La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 13:16
@Akhtar Mankad
37 ans - Mécanicien
FEAT : Imran Abbas Naqvi
TW : Maltraitance infantile ; Violence (Conjugale + Gang) , Meurtre ; Attentat ; Addiction médicamenteuse

Fils unique d'un couple d'immigrés pakistanais originaires de Lahore, tu n'as connu que les rues cernées de buildings tout d’acier et de verre vêtus, surplombant la Grosse Pomme. Tu as grandi à Port Morris. Un quartier très malfamé et insalubre du Bronx. De leur vivant, tes vieux passaient leur temps à se déchirer et s’entre-tuer. Ta mère est décédée des suites d'innombrables années de sévices et violence conjugale. Quelques jours seulement après ton premier anniversaire. Privé de son punching-ball ambulant, ton alcoolique de père camé jusqu'à la moelle a fait de toi son nouvel exutoire. En témoigne la myriade de petites cicatrices, brûlures de cigarettes et autres stigmates résiduels, qui constellent encore aujourd’hui le derme doré de ton corps. Ecorché vif et à fleur de peau, tu es pourvu d'une nature confiante et te révèles facilement influençable. Chose qui n'a pas échappé à des fréquentations peu recommandables, et baignant dans une profusion de malversations criminelles : les Alnajar. Tu t’adonnes dans un premier temps à des petits larcins (vols à l'étalage, pickpocket ...). Puis des cambriolages et du recel. Tu possèdes un casier judiciaire pour des faits dits de "petite délinquance". A 16 ans, tu fais la rencontre d'un homme providentiel qui te sauve du néant, des abîmes et t'évite très certainement la prison. Le propriétaire d'un garage que tu tentas de cambrioler, et qui te posa un ultimatum aux allures de rédemption : devenir son apprenti. La mort d'Enis, que tu considérais comme un frère, au cours d’une rixe armée entre bandes rivales agit sur toi comme un électrochoc. Tu décides alors de tout faire pour t'en sortir dans la légalité, coupes les ponts avec tout ce qui faisait ta vie d'avant et apprends religieusement au côté de ton sauveur. Tu découvres que tu as véritablement de l'or dans les mains et peux quasiment tout réparer. Tu te prends en main et changes du tout au tout ton hygiène de vie, qui devient exemplaire et digne d’un sportif de haut niveau. Tu es incapable de dire si tu es plus attiré par les femmes ou les hommes. Apathique, la chimie dans le cerveau n’a jamais opérée pour toi. Tu mènes aujourd’hui une existence relativement rangée, même si de temps à autres tes anciennes mauvaises fréquentations estampillées Alnajar viennent te chercher des poux dans la tête. Taiseux, tu ne parles pas beaucoup et complexes à cause de tes lacunes en terme de culture générale. La faute à ta scolarité avortée. Autodidacte, tu lis beaucoup pour pallier tes lacunes et t'informes sur tout un tas de sujets. Récemment, tu as survécu à un attentat à la voiture bélier survenu sur Quincy Street et ayant fait 17 morts ainsi que 48 blessés. En symbiose dans un fauteuil roulant, tu amorces une longue et lente rééducation qui te fait désespérer de pouvoir remarcher un jour. Souffrant comme un damné, tu gobes analgésiques et opioïdes comme des bonbons et tangues dangereusement sur le fil de l'addiction.
who am I
ꕥ âge : Il est né le 15 Octobre 1982 à Lahore, au Pakistan. Du moins, en théorie. Pour ce qui est de la précision, ces données sont en effet sujettes à quelques … flottements. Toujours est-il qu’il s’agit là des informations retenues par les bureaucrates, et consignées dans les registres de l’État Civil de l'Etat de New-York. Trente-sept ans. Déjà trente-sept ans qu'il se laisse ballotter au gré des facéties du destin, sans jamais savoir de quoi demain sera fait. Sans aucune assurance. Sans la moindre certitude. Sans une quelconque once de garantie. Sans rien à quoi se raccrocher quand tout part à vau-l'eau. Ni personne. Les ravages ainsi que les stigmates du temps qui s’égrène, caracole et poursuit inexorablement sa fuite effrénée en avant, commencent à s’enchâsser sur son visage de forçat impassible.
ꕥ nationalité : Pakistanais. Par trois fois il a fait une demande de citoyenneté américaine. Et par trois fois, le méridional à l’œil de crin et la puissante carrure, s'est vu débouté sèchement avec une fin de non recevoir. S'il réside toujours sur le sol de la patrie à la bannière étoilée aujourd'hui, c'est uniquement grâce à son titre de séjour. Cette fameuse carte verte. Le précieux sésame que s'efforce désespérément d'acquérir Andie MacDowell, avec la complicité de Gérard Depardieu, dans le célèbre film éponyme. La sienne expirera incessamment sous peu. Bientôt, il lui faudra reprendre l'interminable marathon des procédures administratives. Seulement ... en aura-t-il la force, le courage et l'envie cette fois-ci et dans son état ?
ꕥ ethnie/origines : Bis reptita : pakistanaises. C'est un pur petit vizir d'en-bas, n'ayant que les flots ronronnants du Shyok ruisselant dans ses veines. Du moins, à sa connaissance. De facto, les sonorités hindouistes entrelacées de son patronyme, fleurent bon les embruns de l'ennemi héréditaire du "Pays des Purs" : l'Inde. Le Gange qui s’unirait et alimenterait le débit de l’impétueux Indus ? Inconcevable, mais loin d'être impossible. Après tout, moins d'une trentaine de kilomètres séparent Lahore de la dangereuse et hostile frontière indienne. Un constat restant, et qui restera à jamais, pour le sud-asiatique apatride au stade de supposition. Voilà en effet plus de vingt ans qu'il a coupé les ponts avec le seul individu, qui aurait été en mesure de la transformer en certitude. D'ailleurs, il ignore s'il est toujours de ce monde. Au vu de l'océan de whisky dans lequel il dérivait, et les les volutes de shit dans lesquels il baignait : Akhtar ne serait guère étonné, et ne cacherait pas sa joie, si la nouvelle de son trépas parvenait un jour à ses oreilles.
ꕥ orientation : Alors ça ... . Ca c'est une question qui demeure encore à ce jour une énigme. D'ailleurs, le sait-il lui même ? Hétéro, bi, gay ? Un haussement des épaules. Voilà ce à quoi se résumerait sa réponse face à cette interrogation des plus intrusives. Son incapacité à répondre de façon claire, tranchée et catégorique n'est pas tant due à de l'indécision, mais plutôt à l'absence d'attirance envers le genre humain. Belles odalisques et somptueux apollons le laissent de marbre. Aurait-on affaire à une bien curieuse espèce hybride bisexuelle à tendance asexuelle ? Il n'a jamais ressenti cette forte fièvre, les papillons dans le ventre, les picotements dans les extrémités, le palpitant qui fait des loopings et tout les symptômes consécutifs à la maladie d'amour. Cette apathie l'intrigue et parfois même l'effraie, vu qu’exception faite des sociopathes : personne ne peut être totalement exempt de sentiment et d'empathie envers ses semblables. A moins ... que sa libido soit au plus bas. Ce qui pour un homme de son âge serait passablement regrettable. Ou peut-être n'a-t-il tout simplement pas encore eu la chance de rencontrer une personne capable de mettre ses sens en émoi et percer son armure de flegme ?
