il suffit d'un seul message pour éveiller sa curiosité. pour dire adieu à son sommeil. un seul message pour le forcer à attraper son portable et oublier qu'il est censé travailler tôt demain. noam se redresse, inquiété par cette situation. lou n'est pas du genre à l'appeler sans aucune raison. elle n'est pas du genre non plus à s'incruster en pleine nuit -surtout quand elle sait qu'il travaille le lendemain.- il n'est pas habitué à ce qu'elle demande de l'aide.. n'est pas habitué à la sentir si vulnérable, à deux doigts de se briser d'un claquement de doigts. il s'en fiche de l'heure, de son travail, pour elle il est même prêt à faire semblant d'être malade -jouer la comédie c'est son truc après tout.- il est prêt à tout sauf à lui refuser sa compagnie et la laisser seule cette nuit. alors, noam lui répond rapidement, sans perdre le temps de sortir du lit pour s'assurer que son colocataire est toujours dans le sien et qu'il ne risque pas de poser de question -ou de sortir une blague pas drôle comme il le fait bien trop souvent.- espen n'est pas un méchant garçon mais, autant éviter qu'il détruise un peu plus le moral de sa petite-amie. son père hein.. noam ne connait pas très bien la situation. ils ont beau être ensembles, ils ont tous les deux un petit jardin secret, le genre de choses qu'ils n'ont pas trouvés important de devoir se dire et surtout.. noam n'est pas du genre à poser milles questions. il est bien avec elle, bien dans cette relation ou il n'est pas obligé de devoir lui dire qu'il l'aime à tout bout de champ ou de devoir tout lui dire simplement. il aime le fait que ce soit tranquille.. doux, que rien ne vient brusquer les choses entre eux. son attention n'est pas de la forcer à quoi que ce soit, plutôt de lui rappeler que même si c'est nouveau pour eux, qu'il est présent.. juste pour écouter ou simplement pour la tenir à l'intérieur de ses bras.

lou ne risque pas de tarder mais, histoire de lui remonter déjà le moral, il lui prépare une tasse de chocolat chaud. une attention particulière qu'il n'avait encore jamais fait pour qui que ce soit, encore moins l'une de ses anciennes conquêtes. avec lou, il a l'impression d'être un homme nouveau, différent et ça lui fait peur. parfois il se demande si ça serait pas plus facile d'être le connard de service, celui qui couche sans réfléchir. il n'a pas peur du changement noam.. plus de lui briser le coeur d'une façon ou d'une autre sans qu'il ne puisse contrôler tout ça. assis sur le bord du canapé, les deux tasses posées sur la table, il tourne légèrement la tête lorsque la porte s'ouvre, se redresse et se rapproche immédiatement d'elle. il aurait pu l'attendre dans la chambre, même se rendormir et juste la laisser s'installer.. mais, il ne veut plus être ce genre de gars. il veut pouvoir être capable de faire un effort, pour elle. « hey.. viens la. » sa main qu'il attrape dans la sienne avant de la forcer à venir se réfugier à l'intérieur de ses bras. sans être certain que lou soit réellement prête à se confier à lui, sans savoir si elle en a réellement envie. « tu sais que tu dois pas demander, tu viens quand tu veux. » au pire des cas il est chez aidan. ce serait pas la première fois qu'elle lui vole un t'shirt pour repartir tranquillement chez elle ensuite. « tiens. » la tasse de chocolat chaud qu'il vient agiter -doucement quand même pour pas renverser- sous son nez. il pourrait lui dire que c'est pour elle, pour lui remonter le moral ou même dire une tonne de choses mignonnes à souhait mais, noam n'a pas l'habitude de tout ça. même s'il espère qu'elle sache tout ça au plus profond d'elle-même.  

