour d'eux : cet avenir rempli d'amour qu'il imaginait sans aucune difficulté. Tu détruis toujours tout autour de toi, Lyzianna... Tu aurais dû le savoir, pourtant, qu'il finirait par être corrompu par toi...

Fuir... Partir était la seule solution. Elle le savait. Partir et ne plus jamais l'approcher. Le libérer de tout le mal qu'elle allait lui apporter. Tant pis si ça faisait mal. Tant pis si elle perdait la dernière once de bonheur qu'elle avait trouvé ces derniers mois. Tant pis si elle lui brisait le cœur maintenant. Il valait mieux couper court maintenant. Trancher tant qu'il ne lui avait pas entièrement donné son cœur. Tant qu'il pouvait encore s'en sortir, la détestant, mais lui survivant encore entier... Pas comme Dynah... Pas comme Harriet... Pas comme Simon, même, dont elle pouvait encore sentir le sang sur ses mains, même après toutes ces années... Et pourtant, elle restait là, incapable de partir. S'accrochant aux doigts du brun comme si sa vie en dépendait. Peut-être que c'était le cas. Peut-être que c'était tout ce qui l'empêchait de s'effondrer, finalement. Lui, Sirius Vandesky, la cause de sa chute et pourtant sa seule bouée.

Elle sentit son cœur s'emballer, une fois de plus, quand il lui assura que s'il devait un jour reformer un couple, ça serait avec elle et personne d'autre. Peut-être qu'une part d'elle était toujours une bonne fille, rêvant du grand amour, car elle ne comprenait pas, autrement, comment justifier cet emballement, la chaleur se développant dans sa poitrine, faisant trembler ses mains et se sentir toute molle. Lâchant ses mains, le brun prit son menton pour l'obliger à le regarder. Les larmes aux yeux, maudissant sa faiblesse, elle l'écouta lui dire qu'il savait, qu'elle aussi, elle sentait qu'il y avait déjà plus entre eux. Elle ferma les yeux, son visage toujours entre les doigts de Sirius, essayant de savoir quoi faire, quoi dire, comment répondre à cela.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Elle était censée être sa distraction du soir, lui permettre d'oublier l'horreur qu'il avait vécue. Elle n'était pas censée lutter contre lui pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas une bonne personne pour lui. Elle n'était pas censée lutter contre ses propres sentiments, son propre besoin de le toucher, de l'embrasser, de se laisser aller à croire que les choses pourraient aller. Elle ne pouvait pas y croire. Pas après avoir détruit tant de gens qu'elle aimait.

Elle posa de nouveau ces deux mains sur les joues du jeune homme, attrapant son visage et se pencha en avant, posant ses lèvres sur celles de Sirius. Elle n'était pas sûre de pourquoi elle le faisait, pas certaine que ça soit la bonne chose à faire. Certaine, au contraire, que c'était une erreur, mais alors que ses lèvres touchaient celles de Sirius, après en avoir tant rêvé, c'était comme si tout se mettait en place. Elle en rêvait de ça, de cette vie, de cette promesse. Elle se sentait pleine et entière, pour un court instant, alors qu'elle constatait, enfin, après des semaines à en rêver et à se poser la question, combien ses lèvres étaient chaudes et douces et délicieuses, même si ce n'était qu'un petit baiser sans force. Juste une paire de lèvres contre une autre, juste la douceur et toute la tendresse d'une femme brisée pour un homme qui lui avait déjà donné plus de lui qu'aucun autre. Une larme coula sur sa joue, alors qu'elle se reculait, ne cherchant pas à forcer le baiser, ne souhaitant pas plus que ce petit smak qu'elle aurait souhaité sans conséquences, alors même qu'elle savait que cette soirée allait à jamais tout changer entre eux.

