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take shelter (jules)

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Dim 28 Juin - 2:05
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
T’as été surprise par la sonnerie de ton téléphone alors que tu étais en train de t’entrainer. La surprise n’est plus grande lorsque tu y lis le nom de ton père (et pas papa ou quoi que ce soit du genre), encore plus lorsque tu vois que c’est un appel vidéo. Tu soupires, déposes les poids et réponds. Tu ne mets qu’un instant à esquisser ton plus beau sourire, n’ayant guère envie de débuter la discussion avec mille et une questions sur ton humeur. À la place, tu optes pour des platitudes jusqu’à ce qu’il aborde le coeur du sujet, la raison pour laquelle tu te fais appeler de si bonne heure un samedi matin. Il y en a forcément une, ce n’est pas parce que tu t’entends (plus ou moins) bien avec ton paternel que vous avez des discussions fréquentes sans raison. La demande vient rapidement : un diner en famille ou plutôt en famille rapprocher. Semblerait-il que le reste de ta fratrie n’était pas disponible à la dernière minute et que par conséquent, c’est à toi que revient la responsabilité d’être présente. Tu soupires légèrement, l’impression de te faire tordre légèrement le bras étant un peu trop présente à ton goût.

Est-ce que ça t’empêche d’accepter pour autant ? Bien sur que non. Tu l’assures que tu serais présente, mettant simplement un doute pour ce qui est de ton fiancé. Ce dernier étant occupé avec le travail (comme quoi les weekends ne sont pas les mêmes pour tout le monde), tu doutes qu’il puisse se libérer à la dernière minute. Puis, ce n’est pas plus mal que ça au fond, t’aimes bien avoir du temps seule avec toi-même… ou enfin, du temps loin de celui avec qui tu passerais le restant de tes jours. Est-ce que tu devrais voir un problème dans cette réflexion ? Très certainement, mais tu passes outre, comme à l’habitude.
Tu te contentes plutôt de te préparer à te préparer (mentalement surtout) à te rendre chez ton père. Tu sais que tu n’as pas besoin de faire le trajet avant quelques heures encore, mais tu préfères te faire à l’idée avant de t’y rendre. T’as l’habitude de te présenter sur ton meilleur jour lorsque tu vois des membres de ta famille, soucieuse d’éviter les questions gênantes. Enfin, t’attendant uniquement à t’y faire accueillir par ton père et sa nouvelle compagne, tu supposes que tu t’en fais pour rien.

Et quelle erreur de penser ainsi. La journée passe tranquillement alors que tu essaies d’apprendre des répliques pour les enregistrements de la prochaine saison. C’est ce que tu continues à faire dans le taxi jusqu’au upper east side. T’es bien contente de ne plus y vivre, préférant la convivialité de ton quartier. Qu’importe, t’y es seulement pour une soirée, une bonne soirée t’espères. T’arrives même à t’en convaincre alors que ta belle-mère te tend une coupe de vin et que tu t’installes sur le canapé. Tu n’as que le temps de t’assoir que la porte s’ouvre à nouveau. Évidemment, toi tu penses au reste de ta fratrie, ce pourquoi tu te permets de souligner. « Oh je croyais que j’étais la seule… » Tu t’arrêtes dans ta lancée lorsque tu reconnais celle qui vient d’entrer. Ce n’est pas ta soeur, peu importe à quel point ton père semble vouloir qu’elle le devienne. « On dirait que je ne suis pas la seule à m’être fait avoir. » Tu dis la chose sur un ton léger, presque pour plaisanter. Oh, c’est vraiment ce que tu penses, mais tu ne vas pas vraiment reprocher la chose à ton père. À la place, tu te relèves du divan pour aller saluer Jules en bonne et due forme. « Ça fait longtemps Jules. » Et un mince sourire en prime, que d’efforts pour paraitre sympathique.  
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Sam 11 Juil - 22:41

TW : légère mention d'homophobie

Jules a encore trop bu la veille et elle a juste envie de rester couché. Mais non. Sa mère a décidé de faire un repas de famille où elle est la seule invité. Elle n’appelle pas vraiment ça un repas de famille la rousse, mais soit. Elle sort de son lit et s’étire comme un chat pour pouvoir réveiller ses muscles endoloris. Quand elle en a enfin fini, elle se dirige jusque dans la salle de bain pour se faire couler un bain et sort les vêtements qu’elle portera pour ce « repas » auquel elle n’a pas franchement envie d’y aller. Mais elle fait un effort, pour sa mère, qui espère pouvoir regagner la confiance de sa gamine. Elle aimerait que son frère soit encore là pour la motiver, pour lui dire qu’il a ramené de la barbe à papa, comme quand ils étaient gosses et que c’était leur dessert après le repas de famille.Mais il est plus là son frère et Jules est triste, Jules, elle a le coeur qui bat inégalement mais tant pis. C’est comme ça. Peut-être que sa mère veut célébrer son diplôme. Diplôme obtenu avec mention mais sans être major de promo. Alors est-ce qu’elle avait envie de célébrer ? Sûrement pas. Mère je m’en foutiste des résultats d’examens de sa gamine, mère indigne qui se dédouane de toutes responsabilité parentale depuis les vingt-et-un de son unique enfant mais qui par le plus grand des miracles se rappelle de son existence quand un repas de famille pointe le bout de son nez comme ça. Elle opte pour son éternel smoking vert et son bustier, sa paire de talons qu’elle s’est achetée pour se récompenser de sa réussite aux examens avant de sortir pour aller trouver un cadeau pour sa mère. Hypocrisie quand tu nous tiens, offrir des cadeaux qui coûtent une fortune avec l’argent d’un homme que sa mère déteste désormais, quelle ironie. Elle lève les yeux au ciel à cette pensée avant de rentrer dans un magasin où elle est connue, elle demande une paire de chaussures à talons - il faut bien qu’elle est hérité de sa passion de quelqu’un- avant de ressortir aussi sec, le sac à la main, pour finir par se faire conduire jusque chez sa mère et son beau père. Quand elle voit l’heure, Jules hausse les épaules pour elle même avant de toquer à la porte, et elle se fait accueillir par son beau-père. Ah, il est là, lui aussi, c’est vrai. Elle reste les bras ballants quand il lui offre une accolade, lève les yeux au ciel, signe d’un agacement beaucoup trop profond avant de rentrer dans la pièce ou se trouve sa mère et sa … demie soeur ? De qui se moque t-on ? Elle entend la réflexion de la blonde et ne peut s’empêcher de rire nerveusement « Non, désolée je suis encore là. Quel dommage n’est-ce pas ? » Prononce t-elle d’une voix plus que teintée d’ironie et elle se rapproche de sa mère pour lui tendre le paquet. « Non, tu n’es pas la seule, bon il ne faut pas être futée pour savoir que ma mère a toujours un truc derrière la tête, mais j’étais beaucoup trop occupée à jouer les parias quand j’ai reçu le message, alors la réponse m’a sûrement échapper. » La voilà qui déclenche les hostilités quand à son beau-père, qui n’aime pas vraiment son attitude. Et qui le lui fait bien savoir. L’accolade d’Hope lui tire une grimace. Mais elle pose les mains dans les dos pour lui donner deux légères tapes « Oui ça fait longtemps, mais tu comprends, j’étais la femme à abattre quand je suis arrivée avec Harry au bout de ma main, une femme avec une femme ! Non mais franchement. » Elle fixe son beau-père en souriant sous les protestations de sa mère et elle attrape la bouteille pour se servir un verre de vin comme si tout lui était dû. « A la vôtre hein ! » Et ses lèvres se posent contre le verre pour le vider d’une traite avant de le déposer sur la table du salon « Sinon, la vie, Hope ? Toujours coincée dans des fiançailles ? C’est quand le mariage ? T’es quand même plus rapide que moi avec Castiel on prend notre temps. » Histoire de parler un peu de ses fiançailles, histoire de maintenir les propos que le paternel de Jules a dû rapporter à sa mère, entre deux disputes et deux messages insultants. Les fiançailles… Sûrement la seule chose qui les lient toutes les deux.

