Bad blood
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That these are the days that bind you
Together, forever
And these little things define you Forever, forever
feat @Darcy Blackburn
2h15. Ugo jette un coup d’oeil à son téléphone pour la troisième fois depuis 45min. Pas qu’il s’ennuie mais les urgences sont plutôt tranquilles ce soir, ce qui a le don de faire passer le temps bien trop lentement. Il pourrait en profiter pour se reposer mais le sommeil ne viendrait pas. Le chirurgien le sait pertinemment, quand il est debout, en attente ou entrain de vérifier des constantes, il est incapable d’aller se poser pour trente minutes ou quinze. Les lunettes sur le nez, le crochet sur lequel il travaille depuis quelques jours en main, Ugo repose son téléphone pour reprendre son activité favorite de ses nuits de garde. C’est un vrai plaisir, le crochet, ça entraine ses mains qui plus est, à être rapides, efficaces, à faire attention aux plus petits espaces et ne pas oublier de vérifier à deux reprises le tracé pour ne pas avoir tout défaire et recommencer. Comme en chirurgie. Certains disent que c’est pour les vieilles personnes ou alors les blogueuses en herbe sur instagram. Ugo n’est pas le genre d’homme à faire attention à ce qu’on attend de lui sur ces sujets-là : quand il aime, il le fait, point barre. Pourtant, ça doit en amuser plus d’un, cet ancien de MSF, 1m96 au compteur, l’air d’un ours plus habitué à la vie sauvage que prit dans une blouse trop blanche et trop étriquée pour lui, faire du crochet en salle de garde. Ça non plus il n’aime pas, Ugo. Qu’on s’imagine des choses sur lui sans oser venir lui parler directement. La légende de MSF accrochée au dos, ça donne toujours un côté mystérieux comme lui expliquait Leone. Pourtant, le quadragénaire essaye, de se montrer ouvert, prêt à répondre à toutes les questions et demandes des internes qu’il a parfois sous sa coupe. Mais elles ne viennent pas et ça l’agace encore plus. Comme s’il avait perdu ce côté pédagogue qui compte pourtant encore à ses yeux, comme si la rage et la tristesse de ce qu’il avait vu pendant des décennies s’étaient finalement imprimés sur ses traits burinés. Comme si, finalement, la vie avait eu raison de lui au point de l'avoir salement marqué.
Entendant des bruits de pas, il relève les yeux, lorgnant par dessus ses lunettes écaillées. Le docteur Blackburnn, interne aux urgences vient de passer à quelques mètres. Boitillant. Pas la première fois qu’Ugo la voit marcher ainsi mais bien la première qu’il décide de se lever pour en parler. Ugo ne connait pas beaucoup Blackburn à part que ça a l’air d’être une bosseuse avec un potentiel appréciable. Ils n’ont bossé qu’une fois ensemble, après un accident y’a deux semaines et l’arrivée de 6 brancards en même temps. Ugo a dispatché les internes, Blackburn était dans le lot. Elle a bien travaillé, a maintenu stable sa patiente et a géré la suite. Oui, du potentiel mais comme beaucoup d’autres.
Abandonnant son crochet sur le guéridon à l'entrée, retirant ses lunettes, il ne lui faut que vingts secondes pour retrouver la jeune interne à la machine à café.
Un sourire, aussi rassurant que rayonnant. Pourtant, Ugo n’aurait pas de soucis à ce qu’on raconte ça de lui : il le sait, c’est à la fois une qualité et une tare des médecins urgentistes, l’amour de l’adrénaline. Appuyant sur le bouton expresso, sachant pertinemment que la boisson lui retournera le ventre à défaut de faire plaisir à ses papilles, le café coule, leur laissant le temps de parler de tout et de rien avant d'en venir aux faits : sur une échelle de 1 à 10, à quel point t'es bousillé·e ?
