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i want to see you, i want to love you, i want you - sparkle#1

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Sam 6 Juin - 3:25
you cover your wounds, but underneath them, a million voices in your head that whisper, "stop, now". another twist of the knife, turn of the screws, it's all in your mind and it's fighting you. arm yourself, a storm is coming -- @adriana sparks

C’est d’une folie pure. C’est d’un esprit tordu. Le regard vers l’immeuble, les souvenirs qui remontent. Sa seule compagnie, depuis. Sa seule compagnie, qui flanche. Il n’y a qu’eux. Il n’y a qu’elle. il n’y a jamais eu qu’elle. cette femme, qui l’a séduite, hypnotisée d’un seul regard. il n’y a qu’elle qui compte, qu’elle qui a su canaliser celle qu’elle est, horreur, discorde, eris. Mais c’est d’un abus. D’un culot. De laisser ses pas trainer devant ces murs, alors que son apparence se démarque bien trop, femme noire aux habits sale, qui ne cesse de reculer, d’avancer, la peur au ventre, le mal dans la gorge, les larmes dans les yeux. A-t-elle cette audace ? mais tu sais que oui, dans le fond, eris. Tu l’as toujours su, tu avances sans penser, tu parles sans réfléchir, tu agis sans t’en rendre compte. Le simple fait que tu sois capable d’hésiter pour elle montre non seulement que tu es perdue, mais qu’elle n’est pas n’importe qui, unique soleil autour du quel ton centre de gravité peut tourner. sauf qu’elle ne sait pas. elle ne sait pas tout. Ne sait pas si adriana est réellement revenue. Ne sait pas si adriana n’a pas fui ailleurs… ou ne s’est pas cachée chez ses parents, chez des amis. Pourquoi reviendrait-elle là où les nuits furent chaleureuses, si elle l’a abandonnée ? pourquoi se ferait-elle du mal, si elle t’a laissée ? cela n’a aucun sens. Plus aucun. C’est idiot. C’est l’hésitation. C’est la peur qui parle, la panique de la découvrir heureuse sans elle. jalousie qui revient te hanter. c’est la peur qui parle, la panique de la découvrir morte. ta seule raison de vivre, et s’il lui est arrivée quelque chose ? c’est la peur qui parle, alors qu’elle n’est peut-être pas là. alors qu’elle n’a peut-être jamais voulu revenir. Là où des « je t’aime » ont été prononcés, là où le monde s’est arrêté de tourner. Pour elle. pour elles.
Et pourtant. Pourtant, la peur ne peut pas l’en empêcher. Hésitation qui se transforme en détermination, elle a les pas qui franchissent l’immeuble, elle la le regard vide, la force qui diminue, mais elle tient bon, ne veut pas craquer, ne veut pas fuir. t’as besoin de savoir. Savoir si elle est là. savoir si tu dois encore la chercher. Et quand tu l’auras trouvée… si jamais tu la trouves… t’as besoin de comprendre. Couple détruit, tu sais qu’il y a eu de l’amour. Qu’il y a encore de l’amour. Qu’il y a eu de la passion. Qu’il y aura toujours de la passion. Tu sais qu’elle est tienne, que tu la crois tienne. Et que tu es sienne. Promesses répétées au coin du lit, même quand les horreurs prenaient une place trop importante. promesses répétées entre deux âmes sœurs, pour parvenir à tenir, pour ne pas flancher. Ne jamais flancher. Scellées de baisers à l’époque. Ont-elles encore un sens pour elle ? pour la femme de sa vie ? chaleur de son cœur ? âme qui lui correspond ? ont-elles encore un sens ? ou ont-elles disparu lorsqu’elle a quitté l’horreur, et quitté ses côtés ?
arrivée devant la porte de son appartement, t’as l’impression que ton cœur tambourine tellement fort dans ta poitrine qu’elle va exploser. Que tu vas crier. Qu’elle va t’entendre. Comment pourrait-elle ne pas t’entendre, avec ce boucan ? ce boucan infernal, ce boucan cardiaque.
Pourtant, elle, elle n’entend rien. pas de pas. pas de pleurs. Pas de paroles. Les murs sont épais, certes. Mais d’un coup, c’est comme un presque soulagement, une déception étrange. Elle veut qu’elle soit là, mais elle angoisse. Esprit perdu, qui se demande si ce n’est pas mieux de revenir en arrière, de retenter un autre jour. lâche, qu’il se veut, esprit malsain. Mais le cœur, lui, ne sait pas abandonner. Et les coups retentissent. Un. Deux. Trois.
Les coups contre la porte.
et l’impression que toute sa vie défile déjà devant ses yeux.


(c) calaveras.

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Sam 6 Juin - 16:37
we are bound to each other's hearts, caught, torn and pulled apart, this love is like wildfire and to my word now i'll be true, i can't stop this breaking loose, this love is like wildfire. -- @eris castle