@ Invité

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Mer 15 Juil - 23:53
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
Tu croyais devoir supporter un simple diner avec ton père et ta belle-mère et entendre quelqu’un à la porte t’as donné un espoir vain qu’un membre de ta fratrie se présente pour affronter la chose avec toi. C’est loin d’être le cas. Oh, tu ne serais pas seule, mais disons que l’invité surprise n’est pas exactement la personne que tu aurais voulu à tes côtés. Ou du moins Jules n’aurait jamais été ton premier choix de compagne d’infortune (parce que c’est bien ce que ce diner représente à tes yeux). Qu’importe. Ce n’est pas parce que ce n’est pas le scénario le plus souhaitable que tu dois en oublier les bonnes manières. Tu secoues doucement la tête à ses dires, ce n’est pas exactement ce que tu voulais sous-entendre. C’est près de ce que tu pensais, mais jamais tu ne laisserais filtrer une telle chose. Tu ne rétorques rien sur le coup, préférant quitter ton siège pour s’approcher d’elle. Tu forces un sourire sur tes lorsqu’elle lance un peu plus sérieusement les hostilités. Tu te doutes bien que ton père n’apprécie pas, mais tu es là pour tempérer les choses ou du moins essayer très fort de le faire. « Bizarrement je ne pensais pas que c’était dans les cordes de mon père. Je vais devoir arrêter de les sous-estimer. » Et franchement faire plus attention lorsqu’on t’invite ici. C’est ce que tu te dis, ce qui ne traverse pas tes lèvres.

Tu peux faire des efforts.
Vraiment, tu peux le faire.

Ou pas. Tu ne parviens pas à cacher ton malaise lorsqu’elle revient sur la fois où elle avait invité une femme. Tu n’as rien contre le fait qu’elle penche de ce côté, non contrairement à certains membres de ta famille qui sont plus… catégoriques sur ce point, tu n’es pas hostile. Juste mal à l’aise, encore plus quand tu penses aux papillons qui naissent dans ton ventre lorsque tu te retrouves en compagnie de femmes que tu trouves attirantes. Et vraiment il vaut mieux que tu ne penses pas à tout ça, des plans pour que tu te casses la tête toute seule. Et Dieu sait que la compagnie dans laquelle tu te retrouves suffit en ce sens. Tu préfères donc ne rien dire à nouveau, laisser le sujet couler en lançant un regard à ton père pour qu’il ne lance pas de débat. Il en serait capable, tu le connais et tu préférerais éviter de te retrouver dans une guère entre ta demie-soeur et ton père.

Tu optes donc pour quelque chose de plus neutre. Tu te sers un verre de vin à ton tour, en profitant pour servir les parents et remplir le verre de Jules à nouveau. T’auras définitivement d’un peu de boisson pour tenir le coup. Encore plus lorsque le sujet des fiançailles tombe (plus rapidement que ce que t’aurais voulu). Tu te permets d’en rire un peu, doucement, surtout pour épargner tes nerfs que tu sens se tendre. « Je ne sais pas si je dirais qu’on est rapide, ça fait quand même près de dix ans qu’on est ensemble. » Et vu comment tu repousses (inconsciemment) le mariage, la rapidité n’est sans doute pas ton trait premier dans cette relation. « Mais oui, toujours dans les fiançailles. On cherche encore la date idéale, mais c’est difficile de faire fonctionner tous les calendriers de tout le monde. » D’autant plus que tes parents ne se parlent plus trop et que c’est un calvaire d’essayer de leur faire faire des concessions en ce sens. Enfin, ce n’est pas comme si tu étais particulièrement pressée de te marier, pas depuis que milles et une interrogations te viennent en tête.

