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Is the world so small ?! /Jade&Hassan\

@ Invité

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Sam 13 Juin - 2:51
Se réveiller tôt, ce fut beaucoup plus difficile que ce que je m’étais imaginé. Putain que ça a été dur de me lever ce matin sérieusement. Moi qui n’avais plus l’habitude de me lever si tôt en plus. J’aurais dû écouter ma sœur et m’habiter à un rythme de coucher tôt pour se lever tôt, mais, évidemment, je ne l’ai pas écouté et j’en ai fait qu’à ma tête. Heureusement que j’ai eu la brillante idée d’arrêter de lire un peu avant une heure du matin sinon… je crois que je ne me serais pas levé ce matin et j’aurais été carrément en retard. En retard où ? À mon premier boulot à vie. Bien sûr, je ne suis aucunement obligé de travailler pour avoir de l’argent dans mon compte, mais après des conversations avec différentes personnes et après des centaines de visionnement de films et séries américaines, avoir un boulot quand tes jeunes c’est complètement normal. C’est même obligatoire. Alors, puisque je ne veux pas vivre l’élite new-yorkaise, je me suis trouvé un petit boulot de barista au café-libraire qui se trouve dans le centre LGBT. Ce n’est pas ce que j’aurais aimé le plus faire, mais au moins je ne suis pas loin des livres. Puis, c’est toujours ça pour commencer. Rien ne m’oblige à rester travailler ici tout le temps. En tout cas, tout ça pour dire que ma matinée a été pénible jusqu’à ce que j’aie bu deux bons cafés et que ça a commencé à bouger dans le café. À partir de là, ça allait, j’étais bien réveillé. La journée a même passé relativement vite. Puis, j’allais pouvoir profiter un petit moment d’avoir l’appartement à moi tout seul encore un peu lorsque j’allais rentrer puisque Charlie finissait plus tard que moi. Je dépose mon tablier pour prendre mon sac dans mon casier et sors du café pour gagner ma voiture. Ma belle voiture rouge. Plusieurs minutes plus tard, j’arrive à l’appartement et la première chose que je fais est de prendre une bonne douche chaude. L’envie de me vautrer dans le canapé et regarder une série était bien présente, mais j’ai besoin de cette douche pour me détendre de cette journée. Avec de la bonne musique populaire aux USA, ma douche est encore plus énergisante. Je finis par en sortir enroulant mes hanches d’une serviette avant d’en prendre une autre pour grossièrement essuyer mes cheveux trempés. Je sors de cette façon de la salle de bain, comme je suis tout seul, je ne dérangerai personne, pour aller dans ma chambre m’habiller. Cependant, des coups à la porte m’interromps dans ma marche. Je souffle en arrêtant ma musique tout en marchant vers l’entrée – oubliant un peu que je suis vêtu que d’une serviette. Je dépose mon téléphone sur la table du salon au passage et je vais ouvrir. Quel ne fut pas ma surprise de voir Jade derrière la porte. Le monde est si petit pour qu’elle cogne à la porte de mon appartement après qu’on se soit croiser trois fois dans trois pays différents ?

- Jade ?! J’y crois pas ! On est vraiment fait pour se croiser partout dis donc !


Dis-je complètement surpris, mais agréablement surpris, et avec amusement.

@Jade Monroe  keur

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Dim 14 Juin - 21:27

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe

Les retrouvailles étaient chancelantes, la relation est encore tremblante. Mais il semblerait que quelque chose se soit créé entre elle et Charlie, contre toute attente. Il est venu faire ce premier pas vers elle, deux ans plus tard, mais peut-être pas trop tard. La businesswoman ne sait pas encore si c’est le début d’une amitié, ou seulement une étrange forme de complicité. Il n’empêche que, aujourd’hui, c’est elle qui se trouve devant la porte de son appartement. L’immeuble paraît plus simpliste que le sien, comme le quartier est beaucoup moins luxueux que ceux de Manhattan. Ici, drapée entièrement de haute-couture, l’héritière détonne avec son port altier, son élégance à toute épreuve, même à celle de… Brooklyn. Elle porte sa main délicate jusqu’à la porte de bois pour taper, non sans une certaine appréhension. Cette démarche ne lui est pas naturelle, pas habituelle. Mais quelque chose la relie intrinsèquement à Charlie… Maddie. Maddie dont le manque se fait toujours ressentir. Avec une petite inspiration, la beauté orientale tente de retrouver une certaine sérénité, prête à revoir cet homme si différent d’elle mais dont elle se sent, à la fois, tellement liée. Elle s’apprête à le voir, lui, mais pas Lui. Certainement pas Lui.

Hassan El-Fassi.

Hassan, bel Hassan,
Hassan, rencontre familière de ses voyages,
Hassan, plaisir coupable, tant de fois renouvelable.

Hassan, il se trouve ici, à New York. La ville qui est la sienne, la ville où se trouvent tous ses repères. La seule ville où elle ne l’a jamais retrouvé, lui qu’elle a tant de fois rencontré aux quatre coins du monde. Ils ont partagé des moments intenses dans les lieux les plus romantiques. Ils ont vécu des instants magiques dans les villes les plus emblématiques. Mais, jamais, elle n’aurait imaginé le retrouver dans sa ville natale. Car il est, comme, une parenthèse dans son univers, Hassan. Il est cette bouffée d’oxygène, ce désir auquel elle ne cherche pas à résister, jamais. Parce qu’il n’est pas ancré dans sa vie, n’y a rien de constant. Une jolie parenthèse, en somme, qui lui fait un bien terrible chaque fois qu’elle le retrouve. Et il est là, devant elle, dans cet appartement minuscule et si éloigné des hôtels de luxe où ils se sont tant de fois enlacés. Il est là, devant elle, torse nu, le corps toujours aussi attirant auquel elle n’a jamais su résister. – Wow, je… Elle en perd ses mots, Jade. La reine perd de son assurance alors qu’elle est à nouveau face à cet amant qu’elle n’attendait pas. Ses opales sombres ne peuvent s’empêcher de contempler le corps qui lui fait face, musclé, parfait. Celui qu’elle a tant de fois embrassé, celui qu’elle a… Elle sort brutalement de ses pensées loin d’être sages alors qu’elle relève instinctivement la tête jusqu’au regard de braise toujours posé sur elle. – Je ne m’attendais pas du tout à te voir ici. Je venais voir Charlie et… tu habites à New York ? Comment ? Quand ? Pourquoi ? Et pourquoi ne l’apprend-elle que maintenant ? Pourquoi est-ce que ça la trouble autant ?