ꕥ situation : Célibataire. Pour être honnête, la quête de l’amour est quelque chose qui lui passe totalement au-dessus. Absolument pas dans l'optique de trouver sa moitié pour couler paisiblement ses vieux jours, son cœur est petit à petit devenu un bunker cerclé de fil de fer barbelé électrifié et hostilement gardé par toute une cohorte de miradors. Toutefois, c’est un homme. Et comme tout les hommes, il est par définition faible et habité par de bas instincts primaires, qui demandent de temps à autres à être satisfaits. Par chance, il rencontre un certain succès. Aussi bien chez la gent féminine que masculine. Il n’est pas de ceux qui restent avec sa(son) partenaire, blotti(e) tout contre lui dans la chaleur de ses bras vigoureux. Non, lui il aurait plus tendance à mettre discrètement les voiles sur la pointe des pieds, alors que l’aurore n’a pas encore pointé le bout de son nez. Car que se passe-t-il généralement après ? On souhaite en apprendre plus sur la personne avec qui on s’est (peut-être) envoyé au septième ciel. C’est humain. Parler de lui ... voilà une chose que Akhtar évite à tout prix. De toute manière, et au vu des récents événements, la vie à deux devra encore attendre. Qui voudrait d'un malabar grabataire, prisonnier d'une geôle roulante et incapable d'avoir recours à sa bipédie ? Finalement ... tout cela n'est peut-être pas fait pour lui. Sans doute que c'est tout aussi bien, voire mieux, ainsi ... .
ꕥ occupation : Mécanicien dans un petit garage de quartier du Queens, sans prétention aucune et tenu par un sexagénaire bon, juste et à l'accent lusitanien chantant. Un véritable ange salvateur au visage buriné et aux tempes grisonnantes, qui extirpa cet écorché vif de la spirale autodestructrice dans laquelle il s'était enlisé. Ce héros qui lui offrit une rédemption et la possibilité d'avoir une vie. Pas la grande vie, mais la vraie vie. Un pygmalion qui lui a tout appris, à qui il doit tout et qu'il ne pourra jamais remercier pour tout ce qu'il a fait pour lui. Bleu de travail, torse nu ou débardeur taché de cambouis ; Akhtar passe ses journées entouré de belles cylindrées au moteur ronronnant, de petits bolides dernier cri disposant d'une pléiade d'options toutes plus inutiles les unes que les autres, de pièces de collection qui mériteraient d'être exposées dans un musée ou d'épaves condamnées à finir incessamment sous peu à la casse. Avec beaucoup de passion et d'application, il les retape et remet sur pied, afin qu'elles puissent de nouveau vrombir et avaler des kilomètres d'asphalte. Malheureusement, et avec un corps réduit à l'état d'infirmité, il est devenu bien difficile pour cet homme au regard de braise d'exercer ce pour quoi il excelle. Un véritable drame pour ce musculeux manuel, qui sait que son mentor vieillissant a plus que jamais besoin de lui pour "faire tourner la boutique". Sur son temps libre, il intervient dans le cadre de l’organisation Drive Safe, afin de sensibiliser les gens quant à leur responsabilité et leurs devoirs entant que conducteur. Fort de son expérience de mécanicien, il anime aussi des ateliers, où il dispense plusieurs conseils pratiques en terme de mécanique et automobile. Bien placé pour connaître la souffrance de gamins esseulés et de jeunes partant à la dérive, il s’efforce également d’apporter un peu de soleil dans leurs cieux enténébrés, en œuvrant au sein de l’association El Halito et de l’orphelinat de Brooklyn.
ꕥ quartier : Le Queens. Dans une colocation haute-en-couleur, vivante et agitée en compagnie de @Espen Halvorsen et @Noam Henderson . Alias "les louveteaux", comme il les surnomme affectueusement en son for intérieur.
ꕥ qualités : Discret ϟ Jadis opiniâtre ϟ Fier ϟ  Débrouillard ϟ Bosseur ϟ  Organisé ϟ  Physionomiste ϟ Pragmatique  ϟ Flegmatique  ϟ Désintéressé ϟ Autodidacte ϟ Artiste inavoué ϟ Observateur ϟ Perspicace ϟ Manuel ϟ Rationnel ϟ Réaliste ϟ Voix de crooner et roi secret du karaoké
ꕥ défauts : Apathique ϟ Taiseux ϟ Solitaire ϟ Influençable ϟ Nonchalant ϟ Morne ϟ Taciturne ϟ Instable ϟ Impassible ϟ Cinglant ϟ Vindicatif ϟ Cynique ϟ Sarcastique ϟ Grossier ϟ Pince-sans-rire ϟ Lunatique ϟ Crédule ϟ Fataliste ϟ Un brin maniaque
ꕥ passions : Depuis son accident, il a repris ses sales habitudes en renouant avec le tabac (il consomme aussi à l’occasion d’autres substances illicites.) ; La mécanique, c’est un manuel devant l’éternel et un véritable MacGyver à même de tout réparer – ou presque ; Les arts d’une manière générale, même si son grand amour de toujours reste de loin la Photographie ; Le karaoké, auquel il s’adonne dans le plus grand des secrets. Il est en effet doté d’une puissante voix de crooner, capable de vous donner la chair de poule. Son registre de prédilection est – sans surprise – celui du spleen, du vague à l’âme, de la nostalgie et de la langueur. Il est par exemple fan de la chanson Black Balloon des Goo Goo Dolls, 17 again de Eurythmics, Don’t go away de Oasis ou encore de Landslide chantée par Stevie Nicks et le groupe Fleetwood Mac. S’il avait davantage de temps et d’argent, il aimerait énormément apprendre à jouer de la guitare.  
ꕥ groupe : Idk what you're talking about
ꕥ communautés : Drive Safe ; El Halito ; Orphans and their angels ; LEA ; Habitants du Oak Complex
ꕥ scénario/pré-lien : Invention, mêlée au pré-lien de génie de @Lieven Moon & @Raven Rose
ꕥ mp d'intégration : Non merci, je pense que cela devrait aller.  cutie  J’ai ma marraine la bonne fée Mél’ et déjà posé pas mal de jalons avec beaucoup de monde.  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 928930545  Ce petit bébé devrait – je pense et l’espère – ne pas avoir trop de mal à s’intégrer. Pis' j’ai tout de même à cœur de ne pas trop vous surcharger de travail les z’amours alias Marine, Céc’ & Jojo #LeaveTheStaffAloooooooone  leelaaaa  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 717540281