Rapidement, une fois détachée de la bouche de Sirius, elle s'effondra contre son épaule, posant son front dans le creux entre l'épaule et le cou du brun, incapable d'arrêter les larmes désormais. « Tu ne peux pas... », souffla-t-elle, dévastée. « Tu ne peux pas... S'il te plaît, ne fais pas ça... Ne fais pas ça... S'il te plaît... Je ne veux pas... Je ne peux pas te détruire toi aussi... Je peux pas nous détruire... S'il te plaît Sirius... Je peux pas te perdre... Je peux pas... »

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Dim 28 Juin - 18:10
Son cœur est empli d’une certaine sérénité et d’un surplein d’espoir. Rien ne pourrait être dit ou fait pour changer ça. Et bientôt, alors que l’homme ne semble plus capable de cesser son flot de paroles, la bouche de Lyzianna Crowley vient se poser sur la sienne, dans un sentiment presque magique, faisant battre à la chamade deux cœurs à l’unisson. Un simple smack. Rien de bien passionné et Sirius s’en voudra sans aucun doute très longtemps de ne pas avoir fait mieux pour leur premier baiser, mais après six ans de deuil, le voilà presque pris au dépourvu. La découverte de ses sentiments a été tel un déclic brutal, au point que le corps n’est pas encore acclimaté à la tendresse ou à toute autre forme de rapprochement. Il n’y a que Leone qui l’avait embrassé en six ans, au cours d’une soirée où on leur avait lancé un défi. Un simple jeu, pas de quoi se prendre la tête, peu importe l’orientation sexuelle de son meilleur ami. Là, assis face à sa belle blondinette, Sirius se laisse tout simplement faire, sans prendre une quelconque initiative. Il unit son geste au sien, sans en faire davantage et simplement ça, fait parcourir tout un tas de frissons dans son corps, sensation qui lui prouve encore davantage qu’il ne se trompe absolument pas. Il aime Lyzianna Crowley. Les mots ne lui font pas peur, à lui, bien qu’ils terrifieraient la jeune femme.

Alors qu’elle se décolle de lui, l’envie de l’embrasser plus passionnément, d’attrapper ses lèvres pour ne plus les lâcher le tiraille. De ses yeux, il observe ses lèvres pulpeuses. Qui aurait pensé qu’une femme aussi jolie puisse s’intéresser au psychiatre qu’il est ? Certes, Nyla était magnifique aux yeux de Sirius, mais elle était le genre de beauté ordinaire sur lequel les hommes ne se retournent pas spécialement. C’est par sa prestance et son caractère qu’on était séduit par elle dans un premier temps. Mais Lyz, elle aurait tout le monde à ses pieds, il en est persuadé, si elle mettait de côté son caractère de cochon qui lui, le séduit tant. Il ne se préoccupe pas de tout cela. Ces deux êtres brisés semblent tout à coup combler les trous de l’autre, comme si les morceaux de leurs êtres tout entiers s’imbriquaient parfaitement. Comment avait-il pu ne pas se rendre compte plus tôt de la beauté de la jeune femme ? de ses sentiments pour elle ? Bonne question à laquelle il lui faudra réfléchir plus tard – ou pas en fait…

La jeune femme s’effondre déjà sur son épaule et cela ne le surprend pas. Il commence à la connaitre assez bien pour qu’il comprenne. Il sait. Elle n’a pas fui, ce qui est déjà une grande avancée, mais il en faudra bien plus pour qu’elle accepte ses sentiments. Il caresse d’une main ses cheveux. « Fais-moi confiance, c’est tout ce que je te demande. » Son ton est empli de bienveillance. Elle verra que tout se passera bien. « Je ne peux pas empêcher mon cœur de ressentir ce qu’il ressent pour toi. » Ça c’est bien vrai. Il ne lui dit pas car il ne sait pas si ce serait bon à entendre mais c’est s’il tentait de supprimer ces sentiments que ça le détruirait. « Laisse-nous une chance. » Il pose un baiser sur ses cheveux. « On a sans doute besoin de temps, autant l’un que l’autre alors, on ira doucement, d’accord. » Ce n’est pas en une soirée qu’il va réussir à tout à coup passer au-dessus de 6 ans de célibat, alors qu’elle ne prenne pas peur. Il saura l’apprivoiser en même temps qu’elle le fera avec lui, il en est certain. « Quand t’y penses, avec tout le temps qu’on passe ensemble, tout ce qu’on fait ensemble… ça ne changera même pas grand-chose. » Il tente un sourire qui se veut rassurant, autant pour lui que pour elle. « Et personne n’a besoin de le savoir tant qu’on ne sait pas où ça nous mène. » C’est surtout pour elle qu’il dit ça, car lui, ça ne le gênerait pas de crier au monde entier qu’il est en couple avec Lyz. Il a toujours été ainsi, à vivre pleinement ses sentiments – enfin surtout avant la mort de Nyla. « Tu veux bien faire ça… pour moi ? » Leur laisser une chance.