(c) calaveras.

@ Invité

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Lun 13 Juil - 4:55
Jade. Comment la décrire ? Comment décrire ce qui nous unis ? Des étreintes chaleureuses. Un corps chaud et connu dans tous ces endroits inconnus. Un visage agréable qui réchauffe le corps. Jade est cette fille que le hasard ou le destin, je ne sais pas, à mis sur mon chemin à plusieurs reprises lors de mes nombreux voyages. On a bien visité le corps de l’autre aussi. C’était de très belles visites celles-ci. Visites qui me manquent un peu après réflexion. Comment m’en vouloir ? Faut juste la regarder pour comprendre. Tellement magnifique que c’est impossible de lui résister. À son regard qui parcourt mon corps depuis que j’ai ouvert la porte, je dirais que c’est partagé. À cette constatation, je souris en coin, bien amusé de la situation. J’en joue même en frottant à nouveau mes cheveux avec la même serviette que j’utilisais un peu plutôt pour mes cheveux, lâchant ainsi celle qui se trouve autour de ma taille de mon autre main. On verra bien si elle tient sur mes hanches ou pas. Je suis plutôt fier de moi lorsqu’elle en perd ses mots. C’est tellement rare que ça arrive que je prenne chaque occasion comme une petite victoire. Comment ne pas en être fier de toute façon ? Elle qui ne perd jamais le contrôle d’elle-même, moi j’y arrive. Oui, à moitié nu et puis ? Qu’est-ce que ça change sérieusement ? Rien. Alors, j’en suis fier et puis voilà. Nos prunelles remplis d’envie se rencontrent à nouveau, ce qui me fait sourire un peu plus. Je rigole même un peu à ses paroles. C’est vrai que je ne l’ai pas averti que mon prochain voyage se passait à New-York puisqu’en tant que tel, ce n’est pas le même genre de voyage que ceux que j’ai l’habitude de faire. Puis, une idée un peu… tordu ? me vient en tête. Le monde qui me connait savent que je suis du genre taquin alors je ne vois pas pourquoi je ne le serais pas là maintenant avec Jade.

- Surprise ! Oui j’habite à New-York, depuis peu en fait et c’est Charlie qui m’a proposé d’être son coloc il y a un petit moment un soir dans un bar. J’ai plus quitté l’appart après. Je peux te montrer ma chambre si tu veux ? Ce n’est pas le gros luxe comme on a l’habitude, mais le lit est très confortable si jamais tu as envie de mater mon corps au complet.

J’accompagne mes paroles d’un beau clin d’œil. Pourquoi je ne pourrais pas jouer de son trouble et de son matage non discret ? Moi aussi je veux pouvoir la regarder sans ses beaux vêtements qui coûtent plus cher qu’un mois du loyer où j’habite maintenant.

@ Invité

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Mar 21 Juil - 19:13

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe

Hassan, il est son exception.
Dans une existence idéalisée, où chaque instant est chronométré, où chaque moment est programmé, il est cette parcelle de spontanéité. Cet élan de vie, dans un monde devenu automatique. La représentation même des désirs assouvis, d’une femme qui les renie. Il est le seul homme qu’elle voit régulièrement, la seule relation qui perdure des mois durant. Et, pourtant, celui qu’elle n’aurait jamais envisagé de voir dans sa ville ; la ville où chacun de ses gestes est observé, scruté, analysé ; la ville qui ne la laisse pas respirer.
Lui, la bouffée d’oxygène,
trop rare source de bien-être.

Elle devrait certainement être heureuse. Heureuse de se dire que celui dont elle doit se passer, parfois durant ce qui lui semble être une éternité, est là, devant elle. Là, tout à elle. Elle devrait être heureuse, l’héritière, de voir le prince plus proche d’elle qu’il ne l’a jamais été.
Et elle le serait, sans doute, si elle n’était pas Jade Monroe.
C’est le trouble qui la submerge ; pas devant cette vue incroyable qui lui est offerte. Mais de se dire qu’elle est bien devant son amant de voyages, l’amant qu’elle apprécie tant de retrouver, justement parce qu’ils ne se sont jamais engagés. Ni à une relation, ni à une exclusivité, ni à une quelconque exigence digne des couples trop compliqués. Elle n’est pas de celles qui changent d’amant chaque semaine, Jade, elle n’est même pas certaine d’avoir eu quelqu’un depuis la dernière fois qu’elle a retrouvé Hassan. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se sent prête à une relation suivie ; une relation qui gâcherait, assurément, tous les instants exceptionnels qu’elle passe en sa compagnie.

Elle tient trop à lui, Jade, pour le laisser entrer dans sa vie.

Concept paradoxal, pour une femme qui n’a rien de normal. Elle ne veut pas renoncer au bien-être qu’il lui apporte à chacune de leurs rencontres… mais, le voir dans cette ville, dans sa ville, c’est prendre ce risque. Prenant une brève inspiration, la reine tente de faire abstraction de ce corps qu’elle connaît par cœur. Des étreintes qu’il la pousse à se remémorer, des retrouvailles passionnées, des instants fugaces dans lesquels ils laissaient le désir les dévorer. Il semble en jouer alors qu’elle le voit glisser sa serviette dans ses cheveux encore mouillés, les cheveux qu’elle a tant de fois agrippés, incapable de lui résister. Elle est troublée, quand elle le voit, lui, amusé. Sûrement fier de son petit effet. Aussi éphémères que soient leurs rencontres, elles ont toujours été vraies. Elle, a toujours été vraie. Peut-être bien plus qu’avec n’importe quel New-yorkais qu’elle aurait pu côtoyer. Alors Hassan la connaît, à travers tous ces voyages partagés, sûrement mieux qu’elle ne le voudrait. Suffisamment pour savoir quand il parvient à la déstabiliser. Suffisamment aussi pour ne pas se priver de la taquiner. À sa proposition pleine de sous-entendus, la belle Orientale secoue la tête, l’air un peu outrée, un peu trop amusée. – Je crois que je le connais déjà assez… elle affirme, s’efforçant de garder ses pupilles noires accrochées aux siennes, plutôt qu’à son corps de rêve. Il est attirant, Hassan, il le sait trop bien. Elle n’a pas l’habitude de chercher à lui résister. D’ordinaire, il suffit qu’ils se retrouvent dans une pièce tous les deux, pour qu’ils tombent dans les bras l’un de l’autre.
Mais elle s’efforce encore, toujours, de maintenir le contrôle.
Car elle n’est pas en vacances, cette fois, mais dans la vraie vie. Ce n’est pourtant pas plus facile de résister à cette envie. Décidant d’en faire abstraction, la princesse avance de quelques pas dans la pièce, laissant son regard balayer les lieux. – Tu vis vraiment ici ? elle lui demande, sincèrement surprise. Il ne l’a pas habituée à un endroit aussi… cosy. Peut-être qu’elle ne connaît pas Hassan aussi bien qu’elle le pensait, peut-être qu’il y a encore bien des choses à explorer…
au-delà du corps qui continue de l’appeler.