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Bel éphèbe châtain foncé de 26 ans, mesurant 1m83 au garrot … . Plaît-il ? Oh il ne s’agit pas de CE genre de présentation ? Ah.  hidebox  *Malaise*.  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322  Ola Azul (Vague bleue pour celles et ceux n'étant pas ami(e)s avec la langue de Cerventes What a Face ) répondant plus communément au doux prénom de Yann (Yannou pour les intimes  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3082847110 ). Certains d’entre vous commencent à bien me connaître. Oui, c’est moi le mordu de tennis. L’aficionado de sites-coms débiles, où on rit à s’en décrocher la mâchoire, sans toujours être vraiment certain de savoir pourquoi. Le boulimique de lecture ne jurant que par les thrillers asiatiques et nordiques. Le gars un peu barré/givré, qui se laisse de temps à autres envahir par une montée d’exubérance/d’excentricité digne d’une Drama Queen. L’amateur de bons jeux de mots et traits d’esprit. Celui que notre chère Pivette a rebaptisé « Le Vicelard » et qui depuis tente d’entretenir et faire honneur à sa réputation fraîchement acquise. Oui, c'est moi, je plaide coupable Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322 Oh oui, et dernièrement j’ai cédé en rejoignant le côté obscur de la force, illustrant par la même occasion une faiblesse colossale et hallucinante. Voilàààààà !  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 4164585468  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3189888843  