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Dim 28 Juin - 21:53
would you sing for me ?
Elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de lui, plus que de quiconque d'autre. Elle ne savait pas quand, ni comment cela s'était produit, mais si elle ne devait se rappeler que d'une seule chose qu'elle avait appris ces derniers temps et que ce soir lui prouvait encore, c'était qu'elle avait besoin de lui dans sa vie. Les sentiments qu'il disait commencer à nourrir pour elle la terrifiaient, mais pas plus que l'idée qu'elle puisse le perdre définitivement. Elle ne pourrait pas supporter ça. Alors si elle devait se battre contre lui, ça serait pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas une personne pour lui, pas pour le fuir.

Une fois encore, il lui demanda de lui faire confiance et elle s'accrocha à lui comme si sa vie en dépendait. Il disait ne pas pouvoir lutter contre les sentiments de son cœur et elle essaya, farouchement, de se dire que ce n'était pas ce qu'l pensait. Il était perdu. Pour la première fois depuis longtemps, il ouvrait à nouveau son cœur, était à nouveau attiré par une femme et cela avait sans doute de quoi dérouter. Elle s'était coupé de ses émotions depuis longtemps, pour ne pas subir ça, mais quand elle réfléchissait à tout ce qui se mêlait dans sa tête et dans son cœur quand elle pensait à sa sœur et à sa (ex-)meilleure-amie, elle se disait que lui aussi devait être perdu, ne plus savoir faire la part des choses entre de vrais sentiments et l'égarement d'un cœur qui se réveille après un si long sommeil.

Il assurait qu'ils avaient besoin de temps, autant l'un comme l'autre et qu'il lui demandait juste de leur laisser une chance. Lyzianna se mordit la lèvre, se laissant bercé par ses caresses, le baiser de Sirius dans ses cheveux. Une chance... Du temps... Cela lui laissait du temps aussi, pour le convaincre qu'il se fourvoyait. Du temps. Oui. C'était tout ce dont elle avait besoin. Il pourrait voir d'autres femmes, en admirer, tomber amoureux de quelqu'un qui serait bien pour lui. La blondinette se détacha doucement de lui pour lui faire face, essuyant ses larmes. Il acheva de la convaincre d'assumer un tel plan quand il lui assura que personne n'avait besoin de savoir et qu'il lui demanda de faire ça, pour lui. Elle sourit doucement, tendant une main pour caresser sa joue.

L'embrasser avait été une erreur. Elle le savait lorsqu'elle avait posé ses lèvres sur les siennes. Elle le savait d'autant plus maintenant, alors qu'elle le regardait et qu'elle ne rêvait que de l'embrasser de nouveau. Elle se pencha en avant, mais se réveilla au bon moment, se hissant sur son siège pour venir poser ses lèvres sur le front du brun. « D'accord », souffla-t-elle lentement. « D'accord... »

Qu'il comprenne ce qu'il voulait à cela. L'important était qu'elle n'allait pas fuir et qu'elle allait lui ouvrir les yeux sur ce dont il avait vraiment besoin. « J'ai besoin d'une cigarette ! », dit-elle, se levant et l'attrapant pour la main pour le guider. Elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle utilisait ça pour fuir. Elle était juste accroc. Elle avait besoin de sa dose. Une fois sur le trottoir, elle sortit son paquet de son sac et tira une blonde qu'elle porta à ses lèvres, avant de tendre le paquet à Sirius, au cas où il en voudrait une. La première bouffée fut salvatrice, l'aidant à se remettre quelques idées en place.