Tu chasses ces pensées de ton esprit, préférant te concentrer sur Jules. « D’ailleurs ça se passe bien avec Castiel ? Tu devrais l’inviter la prochaine fois, ça me ferait plaisir de lui parler un peu plus. » Dans l’idéal, il n’y aurait pas vraiment de prochaine fois, mais bizarrement tu doutes que ce soit une option. Tu restes sur un terrain connu, craignant un peu de déclencher une guerre sans faire exprès. « Si tu as besoin de quoi que ce soit pour planifier un mariage je dois avoir deux ou trois classeurs sur le sujet. » Le tout avec beaucoup trop d’annotation. Peut-être que tu aurais du faire organisatrice de mariage en fait, t’aurais bien réussi là-dedans. Dommage que tu sois pas motivée pour le tien.  
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Lun 3 Aoû - 17:52
Jules n'a pas envie de faire d'efforts, elle n'a pas envie de se prendre la tête à chercher le pourquoi du comment, à chercher l'amabilité chez une personne qui ne l'apprécie pas. Elle ne tend pas le bâton pour se faire battre, la rousse, jamais. Elle a presque envie qu'ils regrettent de les avoir inviter pour qu'il ne le fasse plus et qu'il la laisse dans sa tour d'argent, à boire du vin quand bon lui semble, sur son canapé qui coûte une fortune avant de sortir pour se retourner la tête jusqu'à une heure indue du matin, et rentrer complètement éméchée pour recommencer jusqu'à ce que les pensées arrêtent d'être insidieuses et qu'elles ne cessent de lui faire penser à son frère. Parce que plus personne n'en parle d'andrew, c'est comme s'il avait disparu. Tout le monde a refait sa vie et c'est sûrement ce qui fait autant de mal à Jules. Qu'on l'oublie. Qu'on oublie ce qu'il a pu faire. Qu'on ne décore plus sa tombe parce que ça fait "trop longtemps". Rien ne dure longtemps quand il s'agit de perdre quelqu'un, la douleur part, les souvenirs restent et la tristesse reste éternellement présente dans un coin du coeur pour offrir une piqûre de rappel. Alors elle attaque fort, parle de l'homophobie dont elle a été victime quand elle est venue avec Harry, quand Harry l'a embrassée pour faire rager les pauvres personnes présentes là ce jour-là. Elle se souviendra toujours de la sensation de plénitude qui l'a prise quand elle a vu la tête de son beau-père qui se décomposait tout simplement. Mais Hope ne semble pas vouloir agrémenter la guerre et intime à son père de se taire. Quelle tristesse, niveau ambiance, on repassera. On pourrait presque croire qu'on est en pleine partie de scrabble dans le club du troisième âge et qu'ils ont abusés de la camomille. Et puis Jules souffle sur la flamme pour l'éteindre et utilise un sujet qui ne peut faire de mal à personne. « Ah oui. Dix ans. Il a attendu pour te la mettre. » Et elle se rend compte de l'ambiguité de la chose avant de rajouter « Au doigt. » Elle préfère préciser. Et elle lève les yeux au ciel « C'est vrai que ça doit être compliqué. M'enfin c'est peut-être un signe du destin. » peut-être qu'elle ne doit pas se marier, pour une raison que Jules ne connaît pas. Mais elle s'en fiche. Elle secoue négativement la tête Jules. « Il n'y aura pas de prochaine fois. J'en ai marre d'avoir à faire à des hypocrites. Donc je n'ai pas envie que Castiel y ait affaire aussi. On se comprend. » Un clin d'oeil au père d'Hope quand finalement, elle se laisse tomber dans le canapé avant de se resservir un verre de vin. « Pas besoin de conseils, l'argent ça fait tout. » et puis, elle ne se mariera pas, elle fera traîner le mariage jusqu'à ce qu'ils se disputent. Quand elle saura que son père a arrêté ses manigances. « et le boulot, ça va ? » Elle essaye de faire un effort Jules. Au moins pour Hope, parce que sa mère et ses regards en coin toutes les trois secondes et son beau-père qui fait claquer sa langue contre son palet l'agacent au plus haut point. Mais elle s'y habitue maintenant. Puis, ce n'est que pour une journée.

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Dim 9 Aoû - 15:02
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
Difficile de garder la paix dans une réunion qui contient autant d’antagonistes. Jules ne semble pas ouverte à l’idée de faire des efforts. Ton père parait prêt à exploser à chaque mot qui traverse les lèvres de l’autre jeune femme. Qui reste dans le camp de ceux qui ne veulent pas de guerre ? Ta belle-mère et toi. Tu ne sais même pas si c’est vraiment le cas, mais vu les regards en coin qu’elle lance à sa fille et à ton père, tu supposes qu’elle est un éventuel support. Peut-être qu’elle parviendra à calmer ton père si tu n’y arrives pas. Parce que là où les commentaires de Jules te mettent mal à l’aise - tu n’arrives même pas à toussoter suffisamment pour chasser le malaise que tu ressens - tu vois bien que ton père les apprécie encore moins. Il ne doit pas être habitué à l’impertinence… ou au mordant en fait. Il faut dire que tu évites systématiquement de provoquer ton père même de la manière la plus innocente qui soit. Jules faisant l’opposé total, ça ne peut pas lui plaire.

Mais c’est à toi qu’elle parle, c’est donc à toi de réagir correctement pour limiter les dégâts. Une responsabilité qui ne te plait guère considérant le malaise qu’elle te procure. Tu n’aimes pas parler de ton futur mariage parce que tu ne sais pas quoi en penser au fond. « Il n’y a pas vraiment de raison de se presser, on a toute notre vie devant nous. » Ça vaut autant pour le temps qui a été mis avant la demande en mariage que pour le temps qui vous sépare du mariage lui-même. Tu ne veux pas y voir un signe du destin, même si elle n’a sans doute pas tord de le qualifier ainsi. Si tu n’es pas si enthousiaste à l’idée de te marier, c’est peut-être que tu ne devrais pas te marier. T’es bien loin de l’admettre cela dit. « Je pense juste qu’on est un peu trop ambitieux avec la liste d’invités. » Une petite plaisanterie en fait, parce que par là tu veux surtout dire que c’est ambitieux de vouloir inviter tes deux parents. Une vérité assez triste que Jules ne captera peut-être pas, qui ne l’intéressera probablement pas.