(c) calaveras.

@ Invité

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Dim 26 Juil - 7:10
Pour être honnête, parfaitement honnête, je ne m’attendais pas à ce genre de réaction venant de la part de Jade. Je pensais la voir plus heureuse de savoir qu’on était dans la même ville pour plus que le temps d’un voyage trop court. Je ne pensais aucunement qu’elle allait sembler si troublé face à cette nouvelle. Elle ne semble même pas heureuse. Je pourrais presque croire qu’elle aurait préféré que je ne sois jamais venu à New-York, qu’elle aurait préféré me revoir dans un autre voyage loin de cette ville pour un temps trop éphémère, comme si nos vies étaient mises sur pause le temps de quelques semaines. J’en perds mon sourire devenant moi aussi troublé face à cette réaction. Je laisse même tomber ma main avec la serviette pour mes cheveux contre le long de mon corps tandis que mon autre main vient tenir la serviette qui se trouve toujours autour de ma taille dans un geste pour sécuriser cette dernière. Mon amusement vient de tomber drastiquement. Après tout pourquoi la taquiner si elle ne semble pas en avoir envie, si elle ne semble pas réceptive à mes sous-entendus et à ma drague ? Je n’arrive même pas à me réjouir du faire que j’arrive à la déstabiliser même ici à New-York loin de ces pays étrangers, loin de ces hôtels de luxe, loin de ce sentiment de liberté, loin de nos vies respectives, loin de tout, mais près l’un de l’autre puisque nous étions que juste nous deux parmi des inconnus. Alors c’est pour ça qu’elle semble si troublée ? Nous sommes dans sa ville parmi du monde qu’elle connait et loin des hôtels de luxe ? Notre relation, ce qui nous liait n’était basé que sur ça ? Un pays étrangers, une chambre luxueuse et des vacances ? C’était que ça ? Je suis un peu déçu je dois l’avouer. Non pas déçu que ce ne soit rien de sérieux, je ne peux pas me permettre une relation sérieuse avec une non musulmane, mon père n’acceptera jamais ça. Déçu parce que je pensais qu’il y avait quelque chose de plus. Pas de l’amour, mais quelque chose de plus que simplement du temps voler ici et là.

- Je vois… Je vais aller m’habiller alors… Rentres et fait comme chez toi.

Je souffle en me reculant pour la laisser entrer. Zéro sourire, zéro blague, juste des paroles qui montrent que j’ai compris qu’elle ne veut pas jouer à ce jeu ici dans sa ville. Je ne la forcerais pas. Alors que je faisais demi-tour pour me rendre dans ma chambre, sa question me prend de court et me stop dans mon élan. Je repose alors mon regard sur elle, puis autour de moi avant de la regarder à nouveau en haussant les épaules.

- Oui j’habite vraiment ici. Je n’aurais pas décoré exactement comme ça et j’aurais une télé plus grosse et beaucoup plus de bibliothèque partout pour tous mes livres, mais oui j’habite ici. Je ne voulais pas des appartements de luxe et beaucoup trop grand pour moi tout seul. Je voulais vivre « normalement » et… j’y arrive petit à petit. Mais, bon, ma voiture est quand même une voiture de luxe, je te rassure.


Je lui réponds en retrouvant un peu mon sourire et mon humeur taquine, même si elle n’est pas aussi présente qu’à l’arrivée de Jade. Après tout, je suis encore légèrement – pour ne pas dire beaucoup – blessé dans mon orgueil d’avoir été repousser par elle après tous les bons moments passés ensemble. Ce n’était rien de plus pour elle que des plans cul de voyage ? Je n’étais qu’un amant qu’elle voyait loin de chez elle ? J’en suis blessé.

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Mar 28 Juil - 19:11

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe


Maîtresse d’un empire qu’elle dirige d’une main de fer, la princesse sait comment agir dans le monde professionnel. C’est un peu plus délicat quand il s’agit de sa vie personnelle. Les sentiments n’ont pas de place dans une existence organisée au millimètre près. Elle a grandi dans l’idée qu’il s’agit de futilités, un passe-temps agréable mais provisoire. Elle a grandi auprès de parents qui privilégiaient chacun sa carrière plutôt que leur couple, leur famille, leur fille. Et c’est ainsi qu’elle est devenue, Jade, une femme qui sait quelle existence elle veut mener, quitte à oublier ses désirs. Elle n’a pas de place, non, à accorder à un homme dans sa vie. Mais Hassan, il n’est pas comme les autres. Elle l’a toujours vu, loin de sa ville, loin de sa vie. Elle a partagé des instants avec lui qu’elle aurait refusés à un homme rencontré à New York. Elle a créé, avec lui, une complicité sans égale d’aucune sorte. Elle devrait être heureuse de le retrouver parce qu’elle l’apprécie. Plus encore : elle est attachée à lui.

Mais c’est la peur qui subsiste,
la peur de la place qu’il pourrait prendre dans sa vie.