Lou n’arrive pas à dormir, elle a besoin de Noam, elle a été réveillée par un cauchemar et depuis, elle ne parvient pas à se rendormir. Elle se mord l’intérieur de la joue, saisit son téléphone pour envoyer un message à Noam et lui demander s’il peut préparer ses bras, elle a besoin de le retrouver et ils n’habitent pas si loin, l’un de l’autre alors ça peut être fait rapidement. Elle se lève, repousse la couverture de ses jambes et enfile un long sweat avant de sortir de chez elle à pas de loup, elle ne fait pas de bruit, ne claque pas la porte et elle retrouve le chemin de chez Noam avec les pensées qui se bousculent. Elle aimerait envoyer un message à son père, lui dire qu’elle l’aime, lui dire qu’elle se sent bien maintenant qu’il est revenu, mais ce n’est pas le cas. Elle a du mal à assimiler la chose. Elle a dû mal à se dire que si elle a mal au coeur, elle doit aller voir son père plutôt que Lewis. Elle a besoin de regagner la confiance de son père, elle a besoin de se dire que son père est là. Mais c’est encore beaucoup trop flou dans sa tête pour qu’elle l’imprime et le comprenne, malheureusement. Elle va en passer des nuits à se demander comment va être sa vie maintenant. Puis est-ce que sa mère est au courant ? Lui a t-elle délibérément caché la vérité ? Louisa n’espère pas. Pour elle, pour eux, elle n’espère pas. Même si elle se doute que celle qui lui a donné la vie ne doit pas avoir de nouvelle d’Ugo, elle ne supporterait pas qu’elle lui ait menti sur ce point. Elle verra bien, mais pour l’instant, elle a besoin de Noam. Il n’y a que lui qui pourra panser son coeur, qui pourrait remettre un peu d’étincelles dans son regard. Parce que Noam, c’est la bouée de Lou qui l’empêche de se noyer quand ça va pas, quand la jovialité s’éteint. Elle n’a pas besoin de toquer à la porte, puisqu’il sait qu’elle vient, elle ouvre alors doucement, sans faire de bruit et elle le trouve dans le canapé, elle n’a pas le temps de cligner des yeux qu’il est là, face à elle. Et elle sent sa lèvre inférieure qui tremble Lou, parce qu’elle a besoin de craquer, elle a besoin d’ouvrir les vannes et que son coeur ne cesse de grossir de tristesse et de mélancolie. Elle se blottit alors contre lui, ses bras autour de la taille et la tête sur le torse et elle sourit faiblement à l’entente de ses mots. « Je sais, mais il était tard et j’avais peur de te déranger. » avoue t-elle, fébrilement. Quand elle se recule, elle sourit à la vue du chocolat chaud et se saisit de la tasse pour entourer ses mains constamment gelées. Elle en boit une gorgée avant de le regarder, chercher des réponses aux questions qu’elle ne connaît même pas. Elle le regarde et doucement sa main vient se poser contre la joue de Noam, elle a besoin de matérialiser le fait qu’il soit ici avant de l’attirer pour prendre place dans ses bras, sur le canapé après avoir déposé sa tasse de boisson chaude. « Mon père est revenu, et je ne sais pas comment je dois le prendre. » prononce t-elle, de but en blanc. « Tu le sais que j’ai espéré des mois, des années qu’il revienne mais… maintenant que c’est fait. J’ai peur. J’ai peur de lui pardonner, j’ai peur de tout retrouver pour qu’il parte à nouveau. » La peur de l’abandon, la peur de se sentir délaissé une nouvelle fois. « Est-ce que tu crois que je devrais lui dire que j’accepte son pardon ? » Peut-être que Noam n’a pas la solution mais elle a besoin d’entendre ses mots.

il ne pensait pas que c'était possible, que c'était dans ses cordes noam. être un bon petit-ami, quelqu'un de bien, de serviable pour quelqu'un d'autre que sa famille ou encore son meilleur ami. il n'a jamais été le gars le plus romantique du monde, ni même le plus sérieux. noam aimait beaucoup trop les coups d'un soir pour réellement tenter de se poser dans une relation. pourtant, il est heureux avec lou, différent, plus mature aussi. c'est bien ce qui lui fait peur. louisa est la première fille dont il tombe.. à laquelle il s'attache réellement. à laquelle il pense quand il voit l'un de ses gâteaux préférés ou une série qu'elle regarde sur netflix. ça semble complètement con mais, pour noam c'est nouveau. quelque chose de complètement inédit après vingt-cinq ans de relation non sérieuse dans sa vie. c'est bien pour ça qu'il sort directement du lit dès qu'elle lui envoie un message, qu'il hésite pas à lui préparer un chocolat chaud et sacrifier sa nuit de sommeil pour elle. parce qu'elle ne va pas bien et qu'il n'est pas question pour lui de l'abandonner. « tu me déranges jamais. » bon sauf quand aidan décide de squatter son appartement.. parce qu'il panique un peu à l'idée de lui présenter une tornade comme blackson et qu'il passe souvent son temps en slip aussi. il voudrait pas que sa petite-amie fantasme sur son meilleur ami, ce serait bien trop difficile à encaisser pour lui. mais, il ne dit rien, même si l'idée d'entendre son rire est assez tentant. il n'a pas envie de jouer au con. noam qui s'installe à ses côtés sur le canapé sans dire le moindre mot, caressant juste sa joue du bout de ses doigts. même triste, lou à toujours été terriblement belle, même encore maintenant qu'elle semble perdue. « je suis pas la personne la mieux placée pour les soucis de parents. » parce que lui n'a jamais eu de véritable relation avec eux et qu'il est bien mieux heureux comme ça. noam n'a pas besoin de se faire de faux espoirs, il sait parfaitement à quoi s'en tenir avec eux. surtout avec son père dont il n'a plus aucune nouvelle depuis de nombreuses années. « je pense que tu es la seule à le savoir. personnes ne peut prendre cette décision à ta place. » quand à savoir si elle est prête à pardonner à son père ou non. noam n'a aucun droit à prendre sur cette décision, qu'il soit son petit-ami ou non. « mais, je sais à quel point c'était important pour toi. » enfin ils ne sont jamais rentrés dans de larges détails mais, il connait rapidement l'histoire noam, comme elle connait la sienne lou. « les choses ne sont pas obligées de redevenir directement comme avant, tu peux prendre ton temps, réapprendre à le connaître ou encore tenter de comprendre ce qu'il y'a eu pendant toutes ces années. te laisser le temps de prendre une décision et voir ce que tu voudrais faire de tout ça ensuite ? » pour lui c'est la meilleure solution, prendre son temps, ne se mettre aucune pression et voir au jour le jour. noam n'a jamais été du genre à planifier son avenir, il n'a jamais aimé ça. « ma mère aussi à fait des erreurs dans sa vie et maintenant elle tente de les rattraper et de prouver à mon frère et ma soeur que c'est une bonne mère.. tu ne pourras jamais savoir s'il a changé si tu n'essayes pas ou que tu lui refuses cette opportunité. » comme lui par exemple et penser à sa propre situation lui prouve qu'il devrait peut-être tenter de faire un pas pour une fois. « regarde moi.. j'ai jamais eu une superbe réputation et pourtant tu es avec moi et tu me fais confiance. » qu'il avoue en venant capturer ses lèvres un court instant. beaucoup de filles n'auraient même pas essayée de lui laisser une chance, même une toute petite.   

