Rancune [PV Shea]
@ Invité
Le sentiment du dépassement de soi. Sentir mes muscles se contracter, se chauffer au rythme de mes répétitions, du travail que je leur exigeais de faire. Endurer la souffrance faisant que m’encourager à persister et tenir bon. Transpirer à avoir de la sueur sur tout le visage et mon t-shirt. Ces nombreuses traces qui exprimaient que j’avais bien travaillé; encore plus que hier, mais moins que demain.
Car, tout ceci est à recommencer le lendemain et l’autre jusqu’à ce qu’il y a un résultat convenable. Un résultat qui nous fait sentir plus fort, plus fier; prêt à affronter quoi que ce soit, qui que ce soit.
Je n’avais pas arrêté. Même en prison, je faisais le nécessaire pour rester concentré sur mes exercices, mon entraînement ne voulant pas perdre mes compétences, ma rapidité, mon exécution. Je savais qu’une fois sortie, bien des choses auront changés, bien des gens auront pris ma place, peut-être même m'ont dépassé.
Et bien, moi aussi, j’avais changé. Je n’avais rien perdu, au contraire. J’étais encore plus motivé que jamais de reprendre ma place, mon rang, ma réputation au sein du groupe, de l’association, de la MMA. Cette absence m’avait peut-être fait disparaître pendant 3 ans, mais j’étais convaincu que mon retour n’en sera que meilleur, prouvant à bien des gens, que jamais, jamais j’avais abandonné, comme ils m’ont abandonnés.
Oui, dès mon entré au Lift, je revoyais des visages familiers; des têtes qui m’accueillaient à grands bras ouverts, jadis. C’étaient, maintenant, de grands visages stupéfaits. Certains avaient un immenses sourires dont j'ai eu le plaisir de partager plusieurs fois la cage en entraînement, d’autres émanaient de la colère ou de la frayeur sachant ce pourquoi j’avais disparu, ayant tâché la réputation du groupe, du sport.
Ces gens ne savaient pas la raison, ce pourquoi je me suis plié à le faire. Ce pourquoi je me battais véritablement. Non pas des hommes dans une cage, mais bien la vie qui me contrecarrait sans cesse, refusant de me voir heureux avec ma petite soeur. Toujours entrain de vouloir me planter un couteau dans le dos m’obligeant à frapper encore et encore pour nous libérer.
“ Ne les regarde pas, Wyatt. Ce sont encore des jeunots, un peu trop propre qui te considèrent comme un traître…Ils ont rien vécu encore…Allez, viens…”
Je n’avais pas le choix. C’était tout ce que je pouvais faire. C’était tout ce que je suis capable de faire. Je ne sais rien d’autre; me battre…
Alors, je les ignorais, préférant me concentrer sur ceux qui savent, comprennent et parviennent à passer outre, voyant mon talent et ma volonté de reprendre mon travail…
J’étais dans la cage, les mains gantés, regardant mon partenaire de jeu, portant les coussins aux mains m’indiquant où je devais cogner, m’encourageant à le faire à ce, devant ces visages curieux, qui voulaient savoir ce à quoi j’étais capable.
Et j’étais capable, encore capable de les épater, ménageant pas mon corps, ni mes pensées…
Je me sentais tellement bien. À ma place…
@ Invité
feat @Wyatt Gunn
Le silence la réveille : son horloge interne est intacte. Shea réunit en quelques minutes le courage qui traîne pour s'extirper hors des couvertures, se rhabiller, prétexter une course à faire à la personne avec qui elle a partagé sa nuit, et aligner ses pieds sur le bitume. Se lever chaque matin deux heures avant tout le monde n’est pas une décision prise par hasard, mais la conséquence nécessaire d'une suite de choix pris souvent malgré elle. Les rues du Queens se sont remplies depuis que Shea et sa conquête sont rentrées se coucher la veille. Malgré tout, les américains qui habituellement commencent à se réveiller peinent à sortir et ses pieds soutiennent bientôt l'allure rapide avec laquelle elle dévale les quelques pentes qui la mènent au métro.