Parce que c’est évident qu’elle ne vous porte pas dans son coeur, avec raison tu supposes. Tu ne parviens pas à camoufler ta grimace lorsqu’elle vous traite d’hypocrite. Elle n’a pas tord, tu le sais, mais ce n’est pas un qualificatif plaisant pour autant. « J’aurais bien voulu apprendre à le connaitre, mais soit. » Ça ne sert à rien de nier le fait que vous êtes hypocrites ou essayer de la convaincre de le ramener la prochaine fois. Tu n’insistes donc pas davantage, laissant le sujet couler. Ce que tu fais également lorsqu’elle refuse ta proposition d’aide. Tu n’es pas d’accord avec l’idée que l’argent puisse tout faire, mais en même temps, tu ne peux pas non plus dire qu’elle a tord.

C’est mieux ainsi de toute façon, parce que le sujet qu’elle amène sur le tapis t’est plus confortable. Parler du travail est simple, évident, en comparaison avec ta vie personnelle qui n’est que questionnements. « Ça se passe bien ! On a été renouvelé pour d’autres saisons donc c’est un stress de moins pour les prochaines années. » Pas non plus à long terme, mais il faut dire que le milieu de la télévision - même pour le doublage - n’est pas le domaine le plus prévisible. « Je pensais peut-être tenter le doublage de jeux vidéos, il faut juste trouver où commencer. » Tu rêverais de doubler un jeu de Star Wars, mais bon ce n’est pas non plus les opportunités les plus simples à obtenir. Tu doutes aussi que ça intéresse particulièrement Jules, ce pourquoi tu finis par opter pour le plus vieux truc de l’histoire. « Et toi alors ? J’ai cru comprendre que tu finissais tes études. » Et ça t’intéresse de savoir ce qu'elle compte faire par la suite, parce que vous êtes si différentes sur ce point, parce qu’elle est impressionnante Jules à tes yeux. Pas assez pour que tu l’apprécies complètement, mais assez pour que tu t’intéresses vraiment ce qu’elle peut faire.  
(c) DΛNDELION

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Mer 2 Sep - 16:05
Jules sait qu’un jour, son comportement courra à sa perte mais elle s’en fout, elle préfère de loin rester loin de cette famille d’hypocrite qui pue les faux semblants que de continuer à faire comme si elle les apprécier. Elle aurait pu faire un effort si son beau-père avait daigné fermer sa grande bouche quand elle est arrivée à une soirée au bras d’Harry, mais ses remarques homophobes n’ont malheureusement pas arrangé son cas et voilà que maintenant, ils ont atteints le point de non retour. Et puis, elle ne veut pas faire de pas en avant, s’il ne semble pas avenant, elle n’a pas envie de se prendre un mur. Alors elle reste comme elle est parce qu’après tout, elle s’aime comme elle est. Et elle, au moins, elle n’oublie pas son frère comme semble le faire ses deux parents qui ne se parlent plus et qui s’amusent à se tirer dans les pattes par le biais de leur gamine qui est restée et qui n’a rien demandé. Jules rit un peu à la réflexion d’Hope et elle pue l’ironie quand elle répond « Oui bien sûr, toute la vie devant nous, c’est une jolie phrase ça. » Parce que son frère n’a pas eu toute la vie devant lui, il avait une fiancée, ils auraient dû se marier, Jules aurait dû être la tata un peu gaga de son neveu et de sa nièce mais à contrario, elle n’a plus que la tristesse et l’envie d’hurler à certaines périodes de l’année. Et puis, elle parle de la liste des invités, Jules y voit la une occasion de faire encore râler son beau-père en rétorquant « La cousine de ton mec… Pardon, de ton fiancé sera là ? Elle est plutôt pas mal dans son genre, si jamais Castiel décide de ne pas se pointer, ça me fera de la distraction. » Et avec son sourire en coin, alors qu’elle regarde son beau-père, elle boit une gorgée de vin en souriant un peu plus.

Jules hausse les épaules quand elle entend Hope lui répondre qu’elle aurait bien voulu le connaître, si seulement elle pouvait lui faire confiance pour lui avouer que tout cela n’était qu’une simple mascarade, ce serait bien plus simple. « Je verrais avec lui alors, je peux peut-être faire un effort. » Elle essaye de se rattraper Jules, du moins pour Hope parce que ce n’est pas à elle qu’elle a quelque chose à reprocher. Mais à son père.

Alors quand elle essaye de se rattraper, elle essaie de s’intéresser à Hope, à ce qu’elle fait. Et elle voit bien au regard de sa mère qu’elle croise, qu’elle la remercie intérieurement. Pas de quoi la remercier, parce qu’au fond, Jules fait ça pour elle même et pour personne d’autre. « Oh sympa. J’espère que ça continuera alors. » Et elle est sincère Jules, même si elle, elle n’a pas réellement besoin de travailler, elle sait que si jamais elle avait à le faire, elle aimerait être sûre de la sécurité de l’emploi. Même si elle finissait au chômage, elle n’aurait pas à se soucier du fait qu’elle n’a rien sur son compte en banque pour manger. « Je peux essayer de faire marcher mes connaissances si tu veux. » propose Jules avec nonchalance, se resservant un verre de vin pour faire passer la pilule, heureusement pour elle, elle tient trop bien l’alcool. Et Jules sourit les lèvres sur son verre quand elle lui parle de sa fin d’étude. « Oui, j’ai fini, plus qu’à attendre la remise de diplôme. » Elle hausse les épaules une nouvelle fois. « Je ne sais pas ce que je vais faire, je vais sûrement me tourner les pouces, trouver une place de responsable marketing avant de monter les échelons comme j’ai l’habitude de faire. » Avec un chèque principalement. « Ou peut-être que j’ouvrirais ma propre entreprise. Reste à voir où le marché est fluctuent. Mais je verrais ça plus tard, je pense prendre une année sabbatique en vrai, je ne sais pas. Je verrais où la vie me porte. »

