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Blizzard

@ Invité

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Lun 15 Juin - 14:07


"Quand tout à coup tu croises un regard
qui te perfore de part en part"
feat @Delilah Eisenhower


L’air rayonnant, le sourire lumineux et les mèches de cheveux humides suite à 30min de solo, Jan est vibrant de bonheur. En plus de l’association, il y a surement que sur scène qu’il montre une telle énergie. Il est virevoltant, comme une luciole en plein moi d’été qu’on n’arrive pas à attraper. Ça fait longtemps qu’il n’a pas pris autant de plaisir sur scène. Les dernières semaines furent compliquées, pleines de changements, de vérité et de retour dans le passé. Le coeur a aussi été touché, pas seulement les tripes, pas le seulement la tête. Ça a été difficile, il en a passé des nuits blanches niché contre son amoureux, sans oser trop bouger pour le réveiller. Aran aurait été là, comme toujours mais Alejandro a toujours peur de l’ennuyer. Le vénézuélien en a bien assez vu pour se retrouver avec le fardeau de son petit ami sur les épaules.
Mais petit à petit, le beau temps est revenu, pas sur New-York mais dans sa vie. Les séances avec le psychiatre lui font du bien, l’avancée d’El Halito ou l’argent mis de côté pour l’opération aussi. Tout ira mieux, il le sait, Jan a toujours préféré la positivité pour éviter de se noyer.

Alors ce soir, alors que l’ambiance est au rendez-vous et qu’il est au centre d e la scène, accompagné d’un pianiste et d’une guitariste, Jan se sent pousser des ailes. Il se sent à sa place, sans peur d’être jugé, sans peur de se voir prendre encore un coup dans la gueule alors qu’il est tout juste entrain de se relever.
C’était sans compter une chevelure blonde et un regard perçant et le malaise tangible qui l’oblige à dévier des yeux pour ne pas la voir. Delilah. Il ne l’a pas vu depuis tant d’années et pourtant, la jeune femme n’a pas changé. Ce qu’elle fait au outpost ? Il n’en sait rien et même si le lieu est connu, il ne s’attendait pas à la revoir ici, aujourd’hui, à cet instant précis de la soirée. Le morceau qu’il interprète est pourtant terminé dans la même énergie, avec la même fougue et le même talent. Le sourire reste jusqu’au bout et d’un coup de tête, un sourire charmeur et un un merci au micro, le mexicain disparait de la scène en espérant éviter le fantôme.

@ Invité

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Dim 21 Juin - 17:19


blizzard
@Alejandro Estrella & @Delilah Eisenhower

L’air commence à refroidir lentement, la soirée était déjà bien entamée. Cachée dans la pénombre, tu regardes les personnes rentrées dans le bar. A force d’y passer tes nuits, tu commençais à avoir tes habitudes là-bas. Tu soupires avant d’éteindre ta cigarette pour la jeter dans un endroit qui lui était réservée. Maintenant, habillé d’un jean, d’un petit haut et d’un perfecto, tu passes les portes du bar. Tu te démarques des autres par ta solitude. En effet, tu n’as trouvé personne qui voulait t’accompagner ce soir. Même pas pour se changer les idées après une dure journée.

Tu t’installes au comptoir et tu commandes une boisson. Le barman a l’air nouveau puisqu’il te demande ta carte d’identité. Si tu voulais boire, tu n’as pas le choix. Tu sors ta carte de la poche arrière de ton jean pour lui tendre accompagné d’un grand sourire hypocrite. Tu commences à prendre une gorgée quand ton esprit est attiré par le show qui commençais. Tu pousses légèrement les gens pour trouver une place convenable. T’étais pas très grande et te trouver derrière un géant risquerait de nuire à ton amusement.

— J’y crois pas.

Il n’y a pas d’autres mots. Enfin, tu aurais pu te montrer plus grossière mais pour une fois, tu t’étais retenu. Personne n’avait pu entendre tes mots. Il ne t’avait pas encore remarqué. Tu ne voyais que lui, sans te soucier de la musique. T’arriverais même pas à dire si tu appréciais ou non.  Puis il capte ta présence juste avant la fin du morceau.