Les mots de Noam lui font du bien. Elle se sent bien. Là, contre lui. Elle ne pensait pas que c’était possible d’être aussi bien avec quelqu’un. Et pourtant. Il est là, à essayer de lui remonter le moral alors qu’il est encore plus loin que dans les chaussettes. Elle est bien, elle ne voudrait quitter cette bulle pour rien et elle sait que quand elle quittera l’appartement, elle aura toujours mille et une questions mais elle sera un peu apaisée. « Alors apprête toi à me supporter. » ironise t-elle en riant un peu. Elle sait qu’il le fera de toutes façons. Quand il est près d’elle, elle est mieux. Quand il est près d’elle, elle a l’impression d’être sur un nuage. Et elle sait que ce n’est pas bien. Parce que ça finira par merder, elle se doute. Rien ne finit jamais bien, la preuve avec son père. La raison de sa visite. Mais elle ne veut pas s’en vouloir, elle ne veut pas marcher sur des oeufs constamment en sa présence alors elle se laisse simplement porter par la vie. Ses doigts contre sa joue, elle frissonne légèrement. Mais elle ne dit rien, ferme simplement les yeux. Et elle hausse les épaules, elle se sent égoïste de lui exposer ses soucis alors que lui et ses parents ce n’est pas mieux. « Oui, je sais. Pardon. » Elle ne peut que s’excuser parce qu’elle se sent égoïste, elle a d’autres personnes a qui parler de ça. Et pourtant c’est avec lui qu’elle se sent le mieux, c’est avec lui qu’elle sent que la conversation lui fera le plus de bien. « Je sais… Et c’est bien ça le problème, j’ai peur de prendre une mauvaise décision. Peur de lui donner mon pardon et le regretter après, tu sais bien que moi et mes listes on tergiverse beaucoup. » Pourtant, elle n’a pas eu besoin de listes pour lui confier son coeur et son amour. Et c’est la seule décision qu’elle a prise sans réfléchir, une bonne décision - pour une fois. Elle se cale un peu plus à lui quand elle parle de l’importance de cette histoire. « Oui, cette histoire est bien trop compliquée et pourtant. » Pourtant, elle sait que la solution se trouve sous son nez, pardonner à son père. Lui redonner confiance. Et voilà, tout roulera comme sur des roulettes. « C’est ce que je vais faire, de toutes façons, je ne peux pas lui redonner ma confiance en un claquement de doigts. J’ai l’impression d’être sur un fil et d’avoir les yeux bandés, si je fais un pas de travers, je tombe dans le vide. » Elle exagère peut-être, mais rien qu’un peu. Quand il se met à parler de sa mère, elle serre doucement sa main en entrelaçant leurs doigts. Pour lui signifier qu’elle est là pour lui, comme il est là pour elle. Elle se blottit contre lui en souriant un peu. « Tu as raison, je verrais la prochaine fois que l’on se voit. Mais ça m’a fait tellement de bien de le voir que j’ai pas envie que cette sensation s’en aille. Je l’aime, c’est mon père et rien ne changera ça. » Elle embrasse tendrement Noam quand il capture ses lèvres et elle ferme les yeux un instant. Bonheur interne qui se manifeste avec un frisson qui lui parcourt l’échine. « Je te fais plus confiance que confiance. » avoue t-elle en reprenant ses lèvres. « Tu es une belle personne Noam. Tu es la plus belle personne que je puisse connaître. Je t’aime pour ça. Parce que tu m’aimes comme je suis, tu m’aimes avec mes doutes, mes questionnements et tu ne cherches jamais à creuser. Tu me laisses faire, tu me laisses te faire approcher quand je ne suis pas bien. » Elle a une boule qui naît au fond de sa gorge alors qu’elle se rapproche de lui. « Et c’est pour ça que je t’aime. Parce que tu es toi, je suis moi et visiblement on a tellement de choses de différents que ça nous rapproche instantanément. » Et elle s’installe doucement sur ses cuisses, une jambe de chaque côté de sa taille, avant de l’embrasser une tendresse qui ne sied qu’à elle.