Le monde qui tourne, encore, avec elle au milieu de ce dernier. Avec elle, qui ne s’accroche plus à rien, qui ne tient plus à rien. Tout était différent, avant. Tout était différent, lorsqu’elle évoluait, princesse d’un empire, dans une vie déjà toute tracée. Les questions ne se posaient pas, à cette époque. Les réponses s’imposaient à elle, comme l’évidence d’une vie qu’elle n’a jamais pu choisir. Le luxe, l’argent, le pouvoir et ce manque cruel d’un amour absent, d’une attention désintéressée. T’as toujours été cette princesse, Adriana. Cette poupée riche que personne ne cherche jamais réellement à connaître. A l’image de ta famille, à l’image de tes parents, un père profondément infidèle et une mère uniquement intéressée. Et malgré ce schéma, elle espérait mieux, en secret. Elle rêvait de mieux, depuis toujours. Ce qu’elle a trouvé en elle, Eris. Cet amour, si fort, si puissant. Elle a trouvé l’amour, là où jamais elle n’aurait pu l’imaginer. Avec cette femme, un peu plus âgée, instable, sans-abri. Avec cette femme souhaitant la voler. Mais les regards se sont croisés, inévitablement. Les regards se sont croisés, la magie, l’alchimie et il n’était plus possible pour elles de se séparer. Plus jamais. Elle n’était pas de ton monde, Eris. Mais en elle, t’as trouvé bien plus de richesse que tout ce que tu connaissais. Différente, instable, mais tellement sincère, tellement honnête, et l’amour qu’elle t’apportait. T’étais le centre de son monde. Le centre de sa vie. Elle était tout pour Eris. Et rapidement, bien trop rapidement, Eris est devenue tout pour elle. La brune ne voyant plus que par cet amour, ce premier amour, cet amour renversant. Elles, leur histoire, une vie à deux, sauver Eris de la rue, de la précarité. C’était ce qu’elle voulait. Tout ce dont elle rêvait. Echec. Echec violent. Brutal. T’as pas su la protéger, t’as pas su la garder, au chaud, dans ta jolie tour d’ivoire. T’as pas su l’aider, et tu t’es retrouvée dans les bas-fonds. Dans les abysses. Avec elle. Pour elle. T’as tout lâché, elle t’a détruite, et tu ne parviens même pas à le regretter. Le pire est là. Elle ne le regrette pas, même si elle ne l’avouera pas. Parce que l’amour pour Eris, même mort, reste au sommet dans son cœur. Sur un piédestal difficile à égaler.
Il y a pourtant l’absence. Malgré elle. L’absence persistante. Lancinante. L’inquiétude toujours dans son cœur. L’inquiétude venant balayer ses propres souffrances, parce qu’elle la sait toujours là-bas. Eris. Parce que t’as finalement abandonné ton amour là-bas, Adriana. Tu t’es battue, puis t’as fini par comprendre qu’elle refusait de s’en sortir. T’as fini par comprendre qu’elle accepterait toujours de subir, princesse. Ce n’était pas pour elle. Ce n’était plus pour elle. Elles se sont déchirées, dévorées, détestées. Elles se sont tuées. Mais Eris reste dans ses pensées. Eris reste dans ses pensées, des soirs étoilés comme ce dernier, lui rappelant combien elles ont pu s’aimer, vagabonder, dans les rues de New-York. Elle pense à elle, installée, sur son balcon, verre de vin à la main. Elle pense à elle, lorsque l’obscurité prend le pas sur la réalité, lorsqu’elle sait, parfaitement bien, que le sommeil sera horrible, une fois de plus. Tirée de ses pensées par un cognement contre la porte, elle se lève machinalement pour ouvrir la porte de son appartement spacieux. Et c’est un fantôme, qui apparaît sous ton regard océan. Un fantôme, perdu depuis trois mois. Un fantôme, que jamais tu ne pensais revoir. Eris est là. Eris se tient debout, droite, face à toi. Les traits tirés et les vêtements abimés. Elle est là, tu ne sais pas comment, tu ne sais pas pourquoi. - Eris… Le silence s’impose. Elle ne bouge pas. Elle ne bouge plus. Reste sur le pas de la porte. Le silence s’impose et son regard parcourt celui de son or, de celle qu’elle aimant tant. - Qu’est-ce que… La question qu’elle ne termine pas, le regard détourné, parce qu’elle sent bien qu’elle va craquer. Elle s’interroge, tout tourne, tout tourne dans son esprit et… La secte. Si elle est là, peut-être qu’ils le sont aussi. Tout ce qu’elle tente de fuir. Tout ce qu’elle tente d’oublier. Désespérément.  

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Dim 7 Juin - 8:57
you cover your wounds, but underneath them, a million voices in your head that whisper, "stop, now". another twist of the knife, turn of the screws, it's all in your mind and it's fighting you. arm yourself, a storm is coming -- @adriana sparks

La porte s’ouvre, sur la folle qui pénètre en ces lieux presque interdits. Sur la folle qui mérite probablement de crever pour le mal qu’elle a fait. Sur la folle qui aime. Qui a aimé. Qui aimera. Toujours. parce que t’as beau être instable, t’as beau être perdue, t’as beau être irascible, maudite, détruite, il y a cette sincérité dans ton cœur. Cet amour si pur, si beau... cette force dans ton palpitant qui ne bat que pour elle, l’éclat dans la nuit noire. et quand le visage d’Adriana apparaît devant elle, c’est son cœur qui se soulève, c’est son myocarde qui s’affole, les battements dans sa poitrine qui se font plus forts encore, le regard qui se perd dans ce visage qu’elle n’oubliera jamais, celui de la femme de sa vie. Celui de sa femme à elle. Il n’y a pas de mots. Pas au début. Il n’y a que le regard. Que les regards. Que les iris de sa belle qui se heurtent aux siens. Et cette brutale différence, comme au premier jour. L’une sans-abri. Encore. L’autre dans sa tour d’ivoire. Encore. Il y a cette même différence, il y a ce même fossé entre deux mondes. Il y a cette même intensité dans les pupilles qui se croisent. Mais il y a les souvenirs, désormais. Les horreurs subies. Les horreurs orchestrées. La précarité. Les pleurs. Les malheurs. Mais aussi l’amour. La force de cet amour. Les promesses sur l’oreiller. Les caresses sous les draps. Les touchers plus merveilleux que jamais. Les paroles qui glissent encore de ses oreilles, les flammes déclarées. Et les sourires. Ceux d’Adriana qui viennent encore hanter la discorde. Ceux d’eris aussi, qui ne doivent pas fuir l’esprit de sa belle. Il y a les souvenirs. Les marques. Les marques temporaires qui reprennent presque leur place sur le corps. Les symboles d’amour, comme de désespoir. mais par dessus tout, il y a la lumière. La lumière presque aveuglante de celle qui trône dans ton cœur. La lumière qui veut chasser les ténèbres que tu traines derrière toi. En toi. et le regard qui ne sait se détourner. tu la gardes dans ton champ de vision, tu t’imprègnes de sa beauté, tu te perds dans ses yeux. Une seule envie. Avancer et la prendre dans tes bras. Tu ne peux pas. adi... un souffle, une réponse. Une parole. Comme pour lui prouver qu’elle ne rêve pas. comme pour te prouver aussi à toi-même que tu ne rêves pas. et une question coupée. Adriana qui tente de parler. Eris qui ne sait se retenir. Instinct qui prend le dessus, elle s’avance brutalement pour la prendre dans ses bras. La serrer dans ses bras. Larmes qui débordent. Pleurs qui ne se retiennent pas, tandis que sa peau retrouve la sienne. tu ne devrais pas. Elle ne veut peut être pas. Et pourtant es-tu capable de la lâcher ? c’est un spectacle. La femme noire et sale, la femme blanche et propre. La pauvre, la riche. Les couleurs qui se mélangent. Il n’y a plus rien d’autre que cette beauté. Yin et yang probablement. Adriana, lueur dans les ténèbres d’Eris. Eris, ombre dans la lumière d’Adriana. Le yin et le yang. L’harmonie existe-t-elle réellement en cet instant ? tes yeux se ferment, et tu sens ce coeur qui bat toujours plus fort. je suis tellement contente de te revoir... un souffle, un soupir, un murmure. Le désir d’un amour de s’enflammer à nouveau. Deux femmes l’une pour l’autre. Deux âmes qui ne faisaient qu’une. Et le désir de recommencer. parce que sans elle, tu ne sais plus vivre. Tu souffres quand elle n’est pas là. Avec elle, tu n’as pas mal quand les lames traversent ta poitrine, mais sans elle, tu te meurs quand le talon est transpercé. Si tu es Achille, son absence te retire ton immortalité. Et les coups ne peuvent plus que te détruire. mais elle n’est pas Achille. Elle est Eris. La discorde. Elle n’est pas un héros de la guerre de Troie, elle est celle qui déclencha la guerre en jetant la pomme de la discorde. Elle est la cause de tous ces malheurs. La mythologie est le reflet de la réalité. Elle est la cause de tous ses malheurs. Ceux d’Adriana.