— Reviens ! dis-tu en le voyant filer à l’anglaise pour t’éviter.

Ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour régler tes comptes, mais tu en avais clairement besoin. Tu étais resté chez Jan pendant environ un an, juste avant qu’il te foute à la porte du jour au lendemain. Ton ancien ‘patron’ était revenu dans ta vie à ce moment-là, mais toi, tu ne voulais pas y replonger. Plus jamais. Il t’avait laissé tomber au moment où tu en avais le plus besoin. Bien qu’on essaye de t’arrêter, tu arrives à monter sur la scène pour la traverser et rejoindre les coulisses. Tu le tenais enfin.

— Je peux savoir pourquoi tu continues à me fuir ? Je n’ai pas le droit à une explication quand même ? Tu m’as foutu dehors comme ça, en claquant des doigts.

Ton regard était rempli de haine mélangée à de la rancœur. SI tu avais continué à parler, tu aurais pu avoir les larmes qui te montaient aux yeux.

(c) Vesna.

@ Invité

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Mar 23 Juin - 20:36


"Quand tout à coup tu croises un regard
qui te perfore de part en part"
feat @Delilah Eisenhower


Il entend sa voix, sait que ce n’est ni pour le féliciter ni pour le saluer poliment. Delilah a des raisons de lui en vouloir, d’être en colère, de le haïr peut-être même mais… Mais elle ne peut comprendre. Elle ne peut savoir qu’elle est l’une des raisons qui l’a poussé à ouvrir El Halito, à faire ce qu’il fait aujourd’hui pour se rattraper de ce qu’il n’a pas pu réaliser avec elle. Elle ne sait pas que sa présence à ses côtés l’a à la fois secouru et foutu au pied du mur. Elle ne sait pas tout le reste.
Jan a conscience qu’on essayera de l’arrêter mais qu’une tornade comme elle, y’a rien qui peut la calmer. Alors il s’arrête et l’attend, saxo sur l’épaule, l’air prêt à s’en prendre plein la gueule. Et à peine est-elle à sa hauteur que la colère se déverse et que lui, il tente de ne pas ciller. Ne baisse pas les yeux qu'il se répète, t'avais tes raisons, ne montre pas que ça te touche, ne... Ne roule pas des yeux devant un comportement aussi puéril alors qu'il suffirait de s'expliquer. Non, il ne bougera pas d'un iota.

- Tu as fini ? À ma connaissance, cet appartement était le mien alors je n'ai pas à m'expliquer sur ce que j'ai fais.

Le ton est dur, trop dur, trop acide alors qu'au fond, Jan sait pertinemment que ce n'est pas la bonne tactique. Mais ça reste bien plus simple que d'avouer tout ce qui lui a traversé l'esprit quand il a vu qui tournait autour de Delilah. Ou quoi, plutôt que qui.
Les doigts passent dans ses cheveux humides, la tête se tourne, revient dans l'angle de mire de la tornade.

- Écoute, j'ai merdé, je le sais, j'aurais dû te laisser du temps pour... trouver un autre appart' mais... je n'ai pas à m''expliquer Delilah. Je m'excuse mais je n'ai pas à m'expliquer.

Car ça ferait trop mal, de se remémorer tout ça alors que le bout du tunnel est enfin atteint.

@ Invité

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Dim 16 Aoû - 15:36


"Quand tout à coup tu croises un regard
qui te perfore de part en part"
feat @Alejandro Estrella


Tu passes une main rapide dans tes cheveux afin de remettre en place la mèche qui te barrait la vue. Décidément, la plus simple des choses avait décidé de t’embêter quand tu en avais le moins besoin. Une personne lambda aurait pu prendre cet incident comme prétexte pour se cacher de ses émotions, mais tu étais loin d’être normale et de ce genre. Maintenant, tu préférais amplement affronter tes problèmes et les personnes qui les caractérisent. L’indifférence qu’il communiquait avait le don de te mettre hors de toi. Cette situation, tu ne l’aimais pas, t’étais pas à ton aise, tu ne la maîtrisais pas.

— Excuse-moi ? C’est comme ça que tu me parles ? dis-tu en le pointant du doigt. Ta mère avait beau t’avoir enseigné que cela n’était pas correcte, tu avais totalement oublié ce détail quand il avait osé te manquer de respect. Tu ne comprends rien, ma parole. Avec quoi tu penses ?

Voilà, maintenant c’est à ton tour de le juger et pourtant, cela ne t’empêchait pas de le garder dans ton estime. Tu avais besoin de comprendre pour passer à autre chose.

— Bordel, Jan ! J’avais besoin de ton aide, quand il est revenu. Même rien qu’une once de soutient aurait suffi. Dis-toi que j’ai cru que j’allais replonger dans mon ancienne vie. Si c’était arrivé, je ne t’aurais jamais pardonné.

Fort heureusement, la vie avait décidé de se calmer. Avec du mal, tu avais réussi à trouver un emploi de vendeuse en pâtisserie dans la boutique de Lina. T’es heureuse dans ton travail, tu aimes ce que tu fais et tu ne le laisserais pas tomber comme ça.

— C’est une blague, c’est ça ? Tu peux me dire où sont les caméras ? Même si j’ai retrouvé quelque chose après ainsi qu’un emploi stable, il me manquait quelqu’un... Toi.



Spoiler:

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Mer 19 Aoû - 9:13


"Quand tout à coup tu croises un regard
qui te perfore de part en part"
feat @Delilah Eisenhower


La situation lui échappe, il le sent. Comme le sable chaud des plages d’Holbox qui glissait entre ses doigts lorsqu’il s’y rendait avec Marco pour souffler et oublier tout le reste. Ça n'est pas aussi agréable cette fois-ci, c'est même brûlant et douloureux. Il n’arrive pas à garder les yeux hauts, les prunelles fuyant dès que Delilah commence à l'agresser. Sa voix est violente, difficile à écouter même si sa rancoeur reste compréhensible, vu la situation dans laquelle il l’a laissé. Jan se déteste pour ça, y a pensé de nombreuses fois mais était incapable de réfréner la peur qui remplaçait la honte à chaque fois.  Il a dû choisir et pour une fois, une unique fois, il s'est choisi lui et non son prochain.
Son coeur oublie son rythme habituel, fougueux comme un cheval pris au piège. Son t-shirt est trempé de sueur. Il doit se barrer, trouver une porte de sortie et oublier simplement la colère de Delilah. Mais la fin est de trop, l’égoïsme dont elle fait preuve, sans écouter ses premiers mots, il ne peut plus. Il n’en peut plus.

- J’AI EU PEUR ! Vale ?! HE TENIDO MIEDO!  

Jamais il n’avait crié ainsi, sauf de douleur. Jamais il n’avait pris ce ton avec quelqu’un qu’il tenait en estime. Jamais il ne l’avait regardé ainsi, le regard brulant de honte, de panique, de tristesse aussi. Le silence accompagne le dernier mot et finalement, les tremblements de sa gorge et de ses mains remplacent les vociférations. L'espagnol est plus simple quand l'esprit est ailleurs, niché dans un coin dans l'espoir que l'instant s'arrête.
Le souffle rapide, les yeux finissent par se fermer.

- J’ai… j’ai eu peur pour moi Delilah. J'ai cru qu'ils venaient finir le travail...Est-ce que tu peux l'accepter sans que j'ai à t'expliquer pourquoi, por favor ?

Ça n'est pas un s'il te plait ordinaire. C'est une supplication. Un besoin qu'elle accepte ses mots sans chercher plus loin, sans qu'il ait à expliquer pourquoi la nuit, il lui arrive de se réveiller en criant, en pleurant, en ayant l'impression de ne pas avoir le droit d'exister. En se rappelant que c'est lui, qui les a abandonné.

trad : d'accord ?! j'ai eu peur !