@ Invité

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Jeu 10 Sep - 2:49
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
La réaction de Jules à ce qui est, au mieux, une platitude te prend un peu de court. Tu fronces les sourcils, légèrement, essayant de comprendre ce qui peut expliquer le rire et le commentaire qu’elle fait. « Enfin c’est qu’une façon de parler. » Que tu ajoutes rapidement, de façon assez maladroite. Si tu t’écoutais, il y aurait sans doute des questions que tu voudrais poser, mais tu préfères éviter de le faire. Peut-être si tu étais plus proche de Jules, peut-être si t’avais moins peur de te mettre les pieds dans les plats. Quoi qu’il en soit, tu lui offres un sourire désolé, l’air de dire que tu ne voulais pas la blesser en outre mesure. De toute façon, tu contrôles bien rarement tes paroles lorsque vient le temps de discuter le mariage. Tu n’es que platitudes et phrases toutes faites parce que c’est le plus simple. Répondre autre chose, c’est aussi prendre le risque de t’échapper, de dire ce qui te travaille le coeur. Oh, tu doutes que Jules soit intéressée à tes réponses au point de capter tout le malaise qui t’habite, mais tu ne veux pas prendre cette chance. Puis, il y a aussi sa mère atour de vous, il y a surtout ton père. Non pas que ton père ait déjà assez été attentif pour comprendre quand ça n’allait pas, mais autant rester prudente.
Ce que t’aurais voulu faire, vraiment. Sauf que la question qui t’est posée te surprend et pas dans un bon sens. Tu manques de recracher ta gorgée sur le coup de la surprise, mais tu parviens à passer outre. Tu dois juste toussoter pour évite de t’étouffer, cherchant à ne pas trop montrer ton malaise qui doit pourtant être plus qu’évident. Peut-être qu’on pourrait croire que la source de ta gêne est la même que celle qui enrage ton père, mais il n’en est rien. Ce n’est pas parce que Jules parle de se faire une femme que tu as envie de disparaitre, c’est parce qu’elle parle de Noé. T’arrives finalement à répondre un faible : « J’imagine qu’elle sera là oui. » Sans trop savoir quoi dire d’autres. T’as envie de dire qu’elle est pas libre pour ça, mais t’en sais rien en fait. Ce n’est pas comme si c’était de tes affaires, mais si franchement, la dernière chose que t’as envie de voir c’est Jules qui se distrait avec la cousine d’Owen. Ouais, autant te rappeler que Noé c’est la cousine d’Owen avant tout.

Au moins la conversation glisse vers des choses plus simples à appréhender malgré un bref interlude où ta famille se fait traiter d’hypocrite. Oh, elle n’a pas tord, mais c’est toujours pas spécialement plaisant à entendre. T’es surprise d’entendre Jules revenir un peu sur ses paroles en évoquant une possibilité où tu pourrais rencontrer Castiel. « Sinon tu pourras toujours venir diner chez moi. » Comprendre ici qu’elle n’aurait donc pas à se frotter à ton paternel. T’entends bien que ça ne plait pas trop à ton père, mais ça te parait un bon compris. Et toi, Hope, t’es toujours friande des compromis parce que t’as la ferme impression de plaire au plus de monde possible. Tu ne penses pas que les choses seront aisées entre Jules et toi, maintenant ou un jour, mais tu fais tout de même les efforts nécessaires. T’as l’impression qu’elle en fait aussi aujourd’hui. À ses réponses, à sa proposition surtout. T’es surprise à nouveau, cette fois de façon plus positive. « Oh, ce serait génial si tu pouvais le faire oui. »  Il n’y a rien de mieux que de bonnes connexions pour avancer, népotisme ou pas. « Si ce n’est pas trop compliqué pour toi évidemment. » Parce que ça te ferait plaisir oui, ça aiderait sans aucun doute ta carrière, mais tu ne veux pas abuser. Alors tu lui laisses un échappatoire.

Et à la place, tu t’intéresses à ses avancées. « Félicitations ! » Un enthousiasme non feint se lit dans tes paroles, dans ton regard. T’es contente pour elle, pas besoin de faire semblant pour ça. Quant à tous ses projets d’avenir, tu dois avouer que c’est impressionnant. C’est bien plus que ce que toi, tu pourrais faire. « Une année sabbatique, ça doit être bien agréable. » Tu l’envierais un peu même, l’idée de partir à l’autre bout du monde est quand même franchement tentante. « Mais il y a quelque chose en particulier qui te tenterait comme entreprise ? » T’es curieuse et t’as espoir qu’au moins cette ligne de discussion te permettrait d’en apprendre un peu plus sur ta demi-soeur (façon de parler).  
(c) DΛNDELION

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Ven 18 Sep - 19:46

Son impertinence qui ne cesse de se pointer quand elle est autour de son beau-père finira sûrement par la mener à sa perte ou tout du moins à en résulter que sa mère cessera de lui parler une bonne fois pour toutes et Jules ne sait pas si c’est ce qu’elle veut réellement ou pas. Parce que Jules, si elle agit de la sorte, depuis qu’elle est en âge de se rebeller -et encore elle s’est calmée- c’est parce qu’elle est blessée au plus profond de son coeur et elle n’arrivera sûrement pas à guérir sans aller voir quelqu’un et elle ne veut voir personne Jules. Elle ne veut pas parler du fait que son frère lui manque plus que de raisons. Elle ne veut pas qu’on lui dise que le temps fera son oeuvre. C’est faux. Le temps ne fait pas son oeuvre sinon elle aurait été guéri depuis longtemps. Alors elle joue l’impertinente comme à son habitude mais à défaut de d’habitude c’est pour ne pas montrer qu’elle est blessée au plus profond de son coeur. Alors pour faire enrager le beau-père elle continue sur la pente de la provocation, toujours plus dans l’excès. « Ah super, si Castiel ne peut pas se libérer je ferais en sorte qu’elle ne s’ennuie pas alors. » Et un sourire angélique forcé se dresse sur ses lèvres alors qu’elle regarde son beau-père puis sa mère avant de finir par reporter son attention sur Hope. Et puis, Jules, elle finit par s’adoucir. Elle enterre la hache de guerre, elle essaye de faire profil bas un instant parce qu’elle sait que ça va exploser. Et elle ne veut pas ça, même si elle déteste ce que sa mère est devenue mais elle ne veut pas que tout explose. Du moins aujourd’hui.

Elle ne veut pas que Castiel se mêle de ces histoires de famille, elle ne veut pas donner illusion à sa mère. Parce que son père ça passe, mais sa mère non « Oui, on verra.» parce qu’elle sait aussi que ça ne se fera pas. Hope doit s’en douter que ça ne se fera jamais. Alors pour se faire pardonner, intérieurement, Jules propose une alternative et une légère promesse de lui trouver une offre d’emploi dans le domaine de son choix. « Non, avec de l’argent on obtient ce qu’on veut. Enfin, tu as du talent aussi. Je te tiens au courant.» Après tout l’argent fait beaucoup de choses mais le talent aussi.

Quand Hope s’intéresse, Jules répond avec plaisir. Elle ne veut pas paraître déplacée et surtout Hope n’a jamais rien fait, à part être une pièce rapportée à son cercle familial. « Oui, je compte bien ne rien faire pendant un moment.» acquiesce t-elle avec un sourire. Et elle hausse les épaules « Je ne sais pas, cosmétique ou autres. Dans le luxe potentiellement.» Elle avait fait des études pour prouver à son père qu’elle était assez intelligente pour réussir son cursus. Avec mention en plus. « Peut-être que je pourrais racheter une boîte pour laquelle tu bosses. Je pourrais te pistonner.» un clin d’œil et elle reprenait un verre de vin, l’ivresse qui commence à lui monter à la tête « Enfin ton cher papa ne sera sûrement pas d’accord. Bon on mange quand ? J’ai faim.»

@ Invité

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Sam 26 Sep - 23:02
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
T'essaies tellement de cacher le malaise qui t'envahit lorsque la conversation bifurque sur Noé. Ça devrait pas t'affecter, elle n'est que la cousine de ton fiancé après tout, mais tu sens que ça te dérange. Ça pourrait même crever les yeux si ce n'était de ta propension à tout masquer derrière un masque parfaitement entrainé. Tu peux pas flancher, tu peux pas admettre, même de façon détournée, que voir Jules draguer Noé serait dérangeant pour toi. Alors tu ne réponds rien, juste un hochement de tête distrait. Il vaut mieux laisser couler de toute façon, tant pour épargner ton coeur sensible que pour éviter d'énerver ton père plus que de raisons. T'aimerais bien dire qu'il ne le pense pas vraiment, qu'il n'est pas si pire au fond, mais tu sais que ce serait faux. Et ça te blesse à quelque part, parce que t'as peur de ce que les questionnements qui t'envahissent depuis quelques temps pourraient avoir comme conséquence dans ta vie. Tu ne veux pas y penser alors tu laisses passer, tout comme tu n'insistes pas sur le fait que Jules pourrait peut-être venir chez toi avec Castiel. Ça ne sert à rien d'y croire après tout. Être cordiales est une chose, avoir une véritable relation en est une autre, tu sais que vous n'êtes pas à ce stade, vous ne le serez sans doute jamais.

C'est pour ça que sa proposition te parait si étonnante, surtout parce qu'elle te semble sincère. T'es reconnaissante, vraiment, bien plus que tu ne pourrais le dire. Tu perces doucement dans le métier, le rôle que tu as décroché le montre, mais des contacts ne peuvent pas nuire. « C'est gentil merci. » Tu la remercies pour la proposition oui, mais aussi pour le compliment. Parce que tu le prends comme ça, comme un compliment lorsqu'elle te dit que t'as du talent. Tu sais pas vraiment si elle le pense, mais parfois ça fait du bien à l'égo.
Mais tout ça, ça te fait aussi réaliser à quel point vous êtes dans des sphères différentes au niveau des finances. Tu n'as jamais manqué de rien, tes parents sont plus qu'aisés, mais tu ne peux pas te comparer à Jules sur ce point. Ça s'entend d'autant plus lorsqu'elle évoque l'idée d'ouvrir son entreprise dans le luxe. « Hâte de voir ce que tu vas faire dans ce cas. » Et c'est sincère, t'as beau être - on ne peut plus - différente de ta demie-soeur, il y a quelque chose d'admirable chez elle, ça crève les yeux. Tu rigoles à sa nouvelle proposition, même lorsqu'elle souligne que ça ne semble pas plaire à ton père. « Oh tu sais, je prends l'aide où je peux qu'importe son avis sur la question. » Bien sur, tu n'aurais pas le même mérite à réussir si c'était en étant complètement pistonnée par elle, mais il faut être réalise. Le showbusiness n'est pas un domaine où on peut réussir que sur le talent, pas facilement en tout cas.

Cela dit, l'idée de manger t'apparait excellente, c'est plus facile d'éviter des sujets gênants quand tout le monde est occupé à manger. « Je peux aider pour quelque chose ? » Ta belle-mère refuse la proposition, entrainant plutôt ton père avec elle vers la cuisine en vous assurant que c'est bientôt prêt. Tu supposes que c'est leur façon de vous forcer à discuter un peu plus - sans doute le but de l'invitation en elle-même. Tu soupires légèrement avant de prendre une nouvelle gorgée de vin. « Je suis désolée pour mon père. Je sais qu'il n'est pas toujours très agréable. » Ou même ouvert d'esprit. Tu le sais très bien, mais tu ne peux pas t'empêcher d'essayer de lisser le terrain quand ça le concerne. Ta relation avec lui est mieux que celle avec ta mère alors tu te raccroches à ça, quitte à devoir te plier pour essayer de rattraper son mauvais caractère.  
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Mar 20 Oct - 21:38
Elle se doute que tout ne demande qu’à exploser d’un instant à l’autre. Mais elle ne veut pas en être l’instigatrice même si elle est à deux doigts de le faire, même si elle a deux doigts de tout faire exploser. Elle tente d’enterrer la hache de guerre comme elle le peut. Même si c’est laisser sorti le manche pour pouvoir attraper plus facilement en cas d’attaque sournoise de la part de son beau-père. Alors elle essaie de se concentrer sur Hope pour oublier l’aura désagréable que lui procure son beau-père et elle boit une gorgée de sa boisson en écoutant sa « demie-soeur » la remercier. Elle passe sa main dans l’air comme si ce n’était rien, que du vent, que du flan. « Ne t’en fais pas, je n’ai encore rien fait. Tu me remercieras plus tard. » Parce qu’elle n’est même pas sûre de pouvoir faire quelque chose. Et puis Jules elle papillonne sur les projets, ne sait pas vraiment ce qu’elle veut faire de sa vie, mais elle sait qu’elle ne veut pas travailler dans une entreprise de bas étage comme elle aime si bien les appeler. Travailler dans une entreprise dans le luxe. « Je vais me laisser le temps de réfléchir en tout cas. J’ai d’autres chats à fouetter pour le moment. Mais ça va, je peux me permettre d’attendre six mois avant de me lancer réellement dans ce que je veux faire. » Puis, elle lui fait un clin d’oeil quand elle dit qu’elle veut réussir de n’importe quel moyen. Jules se fait alors la promesse d’essayer de lui trouver un job. Que ce soit par piston, ou sans piston. Elle va faire en sorte que la hache de guerre soit enterrée entre elle deux. PAs pour son beau-père, mais pour elle. Pour son égo certainement puis il vaut mieux avoir des alliées que des ennemies dans les guerres familiales, alors elle va faire attention. Alors que sa mère et celui qu’elle considère comme la pièce rapportée de la famille s’éloignent, Jules soupire et vide son verre de vin avant de se resservir, tendant la bouteille pour savoir si Hope veut qu’elle la resserve, elle aussi. Et elle ne peut s’empêcher de rire aux éclats, quand elle l’entend. « Pas toujours ? » demande t-elle alors qu’elle s’exclame un peu trop fort. « Ton père est aussi aimable qu’une porte de prison dès que je passe la porte de son putain d’appartement. Il fallait qu’il comprenne avant de sauter ma mère que le package impliqué une gamine un peu trop excentrique sur les bords hein. » Elle ne peut pas se contrôler « Alors ouais, j’aime les femmes, j’aime les hommes, j’aime tout ce qui peut me procurer du plaisir. Que ça lui plaise ou non en fait. Comment tu peux supporter quelqu’un qui est comme ça ? Homophobe, si peu ouvert d’esprit. Toi ? T’es une lumière Hope. T’es une lumière peut-être un peu trop vacillante à mon goût, mais t’es une lumière. La flamme incandescente d’une bougie et lui, il est celui qui essaye de te souffler dessus pour t’éteindre. Tu peux pas te cacher derrière ton père Hope. Tu peux pas… Tu peux pas te plier à ses moindres volontés, tu mérites mieux que ça. T’es mieux que ça. »

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Jeu 29 Oct - 16:07
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
Tu sais bien qu’elle n’a encore rien fait pour t’aider, mais qu’elle le propose vaut déjà beaucoup à tes yeux. C’est à la fois parce que t’es réaliste quant au fait que des contacts peuvent grandement t’aider et parce que tu n’as jamais pensé qu’elle te proposerait une telle chose. Après tout, sans dire que vous ne vous entendez pas du tout - quoi que - ce n’est pas comme si c’était le grand amour entre vous deux. T’as beau essayer d’assurer un minimum de paix, un objectif commun avec ta belle-mère en soit, t’as jamais l’impression que ça fonctionne vraiment. C’est peut-être pour ça que ça te fait autant plaisir qu’elle te le propose, peu importe si ça fonctionne ou non. Peut-être que ça commence à porter ses fruits, t’as l’impression que vous êtes dans la bonne direction pour une fois. « C’est sur. Je ne m’inquiètes pas pour toi de toute façon. » Parce qu’elle a l’argent de faire ce qu’elle veut oui, mais ton commentaire parle de plus que ça. Jules, contrairement à toi, a une force de caractère et tu sais que ça lui permettra d’aller loin. Tu l’espères du moins, de ça on ne peut douter.

Mais là où il est simple pour vous de parler de travail avec un peu de bonne volonté, il en est différemment lorsque le sujet revient sur ton père. Oui bon, c’était ton erreur. T’aurais du te douter que ça ne passerait pas bien, mais il fallait que t’essaies. Parce que c’est dans ta nature de vouloir plaire, de vouloir éviter les conflits autant que possible. C’est pour ça que tu baisses nécessairement le regard lorsque tu l’entends rien. Tu ne t’attends pas à passer un bon moment. Autant dire que tes rapides prédictions sont à des lieues de ce que Jules te dit finalement. Et tu relèves le regard, un peu surprise, lorsqu’elle passe de ton père à toi, lorsque ça devient un peu plus positif aussi. Ça te prend de court, c’est même plus qu’une surprise. T’es certes contente de ne pas être mise dans la même catégorie que ton père, mais tu ne peux pas empêcher la pointe de culpabilité qui accompagne cette réflexion. Ne devrais-tu pas essayer de le défendre ? Même si tu sais qu’elle a raison et que le comportement de ton père est plus que regrettable ? Est-ce que t’es mieux que ça ? Tu restes silencieuse un moment, comme si tu cherchais la bonne réaction à avoir. « Mieux que ça hein… » T’es pas tout à fait convaincue en vrai. T’as l’impression d’être plus hypocrite que ton père, un commentaire que tu gardes pour toi. « C’est quand même mon père. Je sais pas j’ai l’impression que je dois l’accommoder, je sais que le divorce a été difficile pour lui. » Et au fond, t’es peut-être juste très bonne pour trouver des excuses aux gens, surtout ceux que tu apprécies. Tu le fais même en sachant que ton père refuserait probablement de t’accepter si t’avouais les doutes qui t’assaillent depuis quelques temps. Tu te ressers un peu de vin, comme pour te donner du courage. « Je pense pas être une lumière, vacillante ou pas. Mais je sais qu’il devait pas être comme ça, c’est juste que… » C’est ton père et qu’au final t’as juste jamais été en mesure de tenir tête aux gens, encore moins tes parents. Tu cales le reste du vin de ton verre. « Désolée. » Comme si ça changerait quelque chose. T’as juste pas l’impression d’être à la hauteur ou quelque chose comme ça en tout cas.  
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Dim 6 Déc - 18:34