« Je pense toujours que tu te trompes et qu'un jour, tu vas ouvrir les yeux et réaliser que je suis la dernière personne au monde que tu pourrais vouloir sur le long terme », dit-elle après un moment, un petit sourire tranquille sur les lèvres. « Mais tu sais que je ne recule jamais devant un défi alors... Okay. Voyons où cela nous mène et lequel de nous deux a raison. »

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Sam 4 Juil - 11:08
Elle finit par accepter et c’est un soulagement inattendu qui prend possession du corps du brun. Il n’aurait pas pensé cela aussi important pour son petit être que d’entendre le mot magique ‘d’accord’, et il se rend même compte que si elle avait refusé, il se serait vraiment pris une claque en pleine gueule, au point de se sentir presque anéanti. Oui, il n’aurait jamais imaginé ça, et pourtant, voilà que le voile de ses sentiments se lève enfin ce soir. C’est une bonne chose. C’est la preuve que son deuil est fini, ou tout du moins que sa décision de reprendre sa vie en main et d’en profiter à nouveau fonctionne. Il y a mis tout son cœur ces derniers mois, même si ça n’était pas évident au début, mais les résultats sont là, flagrants, même s’il n’avait pas voulu les voir plus tôt. Il sourit, heureux, léger.

La magie du moment se brise bientôt avec Lyzianna qui réclame une cigarette. S’il est déçu que leurs corps s’éloignent, il la laisse faire sans broncher et la suit à l’extérieur du bâtiment. Comme durant leurs pauses sur la terrasse de l’hôpital, il s’adosse – contre un mur cette fois – et la regarde opérer avec son tube. Il n’apprécie jamais trop l’odeur qui se dégage de cette activité mais pour être avec elle, il s’en accommode sans trop rien dire. Le silence qui s’est apposé n’est pas dérangeant et Sirius laisse trainer ses oreilles autour d’eux pour se nourrir du bruit environnant. De dehors, il entend la casserole en train de se produire sur scène et ça ne manque pas de le faire sourire. Il y a vraiment des gens qui n’ont honte de rien et il trouve ça fabuleux que ces personnes se moquent ainsi du regard des autres. Ce serait moins fabuleux si elles croyaient avoir un talent qu’elles n’ont pas par contre.

Sa blondinette reprenant bientôt la parole, il repose son regard sur elle. Du Lyzianna tout craché. Il en rit. « Et moi, je pense toujours que c’est toi qui te trompes. » Il tend sa main vers elle, pour sceller le deal. « Mle Crowley, que le meilleur gagne. » Et il sait parfaitement que c’est lui qui viendra à bout de la patience de la chirurgienne. Elle a des barrières pour les sentiments, mais pour autant, il sait lire dans ses yeux. Il arrivera à lui montrer que ce n’est pas juste une illusion et qu’il est bien amoureux. Oui, amoureux. Cette pensée le réconforte. « On sait tout les deux que je suis le plus patient de nous deux. » Il se met à rire de bon cœur. « Et puis, vois le bon côté des choses : toi qui voulais mon beau petit cul… » Il lui sourit. C’est une boutade car pour l’instant, il n’est pas prêt pour un tel rapprochement physique qui impliquerait de se mettre nu devant l’autre et encore pire, d’avoir des rapports sexuels. Il disait vrai quand il affirmait qu’il aurait besoin de temps. Mais il n’a pas envie que les choses changent entre lui et Lyz. Il veut qu’ils continuent à se taquiner, à s’éclater, à être aussi complices. Et il fera tout pour que ça reste – en plus du reste du coup, tant qu’à faire.

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Mar 28 Juil - 18:15
would you sing for me ?
Lyzianna ignorait pourquoi elle faisait ça. Pourquoi elle le laissait avoir tant d'influence sur elle, changer si drastiquement les choses. Elle avait vécu dans une carapace toute sa vie, la fragile Lyzianna bien à l'abri derrière le rouleau compresseur de la chirurgienne. Mais lui avait réussi à la trouver, à la pointer du doigt et en petite fille curieuse qu'elle avait toujours été, sa partie fragile avait sortie la tête de son trou, pour regarder ce drôle de garçon qui la regardait avec des yeux qu'elle n'avait jamais vu, avec une tendresse et un sentiment de sécurité, comme elle n'en avait jamais connu. Elle était terrifiée, mais en même temps, désireuse. Et le plus difficile pour la jeune femme était qu'elle ne savait plus ce qui la terrifiait le plus. Prendre le risque de vivre quelque chose comme ça avec lui ou ne jamais plus ressentir ce qu'elle ressentait chaque fois qu'il posait les yeux sur elle ainsi.