noam n'est pas doué pour les conversations sérieuses. il parle mais, n'est pas certain de dire les bonnes choses, de le faire de la bonne façon. noam voudrait pouvoir la faire sourire d'un claquement de doigts, lui enlever toutes ces idées négatives qu'elle conserve dans un coin de son esprit louisa. il voudrait pouvoir la rassurer, lui dire que tout va bien ce passer mais, qu'est-ce qu'il en sait ? noam refuse de parler avec son père, continue de laisser sa mère sur le côté malgré les efforts.. malgré toutes les excuses qu'elle n'hésite pas à lui faire parvenir. noam reste rancunier, l'impression d'avoir perdu une bonne partie de sa vie à cause d'eux, quelque chose qu'il n'a toujours pas le courage ou surtout l'envie de pardonner. il n'a aucune envie de voir louisa faire les même erreurs, prendre le même chemin que celui qu'il empreinte depuis si longtemps maintenant, celui de la colère, de la haine. louisa est bien trop douce pour entrer dans ce monde avec lui. « tu dois pas t'excuser. » pas du tout même. il est content de pouvoir en parler, de pouvoir être honnête avec elle et surtout de pouvoir s'ouvrir sur celui qu'il est réellement. il ne laisse pas entrer beaucoup de personnes dans sa vie noam, toujours sur la défensive, toujours dans l'optique que ça ne va pas durer de toute façon. « tu ne prend jamais de mauvaises décisions louisa shacklebolt. » qu'il avoue un léger sourire sur les lèvres. sauf peut-être de sortir avec moi qu'il a envie de balancer mais.. en réalité il est plutôt heureux d'avoir su la séduire, faire tomber cette carapace autant celle de louisa que la sienne finalement. « ça sert à rien de trop te prendre la tête, tu dois y aller doucement mais, faire ce que tu penses être juste. tu as toute la vie devant toi, ça ne vaut pas la peine de perdre son temps avec des "et si.." quoi qu'il arrive, tu trouveras une solution. je suis certain que tout ce passera bien. » qu'il soit le père qu'elle tenait absolument à retrouver ou non. lou trouvera toujours un moyen de sortir la tête de l'eau, d'évoluer, d'en sortir plus forte noam n'a aucun doute là-dessus. « et s'il te brise le coeur je m'occuperais de lui. » l'image du sauveteur qui lui colle très mal à la peau mais, il espère au moins la faire rire ou encore sourire. « ne t'inquiète pas du vide.. je serais là pour te rattraper, c'est promis. » qu'il avoue en venant une nouvelle fois déposer ses lèvres sur les siennes pour continuer sur sa joue, sur cette peau douce qu'il aime tant et à laquelle il réalise s'attacher de plus en plus. qu'est-ce qu'il deviendrait sans elle ? une question à laquelle il pense souvent depuis quelques semaines, depuis qu'il prend conscience qu'il est définitivement tomber amoureux d'elle. noam le séducteur, noam le connard.. désormais amoureux d'une seule et unique fille. changement radical qui continue de le perturber et de lui faire peur. un sourire qui étire ses lèvres lorsqu'elle avoue lui faire confiance. une erreur pour beaucoup de personnes sans aucun doute, peut-être moins maintenant qu'ils sont ensemble depuis quelques mois déjà. mais, une erreur qu'il ne regrette pas. complètement muet face à cette déclaration qu'il n'avait pas vu venir, son coeur battant à toute à l'heure. « je suis une belle personne depuis que je suis avec toi. » et il est incapable de se persuader du contraire. incapable de penser qu'il l'a toujours été dans le fond. ses mains qu'il vient automatiquement déposer sur ses hanches une fois qu'elle s'installe sur ses genoux. il est plus que charmé, sa déclaration, son corps si proche du sien. il n'avait jamais été aussi bien que maintenant. eux qui n'ont pourtant pas l'habitude d'étaler leurs sentiments au grand jour. « je n'ai jamais.. été aussi bien qu'avec toi lou. » qu'il avoue en venant remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. « et j'ai toujours peur de pas être à la hauteur mais, quand je te regarde.. je pense plus à rien sauf à toi. » une courte pause alors, qu'il ne la lâche plus du regard. « moi aussi je t'aime. » ses hanches qu'il serre doucement, capturant à nouveau ses lèvres. noam ne voudrait jamais sortir de ce moment, arrêter le temps pour qu'elle ne s'éloigne plus jamais. bien conscient qu'il doit arrêter de se prendre la tête avec toutes ses peurs et de vivre l'instant présent, profiter d'être ici, avec elle. écouter ses propres conseils.  

Lou soupire quand il lui dit qu’elle ne doit pas s’excuser. C’est son problème, s’excuser tout le temps, pour rien. Lou c’est le genre à s’excuser si elle bouscule un mannequin dans un magasin. Et puis quand il lui dit qu’elle ne prend jamais de mauvaises décisions, elle secoue la tête négativement « Selon ma mère, le fait que j’arrête mes études était une mauvaise décision. Être pâtissière est un métier qui ne rapporte que trop peu. » et elle pourrait lui faire une liste de mauvaises décisions. Elle est persuadée d’en avoir prit pleins dans sa vie. Quand elle a embrassé Eli, quand elle a maissé filer Eli. Mais la plus belle des décisions restera celle qu’elle a prise quand elle lui a demandé de sortir avec elle, alors qu’il l’était encore qu’un apprenti au cinéma du Queens. Quand il faisait battre son cœur un peu trop fort. Quand elle le regarde de biais juste pour voir son sourire en coin et cette fossette qu’elle aime si fort. Ce sourire en coin qu’elle a envie d’embrasser. Quand il essaye de la rassurer, elle sent son cœur qui se serre un peu et elle se sent heureuse de l’avoir trouvé. Comme s’il était la lumière de son phare, la lumière qui éclaire la nuit noire. Elle rit quand il dit s’occuper de lui « C’est plutôt lui qui s’occupera de toi. Mais oui, je verrais, je prendrais mon temps. Et puis qui vivra verra. » annonce t-elle en haussant les épaules, prête à prendre l’avenir comme il vient. Elle se blottit un peu plus contre lui quand il dit qu’il l’a rattrapera « Et ce sera pareil pour toi, si tu tombes, je te rattraperais. Pour toujours.» Toujours comme si l’avenir était tout tracé, comme si elle était persuadée qu’ils traceront une longue ligne ensemble. Et puis la déclaration sort comme ça, simplement. Comme si les mots étaient naturels. Parce qu’elle a envie de lui dire ce qu’elle ressent pour lui. Qu’elle l’aime. Et qu’elle n’a jamais été aussi bien que depuis qu’elle est avec lui. Elle baisse les yeux quand il remet la mèche de cheveux derrière l’oreille. Et elle sent que ses joues se colorent de rouge. Et il l’aime aussi. Lou a le cœur qui s’emballe et elle se colle un peu plus à lui, la chaleur qui la consume petit à petit, elle rit un peu sur ses lèvres avant de se reculer « Tu te souviens qu’on n’avait même pas penser à s’embrasser, la première fois ? » Elle ne peut s’empêcher de rire encore avant de lever les yeux au ciel « T’es revenu en courant pour me voler un baiser. J’ai bien cru que tu ne le ferais jamais. » idiot a t-elle envie de rajouter avant de resaisir ses lèvres avec un peu plus d’ardeur, les lèvres qui viennent saisir le lobe d’oreille et un murmure au creux de l’oreille « Heureusement que tu t’es rattrapé depuis. »

noam ne connait pas la mère de louisa mais, si elle ressemble un peu trop à la sienne.. il n'est pas certain d'être en mesure de la rencontrer et encore moins de l'apprécier. noam pourrait faire un effort pour elle, pour la jeune femme qu'il garde précieusement dans ses bras et qui lui fait tourner la tête depuis plusieurs mois maintenant. « je ne vois aucune mauvaise décisions. » qu'il avoue en venant hausser rapidement les épaules. « moi tout ce que je vois c'est une jeune femme courageuse qui n'a pas hésité une seule seconde à faire ce qu'elle aime réellement, vivre de sa passion. » et prendre ce genre de décisions difficile n'est pas donnés à tout le monde. noam par exemple n'a jamais eu cette chance, de un parce qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il pourrait faire de sa vie, parce qu'il n'a jamais eu de véritable objectifs, qu'il devait bosser pour les autres et petit deux.. parce qu'il n'est pas assez courageux pour tout abandonner et foncer tête baissé dans quelque chose. une facette de louisa qu'il a toujours admiré chez elle, comme beaucoup de choses d'ailleurs. « la vie est toujours pleine de surprise.. ça sert a rien de vouloir trop chercher à prévoir les choses. laisser faire le destin c'est sympa aussi. » et c'est comme ça qu'il fonctionne noam depuis vingt-cinq ans, jamais à ne prévoir les choses, jamais à provoquer quoi que ce soit. il a décidé de vivre sa vie sans réfléchir, sans se prendre la tête et quand quelque chose lui tombe dessus il en assume les conséquences c'est pas plus compliqué que ça. louisa est un coup du destin, lui qui refusait d'être en couple, qui ne voulait pas jouer au mec sérieux. elle est arrivée sur son chemin sans qu'il puisse contrôler la situation, sans qu'il ai le temps de comprendre ce qui ce passait dans sa tête, dans son coeur. jusqu'à tomber amoureux d'elle, jusqu'à réaliser que la perdre pourrait le détruire d'un simple claquement de doigts et qu'il ne pourrais jamais survivre à cette idée. « tu m'as déjà sauvé depuis tellement longtemps.. » lou est une compagnie dont il ne pourrait plus se passer aujourd'hui, une partie de son coeur et sans aucun doute la plus belle qu'il possède. pour un mec qui ne voulait pas faire dans le sentimental.. autant dire que c'est raté depuis longtemps. un rire qui s'échappe de ses lèvres. il se souvient parfaitement de cette soirée. son regard plongé dans le sien, ses doigts à venir effleurer le bout de sa main, toucher son épaule à l'aide de la sienne. il se souvient de tous ses gestes pour se faire remarquer, pour lui décrocher un sourire, entendre son rire. « je voulais la jouer gentleman madame l'impatiente. » même si l'idée qu'elle ai eu autant envie de ce baiser que lui, ne peut que le réconforter dans cette histoire. incapable de retenir les frissons présent sur sa peau lorsqu'elle lui mordille l'oreille. sa joue qu'il vient caresser tendrement, le bord de ses lèvres qu'il embrasse avec amour. « je pensais que tu voudrais pas d'un type comme moi, que j'étais pas assez bien.. » ses lèvres qu'il vient déplacer sur son cou, embrasser sa mâchoire pour revenir délicatement sur ses lèvres. « je posais à peine mon regard sur toi que ça me rendait fou, que je voulais t'embrasser encore et encore. » sa main qu'il fait glisser le long de sa cuisse avant de venir la coucher sur le canapé dans l'unique but de la prendre par surprise et d'entendre ce rire qu'il aime tant, son corps au dessus du sien, ses mains de chaque côté de son visage. « heureusement que je suis revenu pour t'embrasser. » heureusement que ce jour-là.. il a décidé de prendre le destin en main.  

Elle pourrait passer sa vie dans les bras de Noam, Lou. Et c'est étrange parce qu'elle s'est toujours dit qu'il finirait par partir, elle s'est toujours dit qu'il finirait par en avoir marre d'être, de ses insécurités, de ses doutes. Et non, il est toujours là, avec une tasse de chocolat chaud, quand ça va pas fort, quand elle a juste à changer d'immeuble pour pouvoir se lover dans ses bras et se croire invincible. Et elle se croit surtout invincible quand elle entend ses mots où elle ne se sent pas de rétorquer parce qu'elle se rabaisserait sûrement et il va lui râler dessus, alors elle s'abstient, retient ce qu'il pense d'elle en se blotissant un peu plus contre lui. Et elle est assez sur le principe de laisser faire les choses, Lou n'a jamais eu envie de provoquer le destin, préfère laisser faire les choses petit à petit, sans se prendre la tête. Et à y réfléchir, Noam est sûrement la plus belle des surprises que lui a fait la vie. Et elle fait courir son doigt sur la peau de Noam, avant de prendre une gorgée de chocolat chaud et déposer la tasse sur la table. Elle voudrait rester dans ses bras, éternellement. Apprendre à le connaître par coeur, apprendre a imprimer les traits de son visage les yeux fermés, du bout du doigt pour pouvoir l'imaginer quand il n'est pas avec elle. « Et tu m'as sauvé aussi. » avoue t-elle finalement. Parce que sans Eli, elle avait eu l'impression que la vie n'avait pas trop de saveurs, que le monde était fade et gris, mais Noam a remit des couleurs dans sa vie et lui a montré à quel point le monde pouvait être beau, à quel point le monde avait une autre saveur, quand elle était avec lui. Et elle se souvient comme si c'était hier de leur première soirée tout les deux, un rendez-vous, deux personnes bien trop timide pour se dire les choses, Lou qui frissonnait à son contact et Noam qui ne pouvait s'empêcher de la frôler et ça la rendait folle Louisa. Et puis le fait qu'il a failli partir sans l'embrasser. Elle aurait été vexée Lou, mais elle ne lui a jamait dit ça. « Gentleman... Y'aurait eu tromperie sur la marchandise. » se moque t-elle un peu en riant avant de frissonner quand il l'embrasse. Et sa main sur la joue qui électrise Louisa. Elle ne peut s'empêcher de sourire tendrement à l'évocation de ses doutes. « T'aurais pu, ce n'est pas ça qui m'aurait dérangé. » prononce t-elle avant de se mettre à rire quand il l'allonge sur le canapé sans qu'elle ne s'y attende, et ses jambes qui se nouent autour de la taille de Noam alors qu'elle le regarde. Et elle hoche la tête positivement avant d'attraper le visage de Noam pour l'embrasser. Mettre des gestes sur les mots alors qu'elle l'embrasse avec tendresse avant de reposer sa tête sur le coussin du canapé en plongeant son regard dans celui du brun « Heureusement... Et heureusement que tu supportes mes doutes, mes questionnements bizarre et mon manque de confiance en moi. Parce que... Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Louisa se mord la lèvre et caresse la joue de Noam avec tendresse « Je ne sais pas ce que je ferais si tu venais à en avoir marre de moi. Vraiment. »

