La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Let beauty come out of ashes ϫ Pumpkin&Banana

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 18 Juin - 15:33

Let beauty come out of ashes
Let beauty come out of ashes
And when I pray to God all I ask is
Can beauty come out of ashes?


La brise souffle sur sa nuque, mugissement sourd soulevant quelques mèches blondes, les balayant légèrement au gré du vent. Les iris azur sont fixés sur l’une des stèles, sépulcre parmi les autres, dont quelques chrysanthèmes viennent égayer le cippe. Le regard éteint, l’esprit ailleurs, les longs cils noirs ne cillent point, la vision masquée par des songes d’un autre monde. D’un  autre temps. Sans vraiment le voir, l’œil lit l’inscription, gravé sur l’épitaphe. On peut y lire « Sœur Marguerite ». Alors c’est vrai. C’est vraiment vrai. Le silence l’étreint, un instant, le temps passant sans qu’elle n’en prenne conscience. Le vent l’accompagne, l’épaule dans la traversée des mémoires.

Aucun sanglot ne serre sa gorge, aucune larme n’embue son regard. Pas de colère, non plus. Seule l’acceptation, lente et morne, s’insinue dans son cœur, embrume son âme. Sœur Marguerite est morte. A ses oreilles, elle l’entend encore rire à pleins poumons avec ses consœurs. Elle l’entend aussi crier, hurler à sa poursuite, son visage rougi par l’effort, sa voix essoufflée la menaçant à travers couloirs. Elle se souvient aussi, de ce regard dur, de ce regard fier et fort qui l’a imprégnée alors que la sœur lui disait de garder espoir, que la route pouvait sembler longue et périlleuse, mais qu’elle menait toujours à un magnifique jardin, à un bonheur certain. L’éternel créateur avait un projet pour chacun d’entre eux. Et si l’adolescente rebelle lui avait toujours ri au nez, se moquant de cette foi qui l’habitait, elle gardait toujours en elle ces mots de réconfort, de chaleur humaine. Ces mots d’espoir.

Un faible sourire étire ses lippes, son regard adouci, une pointe de nostalgie au bord du cœur. « Tu y crois vraiment, pas vrai ? » lui demande-t-elle, murmure doux à peine audible. Elle ne le disait pas Amber, mais elle espérait que la sœur avait raison. Qu’elle a raison. Qu’un jour, Amber elle aussi connaitrait ce jardin aux milles senteurs, ce paysage de bonheur dans lequel elle se sentirait chez elle. Ce qu’elle pourrait appeler sa famille. Sa vraie, famille. « Merci. » souffle-t-elle. Et elle se retient de lâcher une larme, inspirant profondément alors qu’elle complète en silence ses pensées. Merci pour tout. Pour ta colère, et pour ta foi. Pour tes remontrances, pour tous ces mois. Pour toutes ces fois, où tu as cru en moi. Elle sourit plus franchement, le regard illuminé, l’esprit apaisé. Merci.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 15 Juil - 6:23

Sa mère, de retour du salon funéraire, lui posa une drôle de question. Madame Matthews avait récemment perdu une amie d’enfance, emportée par une « saleté de cancer » pour reprendre son expression, et avait bien évidemment tenu à lui dire au revoir pour la dernière fois. Au salon funéraire, en attendant de pouvoir offrir ses sympathies à la famille, elle avait consulté le registre des personnes décédées ces derniers jours et était tombée par le plus grand des hasards sur une certaine Sœur Marguerite. En lisant sa notice nécrologique, elle avait appris que cette sœur avait à un moment travaillé dans un orphelinat, dont le nom lui était familier. Voilà pourquoi, de retour à la maison, Madame Matthews aborda le sujet avec sa fille : Cassiopeia avait-elle vécu dans cet orphelinat, puisque le nom lui disait quelque chose?

Il se trouvait que oui. En 2014, sa travailleuse sociale ne savait plus quoi faire de cette rouquine dont personne ne voulait vraiment et avait été contrainte à la confier pendant près d’un an à un orphelinat géré par des religieuses. C’était dans ce contexte que la gamine, alors âgé de treize ans, avait fait la rencontre de Sœur Marguerite, sévère mais juste avec les enfants dont elle avait la charge. Elle s’impatientait parfois à cause d’une énième bêtise commise, mais jamais elle ne baissait les bras, jamais elle ne cessait de croire en eux — eux, les gamins laissés de côté. Et maintenant, Sœur Marguerite était morte. N’ayant pas suffisamment connu la défunte, Cassiopeia ne se sentait pas légitime de se présenter à ses funérailles. Toutefois, elle pensait aller se recueillir devant sa tombe dans les prochains jours; elle sentait qu’elle lui devait au moins cela.