Elle parlait d'un jeu de résistance, mais pour elle, c'était tout sauf un jeu. Elle n'avait aucune intention de jouer avec les sentiments du brun et le défiait d'oser jouer avec les siens. Et pourtant, elle acceptait de plonger les deux pieds dedans. Parce qu'elle savait que ce n'était pas un jeu, pour lui non plus. Sirius était quelqu'un de sérieux, qui n'avait jamais triché avec les femmes depuis la mort de son épouse. Il n'avait pas vécu de vraie relation, parce qu'il ne s'en sentait pas capable. Il n'aurait pas donné à l'autre ce qu'elle attendait ou ce qu'il aurait voulu donner. Non. Elle savait que s'il disait vouloir un jour lui donner tout ça, c'était parce qu'il y avait réfléchi et décidé de s'impliquer pleinement. Il n'allait pas jouer avec son cœur... Du moins, une partie d'elle encore trop prudente l'espérait vraiment, tandis qu'une autre partie d'elle voulait se jeter corps et âme dans ce jeu de séduction qui irait plus loin que toutes ses autres relations passées.

Elle sourit cependant quand il se prit au jeu, lui tendant la main pour sceller le deal. Elle lui prit alors la paume et lui serra la main, comme deux bons joueurs scellant un pari. « Il est vrai que tu es le plus patient, monsieur Vandesky... Mais n'oublie pas que je suis assez bornée quand je le décide. » Elle riait déjà à moitié, légère et un peu flottante de la tournure des événements. La peur était toujours là, mais aussi l'impatience de voir où cela allait les mener et l'envie de jouer, de profiter à fond, de prendre plaisir à passer du temps avec lui et apprendre à mieux le connaître, ce Sirius joueur, souriant, blagueur et attirant qu'elle avait devant elle ce soir. Quand il parla du fait qu'elle pourrait enfin avoir son beau petit cul pour elle, elle afficha un air ravi. « Je vais enfin avoir le droit de regarder ? », demanda-t-elle, se rapprochant de lui sans vraiment s'en rendre compte. Elle savait qu'il était trop tôt pour des relations sexuelles. D'ailleurs, elle n'avait aucune envie de céder du terrain là-dessus. Coucher avec lui ruinerait ses plans pour le faire fuir. L'embrasser avait déjà trop touché ses sens, trop impacté sa capacité à réfléchir. Si elle voulait le repousser, elle ne devait plus céder au besoin de dépasser les simples contacts physiques d'amis platoniques. Elle allait devoir faire preuve de beaucoup de patience et probablement racheter beaucoup de piles, parce qu'elle était presque sûr que même sans être prêt à franchir le pas, Sirius n'allait pas du tout lui rendre la tâche facile.

« Allez ! », dit-elle finalement, tirant sur sa main qu'elle tenait toujours pour le ramener à l'intérieur, après avoir écrasé sa cigarette et l'avoir mis dans le cendrier près de la porte. « Tu as une chanson à choisir et on a deux casseroles sur scènes dont on doit se moquer ! » Elle les conduisit rapidement à leur table restée libre et ils s'installèrent de nouveau sur la banquette, Lyzianna restant très proches de Sirius, presque collée à son flanc, pour pouvoir rire et lui faire à l'oreille des commentaires sur les deux catastrophes chantant « I will always love you » avec la voix d'un tonton bourré en fin de soirée. « Tu crois qu'ils se chantent leurs adieux ou qu'ils sont réunis par le club des largués anonymes qui ont jamais tourné la page ? »

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Mar 4 Aoû - 12:23
Bornée, c’est peu dire, mais c’est ce qui ajoute encore un peu plus de piment à cette aventure. Quand d’autres hommes verraient là un vilain défaut, lui ne voit qu’une qualité de plus. Il n’a jamais aimé les femmes trop plates, car lui n’étant pas un homme au caractère très fort, il faut de quoi compenser. Et puis, les disputes dans un couple, c’est une des meilleures manières de se rapprocher ensuite, non ? Enfin, ça, il ne saurait le dire car en vérité, il était très rare qu’ils en viennent à ce stade avec Nyla. Il se met à rire et confirme ensuite avec un sourire malin qu’elle aura désormais le droit de regarder. « Et même de toucher avec un peu de chance ! » Pas ce soir. Il espère qu’elle ne prendra pas la phrase au pied de la lettre car il n’est pas encore prêt à ça, même pour rire.