noam ne se considère pas vraiment comme un sauveur. il continue de penser que louisa serait bien plus heureuse avec un autre mec, quelqu'un de plus calme, de plus sage que lui. il continue -malgré lui- de penser qu'il va forcément merder quelque part, lui donner une bonne raison de partir et de l'abandonner. un sentiment qui ne le quitte jamais réellement, qui s'éloigne et puis qui revient de temps en temps dans l'unique but de lui faire perdre la tête. noam essaye de ne plus y penser, encore moins quand elle se retrouve à l'intérieur de ses bras.. qu'il peut poser avec délicatesse ses lèvres sur les siennes et sentir l'odeur de son shampooing qu'il aime tant. il se demande c'est quoi la prochaine étape de leur relation, si être simplement ensemble sans parler du futur convient à sa petite-amie ou si louisa espère plus désormais. noam ne sait jamais comment agir, que dire, comme s'il découvrait seulement après vingt-cinq ans le fonctionnement d'une relation de couple. « ouais c'est vrai j'ai apporté un peu de folie parce qu'avant.. » qu'il balance dans l'unique but de la taquiner avant d'hausser les épaules pour accentuer sa réplique. autant il a apporté de la folie dans la vie de la belle brune, autant louisa a apportée une stabilité dans celle de noam. « comment ça tromperie sur la marchandise ? » la bouche grande ouverte de surprise. « je sais être un gentleman quand il faut. je sais qu'il faut tenir la chaise de l'autre pendant un rendez-vous au restaurant. » et c'est déjà pas mal pour quelqu'un comme noam non ? même si finalement avec louisa tout est assez naturel. noam pensait que ce serait plus compliqué à "apprendre", que ça lui prendrait des mois avant de devenir un bon petit-ami mais, il n'est certainement pas le plus mauvais pour ce rôle. il suffit pour lui d'imaginer aidan en couple et ça le réconforte directement. « puis tu sais.. si tu voulais à ce point m'embrasser suffisait de le faire. » et il aurait été encore plus surpris de la voir faire le premier pas, de réduire cette distance entre eux pour capturer ses lèvres dans le plus grand des calmes. le corps de louisa qu'il vient placer sous le sien, un sourire qui ne quitte plus ses lèvres alors, que son rire réchauffe sans prévenir son petit coeur. il est amoureux noam et ça lui fait peur. peur de se dire que si elle venait à le quitter.. il serait brisé, perdu, seul. « manque de confiance que je ne comprend pas tellement tu es sublime. » premier compliment qu'il lui offre en venant embrasser avec tendresse son front avant d'effleurer son nez à l'aide du sien. « je suis pas le petit-ami le plus expressif du monde mais.. je tiens à toi louisa et rien de ce que tu pourrais faire ou dire ne changera ça. » enfin il y'a des limites.. pas certain qu'il puisse accepter la moindre infidélité de sa part. ça le tuera de voir lou aimer quelqu'un d'autre que lui, donner son affection à quelqu'un d'autre que lui.  

Louisa ne voudrait pas que quelqu’un d’autre prenne la place de Noam. Elle ne pensait pas pouvoir aimer quelqu’un d’autre aussi fort qu’elle avait aimé Eli et pourtant. Noam est arrivé avec son humour un peu plus que douteux, son sourire et ce regard qui la fait fondre plus de raison. Et Lou elle n’a pas envie de partir, jamais. Elle a envie de rester avec lui, tout le temps. Que le temps s’arrête quand elle est près de lui, quand elle est dans ses bras, dans ses draps. Quand il est là près d’elle et qu’elle se sent belle juste parce qu’il la regarde. Lou a toujours eu un manque de confiance en elle qui s’est amplifié avec le temps, il n’y a que quand elle pâtisse qu’elle se sent elle-même. Qu’elle se sent bien, qu’elle se sent elle et surtout qu’elle est confiance. « Avant quoi ? » demande t-elle, faussement choquée. « Avant j’avais une vie très stable et très sérieuse. Il a fallu qu’un certain brun plutôt canon vienne mettre mon monde sans dessus-dessous. » rit-elle en tapant doucement dans son épaule pour lui faire comprendre qu’elle le taquinait, elle aussi. Lou secoue frénétiquement la tête quand il lui raconte savoir comment être gentleman et elle ne peut s’empêche de le regarder avec tendresse « Oui, c’est déjà pas mal. Après tu es gentleman à ta façon, je crois que je ne t’aurais pas prit au sérieux si tu avais mit un smoking trois pièces lors de notre premier rendez-vous. » Par contre, une chose est sûr c’est qu’elle aurait ri à s’en faire mal aux côtes s’il avait osé faire cela. Et leur débat amusé sur leur premier baiser rendait le coeur de Louisa plus léger, en comparaison à ce qu’il était en arrivant. Parce qu’elle a mal au coeur Lou, et Noam est capable de changer cela, sans vraiment rien faire. Et elle est heureuse, Lou. « Oui, j’aurais pu, si j’avais vu que tu partais sans rien faire, je t’aurais couru après comme dans ces films romantiques à la noix où l’héroïne court pour embrasser celui qu’elle aime. Il aurait plu on se serait cru dans N’oublie jamais. » rit-elle, mais Noam avait fait le premier pas et c’était tout ce qui comptait finalement. Qu’il ressente la mêe chose qu’elle. Quand il se retrouve au dessus d’elle, le coeur de Louisa se met à battre instinctivement plus vite, il cogne dans ses tempes à une vitesse affolante et les éternels papillons qu’elle a dans le ventre se réveillent. « Je suis peut-être sublime, mais à tes yeux. » Oui parce que les autres… Ceux avec qui elle avait fait le lycée l’avaient marqué au fer rouge avec leurs commentaires désobligeants, mais elle préférait les oublier et se concentrer sur le présent. Elle ferme les yeux au contact des lèvres de Noam sur son front et elle sourit à ses mots. « Je tiens à toi aussi, sûrement plus que de raison. Mais jamais, ô grand jamais, je ne ferais quelque chose qui pourrait nous nuire ou même te blesser. Tu es… » Elle aimerait lui dire les mots qui coincent au fond de sa gorge. Mais elle a peur qu’il prenne peur au fond. Parce qu’ils ne se sont jamais vraiment dit les choses aussi facilement, ils ne se sont jamais confiés ainsi. « Tu es l’homme de ma vie, Noam Henderson. » prononce t-elle dans un murmure, au creux de son oreille, comme s’il y avait du monde autour et qu’elle ne voulait pas qu’on l’entende. « Et ça durera encore longtemps. Je te le promet. »

contrairement à lou, sa vie n'était pas stable. absolument rien ne respirait la stabilité chez lui. que ce soit sa situation familiale ou encore ses "relations" amoureuses ou plutôt d'une seule nuit. parce que noam ne cherchait pas l'attachement, les compliments, les mots d'amours. il évitait un maximum tout ce qui pouvait rimer avec souffrance ou encore abandon mais, aussi surtout l'idée d'être le grand méchant de l'histoire qui brise des cœurs aussi facilement qu'il change de slip. mais, lou est arrivée dans sa vie, avec son sourire, avec ses cheveux légèrement ondulés, avec sa douceur et sa sincérité. lou est entrée dans sa vie et contrairement aux autres, il n'a jamais eu envie de la repousser, jamais eu envie de s'en éloigner. il est tombé amoureux noam. pour la première fois de sa vie il a ouvert son coeur et il sait qu'il ne pourrait pas supporter la moindre rupture entre eux. il a beau faire le mec hyper confiant, à ne jamais flipper pour un rien.. dans le fond il panique sérieusement à l'idée de tout gâcher, de la perdre ou même qu'elle réalise simplement qu'il n'est peut-être pas l'homme parfait pour elle, celui dont elle a besoin. « mais, tu aimes ça non ? avoir ton monde sans dessus-dessous avec moi. » tout comme lui aime trouver une stabilité réconfortante à l'intérieur de ses bras. il récupère une nouvelle fois ses lèvres noam, pas certain de pouvoir s'en passer un jour. à force de toujours passer son temps avec elle, il en devient presque dépendant noam -pour le plus grand malheur de son meilleur ami- « n'oublie jamais, c'est le film avec l'acteur que tu trouves sexy et l'histoire dont j'ai pas compris la moitié ? » il la taquine. enfin à moitié.. parce qu'il était un peu paumé à la fin du film, incapable de comprendre le fonctionnement des séries romantiques. pourquoi la fille riche tombe toujours amoureuse du mec pauvre ? ou encore le mec populaire qui craque pour la fille de l'ombre que personnes ne remarquent jamais ? pourquoi ne pas simplement mettre un mec con qui pour une fois se fait sauver par une meuf stylée ? « et tu rigoles mais, les costumes trois pièces me vont bien. mais, je tiens à te préserver parce que va savoir ce dont tu serais capable. » un sourire qui ne quitte plus ses lèvres alors, qu'il cherche l'innocence dans son regard. une mèche de ses cheveux qu'il vient replacer derrière son oreille. « et j'aime bien quand tu m'embrasses.. un peu trop même. » trop pour son propre bien mais, les bonnes choses sont toujours un peu dangereuse pour la santé. et son coeur manque un battement. l'homme de sa vie ? il se mordille doucement la lèvre noam, ne la quittant pas du regard. « putain qu'est-ce que je t'aime. » qu'il avoue sans la moindre gêne en venant poser son front contre le sien, la redressant avec surprise pour la porter telle une princesse à l'intérieur de ses bras. noam ne sait pas exactement où va leur relation, s'ils seront toujours ensemble dans deux semaines, deux ans, ou vingt ans. il n'a pas la moindre idée des étapes à suivre dans une relation amoureuses mais, il est prêt à le découvrir avec elle et seulement elle. lou son petit trésor, celle qu'il considère lui aussi comme l'unique femme de sa vie. « tu vois que je peux être un gentleman ? » un rire qui s'échappe de ses lèvres et sa petite-amie qu'il accompagne jusque dans sa chambre, le coeur désormais plus léger. l'espoir que grâce à lui, lou aura passée une meilleure soirée.