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manu — guiding light.

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Ven 28 Aoû - 11:05

Adrian s’est levé du pied gauche ce matin, sa cafetière a décidé de rendre l’âme. Qu’est-ce qu’il a fait pour mériter ça ? En plus il rentre de vacances et donc il doit retourner au travail. Mais il n’en a pas envie. Il était bien en vacances. Trop bien même. Mais il doit revenir au travail et sans café. Il sait bien qu’il peut en avoir un au travail mais ce n’est pas pareil. Un peu agacé, il sort par sa fenêtre pour atterrir sur l’escalier de secours et allume une cigarette pour tirer dessus histoire de faire partir l’aigreur. Il sait que ça va être une journée compliquée aujourd’hui. En plus, il a rendez-vous avec son patron et il se demande bien pourquoi. Pourquoi est-ce qu’on lui tient la manche à son retour de vacances ? Quand il regarde l’heure sur son réveil, il souffle, ré-rentre et enfile un teeshirt et un jean. Passe une main dans ses cheveux pour les discipliner et une main dans sa barbe de 3 jours avant de claquer la porte de son appartement. Il essaie de voir si Jill est la, mais il n’entend rien alors il sort de l’immeuble en pestant contre les poubelles qui traînent dans la rue. Bientôt il va pester parce que les oiseaux chantent. Quand il arrive au boulot, il pousse la porte, salue ses collègues et enfile son super tablier de barista avant de compter sa caisse et de l’ouvrir pour commencer sa journée. Son regard se pose sur l’horloge et il calcule le fait qu’elle devrait arriver bientôt. Et il a besoin de discuter avec elle. Il sert les clientes habituelles, conseille les nouveaux clients et elle arrive. Il sourit un peu en coin. Il n’a donc pas halluciné, de loin, assis sur sa chaise dans cette réunion des AA c’est bien cette habituée . Il lui sert son café et ose On peut discuter ? demande t-il en gardant le gobelet dans sa main. Et quand elle accepte, il lache le gobelet, sourit et abandonne son tablier dans la pièce dédiée aux employés. Je me disais bien que je te connaissais. Il boit une gorgée de son café, et la regarde. Tu sais ce n’est pas une tare les réunions. J’étais comme toi. Avant Pas envie de venir, pas envie d’y aller. Mais le besoin de se faire écouter. Le besoin de parler. Et d’expliquer pourquoi. D’expliquer ses réussites et ses défaites. D’essayer de se libérer. Simplement.

@Manu campion

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Mer 2 Sep - 19:03

GUILDING LIGHT @Adrian Dawkins
⤜⤐⤞
Manu elle est fatiguée. Extrêmement fatiguée. Elle n’a pas dormi de la nuit Manu. Elle a ressassé toute la sainte nuit, après cette fameuse réunion, une des rare à laquelle elle s’est présentée. Les Alcooliques Anonymes. Quelle bonne blague. Pas si anonyme que ça. Puisque, Manu, elle avait repéré parmi dans le cercle des chaises, une touffe de cheveux, une barbe, et des yeux étincelants. Elle avait repéré quelqu’un Manu. Et ce quelqu’un, elle le connaissait. Elle l’avait reconnu. Son barista. Oui le sien. Celui qui la servait quasiment tous les jours, tous les matins, alors qu’elle avait des valises sous les yeux et encore un peu bourrée de la veille. Son barista qui lui souriait gentiment, d’un air, qu’elle avait pris, pour de la compassion, de la compréhension, et elle n’avait jamais bien compris pourquoi. Pourquoi cet air-là, pour elle et seulement elle. Parce qu’elle avait vérifié Manu. Manu, ce n’est pas la seule qui arrive avec la tête dans les épaules avec l’air d’être aussi fragile qu’une valise en tissu pleine à craquer. Mais jamais, ces gens-là, les autres, avaient le droit à cet air-là. A ce regard. Puis Manu elle avait compris. Elle avait tout compris quand elle l’avait vu ce soir-là. Assis. Parmi eux. Eux. Ces gens si tristes. Si accablés. Et pourtant plein d’espoir. C’est pour ça qu’elle ne supportait pas d’y aller à ces réunions. L’espoir qui transparaissait de ces gens. Leur optimisme face à l’idée de s’en sortir. Elle n’était pas comme ça Manu. Non. Pas du tout comme ça. Elle était même plutôt l’inverse Manu. Pessimiste et désespérée.  Misérable même. Alors elle ne s’y retrouvait pas Manu, parmi eux. Elle se sentait à part, Manu. Elle buvait son café – sa pisse marron – et elle attendait que ça passe. Elle ne parlait pas Manu. Dès que c’était son tour, elle s’en allait ou trouvait une excuse bidon ; quitte à se faire passer pour aphone le temps d’un soir. Parce qu’elle ne voulait pas parler Manu. Non elle ne voulait pas. A quoi bon. Si c’était pour ternir cet optimisme et cet espoir étouffant. Ah. Elle pourrait les faire redescendre d’un étage tout ces gens avec leurs sourires tristes, leurs cernes, leurs jambes agitées, leurs mains tremblantes et leurs petits jetons à la con. Manu elle n’avait pas de jeton. Elle ne tenait pas Manu. Pas plus de deux jours sans boire elle tenait, Manu. Alors elle avait honte, Manu ; et le fait que son barista était là, à vouloir lui parler, à lui expliquer, à attendre quelque chose d’elle. Ça ne l’aidait pas Manu. Alors elle se renfrogne Manu et jette des éclairs avec ses yeux Manu. Mais sa voix est petite et douce, Manu. Parce qu’elle est faible, Manu.