Il y a encore cinq minutes elle ne savait pas dans quelle direction elle allait aller. Elle savait uniquement qu’il lui fallait s’échapper, et même si elle est encore groggy de sa nuit mouvementée, elle sait que du sport - un autre genre - ne peut que lui faire du bien. Les heures semblent s’envoler tandis qu’elle s’entraîne avec une concentration minime. Elle répète inlassablement les mêmes enchaînements, cherchant à réaliser avec fluidité des exploits et des mouvements inédits, mais sa tête percute le tapis avec une force contrôlée. Déséquilibrée par son adversaire qui l’a projetée au sol et ainsi clôturé le combat. Ses yeux désarçonnés voient approcher une main compatissante et le visage tout sourire de son adversaire. Shea ne peut empêcher un râle de douleur lorsqu’elle se frotte l’arrière du crâne. « Tu étais ailleurs aujourd’hui ! » « Je n’ai pas beaucoup dormi. » Shea reprend son souffle et se relève d’un geste fluide. L’expression de douceur s’est effacée. Son visage aux lèvres serrées et au regard impénétrable n’exprime plus qu’une inflexible détermination, et son adversaire semble satisfait. Depuis ses 15 ans, Shea fréquente les écoles traditionnelles de différentes disciplines et a désormais développé un style de combat très vaste lui permettant de s’adapter à beaucoup d’adversaires, fortifiant des muscles qui se sont développés très tôt. Les activités sportives auxquelles Shea se livre depuis son adolescence lui ont appris à canaliser sa frustration, et tendent à compenser son « inaptitude sociale » - telle que l’avait qualifiée sa soeur et qui fut source de provocations familiales. Alors qu’elle sort du ring et se dirige vers les vestiaires, elle est stoppée nette dans sa course. Elle envisage de faire demi-tour, mais s’il est sorti de prison, tôt ou tard il faudra bien qu’elle lui parle, et puisqu’il est là : « Wyatt ! » Elle se rapproche de lui, le sourire aux lèvres, et repose ses bras sur les cordes du ring.
@ Invité
Dès que je me suis retrouvé dans la merde, ils ont disparues: comme des coquerelles sous la lumière. Pas un son. Pas un regard, de mains tendues. Non. Bien d’entre eux se sont effacés ne donnant plus aucun signe de vie.
Je sais qu’on dit que les gens véritables, les vraies se comptent sur une main. Que les autres ne sont là que de passage ou qui ne veulent qu’être présent quand cela leur rapporte. Profiter de nos réussites espérant aussi avoir une part du gâteau.
Et bien c’est vrai. J’avais peu de gens proches et sincères. Même cette main n’était pas complète. J’ai perdu beaucoup de plumes doutant d’avantage sur mes nouvelles fréquentations: se demander s’ils sont là pour les bonnes raisons ou n’en veulent qu’à la retombé de mon retour ou me rendre aveugle de leur désir de me voir crouler d’avantage…
Oui, je doute, car j’avais beaucoup donné. Donner à des gens dont je croyais aimant envers moi. Peut-être naïf à certains niveaux, je dois l’admettre. Le peu d’attention étant jeune, se refléter sur mon désir d’en avoir aujourd’hui. Je ne dis pas que mon père n’a pas rempli son rôle. Pas du tout, mais…ce sentiment de rejet maternel, de me sentir un fardeau à certain moment pour mon paternel devant les nombreuses factures à payer…et le manque de ma petite soeur. Je me retrouvais un peu dénudé…pouvant facilement m’aveuglé par de belles paroles ou des propositions lourds de conséquences…
Me retrouvant seul, aujourd’hui…enfin presque seul. Surtout déçu de me rendre compte que ceux qui m’étaient cher, ne sont pas ceux qui sont venue me voir en prison, qui m’ont attendu…
Wyatt !
Cette petite voix parfumée qui venait d’interférer dans ma concentration. Je la reconnaissais bien, même si cela faisait bien longtemps qu’elle ne m’avait adressé la parole.
Je vous ai parlé de ceux qui m’ont déçue et bien cette voix en faisant partie. Je pense même que c’est la plus importante. Celle qui est parvenu à me blesser profondément de son absence.
Ohh, elle était là au début. Essayant de m’encourager, de garder la tête haute et considérer cet emprisonnement comme un moment de réflexion sur moi. Sur ce je voudrais faire de ma vie. Recommencer d’une meilleure façon. Pour cela, j’aurais aimé qu’elle soit à mes côtés, mais non. Elle aussi, est disparue au fil des semaines…
Plus aucune visite, plus rien pour me faire sourire et me donner un petit espoir de la retrouver à mon retour…
Aucun message non plus. Elle avait complètement disparue me touchant droit au coeur.
J’avais, pourtant, été là pour elle. Dans les bons moments que les mauvais, Dans ces moments difficiles, ces échecs, ces confrontations répugnantes sur son orientation envers des gens ignorants. Je me tenais à ces côtés jouant un rôle important, n’ayant pas peur de subit des coups pour la protéger, la défendre et la sortir d’affaire…
Je lui ai permis d’entrer dans ma vie et celle de ma petite soeur, lui raconter mon histoire et me montrer vulnérable. Qu’est-ce qui avait changé pour qu’elle s’efface de la sorte ?
Mon emprisonnement ? Les ragots qu’on disaient à mon sujet qui la dérageait ou mon nom qui était maintenant connu auprès des autorités…? Croire que me fréquenter pouvait être un risque…être mal vu pour sa carrière et des autres…
L’ami qui est devenu une nuisance…
J’arrêtais un moment, levant légèrement la main indiquant à mon partenaire que je n’étais plus attentif. Non, je posais mon regard sur elle; sur Shea…
Un regard froid, mais combien rempli d’amertume…de déception…
Ainsi, je lui passais un message…Il a fallu que je me pointe ici, qu’elle vienne ici, pour décider à venir à ma rencontre.
Et cela devrait me réjouir ? Effacer complètement ces 3 ans de silence radio ?
Non, je ne suis pas si stupide ou désespéré…
Quelques secondes suffisaient. Un échange bref avant que je me repositionne et reprendre ma séquence…me donnant doublement, comme si ceci m’avait rendu colérique me vengeant sur ces coussins.
@ Invité
Wyatt soutient le regard de Shea, et sans se manifester, reste d'une franchise désarmante. C’est un regard très explicite qu’il lui offre et elle ne peut que l’accepter en silence, parce qu’elle imagine qu’elle le mérite. Jusqu’à ce qu’il la confronte elle refusera d’admettre la réalité, parce qu’à vrai dire, elle ne comprend pas très bien pourquoi elle a eu cette réaction. Elle savait que Wyatt avait besoin d’elle, et elle avait eu envie d’aller le voir, mais a choisi de ne rien faire. Peut-être imaginait-elle que derrière les barreaux, ce n’était pas Wyatt, seulement un corps. Tout comme elle n’était souvent pas Shea quand une inconnue utilisait son corps. L'esprit presque complètement absent. Mais elle se voilait la face en s’imaginant qu’en le revoyant il serait tendre et compréhensif. Les souffrances qu’il a dû endurer dépassent son entendement. Lorsqu’il se remet à frapper dans les gants de son adversaire, c’est loin de ce qu’elle espère. C’est pire que ce qu’elle imaginait. Ca frôle l'indifférence. Et la colère, ou la peine, à la rigueur, elle pourrait les gérer, mais face à l’indifférence elle ne sait pas où se mettre. Ses coups qui redoublent de force, c’est ce qu’elle voit ensuite, et la tristesse et la honte s’évaporent. Elle a soudain la chair de poule et la gorge sèche. Elle regarde à droite, à gauche, cherchant vaguement une issue de secours pour s’échapper de la situation dans laquelle elle s’est elle-même embarquée.
Alors elle pose ses affaires dans un coin contre le mur, essuie son visage, son cou, ses bras, avec une serviette et interpelle le partenaire de Wyatt, car même si elle est encore en sueur, elle se décide à monter sur le ring. Elle lui propose de prendre le relai. C’est davantage une instruction qu’une suggestion. Elle met deux bonnes minutes à enfiler les coussins autour de ses poignets et pour se positionner en face de Wyatt. Elle attend que celui qu’elle a remplacé s’éloigne suffisamment. Wyatt n’aura pas le choix que de lui faire face, et s’il doit lui faire mal, au moins elle se tient prête à encaisser. Quelle résistance a opposé Wyatt à la douleur en prison ? Quelle résistance aurait été la sienne ? Comme sur pilote automatique, elle se rapproche de Wyatt, les émotions provisoirement en suspens, elle lève ses bras pour l’encourager à frapper. A ce moment précis, elle donnerait n’importe quoi pour troquer cette position contre un verre, peut-être deux. Un peu de vodka ne leur ferait pas de mal, surtout si elle était double.
Alors elle pose ses affaires dans un coin contre le mur, essuie son visage, son cou, ses bras, avec une serviette et interpelle le partenaire de Wyatt, car même si elle est encore en sueur, elle se décide à monter sur le ring. Elle lui propose de prendre le relai. C’est davantage une instruction qu’une suggestion. Elle met deux bonnes minutes à enfiler les coussins autour de ses poignets et pour se positionner en face de Wyatt. Elle attend que celui qu’elle a remplacé s’éloigne suffisamment. Wyatt n’aura pas le choix que de lui faire face, et s’il doit lui faire mal, au moins elle se tient prête à encaisser. Quelle résistance a opposé Wyatt à la douleur en prison ? Quelle résistance aurait été la sienne ? Comme sur pilote automatique, elle se rapproche de Wyatt, les émotions provisoirement en suspens, elle lève ses bras pour l’encourager à frapper. A ce moment précis, elle donnerait n’importe quoi pour troquer cette position contre un verre, peut-être deux. Un peu de vodka ne leur ferait pas de mal, surtout si elle était double.
@ Invité
Malgré ma concentration, je le voyais sourire face à la force et la précision de mes coups. Emballé pas ce regain d’énergie que j’avais ne frappant plus pour le simple plaisir, mais pour évacuer une rage intérieur. Une rage provoquée.
Il l’ignorait sûrement la situation entre Shea et moi, mais avec le regard que je lui avais fait, il comprit rapidement que nous n’étions pas en bon terme et que je tenais à poursuivre aussitôt. Ne pas en tenir compte de cette intrusion et poursuivre mon entraînement.
Je n’aime pas parler de ma vie personnel, encore moins m’afficher devant public. Alors, je préférais l’ignorer et me défouler sur ces cibles devant moi.
Je ne voyais qu’eux allant de plus en plus vite. Je gémissais au rythme des coups rajoutant de la force, mais aussi de l’épuisement. Je me devais de sortir cette hargne que Shea venait de jaillir en moi par son audace. Venir jusqu’ici et croire que j’allais lui pardonner. Après cette longue absence dans ma vie.
Non, j’ai une mémoire et une rancune. J’étais incapable de lui sourire, de la serrer dans mes bras à nouveau. Pas comme cela, aussi facilement.
Mais je me doutais bien que cela n’allait pas rester là.
Shea…, elle a une tête de cochon, refusant de se laisser abattre. Toutefois, je ne m’attendrais pas qu’elle ose aller jusque là.
Voir mon ami qui se redresse, en position repos…baissant les coussins. Je ne comprenais pas. Nous étions en plein décompte. Pourquoi devait-il arrêter ? Quelqu’un l’avait interpellé m’obligeant à tout arrêter…
“Qu’est-ce qui se passe ?”
Je le suivais du regard constatant qui retirait ces coussins pour les tendre à une autre personne…
Shea…
Non, ça c’était hors de question.
“ Merde…qu’est-ce que tu fais ? Ne lui donne pas les coussins…!”
Trop généreux et doux. J’aurais pu m’en douter. Prônant la prière et le pardon, il n’en fallait pas plus pour qu’il se laisse convaincre dans le but de nous réconcilier. Être à l’origine d’une réconciliation, cela lui permettra, sans doute, d’avoir le meilleur siège au paradis.
Je secouais la tête, refusant de me laisser embarquer dans ce jeu. De devoir l’affront physiquement et émotionnellement.
Je n’avais pas le goût de laver mon linge sale ici, surtout pas dans un ring. La cage n’est pas un endroit pour se vider le coeur, mais plutôt de vider son énergie sur son adversaire. Lui faire mal au point de le voir tomber au sol et déclarer forfait.
Je ne voulais pas lui faire de mal. Malgré tout ce qu’elle m’avait fait subir, jamais je m’attaquerais physiquement à elle.
Je la regardais s’approcher de moi alors que je voulais quitter le ring. Je continuais de secouer la tête, ne voulant pas me plier à sa volonté…
J’étais à bout de nerfs, confronté à cette demoiselle qui espérait régler nos comptes ici. Comme si cela, ce simple échange de coup, allait tout régler..
“ J’ai jamais frappé une femme…et c’est pas aujourd’hui que je vais commencer cela…” disais-je en serrant les dents, tentant de la contourner et atteindre les cordes.
@ Invité
Son arrivée semble plonger davantage Wyatt dans la consternation, mais ne réveille en elle aucune résignation. Shea continue de l'observer tandis qu'il feint l'ignorance et le désintérêt le plus total. Elle hésite encore entre revenir à la charge, peut-être avec une blague, et rebrousser chemin. Elle reste immobile quelques secondes face à son attitude. Elle pourrait sourire mais voit qu'il est déconcerté par son affront. Elle change alors de place à ses bras et hésite à déposer les coussins sur le sol en abandonnant sa posture. Son sourire se perd lorsqu'il affiche clairement son mépris dans la réponse à la fois courte et appuyée qu'il lui fournit. La posture de Wyatt n’annonce rien de bon. Shea se raidit, devient brûlante, hausse les sourcils avec insolence, pince ses lèvres, et enfin, lève les yeux au ciel alors qu’un grognement sourd s’immisce dans sa gorge. Elle ne peut pas accepter la réponse de Wyatt. D’ailleurs il devrait savoir que par ego, par fierté, par arrogance et par combativité, jamais elle n'aurait plié le genou devant quiconque : elle ne se serait pas laissée faire. « Arrête... tu peux y aller, j’ai un seuil de douleur assez élevé. » Elle retrouve son sourire, parce que Shea manque totalement de réflexe devant les comportements indifférents, voire anarchiques, plutôt habituée à l'intimidation qu'elle peut provoquer. Elle le réexamine rapidement et voit qu’il essaie de s’échapper alors elle baisse les bras et soupire : « Wyatt ! ». Au final, elle décide que c’est surtout une question d’ego.
Parce que la bonté de Wyatt l’a clairement aidée. Il lui a offert d’autres possibilités. Son attitude a créé une transition entre ce qu’elle était et ce qu’elle est devenue. Il lui a montré qu’elle pouvait choisir. Il est fiable et honnête. Elle en est venue à se reposer sur lui plus qu’elle ne le croyait. C’est seulement maintenant qu’elle commence à le comprendre. Et elle est terrifiée par elle-même, car elle sait ce qu’elle est capable de s’infliger s’il décide de la rayer entièrement de sa vie, et elle commence à fatiguer de ses comportements autodestructeurs. Elle est sa propre ennemie. Avant qu’il ne puisse sortir du ring elle retire les coussins et lui attrape la main : « Je suis désolée, d’accord ? », et elle soupire, parce qu’il faut qu’il sache qu’elle est sincère. « Je suis vraiment désolée. »
Parce que la bonté de Wyatt l’a clairement aidée. Il lui a offert d’autres possibilités. Son attitude a créé une transition entre ce qu’elle était et ce qu’elle est devenue. Il lui a montré qu’elle pouvait choisir. Il est fiable et honnête. Elle en est venue à se reposer sur lui plus qu’elle ne le croyait. C’est seulement maintenant qu’elle commence à le comprendre. Et elle est terrifiée par elle-même, car elle sait ce qu’elle est capable de s’infliger s’il décide de la rayer entièrement de sa vie, et elle commence à fatiguer de ses comportements autodestructeurs. Elle est sa propre ennemie. Avant qu’il ne puisse sortir du ring elle retire les coussins et lui attrape la main : « Je suis désolée, d’accord ? », et elle soupire, parce qu’il faut qu’il sache qu’elle est sincère. « Je suis vraiment désolée. »