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Ven 12 Juin - 10:23
we are bound to each other's hearts, caught, torn and pulled apart, this love is like wildfire and to my word now i'll be true, i can't stop this breaking loose, this love is like wildfire. -- @eris castle

Le temps semble soudainement suspendu, comme si les minutes ne défilaient plus, comme si les heures se retrouvaient chassées, comme s’il n’y avait plus rien au monde qu’elles. Qu’elles, se tenant l’une face à l’autre. Qu’elles, comme une inévitable évidence, macabre, brutale. Elle cherche encore à comprendre, Adriana. A comprendre pourquoi cette femme autrefois tant aimée ne cesse de se retrouver sur son chemin. A comprendre pourquoi elle est toujours là, comme une ombre sur sa vie, comme une ombre sur son cœur. Et si. Et si elle n’avait jamais croisé son regard. Une vie plus simple, une vie tracée, une vie guidée. Et si. Et si elle n’avait jamais croisé son regard. Une vie sans amour. Une vie sans passion. Une vie sans espoir. Le cœur brisé en deux, une partie battant encore pour Eris, l’autre la rendant responsable de tous ses malheurs. C’est sûrement plus facile pour toi, Adi, de te convaincre que tout est sa faute. De te convaincre que t’es partie parce qu’elle te l’a demandé. Parce que t’aurais pu dire non. T’aurais pu rester et lui prouver qu’elle le pouvait, elle aussi, à tes côtés. Mais t’as pas su la rassurer, pas assez, si bien qu’elle a ressenti le besoin d’entraîner dans ses méandres. Et l’espace d’un instant, lorsque ses iris bleutés effleurent le visage de sa brune, elle ne ressent que tendresse, qu’affection, que ce cœur réchauffé, rassuré de la savoir toujours en vie, de la savoir en bonne santé. Et l’espace d’un instant, elle ne ressent que ce bonheur en réalisant qu’il n’est rien arrivé. Un instant. Parce que bien vite, trop vite, les doutes d’installent, la peur s’immisce, la rancœur s’impose. Bien vite, trop vite. Mais contre toute morale, tout fondement, Eris s’approche pour l’attraper dans ses bras, pour s’accrocher à elle, laissant supposer qu’en trois mois, rien n’a vraiment changé. Tu restes sans voix, sans un mot, sans bouger. Tu restes-là, les idées retournées et le cœur piqué. Tu sens ses larmes, les tiennes n’étant pas loin non plus, mais tu t’y refuses, Adi. Tu ne veux pas retomber. Tu ne veux pas retomber dans cette relation destructrice aussi intense que déchirée. Ce n’est qu’après plusieurs secondes qu’elle se détache finalement de ses bras, la repoussant faiblement. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle brise enfin ce tandem. - Qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi tu es là ? Elle est contente de la voir, de la revoir. Elle est contente de la revoir après tout ce qui s’est passé entre elles. Après des semaines, des mois, passées à se déchirer, à se détruire. Des mois à subir dans un enfer, avec une Eris incapable de se bouger pour s’en sortir. Contente de la revoir, alors que l’héritière s’est envolée, disparue en la laissant, elle, là-bas. - Dis-moi ce que tu veux. La méfiance trône, remplace cette passion magique. La rancune trône, transforme l’amour en colère. L’impression qu’il n’y a plus rien. Plus rien entre vous. L’impression qu’il n’y a plus rien pour vous lier. Plus rien pour rappeler ce que vous avez vécu, à des années lumières d’ici. Ton cœur s’est accroché au sien lorsque vous n’aviez rien en commun. Elle a toujours su voir bien plus en toi, plus que cette fortune, plus que cette couronne dorée au-dessus de ta tête. Et pourtant, elle s’est finalement laissée traîner par sa peur, Eris. La peur vous faisant commettre l’irréparable.

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Lun 29 Juin - 10:35
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Comme la lune a besoin de sa nuit pour survivre, comme la terre a besoin de son soleil pour perdurer. Comme la mort a besoin de la vie pour exister. Elle, elle a besoin d’Adriana pour subsister. Elle, elle a besoin de sa lueur pour sourire, pour rire. Pour ne plus pleurer. Et pourtant... dans ses bras. Elle se laisse aller, pleurs qui dévalent ses joues comme une avalanche alors que ses bras la serrent contre elle, que son cœur retrouve son âme sœur, que son âme se reconstruit en un instant, la simple vision de sa belle, la simple chaleur de son corps, la simple tendresse dans cette étreinte. tu as l’impression que tu avais oublié ce que cela faisait, et d’un autre côté, tu as le sentiment de toujours avoir connu la douceur et l’empreinte de son corps sur le tien. Comme si vous étiez faites l’une pour l’autre, comme si elle était venue au monde pour toi. Ton palpitant qui s’affole, tes larmes qui s’écroulent, t’as retrouvé ta moitié. Et tu ne sais plus la lâcher. Parce que rien au monde ne peut rivaliser avec le petit bout de paradis qui t’est ainsi offert. Parce qu’adi représente toute la bonté que tu possèdes en toi, elle est ta part de lumière. Elle est celle qui t’a vue, un jour que tu lui dérobais ses biens. Qui t’a vue, toi. Toi, au plus profond de ton âme, bien loin des vols, de la prison, de l’horreur. Toi. Ton cœur mis à nu pour elle.
Et elle ne sait oublier, Eris. Elle ne sait oublier les sensations qui parcourent son être. Elle ne sait oublier l’amour qu’elle éprouve pour elle. Elle ne sait oublier, tant qu’elle va bien. Parce qu’elle est instable, la discorde. Parce qu’elle est irascible, la discorde. Parce qu’elle sait que ça viendra, la discorde. la pomme a toujours été dans ta main, la pomme sera toujours jetée sur la table des dieux, et tu provoqueras toujours cette guerre de dix ans. et une partie d’elle lui en veut. Lui en veut d’être partie, de l’avoir abandonnée. Une autre s’en veut à elle-même. D’avoir ainsi gâché la vie de son ange gardien, de celle qui lui donna le sourire et l’envie de vivre. Et une dernière ne sait que dire, ne veut que garder cette étreinte chaleureuse aussi longtemps que possible.
Jusqu’à ce qu Adriana la repousse, brise le lien, brise le besoin de se faufiler dans ses bras. comme une cassure, t’as l’impression que des morceaux de toi s’effritent quand elle rompt le contact. Que tu tomberais presque en poussière sur ses simples mots. Ses simples gestes. ce que je fais ? une question après l’autre. Le regard presque interloqué. L’assurance qui s’efface. a-t-elle seulement déjà existé ? j’enlace la femme que j’aime. comme une évidence. je... j’ai... je n’ai pas su résister. comme un aveu. je devais te retrouver. comme une raison. je ne savais même pas si tu serais encore ici... tu es partie sans un mot, sans me dire... mais sans toi... que suis-je ? comme un sentiment. Parce que si les mois précédant son départ furent difficiles, si les déchirures du passé furent douloureuses, il n’y a rien de pire que de se réveiller sans elle à ses côtés. Rien de pire que de ne plus exister. parce que sans elle, tu n’existes plus. je... je veux juste... je voulais te revoir. et comme si elle devinait ses pensées, un chuchotement s’ajoute à ses confessions ils ne sont pas là. Je ne suis plus... je ne suis plus l’une des leurs. Je n’ai plus la force... sans toi. révélation qui se souffle entre ses lèvres. L’impression que rien a changé. L’impression que tout a changé.
Un monde différent, deux âmes différentes. Et un passé, un amour qui trône encore. je peux entrer ? retrouver le lieu d’une rencontre mouvementée ? Retrouver le coeur d’une vie différente ? Retrouver l’âme sœur et ne plus la quitter ?