Jules la grande gueule, Jules celle qui n’a pas la langue dans sa poche. Tant de choses qui la caractérise. Jules qui exècre sa famille, sa belle-famille. Jules la narcissique. Tant de choses qu’on peut dire sur elle et qu’elle balaie d’un revers de sa main manucurée. Et pourtant, quand elle se tient là, en face de son beau-père, elle ne peut pas s’empêcher d’être cynique doublée d’un sarcasme ambulant jusqu’à ce qu’il se décide à quitter la pièce accompagnée de sa mère. Et Jules est plutôt heureuse de se retrouver aux côtés d’hopi, parce qu’elle peut lui dire ce qu’elle pense. Ce qu’elle pense d’elle, de son père, de sa façon d’être. Jules lâche une bombe, elle ne peut pas se calmer, elle n’a pas envie de se calmer. Parce qu’elle a besoin de dire ce qu’elle pense toujours. Elle acquiesce quand Hope reprend ses mots et elle la regarde « T’es mieux que toute cette mascarade. » explique Jules, un peu plus posément. « Il a voulu divorcer. Tu ne dois accommoder personne. Tu n’es pas sa béquille. Tu n’es pas sa roue de secours, il est Assez grand pour le faire tout seul. » Après tout, c’est les adultes qui décident de briser une vie familiale plus ou moins bancale. Parfois pour le bien des enfants, parfois pour leur propre bien à eux et Jules comprend pourquoi ses parents ont divorcés et elle ne tentera jamais d’accommoder, parce que c’est leur décision et quand bien même elle n’était pas d’accord avec leur divorce, elle n’a jamais rien dit. Parce qu’elle a bien vu que sa mère était heureuse d’être libérée du poids de ce mariage. Avant de se lier à quelqu’un d’autre pour la vie. Comme si c’était la finalité. Le mariage n’est qu’une connerie pour Jules. Ou peut-être est-ce parce qu’elle n’a pas trouvé chaussure à son pied, en dehors d’Aidan. Qu’elle aurait pu épouser 12 fois s’il avait fallu qu’elle le fasse. Et Jules soupire face aux paroles d’Hope « Crois moi, t’es une lumière, et arrête de t’excuser pour rien. Y’a pas de raisons de s’excuser là. » Et elle se lève, récupère la bouteille de vin après avoir vidé son verre « Finalement, j’a pas envie d’être ici. Alors j’me barre. » explique t-elle a Hope avant de voir l’air désabusé de sa mère qui revient avec des petits fours. « Sorry Mom, quand t’auras envie de réellement me voir, ne ramène pas le chihuahua qui te sers de mari et vient me voir chez moi. Ce sera toujours mieux. » Et elle récupère aussi l’ouvre-bouteille pour l’ouvrir et boire au goulot, avant d’envoyer un message à son chauffeur et faire signe à Hope « Si t’as envie qu’on se voit un jour, t’as mon numéro. Faudra que tu me passes celui de la cousine de ton mec. » Et elle lui fait un clin d’oeil en riant aux éclats avant de partir loin de cet appartement. Parce qu’elle n’en peut plus d’être ici et elle n’a pas envie d’étouffer. Plus maintenant.

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Mar 15 Déc - 23:50
take shelter
@jules ainsworth & hope fawkes
Même quand Jules reprend, tu peux pas t’empêcher d’être un peu dubitative. Tu ne cherches pas à la contredire pour autant. Tu préfères qu’elle t’estime mieux que ton père, même si c’est minime. Tu ne sais pas où ça vous place ou ce que ça peut implique pour vos rapports entre demie-soeurs, mais tu prends ce qui semble être un compliment. Tu te retiens même de faire remarquer que ce n’est pas ton père qui a choisi de divorcer, il s’est fait un peu imposer le tout par ta mère. C’est peut-être pour ça que tu te sens autant obligée d’être sa béquille, même si tu sais que Jules n’a pas tord et que ce n’est pas à toi de faire ça. Tu le sais et pourtant, t’as du mal à t’imaginer faire autrement, parce qu’il reste ton père. Tu veux pas le savoir malheureux, qu’il soit aussi aimable qu’une porte de prison ou non. Est-ce que ça vaut la peine de le défendre pour autant ? Probablement pas et en soit, tu ne cautionnes pas ses réflexions sur Jules ou sur tous ceux qui n’agissent pas comme il le voudrait, mais t’as jamais été très douée pour t’opposer aux autres. T’es bien plus douée pour t’excuser, comme tu le fais machinalement devant Jules. Des excuses qui sont rejetées rapidement, ce qui te pousse presque à t’excuser à nouveau. À la place, tu te contentes d’un : « J’imagine oui. » Pas plus convaincue que ça. Tant mieux si elle te voit comme une lumière, peut-être qu’un jour tu pourras voir la même chose.

Mais en attendant, tu te fais surtout surprendre par la soudaine décision de ta demi-soeur. Tu la regardes, un peu médusée alors qu’elle décide soudainement de partir. Ce n’est pas si étonnant que ça considérant l’accueil qui lui a été réservé, mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tu ne ferais jamais ça. T’offres un sourire désolé à sa mère, comme si tu ressentais une pointe de culpabilité dans ce départ. Tu ne penses pas que c’est ta faute, mais t’aurais peut-être pu la convaincre de rester plus longtemps. « Ouais… Je t’enverrai un message. » Que tu finis par répondre en la regardant partir. Et pour le message, tu voulais évidemment dire pour la voir elle et pas pour lui envoyer les coordonnées de Noé. En soit tu devrais le faire, ce n’est pas s’il se passerait quelque chose entre toi et la cousine d’Owen un jour, mais tu peux pas ignorer le léger malaise que ça te causerait de passer son numéro. C’est con et tu joues un jeu dangereux, mais en même temps, est-ce que tu contrôles vraiment ce que ton coeur demande ? Non bien sur que non. « Si vous voulez je peux partir aussi... » Tu te sens un peu stupide à le proposer, mais en même temps, t’es pas certaine que rester soit l’idée du siècle, des plans pour qu’on te demande ce dont vous avez parlé.  
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