« Je t’ai reconnu aussi…J’aime pas ces réunions. Ces gens. La psy qui attend toujours qu’on se dévoile comme si c’était facile. Avant ? Avant c’est quand aussi ? Parce que j’ai bien l’impression que ma route est longue et que ma pièce est sans issue. »

⇜ code by bat'phanie ⇝

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Mar 15 Sep - 15:28
Il est plutôt content de la voir Adrian. Il ne pouvait s’empêcher de l’attendre, ses yeux qui se dirigeaient vers la pendule pour attendre qu’elle arrive. Pour être sur que c’est lui qui la servirait et pas quelqu’un d’autre. Adrian il a envie de lui parler, de savoir, de creuser un peu pour en savoir plus sur son histoire. Et quand il la voit arriver, il est presque soulagé. Parce qu’il se demandait si elle allait venir. Quand il la regardait dans l’assemblée, la, au fond, les bras croisés sur son torse, il a remarqué la détresse. Celle qu’il avait lui même essaye de cacher sans y parvenir vraiment. Il avait eu du mal à se rendre compte qu’il avait un problème et il se doutait que Manu s’était un peu la même chose. C’est pour ça qu’il l’attend pour lui parler. Lui expliquer les choses. Qu’il faut qu’elle laisse venir, que ça viendra avec le temps. Quand il la rejoint, il a déjà préparé son discours, comme un politique qui veut vendre ses idéaux sauf qu’il sait Adrian qu’il ne faut pas le faire comme ça. Parce qu’elle finira par se braquer, parce qu’elle le prendra mal et c’est pas ce qu’il veut. Lui, il veut lui décrocher deux mots, trois. Peut-être plus. Un sourire tout au mieux. La psy essaye de nous faire réfléchir sur ce qu’on peut avoir dans notre vie pour nous aider à nous en sortir. tente t-il de la défendre avec si peu de panache qu’il n’y croit pas lui même. Il hausse les épaules à ses propres mots. Sortant son paquet de cigarettes de la poche arrière de son jean, il lui en tend une, par politesse, et s’en allume une. Avant c’était y’a trois ans. Un peu plus même. Il grimace un peu, déteste se faire plaindre ou déteste simplement se souvenir de ce moment de sa vie. J’ai failli perdre ma sœur. Elle a eu un accident de piéton en pleine nuit. Et moi j’étais plus occupé à cuver dans le caniveau, entre deux poubelles, que j’ai prit l’appel que quand j’ai dessoûlé. Elle était aux urgences, elle m’a pourri. Et lui a aussi promit de ne jamais revenir s’il continuait à boire. Il grimace un peu à l’évocation et la regarde en tirant une nouvelle fois sur sa cigarette T’as un parrain ? demande t-il, non sans avoir une idée derrière la tête. Peut-être qu’il pourrait l’aider. C’est à son tour maintenant, d’aider les autres. Comme lui  a pu l’être. Mais peut-on aider quelqu’un qui ne veut pas spécialement être aidé ?

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