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feat @Ugo Rojas
Ces derniers jours, l'hôpital était devenu comme ta deuxième maison. En réalité, c'était la seule, puisque tu avais décidé de quitter la colocation. Tu avais fait ce geste sur un coup de tête, tu dois te l'avouer, mais c'est bien mieux ainsi. Tu leur avais caché beaucoup trop de choses. Beaucoup pour faire marche arrière et espérer être pardonnée. Quand les choses prennent cette tournure, tu as tendance à les fuir pour ne pas à avoir à les affronter. Certainement qu'un jour, tu le regretteras réellement, que tu perdras des gens définitivement à cause de ton addiction. Passant la plupart de ton temps pour ton internat, le Richmond était un choix plus qu'évident. Comme tu le dis souvent, un esprit occupé est un esprit qui ne pense pas. Tu avais déjà connu cela, après ta rupture avec Connor. A l'époque, tu n'avais pas la même façon de vivre. A peine dix neuf ans, la vie t'avait foutu une belle baffe dans la gueule qui avait eu pour résultat une dépression profond. Tu t'étais laissé aller. Plus jamais, tu venais de sceller ton cœur pour t'éviter de souffrir. Plus jamais tu n'espérais d'un homme marié qu'il te préfère à sa femme, même si des promesses avaient faites. Voilà que ton addiction à l'oxycodone venait de reprendre. Les douleurs étaient devenues de plus en plus instance, à croire que tu revivais les sensations de l'accident au quotidien.
La semaine fut plutôt rude, mais tu avais réussi à t'en sortir. Maintenant, te voilà de garde de nuit. Heureusement, les urgences étaient calmes cette nuit. Tu en profitais pour étudier tes cours, prendre les constantes de tes patients, puis te reposer un peu. Pour être assez en forme pour une éventuelle complications, tu avais pris ton café favori. Ton verre déjà en main, tu te retournes en entendant la voix de ton responsable. Tu lui adresses un sourire pour cacher ton mal être intérieur.
Puis, l'adrénaline, entraînant une accélération du rythme cardiaque, fut mentionner. Tu en étais dingue. Tu adorais cette sensation où tu peux arriver.
Adossé à la machine d'à côté, tu en profites pour libérer le poids exercé sur ta jambe droite. Tu soupires, pas de douleurs, mais de soulagement.
- Spoiler:
- Je te pique ton modèle
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Ugo acquiesça du menton, sachant pertinemment que le Dr Blackburn avait raison : le calme des urgences n’était que factice en général et il fallait toujours s'attendre à une tempête déboulant avec la même violence que Katrina. Attrapant le gobelet chaud, Ugo en prit une gorgée, suivi d'une grimace qui en disant long sur la saveur délicieuse du café. Soit c'était réellement du jus de chaussette soit il venait découvrir la spécialité new-yorkaise en terme de cafféine.
Le sourire qui accompagna la remarque était aussi sincère qu’amusé. Certain·e·s collègues faisaient ainsi, pour mettre mal à l’aise leur interne et les faire sortir de leur cocon plus rapidement. Ugo préférait les y pousser de façon plus rapide mais moins malaisante. Ça n’était pas une technique d’apprentissage qu’il appréciait et il lui semblait impensable de laisser faire un ou une interne qui avait commis une erreur. Leur faire gagner en confiance pour ensuite les rabaisser ? Stupide et contre productif !
Le rappel n’était pas méchant, au contraire, Ugo était bel et bien en position de professeur. Et d’épaule sur laquelle se poser si soucis il y avait. Se tournant pour reprendre son chemin, il s’arrêta après seulement quelques pas, la main levée comme s’il avait oublié quelque chose d’important?
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Tu ne peux pas t'empêcher de sourire modérément quand il parle de cafetière. En tant que britannique, les autres pourraient penser que tu n'arrives pas à te passer d'un bon thé, mais c'est faux. Depuis ton arrivée à New York, il y a bien longtemps, tu avais appris à vivre à l'américaine, sans pour autant oublier d'où tu venais.
Puis, tu continues de le laisser parler. Peut être que cela n'était pas grand chose, mais à chaque fois que quelqu'un te considèrais comme un médecin, tu avais l'impression d'avoir accompli quelque chose. D'avoir franchi une étape dans ta vie. Tu affirmes le reste de ses paroles par un geste de la tête allant de haut en bas, accompagné d'un sourire. Même s'il n'étais pas là depuis très longtemps, tu portais une certaine estime au Docteur Rojas. Tu aimais avoir un feedback sur tes actions afin de pouvoir corriger les éventuelles fautes commises. De cette façon, tu pouvais aisément les corriger pour ne plus les reproduire.
Quand tu parlais, t'étais plutôt du genre nature. Tu avais beau laisser le naturel, chaque matin, à la porte de l'hôpital, il revenait souvent sans prévenir. Tu te relèves du distributeur quand il te tourne le dos, Ugo revient assez rapidement à la charge. Il t'interpelle alors que toi même tu allais partir.
Il avait remarqué. Pourtant, tu essayais de le cacher assez bien mais tu avais échoué lamentablement. Tu avais un choix qui s'imposait à toi : tu pouvais soit le prendre pour un idiot en trouvant un mensonge à dire, ou soit, lui rappelait l'accident d'ambulance que tu avais eu. Tu choisis la deuxième option. Après tout, de temps en temps dans les couloirs de l'hôpital, certaines personnes en parlaient.
Voilà, maintenant il le sait. T'as juste oublié de lui parler de ton problème de consommation.
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Les excuses ne l’importaient pas trop, ce qu’Ugo souhaitait, c’était de l’action. Pourtant, il était certain que ce qu’il avait expliqué à l’interne Blackburn ne ressortirait pas par une oreille sans que ça n'ait d’impact sur sa façon de procéder. Elle semblait en vouloir et ça aurait été stupide de sa part de ne pas écouter les conseils d’un titulaire.
Le reste le laissa silencieux, écoutant chaque mot pour ne pas louper d’informations. Ugo connaissait la douleur, pour l’avoir vécu mais surtout vu. Il savait ce que ça faisait, de se faire broyer une jambe, écraser une main, exploser une épaule. Il avait entendu des gens crier de douleur, pleurer sous la souffrance ou à l’opposé, rester immobile, comme anesthésié. Alors ce que lui expliquait Darcy, il pouvait le comprendre aisément, en tant que docteur et aussi patient.
Il avait besoin de savoir, pour être certain que la jeune femme faisait attention à sa santé et soit en état de continuer son internat. Pas qu'Ugo s'imaginait qu'elle mentait à ses supérieurs, loin de là, mais pour lui, pour être certain de bien cerner ceux et celles avec qui il allait travailler quelques temps, il devait poser des questions. Il devait comprendre comment ça fonctionnait dans un hôpital, lui qui n'y avait jamais passé plus de quelques semaines d'affilé. La réalité du terrain était bien différente de celles des couloirs aseptisé du Richmond.
Un rire secoua son poitrail alors qu'il avançait toujours lentement dans le couloir. Calmer son ton quelque peu trop interrogateur lui permettrait peut-être d'avoir plus de réponses de la part de Darcy.
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Cela faisait longtemps que tu n'avais pas parlé de ton accident. Après avoir accusé le coup, tu avais décidé de vivre ta vie, comme une jeune femme de ton âge le ferait. Tes ami.e.s te remontaient le moral quand tu en avais besoin, même tous ne comprenait pas, tant qu'ils étaient à tes côtés, cela te soulageait. Puis, viens le moment où tu as dû réduire ton traitement antalgique. Tu avais essayé pendant un temps, mais vu les effets indésirables que tu ressentais, tu as fini par continuer. Bien grand mot. Tu n'as fait qu'augmenter. T’es un peu gêné quand il te parle de rééducation, parce qu’en réalité, à part celle obligatoire, tu t’es arrêté là. Ce qui est ironique puisque tu ne recommanderais jamais ce comportement à un patient.
En effet, pour une bonne rééducation, tu avais envie de te sentir à l’aise avec la personne. Loin de toi l’envie d’aller aux séances avec les pieds qui traînent au sol, comme si tu n’avais pas envie d’y aller. Surtout, tu avais besoin de quelqu’un qui comprends ton traumatisme. Tu as beau avoir des séquelles physiques, celles sur ton moral et ta façon de vivre étaient non négligeable.
Tu reprends ta respiration avant de reprendre. Il fallait que tu fasses attention à ce qui allait suivre. Ugo pouvait se montrer compréhensif ou te faire une piqûre de rappel quant à la prise en charge d’une telle fracture.
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Attentif à ses réponses, Ugo hochait de la tête au fil de ses mots, conscient que ça ne devait pas être simple pour elle d’en parler facilement. Qu’importe la personne, un traumatisme suite à un accident, qu’il soit physique ou psychologique n’était jamais simple à évoquer. Pour travailler pile sur ce sujet, Ugo savait de quoi il parlait. Même les plus agueri·e·s ou ceux et celles se pensant au dessus des répercussions, se retrouvaient toujours sous leur joug. La traumatologie, bien qu'elle soit surtout sur l'extérieur, portait aussi sur l'intérieur et c'était ça que le vénézuélien appréciait le plus dans sa spécialité. Il devait penser à chaque recoin du corps avant de prendre en charge son patient.
Il se frotta le menton avant de réfléchir quelques secondes de plus à sa proposition. Ça n’était ni prévu dans son emploi du temps ni dans les conditions de son embauche ici mais est-ce qu’Ugo faisait toujours ce qu’on attendait de lui ? Non, rarement. Et certainement que la direction de l’hôpital en avait conscience. On n'embauchait pas un ancien de MSF en espérant le voir rester dans le chemin tracé par des titulaires et résidents habitué·e·s au cadre stricte d’un hôpital. Non, on lui proposait un poste en espérant qu'il ferait exactement ce dont il était habitué sur le terrain : réfléchir à l'instinct.
Peut-être qu'elle accepterait plus de partager ses moments de doute et de peur en sachant qu'il les voyait quotidiennement sans jamais juger la moindre plainte aux urgences.
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En effet, les douleurs fantômes étaient un réel problème. Si Darcy n’y avait pas eu affaire en soignant ses patients, elle en était presque victime. Enfin, elle avait toujours son pied, mais son cerveau lui jouer des tours. Selon son responsable, cela est clairement possible même si elle ne l’a pas perdu.
En effet, son corps est totalement cicatrisé. Il avait le temps de se reposer, de reprendre des forces. Voilà, Darcy avait du mal à se faire à ce changement. Dans la vie, il y avait ces épreuves qui nous tombaient dessus. Pendant un instant, la jeune britannique a le regard qui se balade dans le vide avec les bras qui se croisaient sur sa poitrine. Elle se mords la lèvre inférieure avant de reprendre la parole.
C’était un peu doux euphémisme quand on connaissait sa consommation personnelle ou bien qu’on fouillait dans son sac à main. Il n’y avait que Simon, un proche ami, qui le savait et qu’il lui avait sauvé la mise pendant une crise de manque. Darcy s’avance prudemment vers lui.
Ou comment lui dire qu’elle était prête à tout pour sortir de cet enfer. Peut être qu’elle mettait la charrue avant les bœufs, mais Darcy voulait montrait une part de motivation.
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Il leva une main pour la rassurer sur ces méthodes. Jamais Ugo ne donnerait plus de calmant qu’on en donnait déjà aux accidenté·e·s, jamais il n’augmenterait les doses d’une molécule par simple soucis de faire taire les douleurs et les grommellements d’un·e patient·e. Les opiacés et autres composants, bien qu’utiles dans de nombreuses situations, n’étaient pas la clé à toutes les problématiques. Ugo avait vu bien assez de gens tomber dans les affres de l’addiction sans même s’en rendre compte. Patients ou même collègues quand il y repensait. Pour rester éveiller plus longtemps, pour avoir les meilleurs opérations, pour… Rien que d’y penser, ça inquièta Ugo, de savoir que ça existait encore et peut-être même au sein du Richmond.
Un sourire aussi rayonnant que sincère, fleurit sur son visage. Ça faisait bien longtemps, qu’il n’avait pas aidé sur de la rééducation, cantonner aux urgences et aux opérations depuis son retour. Pour autant, c’était une part importante de la passion d’Ugo et MSF lui avait permis d’explorer tout un ensemble de spécialisations autour de la traumato. Peut-être que c"était ça, qui lui manquait, suivre de a à z un patient sans s’arrêter à cause d’une étiquette sur une blouse trop blanche à son goût.
La remarque finale quelque peu enfantine tranchait avec la véracité de ses propos. Il n'abandonnait jamais Ugo, sauf peut-être son propre enfant.
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Darcy écoute les méthodes utilisées, et il faut dire que cela l’intrigue pas mal. En médecine, il y a deux écoles : ceux qui pensent tout régler en calmant le physique et ceux qui pense que le psychique a une grande incidence sur le premier. La jeune britannique, même si elle a encore du mal à l’admettre, se trouve dans le premier cas. Elle n’était pas la seule. Par moment, ça lui vaut quelques prises de tête avec ses collègues et supérieurs dans la prise en charge de patient complexes, mais elle survit. Elle ose s’assumer.
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Ugo fut rassuré de la voir poser autant de questions. Ça prouvait son envie de réellement s’engager, sa curiosité et sa volonté de tenter autre chose. Le chirurgien avait beau connaitre l’interne, il ne savait pas tout de son dossier médical et se devrait de fouiller plus loin que de simples informations données par la jeune fille. Quelle dose, quelle molécule, combien de temps, quels os de touchés, quelles réactions. Ugo avait besoin de tout savoir pour faire son travail au mieux et ça, Darcy allait devoir l’accepter.
Le ton d’Ugo n’était ni un appel aux compliments ni à plus de questions. Il en avait dit assez pour rassurer Darcy et c’était ce qu’il fallait. La mettre à l’aise. Bien entendu, tout serait bien plus expliquer lors du 1er rendez-vous, avant de débuter la rééducation. Elle avait beau être une future patiente officieuse, Ugo ne lésinait pas sur les procédures.
D’une main, il balaya sa question sur son temps. Ugo n’en avait jamais, comme tout le monde sur cette Terre de toute façon ! Alors autant continuer à remplir son agenda, agenda qu’il n’avait même pas !
Il se rappelait encore, du regard courroucé du directeur quand il l’avait vu arriver à l’entretien avec son skate en main et ses allures de surfeur !
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Le récit raconté par Ugo est des plus effrayant, mais de nos jours, la médecine a fait beaucoup de projets concernant la naissance du corps humain. Chaque maladie avait son remède. Malheureusement, tous les problèmes ne sont pas aussi simples.
L’entendre parler d’un quelconque hobby la fait sourire. C’est assez étranger, d’imaginer son supérieur dans le cadre extérieur, en dehors du boulot et sans la fameuse blouse blanche.
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Ça lui tira un sourire, sa remarque sur son temps à l’hopital. L’image qu’il devait donner était certainement celle d’un homme passionné, toujours à trainer dans les couloirs ou à dormir dans une des chambre réservée. En somme, une visualisation pas si loin de la réalité et qui collait à bons nombres de médecins et chirurgiens. Mais Ugo avait beau adore son métier, l'hôpital l'ennuyait bien plus qu'il ne le laissait croire. Voyager lui manquait, bouger de villes, de lieu de travail, de conditions de travail. L'adrénaline n'était plus la même et bien qu'il la retrouvait quelque fois aux urgences, la saveur était différente, plus douceâtre et sans peur au ventre.
Un clin d'oeil, accompagné d'un sourire à la Ugo Rojas, aussi rayonnant que l'astre du jour quand le brouillard se levait. Attrapant son téléphone, il tapota la date et le nom de Darcy dans son agenda et ajouta le rendez-vous.
Il eut un rire teinté de sarcasme et jeta son gobelet dans la poubelle à côté. La nuit allait être longue s'iels n'avaient pas d'urgence à traiter.
rp terminé
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