@ Invité

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Ven 18 Sep - 18:16
Tu as l'impression de débattre avec un sourd. Tu sens, que même avec n'importe quelle parole, cela lui passera au-dessus de la tête. Tu roules les yeux pour montrer ton agacement, pas besoin de plus. Pas besoin de faire plus d'effort. Après tout, à quoi cela va t'amener ? Si ce n'est que d'avantage de prise de tête. Tu te racles la gorge, histoire de faire passer un peu de temps. Du temps, tu en as grandement besoin, pour savoir à quel point tu voulais aller dans tes paroles. Parfois, tu pouvais te montrer dure dans tes mots, surtout pour l'impulsion de la colère.

— Mais cela n'avait rien à voir avec toi. Il voulait me voir moi, pas toi. Je crois qu'il ne te connais même pas. Alors je vois pas pourquoi il serait venu à toi.

Tu parles pour ne rien dire. Au fond de toi, t'as envie de lui tourner le dos et repartir sur tes pas, mais cela ne risque pas de régler le problème. Et fuir devant ses problèmes ou un quelconque ennemi, c'est lâche. Tu le n'es pas. En tout cas, tu ne l'es plus.

— Tu me demandes de te pardonner comme ça ? Sans chercher à comprendre ? Mais merde, tu penses avec quoi, toi ? Je suis pas bête à ce point là. J'ai plus envie de dire amen à tout. C'est finit ce temps là. La Delilah crédule n'existe plus.

Tu serres le poing et tu le rapportes sur tes lèvres. Tu arrives à étouffer un sanglot mais il finit par sortir quand tu enlèves ta main.

— Tu te trompes sur toute la ligne. Je ne laisserais jamais tomber. Et même si ça t'emmerde, je finirais pas comprendre pourquoi.

@Alejandro Estrella

@ Invité

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Sam 7 Nov - 14:42


"Quand tout à coup tu croises un regard
qui te perfore de part en part"
feat @Delilah Eisenhower


Elle ne l’écoute pas. Elle ne fait attention qu’à sa propre douleur, sa propre peine et ses propres mots. Tout ce qu'il lui dit, ce qu'il tente de lui faire comprendre à demis-mots, ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Alejandro ne peut lui en vouloir, elle est jeune malgré tout ce qu'elle a vécu et surtout, elle est en colère contre lui. Et souvent, l'émotion dévastatrice rend aveugle au point de faire disparaitre l'Autre. Pour autant, ça le blesse, de voir qu'elle ne discerne même pas la détresse dans sa voix, les trémolos dans son cri de douleur et les ombres dans ses prunelles chocolat. Ça le blesse de l'entendre dire qu'il ne réfléchit pas, qu'il ne comprend rien alors qu'elle même ne voit qu'elle et ses propres problèmes. Oui, il l'a mit à la porte, l'a abandonné, a fait une terrible erreur et s'en ait voulu pendant longtemps. Mais doit-il toujours aider les autres au dépend de sa propre sécurité ? Doit-il se plier en quatre, oublier le traumatisme, faire fi des cauchemars pour convenir à Delilah ? Non.

Il a ses peurs, son passé. Ça explique mais ça ne pardonne pas. Tout comme l'acidité des mots de la jeune femme qui se comprennent mais qu'il n'accepte pas.

Jan a un mouvement de recule, le souffle court et bruyant, comme celui d'un animal pris dans un piège à chasseur. Il veut juste partir, retrouver la douceur de son appartement, les bras relaxants d'Aran et le ronronnement de son chat. Il ne veut pas rester ici, à se voir affubler d'une personnalité qu'il n'a pas.

- Pense ce que tu veux Delilah, fais ce que tu veux mais tant que tu n'écouteras pas l'histoire des autres, ils n'écouteront pas la tienne non plus. Quand quelqu'un te dit qu'il a peur, demande toi pourquoi au lieu de retourner la situation à ton avantage.

Il ne la laisse pas répondre, se retourne et disparut dans les méandres de l'arrière scène. Il en a marre, de toujours penser aux autres au point d'en perdre les pédales. Il en a marre, qu'on ne l'écoute pas alors que sa peine est aussi légitime que celle des autres. Il en a marre, de se faire passer après tout le monde par peur qu'on ne l'accepte pas.
Son saxophone en main, sa veste dans l'autre, il fond hors de la salle sans se retourner.

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