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Unapologetic - Claire Wellings

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Mer 22 Juil - 16:47
Claire Wellings
38 ans – Commissaire-adjointe
FEAT : Chyler Leigh
Née dans une famille en apparence tout à fait banale, Claire a vu son petit monde idyllique voler en éclat quand elle a vu, enfant, son père se faire arrêter pour une série de meurtres. Lorsque leur adresse a fuité dans la presse, sa mère a emmené ses enfants au Texas, dans sa famille pour les protéger. C'est là que la jeune fille a grandi, endurant les bassesses d'un monde aux normes un peu trop étroites pour qu'elle y rentre, avec ses manières trop viriles aux yeux de beaucoup. Mal à l'aise, pétrie de craintes dues à sa ressemblance prononcée avec son père, elle a trouvé un refuge salutaire dans la boxe, véritable exutoire ... et don. Concourant dans la catégorie poids mouche, elle a rapidement ramené plusieurs trophées en junior, avant de décrocher plusieurs titres en senior. Ce parcours l'a mené jusqu'aux JO, et à une médaille de bronze. Hélas, cette ascension s'est arrêtée nette après un traumatisme crânien au cours d'un match. Devant trouver un métier, elle a profité d'une passerelle spéciale pour les anciens sportifs et a intégré les rangs du NYPD, où elle a fait carrière du Bronx à Manhattan en passant par Brooklyn, des stups à la cybercriminalité en passant par la "Special Victims Division". Parallèlement à sa carrière, sa vie privée a longtemps été occupé par son coup de foudre puis son mariage avec celle qu'elle estimait être la femme de sa vie, et par le fils de cette dernière, qu'elle a adopté dans son coeur, sinon dans les faits. Grave erreur, car maintenant que l'amour n'est plus et que le divorce arrive, elle se retrouve à devoir engager des procédures pour maintenir le lien avec son beau-fils, tout en s'occupant de front de ses nouvelles attributions au NYPD, où elle vient d'être nommée comme commissaire-adjoint.
who am I
ꕥ âge : 38 ans, la quarantaine n’a même pas eu besoin d’être atteinte pour que la crise advienne.
ꕥ orientation sexuelle : Lesbienne, si sa vie est peuplée d’hommes, ils ne sont jamais que des amis.
ꕥ situation : Récemment célibataire, en instance de divorce, la séparation laisse déjà des traces et colore douloureusement une histoire qui fut jolie, dans le temps.
ꕥ occupation : Commissaire-adjointe du NYPD, « Little Boss » de la police de New York, après une ascension de presque vingt ans à monter pas à pas chaque échelon et à bourlinguer dans divers services et quartiers de la ville. Anciennement championne de boxe, catégorie poids mouche, médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Sydney avant qu’un KO et le traumatisme cérébral qui s’en est suivi ne tue dans l’œuf une carrière qui atteignait déjà des sommets.
ꕥ quartier :  Manhattan, 21 Street, Chelsea
ꕥ qualités : Loyale, Franche, Pleine d’humour (noir), Protectrice, Déterminée
ꕥ défauts : Râleuse, Vulgaire, Rigide, Stricte, Exigeante
ꕥ passions :la cigarette, les jeux vidéos, le JDR, le sport notamment la boxe et la musculation, la famille, l'opéra, l'informatique, le whisky
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : NYPD, the Lift, Lost Planet
ꕥ scénario/pré-lien : /
ꕥ parrain : Je connais la maison  Unapologetic - Claire Wellings 2153884322

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Toujours pareil que sous Leone et Zivia  ... avec un an de plus au compteur cutie

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée, de Pablo Neruda
ꕥ un film : Le Roi et l'Oiseau, de Paul Grimault
ꕥ une série : Glee
ꕥ une chanson : Can' take my eyes of you
ꕥ un animal : Un chat
ꕥ un plat/dessert : Tout ce qui n'a pas d’œufs dedans !
ꕥ une boisson : Thé vert
ꕥ une célébrité : Michelle Obama
ꕥ un pouvoir magique : La télépathie

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Si quelque chose ne va pas, j'en parlerai à mes partenaires, et niveau lecture, pas de soucis.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Enfant de New York, issue de la classe moyenne typiquement WASP américaine avec une mère infirmière et un père cadre commercial dans une entreprise de prêt à porter, avec plusieurs enfants en train de jouer dans le petit jardin de la maison familiale du Queens, Claire est arrivée chez les Wellings comme benjamine, après un frère et une sœur aînés, et avant une dernière sœur. Sous le tableau idyllique des rires juvéniles, des tartes aux pommes qui sentent bon l’amour paternel et des jeux juchés les épaule d’un père présent et aimant, se cachait néanmoins une vérité sinistre, qui ne fut révélée que plusieurs années plus tard, et qui a teintée d’un cachet douceâtre cette image d’Epinal d’une période joyeuse, douce où l’addition trois des Wellings passait son temps à grimper aux arbres, à voler les Legos et autres Playmobils de son frère aîné et à massacrer joyeusement les Barbies de ses sœurs, ayant du mal à comprendre comment on pouvait s’intéresser à une gamme de jouet qui ne comprenait pas un ou deux dragons à occire – et il ne fallait pas qu’une princesse en sauve une autre, ce qui était fort dommage, parce que les Kens avaient vraiment une mauvaise tête. Il y avait aussi les amis d’école, les joies et les peines d’un monde où le mal se résumait à Cindy qui avait piqué les crayons de son ex-meilleure amie, avant une réconciliation épique autour d’un gâteau au chocolat, les babines constellées de pépites.

Puis le château d’ombres s’effondra, lorsque la police défonça la porte de la maison à six heures du matin, fouilla l’ensemble de la maison, saisit une partie des biens familiaux, et arrêta Alfred Wellings pour une série de meurtres qui venait de trouver son issue. Ce moment, où ces yeux si semblables aux siens se posèrent sur cette petite-fille de dix ans qui regardait les hommes et femmes en uniforme emmener son père, ce sourire étrange qu’il lui adressa, Claire n’en parla plus jamais. Mais il la hantera pour l’éternité. S’ensuivirent les fuites de l’enquête dans la presse, les noms révélés, l’adresse, la foule haineuse qui s’écrie, à l’extérieur, les carreaux de la cuisine brisée par une pierre où les mots inscrits ne sont sûrement pas doux, les insultes dans la cour de l’école, car les enfants ne sont jamais autre chose que des miniatures de ce que peuvent faire les adultes. Le premier qui s’y risqua avec Claire ramassa un formidable coup de poing sur le nez, qui émit un craquement sinistre. Et bientôt, les parents de protester que le monstre avait prospéré, et que ses gênes pourris avaient essaimé dans au moins une des gamines, qui ne comprenait pas entièrement ce qui était reproché, mais savait simplement qu’elle y était pour quelque chose, apparemment. Il n’y avait même pas de réconfort à trouver dans l’idée d’une erreur : Papa n’était pas innocent, Papa avait avoué, il continuait même, à décrire ses actes, avec une froide précision, tout en oubliant à chaque fois le lieu des drames, des crimes, pour jouer avec les enquêteurs. Oui, Papa était un monstre.

Pour protéger ses enfants, et après avoir convaincu la justice de son ignorance absolue de tels agissements, son épouse déménagea dans sa propre famille, loin du tohu-bohu du procès et de son ombre, loin aussi des souvenirs ternis. Elle les emmena au Texas, près de ses propres parents et de leur ferme. Inutile de préciser que le choc de culture fut intense, mais parce que jeunesse sait se passer, Claire et sa fratrie se firent tant bien que mal à leur nouvelle existence, tentant avec plus ou moins de succès de se fondre dans la masse de leurs nouveaux camarades. Sauf que les années passaient, et la benjamine restait attachée à des jeux que d’autres qualifiaient de masculins, sans qu’elle ne comprenne exactement pourquoi – après tout, on n’y jouait pas avec … Bref, elle restait avec ses copains, se sentant coupée des autres jeunes filles pour une raison qu’elle avait du mal à s’expliquer, mais qui accentuait périodiquement un mal-être rendu de plus en plus prégnant par la distance qui s’installait avec sa mère, qui tout à son envie de reconstruire sa vie ne pouvait s’empêcher d’avoir les yeux fuyant lorsqu’ils se posaient sur son troisième enfant, le seul à ressembler à son mari, épiant sans le vouloir chaque geste d’humeur, chaque démonstration de colère, chaque mot plus haut que l’autre. Et Claire, en réaction, se renfermait toujours un peu plus, conservant ses sentiments au fond d’un véritable abîme de souffrance et de non-dits, jusqu’à ce que tout explose, et que son poing s’écrase sur le coin d’une bouche qui avait murmuré une insulte d’un nouveau genre, parce que les collégiens d’une petite ville texane aiment rentrer dans un moule trop petit pour elle, et qu’il fallait bien trouver une explication à un tel comportement manifestement déviant de la norme. Le pire ? Elle ne se souciait pas vraiment de la signification de ces mots-rasoirs, faits pour blesser, trancher, mais elle avait conscience, sincèrement, qu’ils n’étaient pas des compliments, que ce n’était pas bien, ce que désignait ces mots-là.

A la sortie de ses heures de colle, son professeur de sport l’attendait. Il lui dit simplement qu’il était temps d’apprendre à canaliser sa colère, et qu’il l’avait remarquée. Il l’emmena au gymnase, où se trouvait un sac d’entraînement. Dès que la jeune fille enfila les gants, que ses poings s’écrasèrent sur le cuir tendu, elle sentit son esprit se vider. Et elle frappa, frappa, encore et encore, pour tenter de massacrer cette boule de ressentiments, de haine, envers elle-même, qui l’envahissait. Elle ne faisait de mal à personne, ainsi. Elle blessait juste … un vieux sac qui en avait trop vu étant donné ses coutures craquelées. Parfois, entre deux crochets, elle voyait un visage autrefois adoré, et elle redoublait d’efforts, parce qu’il ne méritait pas mieux, à moins qu’ils ne méritent pas mieux ? Elle ne savait plus. C’était simplement … libérateur. A partir de ce moment, elle adhéra au club de boxe tenu par son professeur, seule fille du groupe, comme souvent. Cela ne changeait rien. Elle s’y adapta. Dotée d’un excellent jeu de jambes naturel et d’un crochet du droit à faire pâlir d’envie les plus doués, Claire progressa rapidement, attirant l’attention d’un entraîneur et découvreur de talents. Il lui offrit de la prendre sous son aile, d’exploiter son talent brut, qui se polissait déjà. C’était une chance inespérée, l’espérance d’une bourse d’études sportives qu’il aurait été impossible de payer autrement – ou juste d’avoir une meilleure existence. Il n’y eut pas vraiment de débat, à la maison. Sa mère était trop occupée avec son nouveau compagnon et le bébé qui avait résulté de cette union, ses aînés l’encourageaient à accepter …

La rudesse des entraînements, de cette vie qui commençait à six heure trente avant les cours et se finissait à vingt heures, ne laissait guère de place pour explorer les méandres de l’adolescence. Honnêtement, cela lui convenait plutôt bien, se sentant toujours aussi déconnectée de la plupart de ses pairs, comme s’ils avaient soudainement tous changés d’intérêts. Elle avait du mal à comprendre ce que le reste de la classe trouvait à ses amis de l’équipe de football américain – car Gary était vraiment adorable, mais … il était aussi un peu idiot non ? Un certain nombre de conversations la laissait définitivement perplexe, et à cette impression s’ajoutait les remarques, plus ou moins bienveillantes, que ses compères laissaient échapper, parfois. Non, elle n’aimait pas les filles, elle était juste … pas intéressée. Circulez, il n’y a rien à voir. Et pourquoi est-ce qu’elle devrait se retrouver dans une case particulière, juste parce qu’elle aimait certaines choses, certains vêtements ? Elle ne voyait pas le rapport. Sans doute parce qu’il n’y en avait pas. Mais si elle avait compris une chose, c’était que d’autres le trouveraient pour elle. L’espace de quelques semaines, elle essaya de changer, de mettre une robe – mais comment pouvait-on aimer subir chaque courant d’air de la sorte ? Peine perdue, elle avait beau tenter de s’intéresser, elle avait l’air sincèrement si ennuyée qu’une de ses amies finit par lui dire que c’était vraiment ridicule. Alors elle abandonna les oripeaux du conformisme et en revint à ses vieilles fringues empruntées au rayon homme, histoire d’éviter les couleurs, les motifs, et d’avoir quelque chose d’ample qui était plus aisé à porter avec toute cette énergie à dépenser.

Un jour néanmoins, Claire comprit ce que les autres voulaient dire, avec leurs yeux qui brillaient quand l’objet d’une certaine affection arrivait dans leur champ de vision. Cela la prit sans crier gare, un jour, au milieu d’une séance de révision avec Mary, une autre fille de sa classe qui avait accepté de l’aider en mathématiques. Elle se fit la réflexion qu’elle avait un beau visage, avec le rai de lumière qui filtrait de l’extérieur. Et de beaux yeux aussi, expressifs. Et même de belles lèvres, qui remuaient en essayant désespérément de faire entrer quelque chose dans son crâne imperméable aux beautés arithmétiques, puisqu’il était occupé à en contempler d’autres. Quand une image jaillit d’un éventuel usage desdites lèvres dans son imaginaire, la jeune fille eut l’impression de heurter un mur de briques. Elle s’excusa, fila dans les toilettes, et y resta un bon moment, ne sachant que faire. Pourquoi, pourquoi fallait-il qu’elle leur donne raison ? C’était sans doute la chaleur. Ça ne pouvait être que ça.

Ce n’était pas que ça. Et les séances de tutorat ressemblaient à une torture intense. Jusqu’à ce qu’elle craque et embrasse Mary. Qui ne réagit pas particulièrement bien, mais tant pis. Et la prochaine insulte fut accompagnée d’un haussement d’épaules, et d’une remarque peu amène sur le fait que la petite-amie dudit crétin savait à quelle porte frapper au cas où elle se lasserait d’un intellect aussi ridiculement petit. Désormais, ce fut son credo : ne pas baisser les épaules, la tête, et regarder droit devant soi. Avec parfois, la mimique menaçante d’un coup de poing dans le nez, qui devenait il est vrai davantage parlant à mesure qu’elle accumulait les titres : communaux, régionaux, de l’Etat bientôt … Nationaux. La consécration arrivait vite, l’emportant bien loin de ses soucis adolescents. A seulement dix-sept ans, elle était une gloire montante de son sport, à qui on promettait un avenir radieux. Et son entraîneur se mit à rêver, avec elle, des Jeux Olympiques. Son diplôme en poche, elle partit donc avec lui pour une tournée d’entraînement, enchaînant les combats et les victoires. Rien ne lui résistait, à cette époque – et encore moins quelques fans qui trouvaient grâce aux yeux de la championne.

C’est ainsi qu’elle décrocha in extremis son ticket pour les jeux, et qu’elle partit donc découvrir l’Australie, sans vraiment d’espoir de ramener une médaille. Un tirage favorable, et une détermination sans faille, l’amenèrent jusqu’en haut du tableau, avant qu’elle ne doive s’incliner devant plus forte qu’elle. Mais la médaille de bronze, elle alla la chercher du bout de ses gants, et quand elle monta sur le podium, rien n’aurait pu être plus extraordinaire que ce moment, debout, à contempler le stade en ébullition. Elle était devenue quelqu’un par elle-même. Elle n’était plus seulement la fille d’un monstre. Elle avait un prénom. Elle était capable de faire quelque chose de grand, de beau. Et elle allait continuer encore longtemps.

Ou pas. De retour aux Etats-Unis, après une petite pause, elle repartit dans sa routine sportive, désormais. Quand, ce jour honni, Claire se retrouva face à une adversaire reconnue, mais pas forcément redoutée, elle eut un accès de confiance. Elle allait gagner. Un direct du gauche en plein visage l’envoya à la fois au tapis et au pays des songes. Et à l’hôpital. Commotion cérébrale, traumatisme crânien. Plongée dans le coma pendant plusieurs jours, elle finit par en émerger. Dans les premiers temps de la rééducation, elle s’accrocha, désireuse de pouvoir se remettre en selle le plus vite possible. Mais au bout d’un moment, quand les visites de son entraîneur se firent plus rares, quand il commença à lui parler de reconversion … elle comprit. Il n’y aurait pas d’après. A vingt ans, sa brillante carrière venait de se briser. Il fallut combattre les idées noires. Se motiver à aller mieux, tout de même. Sa voisine de chambre, qui avait fait une chute importante et désespérait de retrouver sa place dans une des universités de New York, lieu où avait eu lieu son dernier combat, comme prémonitoire d’une fin qui à nouveau se présentait à elle, lui parla de passerelles faites pour les anciens champions sportifs. Se renseignant, elle vit que l’école de police de la ville offrait un recrutement spécial. Elle hésita. Était-ce … raisonnable, avec un nom comme le sien ? Non. Mais c’était peut-être un moyen de repayer à la société ce qu’elle avait investi en elle … et d’essayer de convaincre que Wellings n’était pas que le nom d’une malédiction. A sa sortie de l’hôpital, plusieurs mois plus tard, elle s’inscrit. Et débuta la deuxième partie de son existence.

Après sa formation, dont elle sortit en tête de sa promotion, Claire fut affectée dans le Bronx, aux stups, à sa demande, préférant commencer par une approche de terrain alors qu’elle aurait largement pu obtenir un poste plus prestigieux. Mais elle estimait ne pas en avoir le droit. Alors, à la place, elle découvrit le doux univers des planques, des narco-trafiquants de tout poil, des nuits sans sommeil, de la peur au ventre en entrant dans un bâtiment plus ou moins désaffecté, plutôt moins que plus, des découvertes macabres aussi. Pour son premier macchabée, alors qu’elle semblait sur le point de rendre son déjeuner, son partenaire lui donna une grande tape dans le dos et l’invita à prendre un whisky après le service, avant de lui raconter son premier, à lui aussi. Camaraderie étrange, que celle qui se noue au plus profond de la noirceur humaine, au milieu des petits ressentiments de la vie de tous les jours. Parce que la police n’est qu’un miroir grossissant de la société, et que ses travers y sont par définition tout aussi bien représentés. Et que la vie a toujours tendance à ressembler à celle d’adolescent : les remarques à voix basse existaient toujours, les moqueries, les reniflements discrets sur un passage. Et aussi la désinhibition face à la mort, la violence, car on s’habituait à tout, hélas. Surtout à l’horreur du quotidien. Au milieu, la jeune femme garda la tête haute, par habitude, parce que celui qui allait ennuyer trop fortement une championne de boxe y réfléchissait à deux fois … et parce qu’il y avait plus important. Au détour d’une garde à vue, en voyant les yeux des personnes interrogées qui se demandaient ce qu’ils faisaient là, ou le savaient fort bien mais calculaient les risques, Claire revoyait les siens, d’enfant, quand ceux qui arboraient le même uniforme qu’elle avait emmené aussi sa mère pour l’interroger, puis toute sa fratrie, quand elle avait été dans ce grand bureau sombre pour déterminer si elle avait des éléments intéressants. Peu importait la forme prise : il y avait des souvenirs qui ne pouvaient pas s’effacer. Et cette procédure détestée par de nombreux collègues, cette paperasse haie pour sa lenteur, sa méticulosité, elle était aussi faite pour que chacun ait une chance, malgré les apparences. Parce que les emballements ne manquaient pas, et que les règles étaient faites pour protéger tout le monde : suspects, témoins, victimes, policiers, aussi. Ce caractère pointilleux, exigeant, lui valut quelques inimitiés de la part des « cow-boys » comme elle les appelait avec un rien de mépris, surtout depuis que l’un d’entre eux avait manqué torpiller une de ses enquêtes en négligeant les règles de procédures, et qu’elle avait récupéré à grand peine. Mais également la faveur de la hiérarchie, qui appréciait ce côté net, précis et efficace. Elle prit du galon rapidement. Bientôt, on lui proposa une position de lieutenant … dans un autre quartier. Après réflexion, désireuse de se rendre utile, et marquée par sa propre expérience, elle accepta. Et intégra le Bureau des Détectives de Brooklyn, s’intégrant au service des Victimes Spéciales.

Si Claire pensait avoir eu le temps de développer une solide carapace, rien n’aurait pu la préparer à cette nouvelle partie de son métier. La nausée venait souvent, entre deux portes, deux gardes à vue, deux témoignages. Et lentement, les relents du passé revenaient, la torturaient. Etait-il possible qu’elle ne soit pas la fille de son père, d’un de ces êtres qui passaient dans son bureau, dont elle recueillait les aveux, ou qui au contraire ne lâchaient jamais rien, à moins d’être acculés voire encore, pour les pires, jouaient avec ses nerfs avec une délectation visible ? Un soir, après une affaire particulièrement sordide, et tandis qu’une douche d’une bonne demi-heure n’avait pas réussi à lui remettre les idées en place, elle se résigna à faire ce qui, peut-être, brûlait sa conscience depuis de trop nombreuses années : contacter la prison où se trouvait son père. C’était comme un besoin viscéral de chercher des réponses, de comprendre … de se convaincre, aussi, qu’il n’y avait rien entre eux. Elle obtint, de haute lutte, un parloir. Lorsqu’elle vit arriver, dans son ensemble orange, grisonnant et amaigri, mais avec toujours la même lueur au fond des prunelles qui étaient les miroirs des siennes, elle se sentit vaciller. Plus encore quand il s’assit, affable, et lui dit qu’il était heureux de la revoir, qu’elle avait bien grandi, et qu’elle lui ressemblait beaucoup. Ironie cruelle, ou marque de celui qui savait encore, malgré tout, appuyer sur ses failles ? Difficile de le dire, ou encore d’avoir une quelconque conclusion quant à leur conversation. Est-ce qu’il était un pervers se jouant de ses émotions ? Ou juste à la fois un père et un monstre ? Est-ce que les deux étaient possibles ? Oui, probablement, parce que l’humain était complexe, à la fois le pire et le meilleur, et qu’il ne servait à rien de nier des qualités, ou d’en chercher. Elles n’effaçaient pas les actes. In fine, on n’était jamais que la somme de ses actes. Cette réalisation lui apporta une forme de paix intérieure, et elle repartit, alors que les grilles se refermaient, pour retrouver le gris et le noir de son existence, mais avec celui de son passé désormais moins empli de brouillard. Le gris n’était pas de son fait, et il ne tenait qu’à elle de colorer son existence de teintes plus claires, comme son prénom.

Le rouge amoureux fit irruption dans sa toile au détour d’une percussion à Central Park, quand elle manqua renverser au cours d’un footing une jeune femme promenant son landau. Quand elle se releva, légèrement étourdie, avant de se confondre en excuses et de tendre la main à sa pauvre victime, Claire sentit brutalement l’entièreté de son monde s’arrêter, s’étrécir jusqu’aux yeux d’une couleur douce, pâle, délicieuse, brillante face à elle, qui engloutit bientôt l’entièreté du paysage. Le coup de foudre fut instantané : un éclair, puis la nuit … Fugitive beauté, dont le regard m’a fait soudainement renaître, ne te verrais-je donc plus que dans l’éternité ? Ailleurs, bien loin d’ici, trop tard … Dans une autre vie, mais surtout dans celle-ci. Le lendemain, Claire revenait faire son jogging, scrutant la belle, poussée par un sentiment d’urgence qu’elle peinait à comprendre elle-même. Passèrent ainsi plusieurs semaines, à se guetter, à s’apercevoir, à plaisanter sur cette rencontre fortuite, à guetter sourires et coups d’œil en coin, à se bercer de peut-être et de « et si ». Puis elle finit par lui offrir une glace un jour, pour célébrer cette camaraderie amusante. Et la conversation s’engagea vraiment. Elle était séparée du père de l’enfant, un peu perdue, un peu artiste, beaucoup bohème. Elles n’avaient rien en commun, a priori. Et pourtant, l’alchimie, évidente, était présente, entre chaque frôlement électrique de la main et sourire voilé. A la glace succéda un pique-nique, au pique-nique un restaurant, au restaurant un dîner en tête à tête, et au dîner un petit-déjeuner apporté au lit. Lentement, il y eut des chaussettes oubliées, puis un coin de la penderie aménagé, une brosse à dents rapportée et accompagnant une autre trop longtemps solidaire … Elles s’installèrent, avec le petit James au milieu, qui, à défaut d’un père présent, récupéra une deuxième mère qui, bien que n’ayant jamais réellement eu la fibre maternelle, s’occupa du garçonnet par amour de sa mère, puis bientôt par sincère affection pour ce môme tranquille qui l’appelait parfois « Mama ». Un soir, alors qu’elle observait, depuis le balcon de leur appartement, sa compagne s’occuper de son fils, Claire fut envahie d’une telle tendresse qu’elle en resta coite, sa cigarette à la main, le regard pétri de mille étoiles. Et quand sa partenaire lui demanda ce qu’elle avait, la demande sortit toute seule, sans qu’elle y ait réfléchi : « Est-ce que tu veux m’épouser ? ». Il y eut un bruit d’assiettes brisées, malheureuses victimes, puis de grandes enjambées, un baiser passionné, et un gentil câlin du petit garçon pressé entre elles, qui ne comprenait pas ce qu’il se passait mais participait quand même. Et un oui, murmuré à l’oreille, le plus joli son du monde.

Le bonheur dura un temps. Tout semblait soudainement lui sourire : le mariage idéal, un enfant, et la carrière qui progressait rapidement, parce qu’elle n’avait pas mis longtemps à se couler dans le moule nécessaire à son nouveau travail, qu’elle concluait ses dossiers avec méthode et acharnement, entretenant au passage des liens plutôt positifs avec certains substituts du procureur, pour éviter des classements sans suite. La confiance se gagnait aussi sur ce terrain-là, car mieux valait des enquêtes exemptes de tout vice de procédure, ce qui constituait sa marque de fabrique. Des heures, le soir, à étudier la procédure pénale, à travailler seule pour s’assurer, encore et encore, que tout était parfait. Elle le devait aux victimes, à la société, mais également aux accusés, car la base d’un procès équitable résidait également là-dedans – peu importe l’horreur des faits commis. Il y eut des victoires, et des défaites, qui chaque fois la brisèrent silencieusement, renforçant sa détermination à mieux faire, encore et toujours. C’était un défilé sans fin, dans ce bureau aux murs gris qui, lépreux, pleuraient leurs couleurs perdus et la tristesse de voir passer devant eux les tréfonds de l’âme humaine. Elle-même s’endurcissait toujours davantage pour ne pas craquer, pour rester droite et ne pas faillir, même si la nausée, parfois, se rappelait à son souvenir. Des cauchemars, il y en avait. Souvent. Notamment concernant son beau-fils. Arriva un moment où elle commença à ne plus réussir à mener une vie de famille normale, trop marquée, trop impliquée. Les galons s’accumulaient, elle était désormais capitaine, mais le reste … Bientôt, un ultimatum vint : rester où elle était, ou sauver son mariage. Elle choisit la seconde option.

Lors d’une affaire, Claire avait été amenée à collaborer avec la cellule contre la cybercriminalité mise en place au sein du NYPD, autant pour protéger leurs propres réseaux informatiques que pour tenter de lutter contre tout ce que l’explosion d’internet charriait d’immondices. Les contacts étaient bons, quand elle déposa une demande de changement d’affectation le chef du service lui proposa d’y entrer. Elle accepta. Cette passionnée d’informatique se sentit rapidement comme un poisson dans l’eau, un certain nombre d’affaires délictuelles traitées se situant sur un terrain similaire à ce qu’elle avait pu rencontrer auparavant – parfois même en amont. Elle n’eut pas de mal à se fondre dans la masse, apprit les procédures, et s’intégra vite. Oh bien sûr, comme à chaque fois, il y avait des regards de travers, des remarques, mais à ce stade, ils lui glissaient presque sur la peau. Ou pas, mais elle n’en montrait rien, affectant à la place la nonchalance avant de remettre l’importun en place par une plaisanterie salée, voir en déclarant peu poliment qu’il pouvait aller voir dans les tréfonds de son fondement si elle s’y trouvait. Et si cela ne suffisait pas, désormais, il y avait le grade qui prenait l’ascendant. Cet état de fait fut renforcé quand son supérieur partit à la retraite et la recommanda pour prendre sa suite. Trop jeune pour certain, trop récemment arrivée … mais elle avait déjà mis en place plusieurs réformes de procédures qui plaisaient aux échelons plus haut, et elle fut donc propulsée cheffe de service. Son management, direct et strict, lui attira autant de sympathies que de sévères détestations chez quelques caciques. Soucieuse d’adapter leur « petite affaire » à l’explosion de la cybercriminalité, elle se battit pour obtenir des crédits afin d’engager un ancien hackeur reconverti pour les aider, mit en place des formations sur les nouvelles formes de cyberharcèlement afin de pouvoir mieux répondre aux plaintes qui affluaient … et mit à pied le premier qui eut le malheur d’avoir un mot hasardeux devant elle, dans une explosion de colère après une réprimande. A vrai dire, cela faisait plusieurs mois qu’elle montait minutieusement un dossier contre cet homme, et n’y alla pas par quatre chemins pour que cela aboutisse, enfin. Entièrement investie dans son travail, elle ne rechignait jamais à rester tard, à se dépenser sans compter, oubliant au passage qu’in fine, les murs du commissariat central de Manhattan commençaient à ressembler davantage à une maison que son propre logis.

Les années avaient passé, les sentiments avaient fanés, étaient passé du vert tendre et amoureux au noir, froid désespéré. Parce qu’elles s’étaient aimées malgré leurs différences et pas à cause de ces dernières, qu’aucune ne comprenait vraiment la passion de sa partenaire, que les divergences d’opinion devenaient de plus en plus douloureuses, et que tout simplement, la passion des débuts s’était épuisée, emportée par le ressac d’un quotidien trop éloigné pour être compris, l’amour avait fini par se noyer, doucement, dans l’onde sinueuse des remarques acides, des reproches à mots-couverts, des plaisanteries passives-agressives devant les amis, des disputes quand James était couché. Il y avait encore la mécanique des corps, mais ses soupirs sonnaient creux. Parfois, dans le silence pesant d’une nuit côte à côte et pourtant entièrement séparée par quelques centimètres et des milliers de kilomètres de rancœur, chacune se jurait de faire des efforts, que ça irait mieux. Et c’était le cas, pour un temps. Sauf que le naturel revient toujours au galop, et chaque nouvelle incision était un coup toujours plus profond. Le déni dura, à essayer de faire bonne figure, mais la vérité, simplement, était que l’amour s’en était allé. Il fallut donc se résoudre à se séparer. L’appartement, les meubles, tout cela, ça pouvait se négocier. Pas la garde d’un enfant. Et ce qui, au début, était la fin d’une chronique douce-amère se transforma en un épilogue sanglant. Bien que son père n’ait jamais été réellement présent dans sa vie, sauf pour un cadeau de Noel épisodique, James en avait tout de même un. Qui avait refusé une adoption ouverte, alors le sujet n’était plus venu sur la table. Et avait été oublié, tout le monde se convainquant que cela ne poserait pas de problème dans les faits : grave erreur que l’imprévoyance. Soudainement, après dix ans à élever un enfant, était-il possible de n’être plus rien du tout ? De ne même pas avoir un droit de visite ? Oui. La bataille allait être menée, et tant pis pour ceux qui resteraient sur le bas-côté.

Au milieu de cette tempête personnelle se profilait d’importants changements professionnels. Le NYPD avait besoin d’être réformé, et si un nouveau commissaire général avait été appointé, tout droit venu de Los Angeles, restait à compléter le tandem par un adjoint qui rassurerait un tantinet la base, tout en ayant la faveur des autorités municipales … et acceptable par ledit commissaire. Claire apprit ainsi par des bruits de couloir bien informés qu’elle se trouvait dans la short-list, n’y croyant qu’à moitié. Jusqu’à une convocation préalable, pour savoir si elle était potentiellement intéressée. A vrai dire, elle fut tentée de refuser, considérant avec appréhension cette nouvelle charge de travail alors que les soucis s’amoncelaient à côté, et que tout mener de front lui paraissait une tâche bien trop herculéenne. Cependant, outre l’augmentation de salaire qui irait avec, ce qui, sans être atteint d’une vénalité tragique, n’était tout de même pas à négliger lors d’une séparation, elle devait admettre en son for intérieur que la perspective de pouvoir implémenter de nouvelles pratiques, et aussi éviter que leur nouveau patron ne se casse trop vite les dents en se heurtant aux us et coutumes en vigueur, aux sociabilités déjà éprouvées, était fort tentante. Et peut-être que, tout au fond d’elle, une petite voix lui soufflait qu’il s’agît de la consécration tant attendue, de l’occasion définitive de laver un nom qui résidait toujours dans le couloir de la mort. Il fallait essayer. Avait-elle le choix, de toute manière ? Quelques jours plus tard, elle apprit que son nom était retenu. Et c’est ainsi qu’elle s’installa dans un nouveau bureau, un tout nouveau grade, pour affronter l’ensemble des problèmes d’une institution pétrie de travers, alourdie par le poids de sa propre violence.

Heureusement, Claire a l’habitude de rester droite au cœur de la tempête.





this session is gonna be different
Into the Wild ꕥ 25 ans
fréquence de rp :  J'essaye de répondre une fois toutes les deux semaines à mes RP, mais je peux répondre dans l'heure si l'inspiration vient.. ϟ fréquence de connexion : Tous les jours ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ?  On me dit souvent que j'écris beaucoup. En revanche, je suis capable de m'adapter à beaucoup de configuration, tant que j'ai de la matière. Bref, sentez-vous libre !ϟ avatar à réserver : Chyler Leigh ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts, encore et toujours ! ϟ comment avez-vous connu 99 ? J'y suis déjà !ϟ un dernier mot pour finir en beauté ?Hâte de vous retrouver sous cette nouvelle tête  excited
tumblr (gif) solsken (avatar)

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Mer 22 Juil - 16:57
elle promet cette nouvelle excited et chyler est si belle Unapologetic - Claire Wellings 3906856619
rebienvenuuuue chez toi Unapologetic - Claire Wellings 594440419

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Mer 22 Juil - 17:08
Owwwww chic une ancienne boxeuse de talent excited excited excited

mais flic...Aïe !

Je vais me tenir les fesses serrées... Unapologetic - Claire Wellings 36146562

Rebienvenue avec cette femme extraordinaire.

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Mer 22 Juil - 19:13
Woaw, quelle plume !

Et quel personnage !

Ça donne envie d'en lire plus ! cutie

Bon courage pour cette nouvelle miss !

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Mer 22 Juil - 19:36
BONSOIR TOI Unapologetic - Claire Wellings 3697710961 Unapologetic - Claire Wellings 3697710961 Unapologetic - Claire Wellings 3697710961 Unapologetic - Claire Wellings 928930545 Unapologetic - Claire Wellings 928930545

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Mer 22 Juil - 20:29
oH CHYLER, DAMN Unapologetic - Claire Wellings 3906856619 rebienvenue à la maison Unapologetic - Claire Wellings 176241234

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Mer 22 Juil - 20:31
rebienvenue à toi I love you

@ Invité

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Mer 22 Juil - 22:09
Merci pour vos petits mots et compliments, et en espérant que la fiche complétée vous plaise tout autant cutie cutie

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Mer 22 Juil - 22:29
Boxe + ce personnage + ta plume = excited excited Unapologetic - Claire Wellings 3460843005 Unapologetic - Claire Wellings 928930545 leelaaaa Unapologetic - Claire Wellings 2881807329 Unapologetic - Claire Wellings 151223673

Rebienvenue à la maison my sweet darling ! Unapologetic - Claire Wellings 995762081 plzz
Je vais de ce pas aller dévorer ton histoire Unapologetic - Claire Wellings 2832246198

PS : " une chanson : Can' take my eyes of you" Une de mes favvvv Unapologetic - Claire Wellings 3460843005
You're just to gooodddd to be truuuuuueeeeeee #groscover

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Mer 22 Juil - 22:31
Rebienvenue I love you

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Ven 24 Juil - 18:23
blbllblb j'ai tellement adoré Unapologetic - Claire Wellings 4032930001 I love you je te valide avec plaisir

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Sam 25 Juil - 9:20
Non mais c'est quoi ça ??? excited Tu te dupliques sans que je sois au courant Unapologetic - Claire Wellings 2153884322
Rebienvenue chez toi Unapologetic - Claire Wellings 3485736869 Unapologetic - Claire Wellings 3485736869 Elle a l'air bien chouette cette demoiselle Claire keur

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Dim 26 Juil - 2:19
Elle est tellement belle Unapologetic - Claire Wellings 2223407614
(re)bienvenuuuue Unapologetic - Claire Wellings 3993874930

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Lun 27 Juil - 13:03
rebienvenue chez toi ! cute

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Mar 28 Juil - 12:49
ELLE A L'AIR TELLEMENT COOL excited
J'aimerais bien réfléchir à un lien (aussi parce qu'on rp pas ensemble même si on parle romances de ME), je vais voir ça Unapologetic - Claire Wellings 2958767705

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Mar 4 Aoû - 0:03
Rebienvenue ! Unapologetic - Claire Wellings 2958767705

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