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darzy -- “Friends are those rare people who ask how we are and then wait to hear the answer.”

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Mer 19 Aoû - 17:23
La dure réalité de la chose la frappe quand elle rentre à l’appartement et qu’il n’y a personne. Elle a hâte de pousser la porte de la chambre de Paul et quand elle le fait, il n’y a plus rien. Que des meubles vides, une armoire vide, elle aussi. Elle soupire et se renfrogne avant de balancer sa veste sur le canapé du salon et abandonnant son sac concernant ses cours et les devoirs de ses élèves au pied du canapé. Elle est en week-end, elle fera ça plus tard. Elle a juste envie de râler. Elle a envie de râler contre elle même d’avoir cru qu’il pourrait refuser un foutu contrat pour elle. Elle a envie de râler contre le monde entier et quand c’est comme ça, elle ouvre la porte du congélateur et elle récupère un pot de glace, elle s’en sert quelques morceaux, rajoute un énorme élan de chantilly avant de retourner dans son lit pour se glisser sous sa couette et manger de façon compulsive pour arrêter d’avoir envie de râler. Elle est chafouin Izzy et elle aimerait bien que cette sensation parte rapidement. C’est elle qui a refusé de partir avec lui et pourtant, elle s’en veut. Mais sa vie est à New York, pas à Paris, elle ne parle pas un mot de français, et puis qu’est-ce qu’elle ferait ? Elle aime ses élèves et de toutes façons, elle n’aurait pas pu abandonner son poste comme ça. Elle n’est pas lui, elle. Elle ne peut pas partir quand ça lui chante parce qu’elle a trouvé un meilleur contrat ailleurs, ça ne se passe pas comme ça. Ça ne se passe comme ça, dans la vraie vie, ça ne passe pas comme ça dans les métiers normaux. On ne part pas, quand on veut à l’autre bout du monde. Elle allume la télévision et puis, finalement, l’éteint parce que ça l’agace. Elle balance même la télécommande dans un élan rageur avant de soupirer. Il n'y a que quand elle se met à s'endormir qu'elle ne pense plus et ça lui fait du bien. Il n'y a que la sonnerie stridente qui la réveille en sursaut, elle grogne, enfonce un oreiller sur sa tête, si bien qu'elle aurait voulu s'étouffer avec pour que le sentiment d'abandon dégage comme il est arrivé « Laissez mooooi, je veux juste dormir et me gaver de glace. » grommelle t-elle en se cachant sous sa couette. Mais la personne ne semble pas avoir envie d'abandonner et elle resonne. Izzy pousse la couette avec ses pieds et elle sort de son lit en grommellant, traînant des pieds, Chaussette à ses talons. Elle ouvre la porte à la volée, son air mal aimable sur le visage et elle voit Dario qui se tient devant elle. « Si tu viens voir Paul, il est pas là. » prononce t-elle, de but en blanc, l'air toujours aussi agacé, la main sur la porte, prête à la refermer. Elle a besoin d'aide Izzy, elle crie au secours, mais elle ne veut pas qu'on l'entende, elle veut qu'on la laisse tranquille. Tout simplement.

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Lun 31 Aoû - 14:24
Il lui a promis. Il lui a promis de veiller sur elle, après son départ. Paradoxalement, Paul est une relation avec laquelle Dario est resté en bons termes. Pas une de celles qui se terminent dans les larmes et la douleurs, comme toutes ces histoires avortés qui n’ont fait que l’enfoncer un peu plus dans l’auto persuasion du fait qu’il ne vaut pas le coup. Non, Paul a été différent, bien plus prévenant, bien plus doux. Si au tout départ, la relation avec Isobel a été un peu compliqué, n’offrant à Dario que la sensation d’être le chandelier d’un tête a tête déjà bien installé, elle s’est petit à petit mué en quelque chose de bien plus amical. Apprendre à se découvrir et passer outre les aprioris et les mauvaises impressions. Apprendre à rire et cohabiter. Jusqu’au départ de Paul, qui laisse dans leur vie à tous les deux, une déplaisante sensation de vide.
Si aujourd’hui il se rend encore à leur adresse, c’est pour vérifier qu’Isobel tiens le choc. Il sait qu’elle a été particulièrement affecté par le départ brutal de son ex-petit ami, probablement bien plus que lui, ayant fait la paix avec l’idée de le perdre. S’il aurait aimé le garder, pour lui, un peu plus longtemps encore, il sait que Paul ne l’a pas fait contre lui mais bel et bien pour lui même. Pour ce contrat, impossible à refuser. Mais Dario ne pouvait pas le suivre, renoncer à toute sa clientèle et ses affaires construite ici. À cette vie, cette seconde chance, son exil passé. Renoncer à New York, c’était renoncer à une partie de lui même et il ne s’en sentait pas capable.

Il sonne, entend la voix grommelante d’Izzy qui s’exprime au travers de la porte close et cette seule constatation lui arrache un sourire en coin. D’autant plus lorsqu’elle se dévoile enfin sous son regard, dans cette apparence négligée et épuisé, probablement plus émotionnellement que physiquement. « Je sais, c’est toi que je viens voir » Lance t-il, sur de lui et de la promesse qu’il compte honoré. Dario est un homme bienveillant, prévenant et attentionné. Aussi, venir veiller sur Isobel ne lui demande pas d’effort particulier et fait simplement échos à sa nature propre. « Tu t’apprêtais à sortir, peut être ? » Relance t-il, les yeux dans les siens, cette lueur taquine au fond des prunelles sombres et l’ombre d’un sourire s’ourlant au coin de ses lèvres. Ne pas lui laisser le choix, ne pas la laisser s’enfoncer un peu plus. Accepter la réalité, avancer et pourquoi pas, développer un peu plus encore, leur amitié. « Je peux entrer ? » Relance t-il, haussant les sourcils, interrogateur. Conscient qu’elle risque certainement de se méfier, mais qu’à la fois, Dario reste une figure-souvenir de Paul, il nage là, au creux de ce qu’ils ont vécu et transporte avec lui leurs derniers moments.

@ Invité

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Mer 2 Sep - 14:40
Isobel a beau faire comme si tout allait bien, comme si elle était bien tout le temps, parfois, elle a mal au coeur, parfois, elle se sent un peu trop. Trop triste, trop fatiguée, trop inutile et aujourd’hui c’est un de ces jours. Aujourd’hui, elle n’a envie de rien. Parce que Paul est parti, parce que Paul a prit le large et elle aurait aimé le suivre, Izzy. Mais New York est plus fort que Paul, New York est plus fort que les sentiments -déjà bien trop intenses- qu’elle ressent pour Paul. Elle sait qu’il ne reviendra plus, parce que Paris c’était son rêve. Paris c’était son but ultime, comme elle, son but ultime c’était de devenir le cygne dans le lac des cygnes, mais son but il a été supprimé en vol, par cette chute inopinée. Et maintenant, elle apprend aux enfants à rêver parce que c’est comme ça qu’elle se sent le mieux. Quand elle aide, quand elle leur apprend, quand elle les aide à développer leurs ailes pour qu’ils puissent être heureux. Quand la porte annonce un invité, elle n’a envie de voir personne et le fait bien entendre en râlant. Elle espère que ce ne soit pas ses colocataires qui ont oublié leurs clés parce qu’elle n’a pas franchement envie qu’ils lui posent des questions et surtout qu’ils ramènent leur science si ils étaient au courant du fait qu’il lui avait proposé de partir avec lui. Quand elle voit Dario derrière la porte, elle lève les yeux au ciel à sa remarque « Je ne serais pas de bonne compagnie, si tu veux mon avis. » A moins qu’il ait envie de l’entendre râler, pester contre elle-même et compagnie. Quand il lui demande si elle s’apprêtait à sortir, elle fait une grimace et lève les yeux au ciel « Non, j’ai décidé de fusionner avec mon lit. » Parce que y’a que là où personne ne peut venir l’agacer. Et quand il lui demande s’il peut entrer, elle n’a pas d’autres choix que de dire oui. Elle se pousse alors de la porte pour le laisser entrer et elle s’avance en traînant des pieds jusqu’au canapé pour pousser ses affaires avant de laisser Dario s’asseoir. « Je te préviens que je vais vraiment être de mauvaise compagnie. J’aimerais que cette journée se termine. » annonce t-elle, en espérant tout de même secrètement qu’il lui envoie un message pour lui dire qu’il était arrivé à Paris. Chose qu’il ne fera sûrement pas. « Mais sinon, toi, ça va ? » Ose t-elle demandé, parce qu’après tout, lui aussi a été abandonné. Même s’il devait s’en douter, même si ce n’est pas la première fois. « Tu veux boire quelque chose ? »

@Dario Vitali love

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