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Orgueil et Préjugés, de Jane Austen
ꕥ un film : Freier Fall
ꕥ une série : Sense8
ꕥ une chanson : Grace, de Kate Havnevik
ꕥ un animal : Une perruche
ꕥ un plat/dessert : Riz Cantonné/Tamina
ꕥ une boisson : Thé Vert
ꕥ une célébrité : Rahul Kohli
ꕥ un pouvoir magique : Métamorphing

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : L’Anorexie, la Boulimie et d’une manière générale les TCA. Mais une fois encore, cela dépend de la façon dont c’est amené, présenté et traité.

that's my story / self diagnosis
CHILD OF NOTHING

Fils d'un couple d'immigrés pakistanais originaires de Lahore, tu es né à l’orée de l’Océan Atlantique par une orageuse soirée automnale. Sur un frêle esquif doté d'une piètre étanchéité, amorçant laborieusement le passage du périlleux Cap de de Bonne-Espérence, et qui gagnera dix jours plus tard les grèves de New-York. A ce jour, ton horizon s’est toujours borné aux buildings tout d’acier et de verre vêtus, surplombant la Grosse Pomme.

BURSTIN’ FAMILY

Tu as grandi à Port Morris. L'un des quartiers les plus dangereux, malfamés et insalubres du Bronx. De leur vivant, tes vieux passaient leur temps à se déchirer et s’entre-tuer. Véritablement exécrables, leurs échanges et leurs rapports se résumaient exclusivement à une avalanche de cris haineux, de hurlements vindicatifs et d'aboiements injurieux. Ta mère est décédée des suites d'innombrables années de sévices et violence conjugale. Quelques jours seulement après ton premier anniversaire.