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Mer 8 Juil - 19:50
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Comme une autre dimension, comme un autre monde, dans lequel elles ne font toujours qu’une. Dans lequel elles sont toujours ensemble, toutes les deux. Dans lequel leur couple perdure, vit, heureux. Dans lequel elles sont ensemble. Un univers idyllique qui n’existe pas et qui ne pourra plus jamais exister. Plus jamais. Parce que l’amour, si fort, si puissant, si intense, il s’est envolé au profit des drame, des larmes et des peines. Et quand son regard croise celui d’Eris, quand leurs deux cœurs sont de nouveau en fusion, elle ne sait plus où elle en est. Elle ne sait plus ce qu’elle ressent. Elle ne sait plus ce qu’elle désire. Il y a les sentiments qui errent comme des âmes en peine prises par le déluge, par la tempête, par la tornade. Il y a les sentiments irrévocables du premier amour. Puis il y a toutes tes peurs, Adi. Toutes tes craintes. Il y a tous ces cris. Tous ces silences. Toute cette violence. Ils reviennent tous, dans ton esprit. Ils reviennent tous dans ton esprit comme pour te rappeler, encore et encore, que tout est terminé. Et ses bras se détachent, comme une fatalité. Et Eris est repoussée, comme une fatalité. Parce qu’elle n’est pas capable de faire semblant, pas face à elle. Parce qu’elle n’est pas capable de faire semblant, pas avec l’amour qu’elle ressentait pour elle. Mais ta Eris, ton ancienne Eris, elle semble tellement perturbée, Adi. Tellement paumée, qu’elle ne semble même pas réalisée qu’il n’y a plus rien a sauvé. Elle s’est envolée, à son tour. Elle a quitté la secte, à son tour, dans l’espoir de pouvoir sauver leur amour. Un amour terminé, un amour échoué. - Quoi… Les mots lui manquent, elle ose à peine croire ce qu’elle entend et pourtant, l’émotion dans le regard d’Eris ne trompe pas. Elle pense sincèrement ce qu’elle dit. Elle l’aime toujours et souhaite la retrouver. Mais toi, t’es pas capable de ça, Adi. T’es pas capable d’oublier ce qui s’est passé. T’es pas capable d’oublier que c’est elle, qui t’a attirée dans cette secte. Que c’est elle, qui n’a jamais accepté s’en aller. - Non, Eris, c’est… C’est terminé, nous deux… C’est terminé depuis des mois déjà, je… Je pensais que tu l’aurais compris… Parce qu’il ne restait plus rien de nous, Eris. Parce qu’il ne restait plus rien de notre amour. Et tout ce qu’elle aimait, en Eris, s’est effacé. Tout ce qu’elle désirait, dans leur relation, s’est effacé. - Je ne comprends pas… Elle ne comprend pas, ne sait pas quoi lui dire, ne sait pas comment gérer cette situation. T’as jamais su. T’as jamais été douée pour ça, princesse dans son monde d’or. T’as jamais aimé personne auparavant. Tu ne fais qu’expérimenter, encore et encore.