L’auto-entrepreneuse a conscience de paraître plus froide, plus distante qu’elle ne l’y a habitué. Elle s’en rend compte mais elle ne parvient pas à faire autrement. Une attitude qui semble contagieuse car, bien qu’il l’invite à entrer, le jeune homme paraît à son tour se refermer. Il est prêt à aller enfiler quelques vêtements là où, d’ordinaire, il s’amuserait bien davantage à la rendre dingue. Jade sent une petite boule se former dans sa gorge alors qu’elle ose tout juste avancer. C’est devant la petitesse de l’appartement qu’elle ne peut s’empêcher de réagir… pourtant, elle ne devrait pas être surprise. Elle sait combien Charlie vit dans un monde si opposé au sien. C’est même ce qui a pu les garder à distance l’un de l’autre si longtemps. Mais c’est différent de l’imaginer, lui, Hassan, le prince, l’amant, vivre dans un endroit aussi simpliste. À ses mots, elle réalise qu’elle l’a sans doute heurté. L’héritière a tendance à se montrer directe, parfois trop honnête, parfois simplement trop hautaine. C’est quand il affirme la rassurer qu’elle se rend compte qu’elle y est peut-être allée un peu fort. – Je ne voulais pas t’offenser, je… suis surprise, c’est tout. Mais elle se fiche de l’endroit où il vit. Si elle l’a tant apprécié, c’est pour la personne qu’il est, loin de ces détails. – Tu ne m’en veux pas, dis.. ? elle demande, la voix soudain plus mutine. Le sourire qui revient timidement sur ses lippes, elle le contemple de ses iris, sans un bruit. Parce qu’elle a beau être déstabilisée par sa présence dans cette ville, Jade, elle ne saurait lui rester indifférente. Elle est contente de le voir… vraiment. Seulement l’appréhension de savoir ce qu’il va désormais advenir de leur relation prend le pas sur le reste. Parce que c’était beaucoup plus facile d’être la Jade légère, cool, et pleine de vie qu’il aimait tant retrouver loin de toutes ses responsabilités, plutôt que cela ne peut l’être ici, où la moindre de ses actions peut bouleverser tout ce qu’elle a réussi à créer.


(c) calaveras.

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Sam 1 Aoû - 7:42
J’étais si content en ouvrant la porte lorsque j’y ai vu Jade de l’autre côté et, maintenant, je regrette presque de l’avoir ouverte cette porte. Jade est si différente de ce que j’ai eu l’habitude de voir que… je ne sais même plus comment agir. Est-ce que c’est cette Jade qui est la vraie ou c’est celle que j’ai rencontré en voyage qui est la vraie ? Parce que, soyons honnête, elle ne peut pas être les deux en même temps. Comment tu peux être une fille légère, cool et enthousiaste et une fille froide et distante en même temps ? Comment tu peux passer d’une à l’autre ? Il y a eu une erreur à quelque part. Je veux retrouver la Jade cool que j’ai rencontré en voyage. Et je ne parle pas du sexe là. Quoi que… Ça ne serait pas agréable, mais la question n’est pas là. On avait tellement de plaisir ensemble que je ne peux pas croire que notre relation se résume seulement à une relation de vacances, à ses voyages. Oui, maintenant, nos quotidiens, notre réalité se rencontre, mais ce n’est pas si grave, non ? Je veux croire que non puisque je ne veux pas perdre tout ça. Je ne veux pas continuer à me sentir mal à l’aise, comme je me sens depuis peu, à être à moitié nu devant elle alors qu’elle m’a déjà vu complètement nu à plusieurs reprises. Et elle a même fait pire que juste me voir nu. Alors pourquoi elle réagit comme ça maintenant ? Ça me dépasse complètement…

Je pourrais presque me balancer d’un pied à l’autre, une main sur ma serviette pour être sûr qu’elle ne tombe pas, en attendant que la situation évolue. Elle fini par continuer ses réflexions sur l’endroit où j’habite et je crois que mes paroles étaient un peu trop dures pour elle alors que je ne suis aucunement offensé. C’est vrai que ça fait très changement du luxe dont je suis habitué, mais, tranquillement, je commence à m’y habituer et j’haïs pas ça. Je n’ai même pas le temps de lui dire que je ne suis pas offensé qu’elle enchaîne en me demander si je lui en veux. Je secoue alors négativement la tête, un petit sourire sur les lèvres puisque là j’entrevois la Jade que je connais, que j’ai connu en voyage et j’aime ça. Je préfère ça même.

- Je ne t’en veux aucunement puisque tu ne m’as même pas offensé. Même pour moi, tout ce changement est dur quelques fois alors j’imagine que ça peut être un choc pour toi puisqu’on se voyait toujours dans de belles grandes chambres où on avait juste à prendre le téléphone pour avoir le petit-dej au lit sans avoir à quitter les draps chauds.

Oui, une dernière petite tentative pour essayer de faire ressortir ma Jade de cette carapace. Je lui fais mon fameux sourire en coin avant de déposer un baiser sur son front. Je me recule de quelques pas en direction de ma chambre.

- Je vais m’habiller pour vrai maintenant, tu n’as qu’à t’assoir et faire comme chez toi. Je fais ça vite.

Je lui lance un clin d’œil avant de partir en direction de ma chambre et de m’habiller avec les premiers vêtements que je trouve. Jeans noir troué de la veille et un t-shirt gris à l’effigie d’un groupe rock, parfait. Je retourne dans le salon, sourire taquin aux lèvres, à peine trois minutes plus tard.

- Tu veux quelques choses à boire ? Tu as le temps de rester un peu en fait ?

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Lun 3 Aoû - 18:29

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe

Il y a deux Jade en réalité,
celle qu’elle paraît,
celle qu’elle est.
Il y a la femme d’affaires, auto-entrepreneuse aux mille projets, influenceuse admirée et, surtout, trop souvent scrutée. Elle a des responsabilités, des engagements, des règles de vie auxquelles elle ne peut pas échapper. Puis, il y a, l’autre Jade. Celle qui se laisse aller, celle qui apparaît souvent au moment où l’on ne l’attend pas ; celle qui semble se libérer des carcans de la société d’un claquement de doigts. Celle qui sait vivre, loin des caméras, loin des photographes, loin de son équipe de travail. C’est elle, la vraie Jade, celle qu’elle s’autorise à être bien trop rarement. C’est elle mais elle n’est pas celle qui est là le plus souvent. C’est l’autre Jade, plus professionnelle, consciencieuse et froide, qui est là chaque jour, ici, à New York.

Hassan, il va être déçu,
Hassan, il sera bientôt perdu,
quand il verra qu’elle n’est pas aussi bien qu’il l’a cru.