Elle l’encourage bientôt à l’accompagner à l’intérieur et il suit le mouvement sans sourciller. La perspective de se moquer des casseroles le ravit d’avance, même si ses oreilles n’en disent pas autant. Une fois installés à leur place, Sirius se calle au fond du fauteuil avant de porter un œil plus attentif aux chanteurs d’un soir. Il fait mine de réfléchir, comme si la question de la blondinette était d’une importance capitale. « Madame a dû tromper monsieur, et lui l’aime par-dessus tout mais ne pourra jamais lui pardonner… Faut dire que faire ça deux semaines avant leur mariage, c’est sacrément pas cool ! T’imagines, ils vont devoir tout annuler, prévenir les convives… La honte ! Et la loose surtout ! » Il lève les yeux au ciel dans un sourire. Il ne leur souhaite pas tout ça, évidemment mais leur inventer une vie aussi tragique a le don de le mettre de bonne humeur. Pas très cool de votre part, docteur Vandesky.

Ensuite, il plonge son regard vaguement dans le livre des titres disponibles en karaoké, tout en continuant à suivre la conversation avec Lyzianna, et bientôt, ça lui fait tilt. « On va chanter CA ! » Il tourne le livre vers la chirurgienne, le doigt planté sur le nom du titre Happy de Pharell Williams. « C’est parfait ! Exactement mon état d’esprit de ce soir ! » Son sourire s’agrandit alors qu’il ne la quitte pas des yeux. Oui, heureux, il l’est ! Et puis, le côté folle dingue de la chanson lui sied parfaitement bien.

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Ven 14 Aoû - 23:29
would you sing for me ?
Elle sourit malicieusement lorsqu'il lui assure qu'elle pourra même toucher. Si elle ne se fit pas prier pour glisser un regard sur son corps bien battit, elle savait qu'elle n'irait pas plus loin ce soir. Il avait beau dire qu'elle pourrait toucher, il n'était pas prêt à ça et elle ne devait pas oublier ses propres objectifs. Elle avait accepté de leur donner une chance, mais son but était de lui faire comprendre qu'il méritait mieux qu'elle.

Une fois de retour à l'intérieur, ils reprirent leur place et Lyzianna hésita un moment. Ils avaient été très proches auparavant et elle ne savait pas si elle avait le droit (ou même devait) se rasseoir tout proche de lui ou au contraire, remettre une distance raisonnable entre eux. Décidée à laisser la nature faire, elle se mit à une distance peu envahissante, se disant que de toute manière, leurs échanges finiraient bien par conditionner leurs postures. Cela ne manqua pas d'arriver, car rapidement, les rires, les inventions qu'ils faisaient de la vie des protagonistes de la soirée et les messes basses l'obligèrent à se rapprocher de lui. Ils ne se touchaient qu'occasionnellement, mais la proximité restait plutôt intime pour deux amis. Un truc qui lui semblait être entre l'amitié et l'intime. Exactement ce qu'ils étaient, en fait.

Ainsi, elle n'avait aucun mal à penché sa tête par-dessus l'épaule de Sirius pour voir le titre qu'il lui indiquait, quand il trouva victorieusement la chanson de son choix. Elle roula des yeux, avant qu'il ne plonge son regard dans le sien et ne l'emprisonne. Perdue en Sirius, elle ne savait trop quoi dire. Oui, il était heureux. Elle le voyait. Plus que jamais. Elle l'avait déjà vu heureux auparavant, souvent avec Leone Castelli, d'ailleurs et aujourd'hui, c'était elle qui produisait cette émotion en lui. Elle savait qu'elle aurait dû avoir peur, mais tandis qu'il la regardait toujours, elle n'éprouvait rien de tout ça. Elle était juste... Heureuse. Heureuse de le voir heureux. Heureuse de partager ce moment avec lui. Heureuse de pouvoir apporter quelque chose de bien à quelqu'un après avoir fait tant de mal aux gens qu'elle aimait. Heureuse... Oui. Elle l'était aussi. Alors même si cela faisait cliché et même si cette chanson était loin de faire partie de sa playlist de rêve, elle se disait que peut-être, elle pouvait réellement prendre plaisir à partager ce moment avec lui, sur cette chanson. « Allons-y alors », dit-elle en hochant la tête.
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