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Ven 24 Juil - 4:50
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Comme une évidence. Comme une loi universelle. Eris et adriana. Deux âmes, âmes sœurs. Comme si rien ne pouvait entraver ces vérités. ainsi vois-tu le monde, à ta manière, tandis que ton esprit ne sait comment interpréter les signes. Tu n’es plus capable de voir le vrai du faux, ou peut-être n’en as tu jamais été capable. mais une vérité est toujours subjective, lorsqu’elle touche aux âmes, aux sentiments. Une vérité ne peut être objective que sur les faits. Pas sur les émotions. Pas sur les sensations. Les sensations qu’elle éprouve, qu’elle ressent en l’enlaçant. Son cœur qui bat plus fort, à l’unisson avec celui d’adriana. Son âme qui l’entrelace également, comme si elle désirait se fondre dans la sienne et ne faire plus qu’une. Parce qu’elles ne sont qu’une, n’ont toujours été qu’une. Du moment où elle l’a rencontrée en la volant, au moment où elle a trouvé un emplacement vide à ses côtés, en passant par ce moment présent… leurs âmes n’existent qu’à l’unisson. pour toi, tout du moins. Parce que comment pourrait-il en être autrement ? adriana est tombée amoureuse de toi au premier regard, ton cœur a flanché en même temps. c’est le destin, la preuve que vous êtes faites l’une pour l’autre. C’est le destin, qui s’amuse par la suite à vous rendre la vie difficile, à tester votre amour. C’est le destin. alors cette fêlure dans son cœur semble prendre des proportions inattendues, lorsque l’étreinte s’efface au profit d’une distance dont elle n’a pas l’habitude avec sa chérie. mais tu ne comprends pas. tu ne comprends pas, non, tandis qu’adriana s’étonne de t’entendre. mais… qu’est-ce que tu racontes ? bien sûr que non ce n’est pas terminé… je… je te pardonne, tu sais. Je te pardonne de t’être enfuie, alors tout va bien. instable… peut-être as-tu un problème, peut-être es-tu juste incapable d’entendre raison ? peut-être est-ce comme des voix dans ta tête, qui te font oublier la réalité ? sérieuse, elle l’est néanmoins. Ne blague pas, ne rigole pas. elle pense chaque mot qu’elle prononce, oublie les mots qui ont déjà été dits. Un moment, elle est timide, un autre, elle est douce. Peut-être peut-elle éviter de jeter la pomme sur la table, cette fois-ci ? mais tu ne réalise pas que tu l’as peut-être jetée, la discorde… en parlant de pardonner, en te mettant dans le rôle de celle qui doit pardonner, plutôt que de celle qui doit s’excuser. Peut-être viens tu d’attiser les flammes sommeillant en adriana, qui va alors rugir contre toi. mais qu’en sait-elle ? elle est dans son monde ? perdue. Sale. Seule. En face d’adriana. La femme de sa vie. la femme d’une éternité. qu’est-ce que tu ne comprends pas ? je suis là… tu n’as pas à comprendre, juste… juste à m’accueillir. un sourire, parce que tu ne te rends pas compte. Elle a prononcé les mots « terminés, nous deux », mais tu n’en prends pas compte. Parce que tu ne vois pas par ses yeux, tu ne sais que voir par les tiens. Parce que tu as cette douleur, quand tu tentes de comprendre. Que tu ne peux pas affronter. Tu ne peux pas comprendre.
C’est une malédiction.
mais… euh… tu me laisses devant la porte ? les sujets qui défilent, l’impression que tout est réglé. Eris ne sait pas s’attendre ni aux réactions des autres, ni aux pensées d’autrui. Elle parle, elle ne comprend que ses propres mots, ne se fait pas comprendre des siens. et adi a de la chance, puisque l’irascible eris ne semble pas être de la partie. Pourtant, tu sens qu’au moindre problème, tu serais capable de t’emporter, bien plus loin que quiconque ne pourrait te sauver. elle est perdue. Probablement bien plus que chacun ne veut le croire.



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Mer 5 Aoû - 23:27
we are bound to each other's hearts, caught, torn and pulled apart, this love is like wildfire and to my word now i'll be true, i can't stop this breaking loose, this love is like wildfire. -- @eris castle

Déboussolée. Elle se sent déboussolée, face à elle, face à son ancien amour, à son amour de toujours. Elle se sent déboussolée parce qu’elle n’imaginait pas la retrouver, et peut-être qu’au fond, elle aurait préféré. Préféré ne jamais avoir à l’affronter. Ne jamais avoir à croiser de nouveau son regard. Parce que les choses seraient bien plus faciles pour toi, Adi, si tu n’avais pas à te confronter à la véracité de tes sentiments, à la véracité des siens. Parce que tout deviendrait plus simple, s’il n’y avait plus que colère, que rancœur, entre vous. Mais Eris est là, bien présente devant elle. Eris a trouvé le courage de quitté la secte, enfin, mais trop tard. Trop tard parce que c’était tout ce qu’elle lui demandait. Trop tard parce que, jamais, elle n’aurait souhaité l’abandonner. Tout ce que t’as été capable d’encaisser, princesse dorée, c’était pour elle. Uniquement pour elle. Par amour pour elle. Tout ce que t’as été capable d’encaisser, c’était pour pouvoir rester à ses côtés, pour pouvoir la protéger. Mais aujourd’hui, elle n’en est plus capable. Elle n’est plus apte à revenir en arrière, à effacer ses blessures, à guérir ses fêlures, parce que le mal est fait. Parce que leur histoire est gâchée, beaucoup trop profondément. Ton cœur se brise, pourtant, à l’entente de ses mots. En entendant qu’elle te pardonne, sans imaginer combien elle t’a fait mal. Combien elle a gâché ta vie. Mais combien tu l’aimes, tu l’aimais, malgré tout. - C’est toi qui me pardonne ? Non mais, j’hallucine, je… Un silence, la main dans ses cheveux pour ne pas perdre son calme, pour ne pas vriller, littéralement. Le même sentiment qu’avant, celui de ne rien contrôler avec elle. Celui de ne plus rien maîtriser. - Entre. Qu’elle lâche, finalement, en se décalant pour la laisser entrer et refermer la porte derrière elle. Tu t’attends déjà au pire, Adi, parce que t’es incapable de lui apporter ce qu’elle attend. Parce que tu refuses de lui donner ce qu’elle attend. C’est trop pour toi, beaucoup trop, et elle ne semble même pas en prendre conscience. - Toi et moi c’est terminé. Quand je suis partie, sans toi, cela signifiait que c’était terminé. Tu m’as fait trop mal et je ne peux plus. Le bonheur parfait, c’était elles, avant. Elle ne s’était jamais sentie heureuse que dans les bras de sa brune, et ce malgré les dires, et ce malgré les préjugés. Elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’aux côtés d’Eris. Mais désormais, ce n’est plus ce qu’elle ressent, plus du tout. - J’ai eu… Quelqu’un d’autre, après toi… Quelqu’un qui a compté. Quelqu’un qui lui a fait du bien et pas du mal. Quelqu’un qui a su se montrer présent et accepter ses failles. Quelqu’un qui n’a pas accepté de la regarder souffrir par lâcheté. Quelqu’un qui n’est pas comme Eris. Quelqu’un qui vaut certainement bien mieux qu’Eris.

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Jeu 13 Aoû - 7:24
you cover your wounds, but underneath them, a million voices in your head that whisper, "stop, now". another twist of the knife, turn of the screws, it's all in your mind and it's fighting you. arm yourself, a storm is coming -- @adriana sparks