C’est lui qui a un mode de vie complètement différent de celui qu’elle lui connaît. Pourtant, c’est elle qui a peur de le décevoir dans sa réalité. Parce qu’on ne l’aime pas beaucoup, Jade, au quotidien. On la respecte, on l’estime, parfois même on la vénère autant qu’on l’admire. Mais ceux qui l’aiment, eux, sont bien plus rares que ce qu’on peut imaginer. C’est peut-être, sûrement, elle la seule responsable. Coupable de la vision si distante qu’elle véhicule, la reine des glaces. Mais, avec Hassan, elle a toujours été elle-même. Avec lui, elle n’avait rien pour l’empêcher d’être elle-même. C’est peut-être pour cette raison qu’elle est effrayée à l’idée de le fréquenter dans la ville qui est la sienne. Peut-être parce qu’elle a trop peur qu’il la révèle.

À elle,
au reste de l’univers.


Elle n’a jamais fait semblant avec lui. C’est justement ce qui lui pose un souci. La peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes ou, au contraire, celle de se laisser aller trop vite en sa présence au risque d’y perdre. Mais elle ne parvient pas, pourtant, à garder ses distances. Parce qu’elle tient à lui, Hassan, plus qu’elle ne le prétend. Elle tient à tous les voyages, tous les rires, tous les souvenirs, tous les instants passés avec lui. Elle tient à ses prunelles emplies d’envie, mais aussi à ses milliers de sourires. Elle tient à lui, incapable qu’elle est de laisser cette lueur s’assombrir dans ses iris. Elle lui présente ses excuses, à sa manière, en retrouvant cette voix espiègle. Soulagée de constater qu’il ne lui en veut pas, elle l’entend même évoquer tous ces moments fugaces. Le sourire malicieux, la reine acquiesce d’un signe de la tête. Elle ne s’attend pas au baiser qu’il dépose sur son front… baiser qui fait jaillir une vague de trouble chez l’héritière.   – Bien sûr, prends ton temps. elle déclare simplement avant de le laisser filer. Elle retire sa veste griffée qui doit valoir plus cher que le canapé sur lequel elle vient à la poser. Elle s’installe dessus sans cérémonie, le regard ébène déjà rivé sur son téléphone quand il revient. – Je veux bien… ce que tu voudras. elle allait lui demander un verre de blanc, mais elle n’est pas certaine qu’il y en ait dans cet appartement. Pas sûre que ce soit la boisson de prédilection de Charlie, et maintenant… elle n’est plus sûre de rien avec Hassan.

Oh, Jade,
même quand ce n’est pas ce qu’elle souhaite,
elle ne peut pas s’empêcher de juger à la tête.


Elle s’efforce de repousser ses préjugés, prête à boire ce qu’il voudra bien lui donner. La boisson lui importe peu car, au fond, il n’y a que son interlocuteur qui la fait rester. La belle Orientale attend qu’il lui revienne pour reprendre la parole une fois qu’il se trouve à ses côtés. – Je suis contente de te voir, tu sais… elle tente de rattraper la maladresse précédente, fait plus attention à ses paroles. – J’ai été un peu prise de court parce que je ne m’attendais pas à te voir un jour à New York… d’ailleurs, je pourrais t’en vouloir de ne rien m’avoir dit…! elle affirme, le sourire taquin sur les lippes, comme pour se dédouaner. Mais cela ne l’empêche pas de culpabiliser. – En plus, Charlie et moi… nous sommes dans deux mondes tellement différents que ça m’a encore plus déstabilisée de te voir chez lui. avoue-t-elle, son air de petite fille coupable sur son joli minois. Elle n’a aucune idée de ce qu’il adviendra de leur relation désormais, elle sait seulement qu’elle n’est pas prête à le voir lui en vouloir.



(c) calaveras.

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Dim 23 Aoû - 5:52
Ce changement dans nos habitudes à le don de me laisser perdu. On n’a pas l’habitude d’être si « distant » lorsqu’on se retrouve. Ça se réchauffe vite entre nous, du moins en temps normal. Là… j’ai plutôt été refroidis rapidement en fait. Je me doutais que Jade allait être surprise de me voir à New-York puisque je ne le lui avais pas annoncé encore – je voulais lui faire la surprise –, mais j’étais loin de me douter de cette réaction. J’avais si hâte de la retrouver, dans tous les sens du terme, que je suis perdu oui. Comment je dois agir maintenant avec elle ? Comme deux connaissances, comme deux personnes qui n’ont jamais couché ensemble ou comme deux amants qui doivent se laisser le temps de s’apprivoiser dans la réalité de leur vie ? Je préfèrerais la deuxième option, surtout si ce n’est pas long l’attente parce que Jade me manque beaucoup. J’ai toujours tellement hâte de la retrouver dans un nouveau pays que la savoir dans le même appartement que moi, à m’attendre sur le même canapé où je peux lire pendant des heures, me rend heureux jusqu’à ce que je me souvienne qu’elle semble vouloir mettre une certaine distance entre nous. Cette réflexion me tire un soupire alors que j’enfile mon t-shirt. Un rapide coup d’œil à mon miroir, je décide que mes cheveux sont juste assez dépeignés pour que ça passe comme coiffé. Trois minutes plus tard, je reviens dans le salon et lui propose quelque chose à boire. Bien sûr, je sais qu’elle adore le vin blanc puisque c’est elle qui m’a appris à aimer cette boisson alcoolisée. Depuis ce temps, j’en bois à l’occasion. Surement dans les moments où elle me manque le plus à bien y penser. En tout cas. Heureusement que j’ai eu envie d’en boire il y a quelques jours puisque j’en ai justement une dans le frigo. Bon ce n’est pas du vin italien comme on a pu en boire à Rome, dans cette magnifique chambre d’hôtel, mais il est très bon quand même. Je lui souris en hochant de la tête et me rend dans la cuisine où je nous sers à chacun un verre de vin. Je reviens dans le salon et lui tends sa coupe, un petit sourire en quoi fier de moi.

- Et un verre de blanc pour mademoiselle en souvenir du voyage à Rome.

Je m’installe non loin d’elle, une jambe pliée sur l’autre alors que la plus grande partie de mon corps est tourné vers elle. Mon bras avec mon verre est posé sur mon genoux tandis que l’autre est étendu sur le dossier du canapé vers elle.