Le jour venu, elle enfila l’un de ses innombrables t-shirts à l’effigie d’un groupe rock, une jupe noire ainsi que ses fidèles Converse rouges, puis attrapa un parapluie au cas où il se mettrait à pleuvoir en chemin comme le prédisait son téléphone. Le bus l’emmena dans le Bronx, où elle se dirigea à pied vers le cimetière dans lequel la sœur reposait, elle l’espérait, en paix. Alors qu’elle avançait parmi les tombes les plus récentes, elle aperçut une silhouette familière penchée vers une stèle. À sa grande surprise, elle réalisa qu’il s’agissait de celle de Sœur Marguerite. Elle s’approcha en silence, histoire de ne pas déranger la jeune femme. Ce fut à ce moment qu’elle la reconnut. « Si Sœur Marguerite était encore parmi nous aujourd’hui, elle déclarerait que c’est Dieu qui a voulu que nos chemins se recroisent. » Elle esquissa un sourire tout en se plaçant à ses côtés, toutes deux face à la stèle. « Hein, Banane? » Son parapluie fermé pendait à son avant-bras.

@Amber Moore

@ Invité

avatar
   
#
Sam 12 Sep - 19:33
Les yeux emplis de larme, remerciant le Ciel d'avoir mis Sœur Marguerite sur son chemin, une autre voix que la sienne rompt le silence. L'interpellant par derrière son épaule, les sourcils de la blonde se froncent un instant, son corps se figeant. Elle connait cette voix. Son timbre, quoique changé, lui semble pourtant bien familier. Et alors qu'elle doute, ses derniers mots font mouche, lui attrapant le cœur et un sourire. Se retournant vers la jeune fille qui se tient désormais face à elle, ses yeux cherchent à reconnaître ces traits lointains d'une gamine sans lendemain ; comme tous les orphelins. « T'en as mis du temps, Pumpkin. » lui répond-t-elle, sans se départir de ce sourire illuminant ses traits. Cassiopeia. Une gosse qui n'avait fait que peu de temps avec eux, à l'orphelinat catholique. Et pourtant, sa présence l'avait marquée comme pas deux. Sans crier gare, son coude vient choper le cou de la gamine, et de son bras valide, elle vient ébouriffer la tignasse châtain, en signe d'affection ; mais aussi pour l'emmerder. Elle en avait mis du temps, à la retrouver. A se retrouver. Car Amber, elle, ne l'avait jamais cherchée. Ne cherchait à retrouver personne, refusant toute sorte d'abandon. Et pourtant, en rompant tout contact, en disparaissant des radars, ne l'avait-elle pas abandonnée elle aussi, cette tête de citrouille dont elle s'était attachée ? La lâchant après un temps, elle la regarde de haut en bas, retrouvant son air narquois. « Ek.. c'est quoi ces vêtements ? Tu te la joues rebelle ? » se moque-t-elle. Pas qu'elle soit dotée d'un sens de la mode très poussé. A vrai dire, leur style se ressemblait certainement beaucoup. Mais elle était l"'aînée", il faut comprendre. Alors ce n'est pas à elle de se remettre en question, mais bien à elle de martyriser sa cadette. Le rôle de toute grande sœur, même de cœur, non ? Et pour ponctuer ses paroles, elle lui tire la langue, son doigt venant tirer sur son œil pour lui faire une grimace digne de ce nom. Des retrouvailles en bonne et due forme.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 14 Sep - 4:40