l’impression de se perdre dans son propre « couple », l’impression de s’égarer, encore, toujours. Comme si le monde voulait la repousser. Comme si la vie ne savait pas s’arrêter avec elle, ses maux, son destin. Le regard qui se perd, l’assurance qui s’étiole, tandis qu’elle assure à l’amour de sa vie que tout est pardonné, que la fuite est oubliée, qu’elles peuvent reprendre là où elles en étaient. Qu’elles peuvent à nouveau s’enlacer, s’embrasser, s’oublier.
L’assurance qui s’effrite, à chacun de ses mots, alors qu’elle voit le regard de celle qui compte plus que tout, qu’elle ne parvient pas à comprendre la teneur de son expression, mais qu’elle sait que quelque chose cloche. parce que t’as beau être différente, perdue, saccagée par ton esprit, elle est ta femme. elle est la seule femme. elle est celle qui a vécu avec toi pendant si longtemps, que tu sembles la connaître mieux que quiconque, que tu sembles lire les défaillances dans chacun de ses regards, que tu sembles comprendre quand cela ne va pas, sans t’imaginer de la véritable raison de ces détails qui ne savent t’échapper. elle l’entend, dans la première réaction d’adriana. Elle l’entend, quelque chose ne va pas, un problème. tu n’as pas besoin d’halluciner, c’est la vérité mon amour… je te pardonne. Vraiment. le cœur sur la main, la main sur le cœur, et elle ne se rend pas compte. Elle ne se rend pas compte qu’elle ne comprend pas, ne comprend que de travers. Elle ne s’imagine pas que son amante est offusquée, mais qu’elle est heureuse, surprise d’être pardonnée aussi facilement. Elle ne se rend pas compte eris. La pomme de la discorde n’est plus dans sa main, mais elle ne le voit pas. elle défile sur la table du banquet divin, mais elle ne le voit pas. elle l’a lâchée une fois de plus, mais elle ne le sait pas. et glisse entre l’ouverture laissée par adriana, quand elle en a enfin le droit. tu contrastes tellement avec le lieu. Tu es sale, vêtements déchirés. Et ce luxe… ce même luxe qui t’avait mise si mal à l’aise au début, que tu avais poussé adi à partir. un regard qui se fait vite oublié, elle a du mal avec l’endroit, ne se sent pas à sa place, rejetée. Pauvre sans-abri, qui n’aurait jamais dû découvrir la richesse de cet endroit, la plus grande résidant en sa résidente.
et tu tombes, d’un coup. tes pieds sont pourtant ancrés dans le sol, mais ce sont les dires de ton cœur qui parviennent à t’assommer un instant, deux instants, trop d’instants. ne raconte pas de bêtise ! je ne t’ai rien fait ! le regard qui se tourne, empli d’amour. De tristesse. D’incompréhension. Le regard qui se tourne vers elle, vers celle qui réside en son cœur, tandis qu’elle sent le ton monter, qu’elle se retient presque. je ne t’ai jamais frappée ! je ne t’ai pas fait mal… je… le ton qui redescend, qui cherche à se caler sur les sentiments de la castle. c’est… je ne veux pas te faire mal… et pourtant. vérité que tu ne sais admettre, puisque tu ne la comprends pas. vérité qui t’échappe, tu es incapable de justifier ses mots, tu ne vois pas en quoi tu lui as fait mal, parce que ton âme se fracture depuis toujours, que tu ne sais t’adapter, ni comprendre ce qu’il se passe autour de toi. parce que tu es différente. mais pas assez.
Parce que sinon, elle ne serait pas aussi touchée, blessée par les mots de son ange. pardon ?! et la glace. la chaleur d’eris qui s’évapore, le ton froid qui entre en jeu, les pas qui se rapprochent de l’ange, la colère qui se lit dans le rouge de son regard. bon, alors… déjà, « après moi », ça n’existe pas. donc là, tu m’avoues que tu m’as trompée. Et pas qu’une fois. elle tente de se contenir, elle n’y parvient pas. comment est-ce que tu peux te regarder dans une glace, putain de merde ?!! des larmes. Des larmes qui défilent le long des joues d’eris. comment t’as pu ? comment t’as pu me faire ça ? elle est perdue, une fois en colère, une fois en larmes. qui c’est, ce petit con ? que je le… ! elle ne sait pas terminer sa phrase, elle est perdue, encore une fois. Le monde s’efface, même adriana semble perdre son opacité, tandis que le regard d’eris s’effrite. je ne te pensais pas capable de tromper. elle ne comprend pas qu’adriana n’était plus avec elle. elle ne sait l’entendre, ne sait le comprendre. Adriana est sienne, tout comme elle est à adriana. Comme le yin et le yang, comme les deux pôles de la terre. elles ne sont qu’une, à deux. et tu ne sais croire qu’elle a vraiment mis un terme à tout cela. elle est incapable de la croire, mais ses bras s’agitent pour venir se poser sur les épaules d’adriana. comment t’as pu ? le regard noir, le regard rouge. Elle se perd dans son esprit, elle se perd dans son corps. ses larmes sont fragiles, ses bras sont mous par le choc, et sa voix se fait plus silencieuse, avec un ton qui reste de marbre.
Elle ne sait pas comment réagir.
Elle ne veut pas exploser.
Et pourtant, la pomme roule sur la table, et une fois arrêtée, une fois stoppée dans son élan, tu exploseras, elle se détruira.


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Mer 2 Sep - 18:06
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Une seconde. Il ne suffit que d’une, que d’un regard, une seule intonation, un détonateur. Il ne suffit que d’un simple instant pour qu’elle comprenne, Adi, que le moment qu’elle s’apprête à vivre est loin d’être agréable. Parce qu’elle connaît Eris par cœur, parce qu’en quelques semaines, quelques mois seulement, elle savait déjà lire en elle, comprendre le mal, mais l’aimait quand même. Appréhender ses crises, sa colère fracassante, sa difficulté à vivre dans un monde normal, plus encore dans un monde luxueux comme celui qu’elle était prête à lui offrir. Et tu ne réfléchis pas, Adriana. Tu ne réalises pas qu’en essayant de lui donner ce qu’il y a de plus beau, t’as accentué en elle un profond mal-être. Celui de n’être rien. De ne pas être à la hauteur. De ne rien pouvoir t’offrir, à toi. Tout cela, alors qu’au fond, c’était bien elle qui n’était pas à la hauteur. Elle, qui n’a pas su lui prouver combien elle comptait à ses yeux, combien sa vie, son monde, ne tournait plus qu’autour d’elle. En essayant d’abord de l’intégrer à son univers, puis en quittant tout pour elle. Pas de juste milieu. Une relation si forte, si belle, si passionnée, mais terriblement bancale, gâchée par les travers de l’une comme de l’autre. Pourtant, tu la tiens responsable, parce que tu sais, Adi. Tu sais que t’aurais pu demeurer avec elle pour le reste de ta vie. Si seulement. Si seulement il n’y avait pas eu cet endroit de malheur. Cet endroit monstrueux. Et elles se déchirent, se retrouvent ici, au beau milieu d’un appartement qui ne sera plus que champ de ruine, lorsque le toner gronde, que la guerre des cœurs se prépare, entre elles. Entre deux âmes qui se sont tant accrochées, qui se sont tant aimées. - Lâche-moi ! Une colère explosée, de celles qui ne surviennent jamais. Parce que t’es plutôt du genre à vouloir tout contrôler, à vouloir tout arranger sans réaliser que le problème est bien plus profond. Mais pas aujourd’hui, plus face à elle. Elle est ton point faible. - Je n’en veux pas de ton pardon ! Je ne veux plus être avec toi, Eris, c’est terminé ! Tu le comprends ou pas ?! La violence des mots alors qu’elle se dégage de son emprise, se retrouve à faire les cent pas comme un lion en cage. - C’est de ta faute ! Tout ce qui s’est passé ! Donc retourne d’où tu viens ! Des accusations jetées à tort et à travers, trop abîmée par ces mois passés à regarder votre relation s’effriter. A voir la femme que tu aimais se soumettre, accepter cette misère, accepter de te regarder souffrir.
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Mar 15 Sep - 7:00
you cover your wounds, but underneath them, a million voices in your head that whisper, "stop, now". another twist of the knife, turn of the screws, it's all in your mind and it's fighting you. arm yourself, a storm is coming -- @adriana sparks