- Je suis content de te voir aussi. Je voulais te faire la surprise en fait, mais je ne pensais pas le faire de cette façon. Je ne savais pas que Charlie te connaissait. C’est fou comme le monde est petit. Je ferais tout ce que tu voudrais pour que tu n’m’en veuilles pas.

Je lève les mains légèrement en l’air un sourire taquin aux lèvres avant de prendre une gorgée de mon verre. Je ne suis pas trop stressé sur le fait qu’elle pourrait m’en vouloir, puis, si c’est le cas et bien… j’ai de bonnes idées pour me faire pardonner. Je viens jouer avec l’une de ses mèches brunes amuser en voyant son air de petite fille coupable. C’est bien la Jade que je connais celle-là, je la préfère vachement à celle distante que j’ai pu voir lorsqu’elle est arrivée.

- Je voulais voir ce que c’était de vivre simplement, loin de tout le luxe auquel je suis habitué. Et je dois dire que c’est… vraiment différent, mais je commence tranquillement à m’y habituer. Même si j’ai une voiture qui est loin de ce mode de vie zéro luxe.

Je rigole face à cette contradiction, mais c’est n’est qu’une voiture, ça compte pas si ?

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Mar 1 Sep - 17:37

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe

Il y a dans ses opales, comme un voile qui s’est créé ; l’ombre de la culpabilité.
Elle ne culpabilise pas souvent, Jade, de celle qu’elle est. Parfois de marbre, d’autres fois explosive, la reine peut être de feu autant que de glace. Elle s’en accommode et, fatalement, a l’habitude qu’il en soit de même pour son entourage. Plus souvent à proximité de ses employés que de personnes qui pourraient la faire changer, elle assiège une autorité jamais remise en cause. Mais c’est différent avec Hassan.
Toi, t’es différente,
avec Hassan.

Elle ne peut pas s’empêcher de s’en vouloir. D’espérer que, lui, ne lui en veuille pas. La féline a rentré les griffes et c’est, presque timide, qu’elle s’efforce de revenir vers lui. Peut-être parce qu’elle est plus attachée à lui qu’elle ne veut bien se le laisser croire. Peut-être parce que, sans qu’elle ne s’en soit réellement rendu compte, elle a laissé au prince l’occasion de trouver sa place dans un cœur qu’elle a l’habitude de garder en otage.
Mais toutes les nuits,
toutes les journées aussi,
tous ces moments en sa compagnie,
ils se sont immiscés en elle, lentement, sans qu’elle n’en prenne conscience. Sans qu’elle ne s’en empêche.
Elle s’est laissée aller avec lui, Jade, plus qu’avec n’importe qui.
Et elle ne le voit pas. Elle ne le voit toujours pas alors qu’elle lui adresse son plus beau sourire, l’air un peu trop conquise ; les prunelles emplies de cette lueur rêveuse alors qu’il la ramène subitement en Italie. – Tu es parfait. déclare-t-elle en guise de remerciement, signe qu’il a lu dans ses pensées sa préférence. Car il la connaît, Hassan, il est peut-être l’une des personnes au monde qui la connaît le mieux. Plus que d’autres qu’elle voit au quotidien, plus que d’autres qu’elle côtoie depuis des années. C’est à la fois troublant et indescriptible de se dire que, cet homme qu’elle ne voit que quelques fois par an, a su déceler en elle des choses qui échappent à tant d’autres. Au point qu’elle parle à cœur ouvert, avec lui, comme elle ne le fait pas avec d’autres. La coupe de vin éthéré entre ses doigts délicats, l’héritière focalise toute son attention sur son amant à l’international. – Je crois que je n’arriverais jamais à t’en vouloir… elle confie dans un murmure, ses onyx plantés dans ses grands iris envoûtants. Comment le pourrait-elle ?
Le visage d’ange, la mine espiègle, il la fait craquer depuis trop longtemps.
La princesse mordille inconsciemment sa lèvre inférieure face à ce constat alors qu’il poursuit dans ses explications. Une part d’elle admire son courage de s’être lancé dans une vie sans luxe tandis que l’autre, un peu plus grande, le trouve fou de vivre de cette façon. – Tu as tout de même le droit d’avoir un petit plaisir. précise-t-elle, la voix amusée, au sujet de la voiture tout de luxe qu’il a conservée. Mais elle reprend le ton plus assuré. – C’est admirable en tout cas… dingue, mais admirable. Ils commencent, en même temps, lentement à se rapprocher.
Hassan, il lui a manqué,
plus qu’elle ne l’aurait cru, plus qu’il ne le devrait.

Elle sent les doigts du beau ténébreux glisser contre la chevelure céleste. Et elle est envoûtée, la sirène. Elle est captivée parce que, ici ou ailleurs, il a le même pouvoir sur elle ; sur tout son être. – Je ne crois pas que j’arriverais à me séparer de la vie que j’ai… je sais que nous sommes privilégiés mais… c’est la normalité, pour moi. J’aurais du mal à m’en défaire. Alors je t’admire, vraiment, d’y arriver. conclue-t-elle, ses pupilles noires plantées dans les siennes. Elle s’ouvre à lui avec une facilité qui ne lui ressemble guère.
Mais, encore une fois, face à lui, seulement à lui, Jade, elle se révèle.


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Sam 26 Sep - 2:01
Soulagé, c’est ce que je suis en voyant la Jade que je connais me revenir. Je crois que si elle était restée aussi distante, je l’aurais kidnappé pour quitter la ville pour une autre qu’on ne connait pas. Il n’était pas question que je laisse une Jade froide et distante comme ça ! Il fallait lui rappeler la joie au plus vite. J’ai presque eu peut qu’elle ne soit pas heureuse de me savoir ici, à New-York. Je ne sais pas comment je l’aurais pris pour être honnête… Surement mal en fait. Je sais que j’apprécie énormément Jade, que j’adore passer du temps avec elle, que je suis toujours impatient de la retrouver lors de nos voyages et que c’est toujours très dur de la quitter à la fin de ces dits voyages. Ah et aussi que j’adore nos moments sous la couette. Je ne sais pas ce que tout ça signifie et je ne veux pas trop me casser la tête avec ça. J’ai peur que si je me rapproche trop d’une fille et que mon père fini par l’apprendre par je ne sais quel moyen, il me mette la pression pour officialiser le tout et que je me retrouve à devoir fonder une famille à mon tour. Et ce n’est pas ce que je veux. Du moins pour le moment, je veux continuer à profiter de la vie. À voyager où et quand je le veux. Passer du bon temps avec Jade. Vivre mes rêves. Je veux vivre avoir de me retrouver avec des enfants dans les pattes. De toute façon, je ne comprends même pas l’empressement de mon père puisque c’est sûr et certain que le trône ne va pas me revenir. Alors où est l’urgence ? Surement juste dans la tête de mon père. Je ne veux pas penser à lui, je veux me concentrer sur la belle brune qui se trouve sur mon canapé et qui redevient lentement celle que je connais.