En toute honnêteté, elle n’avait jamais imaginé qu’elles se reverraient un jour, encore moins dans un cimetière. Il existait de meilleurs endroits pour des retrouvailles, non? Mais elle ne s’en plaignait pas tant elle était ravie de renouer avec sa banane… ce qui était un peu étrange, formulé ainsi. Tel était pourtant son surnom. Banana, à cause des cheveux dorés d’Amber. Et Pumpkin, à cause de ses propres cheveux roux. Aujourd’hui, ça lui semblait si stupide, mais petite, elle avait ri jusqu’à en faire dans ses pantalons quand elles avaient convenu de ces sobriquets. Un rien l’amusait, à l’époque. Et elle se raccrochait de toutes ses forces à ces derniers fragments d’innocence; elle refusait de devenir aigrie et cynique avec le temps. La vie n’en deviendrait que trop grise. « À t’entendre, tu as eu quelque chose à voir avec la mort de Sœur Marguerite en espérant me revoir en chair et en os dans ce cimetière, » la railla-t-elle tout en s’approchant d’elle. Elle espérait que son aînée appréciait encore l’humour noir. C’était entre autres ce qui les avait tant rapprochées, plus jeunes. Elle lui retourna volontiers son accolade, puis s’esclaffa à la remarque de Banana. « Bah, je me suis inspiré de ton style vestimentaire, bien sûr. » Ses yeux chatoyaient, amusés. Elle força ses yeux à loucher et agita les mains au niveau de son visage, une grimace contre une grimace. « Eh ben alors, qu’est-ce que tu deviens? Je ne savais même pas que tu étais à New York. » À vrai dire, elle ne savait pas grand-chose de la nouvelle vie d’Amber. Elles avaient perdu tout contact quand Cassiopeia avait quitté l’orphelinat où elles s’étaient connues. Les aléas du système de familles d’accueil, dont les enfants n’étaient que les pions.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 23 Sep - 19:53
Blaguant sur la mort de Soeur Marguerite, paroles conspirationnistes, il est sûr que le respect du défunt avait quitté les alentours. Si Soeur Marguerite la voyait, cette tronche de citrouille, cracher sur la bienséance, qu'en dirait-elle ? Amber elle, le voyait bien. Elle comprenait qu'elle n'avait plus rien à faire...hormis surenchérir. « Bravo, Sherlock. Et maintenant, c'est ton tour... » lui susurra-t-elle, le regard méchant, le sourire au bord des lèvres. Et l'autre, sans se démonter, lui rétorqua que ses fringues de sale gosse, ce petit style rock&roll à deux francs, elle le lui avait emprunté. Amber rigole, et se retient de lui flanquer une bonne correction. « Qui t'as appris les bonnes manières ?! Sœur marguerite serait outrée de t'entendre répondre de la sorte ! » lui reproche-t-elle sans fondement. « Quant à ce que je deviens.. et bien, je suis encore vivante. Enfin, je crois. Plus je passe de temps dans ce cimetière et plus j'en doute. Trouvons un endroit plus agréable pour discuter. Je connais juste la place. » lui dit-elle, lui intimant de la suivre. Elle sait bien où elle va l'emmener, mais ne veut pas le lui révéler tout de suite. Après tout, la véritable surprise reste l'excitation de la découverte. Et puis, un dimanche à cette heure, il ne devrait y avoir personne pour les déranger. Pas qu'Amber en ai quelque chose à faire de se faire prendre la main dans le sac, mais... disons qu'elle préférait éviter. Elle avait besoin de ce job. « T'es arrivée à New-York y a longtemps ? » lui demande Amber, lui retournant la question. Elle avait toujours été plus du genre à écouter que se confier. Elle n'a jamais été une grande causeuse, et quand bien même c'est Cassie, les vieilles habitudes sont dures à perdre.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 30 Oct - 16:58

L’une des choses qu’elle appréciait le plus chez Amber, c’était son humour noir. Comme Cassiopeia, la blonde n’avait aucun scrupule à plaisanter sur des sujets sombres, parfois même choquants. Ça leur avait valu bien des réprimandes de la part du personnel, à l’époque où elles logeaient toutes les deux à l’orphelinat. Le regard empreint de nostalgie, la jeune fille ne put qu’éclater de rire en entendant la réponse d’Amber. Bientôt, contre toute attente, les rires s’élevèrent dans le cimetière morne et désolé. Mais quoi de plus naturel lors de retrouvailles avec une vieille amie? Au diable la bienséance! « D’accord! Mais il n’y a pas de honte à avouer que tu as peur de quelques pierres tombales, » la taquina-t-elle une fois de plus, sans pouvoir s’en empêcher. Elle devait toutefois admettre que cet endroit plus agréable piquait sa curiosité, alors elle la suivit sans poser de questions, jouant le jeu. Tout en marchant aux côtés de son aînée, elle fit balancer son parapluie d’un côté puis de l’autre d’un mouvement machinal, un peu à la manière de la pendule d’une horloge de grand-père. Elle esquissa un sourire à la question. « Ça dépend ce que tu entends par longtemps. Ça va faire dix mois en octobre. J’ai été placée dans une famille d’accueil qui a fini par m’adopter. Ce sont des gens biens. » Elle n’avait pas besoin de préciser qu’elle avait été chanceuse sur ce coup-là. Des gamines comme Cassiopeia et Amber savaient plus que quiconque que le système de famille d’accueil méritait sa réputation, du moins dans ce pays. « Ce serait cool que tu les rencontres… enfin, si tu veux. Et si tu peux. » Elle ignorait toujours ce qu’Amber était devenue, depuis le temps, et elle espérait que son amie se confie à elle — qu’elle sache qu’elle puisse se confier à elle.