Comme perdue dans le néant, comme perdue dans les abimes, comme si le monde se retournait contre elle. son monde à elle se retourne contre elle. sa propre vie ne veut plus d’elle, et la discorde ne fait que commencer, tandis que finalement la pomme s’arrête, que les déesses l’observent, avec cette puissante envie de la prendre, de la capturer, de clamer la beauté tant désirée par la perversion infâme de la vicieuse discorde. ce prénom te va bien trop, eris. Il reflète les plus mauvais penchants, il reflète les pires vices, ceux que tu sembles avoir en toi, ceux que tu sembles donner aux autres, ceux que tu ne sembles plus contrôler, si tant est que tu les as un jour contrôlés. elle n’est plus la même. esprit perdu, ravagé par la souffrance, par la colère, par la déception, par le dégoût, par l’amour. Esprit perdu, complètement ravagé. Il n’y a toujours eu qu’adriana, et désormais, l’image se fissure, le futur se perd. Elle ne comprend pas, elle ne sait pas comprendre, elle ne sait pas accepter ce qu’elle entend. Elle ne peut pas accepter ce qu’elle entend. adriana ne semble pas comprendre, que vous êtes fait l’une pour l’autre, que vous ne pouvez pas vous déchirer, que tu l’aimes, qu’elle t’aime, que c’est évident. le retour en arrière, les promesses prononcées lors de ces quelques mois durant lesquels elles ont appris à s’aimer. le retour en arrière, et les serments ravagés par des mots si cruels, tandis qu’elle se perd en voyant cette colère gronder en celle qu’elle aime. celle qui t’aimait… cette puissance, ce tonnerre, elle se perd, elle disparait, la gentille eris. Elle disparait, pour que la colère des dieux se répande en elle. il n’y a plus que les trois déesses et la pomme d’or. Oublié, le festin, oubliées, les noces de pélée et thétis. Il n’y a plus que le vice d’une fourberie, et les trois « plus belles » qui s’affrontent. Hera, aphrodite, athena. Et la guerre de troie qui semble venir au loin. parce qu’elle ne peut pas se contenir, eris. Parce qu’elle ne sait pas oublier, eris. Parce qu’elle ne veut pas partir, eris. Parce qu’elle l’aime toujours, adriana. Cette femme pour qui elle s’est tant donnée, cette femme qui lui a donné l’amour, cette femme qui lui a permis de revenir d’entre les déchus. tu l’aimes, c’est d’une évidence. Mais la rage en toi ne fait que grandir. mais putain de bordel de merde !! tu t’entends parler ? tu me trompes et c’est toi qui est en colère ? mais t’es sérieuse ?! moi je t’offre mon pardon, toi tu me prends pour de la merde ?! la guerre est sur la table, c’est presque évident. Pourtant, elle tente. Elle essaie. De se contenir. Son ton redescend un instant. moi… je t’aime, adi… je t’ai toujours aimée… je t’aimerais toujours… s’il te plait… ne me dis pas ça… elle ne peut pas l’accepter. Elle ne peut pas y survivre. Une rupture la détruirait. Une rupture ne peut pas arriver. Car son cœur se déchirerait aussi fortement qu’adriana s’éloignerait. et quand tu l’entends t’accuser, tu ne peux plus te contenir. ma faute ?! ma faute !?! c’est toi qui m’a montrée que je n’étais rien ! c’est moi qui nous ai trouvé un endroit où vivre ! et c’est toi qui est partie !! mais les mots suivants l’abattent. « retourne d’où tu viens ». tu t’écroules. C’est instantané. Tu t’écroules. Le sol se dérobe sous tes pieds. Tu t’écroules. Le corps abattu. Tu t’écroules. Tes jambes ne te tiennent plus. tu t’écroules. parce qu’elle vient de la rue. Elle vient de la misère. Elle ne vit que dans la rue, elle n’a pas de toit sur la tête. en témoignent ses vêtements déchirés, sales. En témoignent ses pieds fatigués, ses bras écorchés, son corps tout entier. Adriana la renvoie à la rue. Adriana la renvoie à la misère la plus totale. d’… d’où je viens ? et des larmes apparaissent, sans qu’eris ne puisse pleurer. Et des larmes apparaissent, elle ne sait plus quoi penser.
Son esprit est un champ de bataille, et elle est perdue dans le no man’s land.
Peut-elle seulement en sortir ?
Peut-elle seulement arrêter la guerre avant qu’il ne soit trop tard ?


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Dim 4 Oct - 19:47
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Elles sont dans deux mondes. Deux mondes incapables de se rencontrer, deux mondes incapables de voir l’un en l’autre. Elles, qui autrefois semblaient avoir deux cœurs en phase, deux cœurs qui prêts à ne plus faire qu’un. Elles, qui autrefois, pouvaient parler et s’écouter parler durant des heures, sans la moindre seconde de silence, sans le moindre moment d’absence. Les différences n’étaient pas si visibles, lorsqu’elles étaient ensemble. Pas si visibles, lorsque l’amour prenait le dessus. C’est ce que tu croyais, belle Adriana. C’est ce que tu pensais, avant qu’Eris t’entraines au bout du monde, avant qu’Eris vienne balayer ta vie entière pour repartir à zéro. Dans la misère, avec elle. Dans la misère, pour elle. T’aurais pu l’accepter par amour, mais pas une telle souffrance. Comme deux mondes à part qui ne se rencontrent pas, les cris fusent, les éclats de voix retentissent dans l’appartement et elle ne sait comment s’en sortir. L’héritière sûre d’elle, la sans-abri dans le déni. Aucune d’elle n’est prête à baisser la garde, aucune d’elle n’est prête à écouter l’autre. A écouter, réellement. - Tu essaies de me rendre folle, c’est ça ?! Je ne veux plus être avec toi ! L’impression de se répéter, encore et encore, éternellement, sans fondement. Et chaque fois qu’elle prononce ces mots, son cœur saigne, son cœur crève, parce que ce n’est pas de gaieté de cœur, qu’elle la rejette, mais bien parce qu’il le faut. Parce que ce n’est plus possible, vous deux. Ce n’est plus possible, malgré l’amour qu’elle dit encore te porter. Les mots qui manquent, le souffle aussi, et elle se tait. Elle se tait jusqu’à cette phrase. Jusqu’à ces mots un endroit où vivre. Et l’horreur. L’horreur qui revient dans son esprit. Les souvenirs qui ne disparaissent pas. Qui persistent. L’horreur. Toujours l’horreur. - Dégage ! Qu’elle hurle, poussée à bout par la femme qu’elle aimait tant, par la femme qui était l’amour de sa vie. Poussée à bout par ses mots, par son manque de conscience quant à ce qu’elle lui a fait vivre. Comme si tu n’étais que dans la lumière, avant de la connaître. Et que, petit à petit, plutôt que de la tirer avec toi, c’est elle qui t’a attirée, bas, beaucoup trop bas. Bien trop bas pour pouvoir remonter. Bien trop bas pour ne pas suffoquer. Mais c’est elle, qui suffoque, à présent. C’est elle, effondrée sur son parquet un peu trop parfait. Le mal au cœur, de la voir ainsi. Le mal au cœur, de la voir si brisée, si fatiguée. Seulement, elle perd le contrôle, avec elle, Adi. Et elle ne sait comment le gérer. - Ecoute, je… La voix plus calme, abattue par la situation. Abattue par cette énième déchirure entre elles. - Je n’en peux plus, Eris. Je ne sais pas quoi te dire de plus. Une main dans ses cheveux, nerveuse, incapable de bouger, incapable de se déplacer. T’es comme figée. Comme figée dans ce temps que t’aimerais fuir plus que tout au monde. Comme figée face à elle, avec la peur de ce que tout ça pourrait entraîner.

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Lun 2 Nov - 5:52
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Le désespoir, qui s’abat, qui vient lui prendre tout ce qu’elle a de plus cher. Le désespoir, qui la détruit, vient la prendre jusque dans la plus petite partie de son cœur. le désespoir, celui qui suit, celui qui suivit, même dans ce mythe, le lancé de la pomme, le combat des déesses. Le désespoir.
Tout ce qu’elle ressent. Tout ce qu’elle voit. tout ce qui arrive. Elle est perdue. Le cerveau en miettes. L’esprit irréparable. Révélations trop fortes, la colère qui s’empare d’elle. folle ? folle ?! mais tu t’entends ? tu t’entends parler ?! furie d’un espoir qui ne veut plus d’elle, furie qui se déchaîne, qui ne parvient plus à garder le contrôle. Elle n’a jamais su, elle ne saura jamais. garder le contrôle, revenir sur ses pas, revenir sur ses mots, sur toutes ses actions. Elle ne saura jamais, voir ce qu’il faut, entendre ce qu’il faut, car son cœur a explosé, bombe à retardement. Car son cœur a explosé, la fin est survenue, elle a tout emporté avec elle. elle a tout saccagé dans son sillage. Il ne reste plus que ce corps, à la dérive, les paroles qui s’enfoncent dans sa chair, les regards qui frappent son esprit. il ne reste plus que ce cœur, à la dérive, les lambeaux d’une vie qui viennent l’étouffer, qui viennent en finir, tandis qu’elle se perd dans une illusion. l’illusion d’avoir sauvé, d’avoir conservé votre couple. L’illusion de l’avoir sauvée, alors que vous étiez à la rue, perdue. L’illusion qui s’empare de toi, la secte comme un moyen de survivre, quand elle n’a fait que tout enterrer. mais elle ne pouvait pas. accepter le monde en lumière que lui proposait adriana. Elle ne pouvait pas, n’y parvenait pas, ne s’y voyait pas. elle ne pouvait pas. parce qu’elle n’y était pas à sa place, parce que ce monde lumineux l’aveuglait, la repoussait. si seulement adriana avait réussi à te garder sous la lueur… si seulement elle n’avait pas cédé à tes ténèbres. le combat perpétuel de la lumière et de l’ombre. l’un ne peut vivre sans l’autre, l’un ne peut vivre dans l’autre. Si tu es la sombre, comment survivre en pleine lumière, quand la nuit noire t’appelait ? si elle est la brillante, comment aurait-elle pu s’en sortir une fois le noir complet, sans appeler son monde ? deux mondes différents, deux cœurs différents. Toujours en phase auparavant, césure qui s’est opérée dans une relation parfaite, césure qui s’est opérée dans son cœur, dans son âme, esprit à jamais déchiré. t’es sérieuse ? j’essaie de nous sauver et… et tu dis « dégage ! » ?! encore perdue dans la colère, elle commence à exploser, elle sent tout son être vrombir de rage, alors qu’elle fait tout, tout pour lui pardonner. Pour lui pardonner la tromperie, celle qu’elle ne peut pas voir autrement. Pour lui pardonner d’être partie, de l’avoir laissée seule. Pour lui pardonner ses mots, à l’instant, qui s’abattent sur elle, plus puissamment que les armées grecques sur troie. Pourtant, il ne suffit que d’une parole, pour se figer, pour que son talon d’achille se crève, pour qu’elle tombe au sol, perdue, anéantie. Un mélange de colère et de tristesse, avant les paroles de sa promise. Un mélange de tristesse et de folie, alors qu’elle parle, que le monde s’écroule à nouveau. Eris, déesse à l’agonie, qui s’effondre, larmes dans les yeux, qui s’échappent. Et cette voix si calme qui vient percer le silence de ses pleurs. Cette voix si calme, qui lui rappelle ces moments, parfois tristes, parfois perdus, durant lesquels elle tentait de la rassurer. mais elle ne te rassure pas, là. et les mains qui tombent au sol, le regard qui se perd, le monde qui disparait. Il n’y a plus rien, qu’elle au sol, qu’adi debout. Le reste a disparu, les bruits, le monde. il n’y a plus rien. m…mais… je n’ai… que toi… retourner d’où elle vient, c’est se laisser reprendre par la secte, sans la force d’y survivre. Retourner d’où elle vient, c’est se laisser mourir dans les rues de la ville, si elle ne parvient pas à récupérer son âme qui s’est fissurée. Retourner d’où elle vient, sinon, c’est retourner dans ses bras à elle, celle qu’elle a aimé, qu’elle aime encore.
C’est mourir en solitaire, sinon, le cœur abîmé.


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