Je lui tends sa coupe, tout en m’installant à ses côtés, fier de moi lorsque je vois ses prunelles briller enfin. Je crois que j’ai visé dans le mille avec mon choix de vins et d’évocation de souvenirs. Je rigole un peu à sa déclaration et lui fait un clin d’œil.

- Ce n’est pas la première fois que tu me le dis, chérie, je vais commencer à avoir la grosse tête là.

Je réplique amuser. C’est vrai qu’elle me l’a déjà dit par le passé, par exemple sous les draps de satin alors qu’on retrouvait notre souffle lentement. Je me demande ce qui était plus doux : ces draps de satins ou la peau de Jade que je ne me lassais pas de caresser du bout des doigts ? Très certainement la peau de la brune. Cette si jolie peau qui me manque, qui manque à mes mains. Je continue à jouer avec ses mèches de cheveux, sans la quitter des yeux. Me délectant de sa beauté que je n’avais pas pu voir depuis un moment déjà. Je fais alors une prière silencieuse pour que Charlie prenne son temps pour rentrer. Je n’ai pas envie de voir ce moment se terminer si vite.

- C’est une bonne chose à savoir alors…

Je rajoute dans un même murmure, ne voulant pas briser l’instant. Mes yeux perdus dans les yeux. Mes doigts déviant de ses cheveux à sa joue, puis à son cou pour retourner à ses cheveux. Elle est si belle. Un sourire en coin trace son cheveux jusqu’à mes lèvres lorsqu’elle précise que j’ai le droit à un petit plaisir et je ne peux m’empêcher d’en rajouter.

- Il y a un autre plaisir que j’aimerais beaucoup ravoir.

Mon pouce vient caresser la lèvre qu’elle vient de mordiller en même temps que je parle. Comment résister à une déesse pareil de toute façon ? On ne peut juste pas.

- Ma mère et ma sœur m’ont dit la même chose. Mais elles ont rajouté que ça prenait beaucoup de courage aussi.

Je la taquine, je la cherche, je veux la trouver. Je ne remarque presque pas que nos corps se rapprochent de plus en plus, trop envoûté par le moment.

- Après une vie dans un palais, un immense palais, où tu ne peux même pas te retrouver réellement seul, c’est plus facile cette vie. Il a de bons côtés et de mauvais côtés dans toutes choses...

Je parle de plus en plus doucement, me laissant complètement envoûter par ce regard, par ces lèvres qui m’appellent. Mon visage se rapproche, mon pouce caresse encore une fois ses lèvres avant que ce ne soient mes propres lèvres qui viennent caresser les siennes dans de douces caresses, comme pour demander son autorisation pour réellement y goûter.

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Jeu 15 Oct - 22:42

is the world so so small ?-- @Hassan El-Fassi & @Jade Monroe

Ça a toujours été facile, avec lui,
c’était facile,
dans une autre ville,
dans une autre vie,
comme s’ils étaient d’autres personnes que celles qu’ils sont au quotidien. Comme si la femme d’affaires-autoentrepreuse-influenceuse-héritière disparaissait enfin. Il n’y a plus qu’elle, sous le masque de perfection, elle qui se révèle ; elle qui laisse écouter son cœur.
Ça a toujours été plus facile avec lui, c’est vrai.
Mais elle pensait que c’était parce qu’ils étaient loin, loin de toutes ses responsabilités ; loin de toutes ces choses qu’elle se doit de s’imposer.
En vérité, c’est peut-être parce que c’était Hassan,
juste Hassan.
Car ils sont dans sa ville, dans son quotidien, dans son monde. Ils sont à New York.
Mais rien ne change,
rien ne s’estompe.
C’est même tout le contraire parce que, peu à peu, elle se laisse approcher. Elle se laisse retrouver cette complicité… cette intimité. Elle apprécie le prince, au-delà de tous les souvenirs, au-delà de tous les voyages réalisés avec – pour – lui. Elle l’apprécie, c’est certain, sûrement un peu trop pour son propre bien. Elle n’a jamais réfléchi à leur relation ; ni même à de quelconques sentiments. Elle sait qu’il lui manque, parfois, elle pense à lui sans raison. Mais elle n’a pas le temps, Jade, pas pour l’amour et ses émotions. Peut-être qu’elle s’est attachée à lui bien plus qu’elle ne l’a cru,
peut-être que son cœur l’a prise au dépourvu.
Les pupilles qui scintillent, la reine du monde le contemple avec malice. La taquinerie de mise, du moins, jusqu’à ce qu’il évoque un tout autre plaisir. Il y a ce trouble particulier qui l’envahit, comme à chaque fois qu’il vient la toucher ; chaque fois qu’il s’essaie à la frôler. La caresse presque innocente dans sa chevelure devient bien plus sensuelle quand il glisse son doigt contre sa lèvre. Elle ne dit pas un mot, Jade, elle se sent chamboulée. Mais elle ne sait plus si c’est à cause de ses gestes ou bien, seulement, de ses prunelles. Elles sont noires, profondes, intenses comme l’obscurité ; elles l’attirent et l’incitent à définitivement sombrer. Mais la belle Orientale maintient ses ardeurs pour lui adresser un sourire espiègle quand il parle de sa mère, de sa sœur. – Je ne voudrais pas que tu prennes la « grosse tête ». elle lui renvoie avec malice, la précédente taquinerie. Elle tente de se focaliser sur ses propos mais ses iris refusent d’écouter son cerveau. Trop captivée par les lèvres du beau ténébreux, elle les voit s’approcher, sans bouger ; elle les sent la frôler, sans bouger. Et, à son tour, la princesse s’avance davantage pour les capturer dans un baiser beaucoup trop désiré. Elle l’embrasse avec douceur d’abord, mais le manque des dernières semaines, les habitudes qui reprennent, la passion trop vite la submerge. Elle l’embrasse jusqu’à en avoir le souffle coupé avant de se décider enfin à se reculer. Juste à peine, elle sent encore le souffle de son amant contre ses lèvres. – Tu m’as manqué… elle laisse échapper, ses opales qui cherchent leurs homologues alors que sa main glisse contre la joue de Hassan. – Je crois que tu voulais me montrer ta chambre… ? elle lui demande dans un murmure, enivrée par la magie de l’instant. Hypnotisée par ce dieu vivant.
Et elle réfléchira plus tard aux conséquences,
elle réfléchira plus tard à leur relation,
elle réfléchira plus tard à son cœur qui bat à tout rompre,
elle réfléchira plus tard à ce qu’elle ressent pour Hassan.
Tout ce qu’elle veut, maintenant, c’est le retrouver,
se remémorer sa peau basanée, ses saveurs épicées,
se remémorer ses lèvres adulées, son corps parfait,
se remémorer, Hassan, tout entier,
il lui a trop manqué.    