@ Invité

avatar
   
#
Mar 3 Nov - 17:38
« Continue à m'chercher et c'est toi qui finira dans une tombe, morveuse. » lui répond-t-elle avec un sourire, ne pensant pas un traître mot de ce qu'elle dit. Non. Elle a beaucoup trop d'affection pour la gosse pour lever le moindre petit doigt sur elle. Dix mois. Dix mois que Cassiopeia a trouvé une famille d'accueil. Et à ses dires, celle-ci paraît bien la traiter. Elle retient un reniflement méprisant, ne voulant pas paraître aigrie devant son bonheur apparent. Elle devrait être contente pour elle. Pourquoi donc a-t-elle cette boule à l'estomac, alors ? Cassio n'est plus seule, elle a trouvé une famille. Mais l'idée lui paraît stupide, irréelle. Peut-on vraiment trouver une famille comme une pochette surprise ? C'est comme acheter des jeux de grattage et frotter comme un forcené sur chaque plaquette d'entre eux jusqu'à obtenir un message de victoire. 'Bravo : vous avez gagné une famille'. Yay. Elle voulait lui dire que c'était bien, qu'elle était heureuse qu'elle ait enfin trouvé des gens pour s'occuper d'elle ; mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge, incapables d'être prononcés. Elle ne voulait pas lui mentir. Alors, quand elle lui dit qu'il faudrait qu'Amber les rencontre, à l'occasion, la langue de celle-ci se délie, fouettant l'air du tac-au-tac. « Naaah, sans façon. J'passe mon tour. » Mais son regard croisa celui de Cassio, et elle se mordit l'intérieur de la joue. « Cela dit.. je suis heureuse que tu sois heureuse. » ajouta-t-elle. Et elle ne mentait pas en lui disant ça, au moins. S'il fallait vraiment modifier un nom de famille et lui offrir une chambre pour que la gamine soit heureuse... non, elle devenait toxique. Elle était heureuse pour elle, elle devait l'être. Point barre. « Tu te souviens ? » lui dit-elle finalement en souriant, désignant d'un hochement de tête une petite étendue de sable où trônaient des jeux d'enfants abandonnés. Elles étaient arrivées. Et si ce n'était pas certes le même que celui qu'elles avaient pu partager une après-midi de fugue, il le lui reppelait à chaque fois qu'Amber passait devant.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 11 Nov - 17:26

Pour toute réponse, la jeune citrouille éclata de rire. D’un point de vue extérieur, les mots prononcés étaient peut-être durs, de même que le ton employé, mais elle savait que sa vieille amie, malgré ses airs de dure à cuire, ne lui ferait jamais le moindre mal. Du moins, pas intentionnellement. C’était l’une des rares personnes à qui elle faisait confiance, à qui elle arrivait à faire confiance. Pendant que les deux marchaient en direction du lieu mystère qu’avait en tête Amber, la conversation pivota vers la nouvelle famille de Cassio, composée de Samir, son père adoptif en couple avec un homme duquel il finirait tôt ou tard par divorcer, ainsi que de Charlotte, sa sœur adoptive. Une petite famille, certes, mais sur ce point, la jeune fille n’en avait cure. Une famille était une famille, qu’elle soit composée de trois ou de quinze personnes. L’important, c’était qu’elle était heureuse avec eux. Ce serait tellement génial qu’Amber les rencontre. Mais à cette proposition, la principale concernée sembla se braquer. Elle passait son tour, disait-elle. Autrement dit, pas moyen de la convaincre de changer d’avis. Sur le coup, Cassio se sentit désemparée, même un peu blessée par la soudaine froideur de son amie. Elle fronça les sourcils. « J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas? » Elle esquissa un sourire aux paroles d’Amber; celle-ci n’était pas du genre à dire quelque chose sans le penser vraiment. Enfin, elles arrivèrent à un petit parc pour enfants, avec balançoires, toboggans, cages à poules et autres structures du genre. « Oh. My. God. » Cassiopeia pouffa sans pouvoir s’en empêcher. Ni d’une ni d’eux, elle laissa tomber son parapluie qui alla choir sur le sable et courut comme une véritable gamine vers la cage à poules sur laquelle elle grimpa et se suspendit comme un singe, la tête en bas. « Et cette fois, personne pour nous ramener à l’orphelinat en nous assommant avec un discours barbant! Allez, rejoins-moi, à moins que tu ne sois devenue trop vieille? » Bien sûr qu’elle se souvenait de cette fameuse journée où Amber et elle s’étaient enfuies telles deux criminelles, sans trop savoir où elles allaient, tant que c’était loin de la prison qui leur servait de foyer. Un moment de pure liberté, éphémère mais enivrant.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum