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your crown of thorns becomes a halo of branching horns and yet so beautiful (ivy)

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Sam 15 Aoû - 2:33

Que ce soit clair, Brahms ne voulait pas mal faire. Il ne pouvait pas savoir qu’il était interdit au personnel d’offrir des spécimens du jardin botanique aux visiteurs. Il lui était arrivé à de multiples reprises de commettre cette bévue grosse comme Jupiter; il n’avait pu se défendre du contraire l’autre jour, lorsque son patron l’avait confronté à ce sujet. Piteux, il avait présenté ses plus plates excuses à cet homme généreux qui l’avait engagé quelques années plus tôt, malgré son sourire idiot et ses manières gauches. Promis juré craché, il ne recommencerait pas. Pour toute réponse, le vieil homme lui avait tapoté affectueusement l’épaule, allons, il ne fallait pas faire cette tête, tout était pardonné.

Brahms n’arrivait pourtant pas à oublier la déception qu’il avait lue dans le regard de son mentor, même si plusieurs jours s’étaient écoulés depuis. Il aurait aimé posséder les mots capables de le persuader de faire exception à la règle, même pour une seule personne, mais hélas, il n’avait réussi qu’à bafouiller un ramassis de phrases sans queue ni tête qui lui avaient valu un sourire bienveillant et rien de plus. C’était bien ennuyeux. Comment allait-il expliquer la situation à la fille chagrine, celle qui se promenait souvent parmi les bégonias et les églantines? Plus important encore, comment allait-il lui redonner son sourire, désormais? Sans fleurs, l’entreprise lui semblait vouée à l’échec et ça l’attristait beaucoup.

Il réfléchissait à cet épineux problème ce matin tandis qu’il arrachait les mauvaises herbes, sa chétive silhouette agenouillée parmi les camélias. La pluie s’était abattue sur New York pendant plusieurs heures cette nuit et la terre, encore humide, collait à ses doigts. Des bruits de pas retentirent non loin de lui. Il releva la tête, la curiosité plus forte que le sens du devoir. Et reconnut aussitôt la nouvelle venue. Il reconnaîtrait les yeux moroses de la fille chagrine n’importe où. À cause de la végétation ambiante, elle ne semblait pas avoir encore aperçu le jardinier. « Mademoiselle! Psssit, mademoiselle. Je suis derrière le buisson de camélias. » Sans crier gare, tel un diable sorti de sa boîte, il se redressa de toute sa hauteur parmi les camélias et envoya la main à la jeune femme. Une fois qu’elle se fut approchée de lui, il baissa le bras, puis le regard. « Je n’ai pas de fleurs à vous offrir aujourd’hui. J’espère que vous n’êtes pas fâchée? »

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Jeu 27 Aoû - 16:35
la situation devient compliquée, de plus en plus difficile à gérer pour ivy. oui, elle est amoureuse, oui d'une certaine façon elle est heureuse mais, quelque chose lui manque ou plutôt reste incruster dans le décors. arthur est gentil, s'occupe bien d'elle, n'hésite jamais à satisfaire la moindre de ses envies ou à venir la combler d'affection et de surprise. c'est un homme bon, sincèrement bon. il ne mérite pas toute cette jalousie, il ne mérite pas d'être la source d'autant de colère, d'être autant détesté. elle s'en veut ivy, elle voudrait pouvoir prétendre que ça lui suffit, que c'est assez pour elle mais, ce n'est plus possible. des semaines qu'elle garde ce sentiment dans sa poitrine, qu'elle sort plus souvent pour se changer les idées, qu'elle vient observer les fleurs pour évacuer son esprit de toutes ses pensées négatives. que lui seul arrive à lui décrocher un sourire. ivy ne s'attendait pas a recevoir une fleur, à trouver autant de gentillesse dans cet endroit. c'est loin d'être une experte, encore moins une passionnée, elle ne comprend absolument rien à la signification de cet endroit mais, quand elle est ici.. ivy se sent légère, sereine, en sécurité. elle voudrait pouvoir trouver le courage d'admettre la vérité, d'avouer que cette relation de couple ne lui convient plus. qu'elle aime isolde de tout son coeur, assez pour avoir souffert en silence pendant des semaines, assez pour mettre son bonheur entre parenthèse. mais, c'est impossible. lui dire la vérité viendrait à mettre un terme à cet amour qui compte beaucoup trop à ses yeux.

aujourd'hui encore c'est le regard lourd d'émotions qu'elle vient se perdre au milieu des fleurs. à la recherche de réponses, de courages, de ce qu'elle désire réellement. est-ce une bonne chose pour elle de continuer sur ce genre de pente glissante ? n'est-ce pas mieux de rompre ? ivy secoue la tête, refuse même d'y penser, d'envisager l'idée d'abandonnée isolde. souffrir n'est rien comparée à tout l'amour qu'elle éprouve dans les bras de cette femme, de celle qu'elle voudrait faire sienne ivy.. pour toujours. elle ne remarque pas directement la présence du jeune jardinier, il a beau lui offrir des fleurs à chaque visites, c'est toujours le même refrain. elle marche sans aucun but précis, jusqu'à sombrer et sentir qu'il sauve encore et encore. au son de sa voix, son coeur manque un battement. mélangée entre le bonheur de le retrouver et la déception de se dire que si elle est encore ici c'est parce que finalement ça ne va toujours pas mieux. sa main qu'elle vient délicatement attraper dans la sienne pour le rejoindre. encore une fois face à des fleurs magnifiques dont elle n'arrive pas à cerner la signification. « pourquoi je serais fâchée ? » qu'elle demande, laissant un léger sourire prendre possession de ses lèvres. il a toujours été doux en sa présence, réconfortant.. dans d'autres circonstances, dans une autre vie, elle serait certainement tombée amoureuse de lui, peut-être même que ça aurait été plus facile mais, son coeur appartient à isolde, maintenant et à jamais. « je suis désolée, c'est à cause de moi tout ça. j'espère que tu n'as eu aucun problème. » parce qu'elle ne voudrait pas qu'il se retrouve au milieu de quoi que ce soit. ivy ne mérite pas autant d'affection de la part de quelqu'un, pas après avoir trahi son meilleur ami ou avoir pensée de toutes les manières possibles à se débarrasser d'arthur. « qu'est-ce que tu dois faire aujourd'hui ? je peux rester un peu avec toi ? » et comme par peur qu'il puisse refuser son invitation. ivy lui fait le coup du regard de la pitié, priant au plus profond d'elle-même qu'il ne lui demande pas de rentrer tout de suite.

@Brahms Frauenfeld your crown of thorns becomes a halo of branching horns and yet so beautiful (ivy) 3974363061

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Mer 2 Sep - 3:01

Il ne savait pas très bien comment définir sa relation avec Ivy. Étaient-ils de simples connaissances? Étaient-ils des amis? Spontanément, il penchait plus pour la première hypothèse; ils ne se rencontraient qu’au jardin botanique et seulement selon le bon vouloir du hasard. Un jour, la jeune femme se promenait parmi les roses et les chrysanthèmes; un autre jour, elle demeurait loin de leur unique lieu de rencontre. Elle allait et venait au gré de ses humeurs, sans jamais le prévenir à l’avance. Oh, il ne s’en plaignait pas. Il se laissait surprendre par sa venue et chaque fois, il avait une fleur à lui offrir en gage de son affection envers elle. Car à défaut de lui parler tous les jours ou de faire mille et une sorties en sa compagnie, il prenait un réel plaisir à bavarder avec elle, à apprendre à la connaître, petit à petit. Et il supposait que c’était là un signe qu’il la tenait en haute estime, même s’il ne le lui avait jamais déclaré de vive voix.

Mais peut-être devrait-il justement lui en glisser un mot aujourd’hui? Il craignait que quelque chose fût implicitement brisé entre eux, maintenant que leur rituel floral avait été aboli par son patron. C’était peut-être idiot de sa part, mais c’était ainsi qu’il le ressentait. Il baissa les yeux vers leurs mains jointes. « Je ne sais pas, vous… enfin, tu pourrais être fâchée de ne plus recevoir de fleurs? Moi, par exemple, je le serais si du jour au lendemain, je n’avais plus de fleurs autour de moi. » C’était grâce à ce contact avec la nature qu’il survivait à la jungle new-yorkaise, bien trop bruyante et stressante pour lui. Qui plus est, ça lui faisait plaisir de s’occuper d’êtres vivants, furent-ils immobiles et fixés au sol. Ça lui donnait une raison de se lever le matin et de continuer à vivre : les plantes du jardin botanique avaient besoin de lui. Peut-être qu’Ivy le comprenait? Ou peut-être pas. Il ne connaissait pas grand-chose de cette fille, au final.

Il s’empressa de la rassurer : « Oh non, aucun problème. Par contre, c’était la première fois que mon patron avait affaire à un cas pareil. Aucun jardinier avant moi n’avait pensé à offrir des spécimens du jardin aux visiteurs. » Il esquissa un petit sourire gêné. Son patron ne lui en voulait pas vraiment, il avait surtout été interloqué par la bonté de Brahms. Le jeune homme leva les yeux vers la brunette, qui restait près de lui. Il s’apprêtait à lui dire qu’il ne la retenait surtout pas, qu’elle pouvait continuer sa promenade sans s’occuper de lui, quand elle exprima son désir de rester à ses côtés. Il la dévisagea quelques secondes sans trop savoir quoi lui répondre tant sa demande le prenait de court. Il finit par balbutier : « Oh. Euh. Oui. Bien sûr que tu le peux. Je dois arracher les mauvaises herbes parmi ces nouveaux plants de camélias, tu vois? Rien de très passionnant, mais il faut bien que quelqu’un le fasse. » Il se gratta la nuque, un peu intimidé à l’idée que quelqu’un l’observe travailler. Il détestait être fixé du regard. Soudain, il eut un éclair de génie. Il pointa de la main le banc de bois non loin de là qui, contrairement à la terre, était sec malgré la pluie qui était tombée cette nuit. « Et si, pendant que je m’occupe des camélias, tu t’asseyais sur ce banc? Tu pourrais me raconter ta journée ou… ou n’importe quoi qui te passe par l’esprit! J’aime bien t’écouter… ». Cela étant décidé, il se remit au boulot en silence, agenouillé sur le sol humide. Soudain, un sourire hilare illumina son visage encore jeune. « Si tu veux, je peux te donner ces mauvaises herbes. Je ne crois pas que ça dérangera mon patron. » Il éclata de rire comme un gamin, fier de sa petite blague.

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