(c) calaveras.

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Sam 31 Oct - 22:59
Je ne peux pas croire que Jade ait débarqué ici. Elle connait Charlie et ça, ça me surprend je dois bien l’avouer. Mais, je suis content puisqu’on a pu se retrouver plus vite comme ça et qu’elle pourra venir ici sans que ce soit malaisant. Du moins, j’espère que ce ne sera pas malaisant. Je suis si content de pouvoir être dans la même ville qu’elle pendant de longs mois. Plus besoin de partir en voyage pour passer du temps ensemble et c’est génial. Encore plus maintenant qu’elle laisse de côté sa froideur pour redevenir la Jade que je connais. Quoi que j’aimais bien découvrir des coins de pays avec elle. C’était toujours très plaisant et fort agréable. Puis, se retrouver dans la chambre d’hôtel le soir… Rien de mieux.

Je la connais bien, Jade. Voyager avec quelqu’un nous fait bien la connaître, c’est un fait, donc oui je la connais bien. Je sais que sa peau sent merveilleusement bon après une journée au soleil. Je sais qu’elle adore le vin blanc. Je sais qu’elle est capable de se sortir d’une situation impossible. Qu’elle aime le café, qu’il lui faut du café le matin. Je sais que choisir ses vêtements le matin, c’est une première épreuve dans sa journée. Surtout quand je suis proche d’elle et que je l’insiste à rester nu. Qu’elle est aussi belle avec que sans maquillage, même au réveil. Qu’elle adore les orages et la pluie. On a dansé un soir sous la pluie, c’était magique. Qu’elle adore l’art. Elle m’a entraîné dans de nombreux musées à travers divers pays. Et pleins d’autres petites choses. Mais, tout ça, je l’ai appris à travers des voyages où il n’était question que de plaisir. Maintenant, je veux savoir comment elle est dans la vie quotidienne. Dans sa vie quotidienne, dans sa ville. Et j’étais prêt à tout pour le découvrir, même si la voir si froide et distance à son arrivé m’a fait un peu peur. J’ai eu peur qu’elle ne soit pas contente de me savoir à New-York. Mais, finalement, je crois que ça va être de plus en plus ok de me savoir ici. Après tout, je la connais Jade, je sais quoi faire pour la mettre de bonne humeur. Et rien de mieux qu’un bon vin à saveur de souvenirs d’Italie. Rien de mieux que des caresses dans ses cheveux qui dévient sur sa lèvres qu’elle mordillait l’instant d’avant pour réchauffer l’atmosphère. Pour réchauffer le mur froid qu’elle a érigé autour d’elle. Pourquoi ? Je ne sais pas. Se protéger surement. Mais elle doit savoir qu’elle n’a pas besoin de se protéger de moi. Je ne lui ferais jamais de mal. Mon regard est perdu quelque part entre ses yeux et ses lèvres, de sa beauté en fait. Ça faisait si longtemps qu’on ne s’était pas vu. Je me rends compte qu’elle me manque. De toutes les façons pour être honnête. Un sourire en coin amusé se dessine sur mes lèvres à sa réplique.

- C’est pas toi qui vient d’affirmer que j’étais parfait il y a quelques instants ?

Et voilà que c’est à mon tour de répliquer malicieusement en buvant une gorgée de mon vin. Un jeu de ping-pong, notre jeu de ping-pong. Je m’approche doucement d’elle, hypnotisé par sa beauté, par ses yeux, par ses lèvres, par elle. Je dépose de douces caresses sur ses lèvres. Alors que j’allais me reculer, c’est elle qui vient attraper mes lèvres pour m’offrir un baiser passionné. À mon plus grand bonheur. Ma main précédemment dans ses cheveux trouve sa place sur sa nuque en attrapant ses doux cheveux dans son poing pour garder Jade proche de moi. Mais, bien vite, le souffle nous manque et on se recule légèrement. Ma main glisse alors de sa nuque à son cou que je caresse tendrement avant de la poser sur sa cuisse.

- Tu m’as manqué aussi…

Je souffle à mon tour en plongeant mon regard dans le sien. J’appuie un peu plus ma joue contre sa main sans la quitter des yeux, poussant un soupire de bien-être. Je reste un instant interdit à sa question, mais seulement un instant, car j’attrape nos coupes que je laisse sur la table basse pour nous libérer. Une fois debout, je lui offre ma main, digne de mon rang de prince jusqu’à ce qu’on voie mon sourire en coin et mes yeux brillants de désirs.

- Si c’est ce que tu désirs, ma chère…

Sa main dans la mienne, je marche jusqu’à ma chambre où je la laisse entrer en premier. De cette façon, j’ai accès plus facilement à sa nuque que je dégage d’un côté de ses cheveux pour y déposer des baisers et la mordiller légèrement le lobe d’oreille. Mes mains trouvent leur place sur ses fines hanches alors que je me colle contre elle. Qu’est-ce qu’elle m’a manqué. Elle, son corps, absolument tout d’elle. Et nos corps se redécouvre tranquillement, passionnément, tendrement.

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