BLOWS, PAIN, SHAME

Privé de son punching-ball ambulant, ton alcoolique de père camé jusqu'à la moelle a fait de toi son nouvel exutoire. Celui à qui il faisait payer toutes ses frustrations. Tant physiquement que psychologiquement. En témoigne la myriade de petites cicatrices, brûlures de cigarettes et autres stigmates résiduels, qui constellent encore aujourd’hui le derme doré de ton corps. Tu as beau crier, le supplier d'arrêter, rien n'y fait. Personne pour t'entendre et rien qui semble pouvoir atténuer les crises de ton tortionnaire. Dès que tu crois ton calvaire terminé, il reprend de plus belle. Parce que tu as le malheur de pleurer, et que ça lui rappelle ta mère, dont ses propos à son encontre te font aussi mal – si ce n'est plus – que les coups. Tu as appris à encaisser. A tout contenir en silence, tel une éponge retenant l'eau. Un pli tenace que tu as pris par le force des choses, et qui prévaut hélas toujours aujourd’hui.

MARTHYDOM

Dès que tu fus orphelin de mère, c'est là que le cauchemar commença. Adieu, câlins tendres baisers sur le front, comptines et berceuses. Tu n'as plus le droit d'exister. Il te hurle dessus et t'invective dans sa langue maternelle. Te sommant de la fermer et de te taire. Et lorsque ça ne suffit pas : aux grands maux les grands remèdes. Somnifères pilés dans ton biberon, afin de te forcer à tomber dans les bras de Morphée. Et quand il n'y en a plus ? Une lichette de sa chère et tendre gnôle. Si d'aventure, il y a un ange gardien qui veille sur toi là-haut, tu peux le remercier pour ne pas avoir fini déficient mental. Bientôt, vivre comme un reclus dans ta chambre n'est plus suffisant pour dissiper ta peur. Alors tu traînes dehors. Dans des lieux à l'abandon, où tu peux enfin laisser libre cours à ton chagrin. Tu tues le temps comme tu peux, jouant avec ce que tu trouves, la boule au ventre croissant à mesure que les heures s'égrainent et qu'il te faut rentrer. Tu sais ce qui t'attend. Tu sais que tu vas le retrouver complètement bourré ou défoncé – voire les deux – et que tu lui serviras de punching-ball sur lequel il pourra passer ses nerfs. Des fois « ça va ». D'autres, beaucoup moins. Comme la fois où il t'a rossé à coup de nerf de bœuf parce qu'il ne retrouvait plus la télécommande. Ou cette fameuse soirée où tu eus carrément le droit à des coups de ceinture, alors qu'il était en pleine crise de manque à cause de son sevrage.

DIABOLIC DREAMS

Une friche familiale dénuée d’affection et de tendresse, au cœur de laquelle s’enracinèrent de fulminantes envies de parricide. A quatre ans, tu dormais avec un couteau de cuisine sous ton oreiller. Chaque nuit, tes doigts faméliques vagabondaient lentement sur le manche et la lame de l'arme blanche. Des caresses qui s’accompagnaient d’un sourire putride, lorsque tu songeais aux mille-et-une tortures, que tu rêverais d'infliger à ton bourreau. Du fantasme à la réalité, il n’y a qu’un pas. Un pas que toi, gosse malingre de huit ans, t’es risqué à franchir, en incorporant des comprimés de barbituriques dans le whisky de ton tortionnaire de paternel. Malheureusement, ou heureusement tout dépend du point de vue, le résultat escompté ne fut pas au rendez-vous. Loin d'être un homme aimant regarder le passé dans le rétroviseur, tu possèdes cependant un grand regret dans ta vie que tu formules ainsi : "J'ai oublié de le tuer.".

I’M FRIEND WITH THE MONSTERS

Définitivement désenchanté et désillusionné, tu n'en fais plus qu'à ta tête. Bafouant l'autorité que l'on souhaite t'imposer. L'heure de la révolte, enfin. Hélas, cette révolte ne s'apparenta pas à un affranchissement, mais plutôt à une descente aux enfers. Ecorché vif et à fleur de peau, tu es pourvu d'une nature confiante et te révèles facilement influençable. Chose qui n'a pas échappé à des fréquentations peu recommandables, et baignant dans une profusion de malversations criminelles : les Alnajar. Du haut de tes huit printemps, tu penses naïvement avoir trouvé "une famille" au travers cet impitoyable cartel.

BAD SEED

Tu succombes donc, sans réticence aucune, aux sirènes de la délinquance. On t'enrôle, on t’embobine et l'on t'apprend les "ficelles du métier". Tu commences par le commencement : le vol à l'étalage et le "pickpoketisme". Un véritable petit Oliver Twist des temps modernes. Le drame dans toute cette histoire, c'est que tu es tout sauf mauvais dans cet "art". Pas de doute, tu as le don, la main heureuse, le doigté précis et l’œil vigilent. Pire, tu commences à fumer ainsi qu'à boire, à un âge où les pré-adolescents ne pensent qu'à se récréer entre eux, et ne jurent que par les jeux vidéo. Oui, on a semé en toi une mauvaise graine, qui ne fait que germer et croître de jour en jour. Tant et si bien que tu prends du galon. De Oliver Twist, tu passes à Arsène Lupin.

THAT WAS CLOSE

Exit le petit tire-laine et le pickpocket de bas étage. Bonjour, l'agile monte en l'air et le cambrioleur aux pattes de velours. A de nombreuses reprises, tu manquas de peu de te faire serrer. Par chance, tu es toujours passé à travers les mailles du filet. Pour qui, pourquoi ? Mystère. Peut-être que ta petite bouille d'ange jouait en ta faveur ? Peut-être que tu n'avais "pas la tête de l'emploi" ? Et peut-être aussi que tu étais à l'époque de ceux à qui l'on aurait pu donner le bon Dieu sans confession ? Oui sans doute ... jusqu'au jour où tu te fis rattraper par la patrouille pour une sotte histoire d'effraction, qui aurait pu te coûter bien plus chère qu'un simple rappel à la loi. Félicitation ... tu l'as enfin. Depuis le temps qu'il te pendait au nez. Ton casier judiciaire. Souris, c'est pour la postérité ... .

REDEMPTION

La dégringolade aurait pu continuer ainsi pendant longtemps encore. Peut-être même qui si les choses n'avaient pas été ce qu'elles sont, tu serais encore un petit malfrat sans respect, ni foi, ni loi. Pire encore, tu pourrais tout aussi bien être dessoudé ou en taule à l'heure qu'il est. Par chance pour toi, il eut cet homme providentiel qui se dressa sur ta route. Un sauveur, que le jeune petit con que tu étais, a dans un premier temps rebaptisé insolemment "le vioque", et que l'homme assagi et reconnaissant que tu es devenu, appelle aujourd'hui respectueusement "Monsieur Monteiro". Un expatrié brésilien, propriétaire d'un modeste garage, et qui à l'instar de bien des âmes peuplant cette ville, s'efforce de faire de son mieux au jour le jour pour joindre les deux bouts. Le moins que l'on puisse dire, c'est que votre rencontre fut quelque peu … comment dire … musclée. De fait, "le vioque" te prit la main dans le sac, tandis que tu t'affairas à mettre sens dessus-dessous son humble atelier, en quête de quelques babioles ayant un semblant de valeur. La sanction fut immédiate. Gringalet, et très loin à l'époque d'être affublé de ton actuel physique de statue de déité hindou en marbre ocré, tu ne fis absolument pas le poids. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, tu te retrouvas immobilisé au sol par un armbar, qui manqua de te disloquer l'épaule. Oui, parce que pour la petite histoire, ton mentor s'avère également être ceinture noire de Ju-jitsu. Mais ça bien évidemment, tu ne pouvais le savoir, sinon tu y aurais sûrement réfléchi à deux fois avant de mettre à feu et à sang son commerce. Du moins, on ose l’espérer. Ce ne fut pas une énième rouste à laquelle tu eus le droit, mais un ultimatum. Il accepta de fermer les yeux et de ne rien dire aux autorités, à condition que tu te présentes ici même le lendemain matin à la première heure. Sentant que le vent ne t'était vraiment pas favorable, c'est ce que tu fis. Son but : te transmettre son savoir, et faire de toi son apprenti qui, il l'espère, sera un jour amené à lui succéder et reprendre son petit business de quartier. Au début, tu n'en eus clairement rien à faire puisque tu continuas tes délits en tout genre. Toutefois, cet homme fut le premier ainsi que le seul, à te poser un cadre et des limites. A ce titre, il devint pour toi une sorte de figure d'autorité et un père de substitution. A tel point que tu raccrochas définitivement avec la déliquescence, pour te consacrer dès lors corps et âme à son enseignement. Même si ce fut loin d'être évident, et qu'il fallut en arriver à d'irrémédiables extrêmes, avant que tu n'aies le déclic et décides d'enfin te ranger des voitures ... sans mauvais jeu de mots.

NO ESCAPE

Fallait-il vraiment en arriver jusque là avant que tu n’ouvres enfin les deux météorites calcinées te faisant office d’yeux ? Qu’est-ce que tu t’imaginais, hein ? Que t’étais jeune et par conséquence invincible ? Que tu avais tout vu, tout connu, tout entendu, tout fait ? Que plus rien, ni personne ne pouvait désormais t’atteindre ? Que ces gros durs à la mine patibulaire, n’étaient rien d’autres que de sombres idiots à qui tu pouvais adresser impunément un doigt d’honneur ? Que t’étais le maître du jeu et avais le pouvoir de dire stop quand bon te semble ? Belle connerie ! Garde toujours bien en tête, que la liberté est une belle salope qui ne fera que t’allumer en te donnant l’illusion que tu pourras l’étreindre. Puis sitôt que tu crois la tenir, elle se faufile, se fait la belle et te laisse en plan comme un con. Oui … mais elle est belle pourtant. Et c’est bien pour cela que tu l’aimes, que tu reviens si souvent vers elle et que tu te brûles encore et encore les ailes, comme un stupide bombyx ne pouvant s’empêcher de virevolter et tournoyer autour des flammes. Il pensait comme toi. Enis. Et vois plutôt ce qui est advenu de lui. Tu te souviens de Enis, n’est-ce ? Bien sûr que tu te souviens de lui. Comment l’oublier ? Lui. Le meilleur, et très certainement le seul, ami que tu n’aies jamais eu. Le frère que tu aurais rêvé avoir. Ta famille. Celui que tu avais choisi. Que tu connaissais sur le bout des doigts, adorais, appréciais, respectais et estimais de façon incommensurable. Un gamin qui comme toi en a bavé, était un véritable nid à emmerdes et a été trimballé de famille d’accueil en famille d’accueil. Vous avez fait vos premiers pas dans ce monde underground et interlope quasiment en même temps. Forcément, ça rapproche et crée des liens. Faire bloc et se serrer les coudes : le meilleur moyen de survivre dans cet enfer lorsque l’on est si jeune. Quid de Enis aujourd’hui ? Plus rien. Depuis ce funèbre jour et cette "transaction" qui dégénéra en rixe armée, coûtant la vie à ton alter ego. Tu as beau chialer tout ton putain de saoul, allongé sur le bitume ensanglanté au milieu des douilles, et recroquevillé en boule tout contre sa dépouille criblées de balles : ce n’est pas cela qui le ramènera. C’est à présent trop tard. Tout comme il est trop tard pour faire machine arrière et rebrousser chemin. Lorsqu’on met le doigt dans l’engrenage de l’illégalité ; on ne s’en extirpe jamais complètement. Ca, tu en as fait les frais et l’amer expérience. Tu n’es rien. Tu leur appartiens. Depuis le jour où tu t’es laissé hypnotisé par leurs belles paroles. Le jour où tu signas ton arrêt de mort. A maintes reprises ta vie d'antan te revient en pleine figure tel une déferlante. Ils sont ce que tu ne veux plus être. Zonards, loubards, petit caïds ou membres de gangs. Et ils savent parfaitement te rappeler "que tu seras toujours l'un des leurs" que tu le veuilles ou non. De temps à autres, ils viennent le trouver pour un "job", que tu refuses catégoriquement sans réfléchir. S'en suit rixe, pugilat, règlement de compte, pression mise sur les personnes auxquelles tu tiens et même actes de vandalisme sur ton lieu de travail. Parfois, tu t'en sors, arrives à avoir le dessus et le dernier mot. Mais quand ils sont armés et en supériorité numérique ... .

A FAMILY … FINALLY

Un jour, alors que tu procédais à l’ouverture du garage en étant comme bien souvent dans le coaltar et baillant à t’en décrocher la mâchoire, tu remarquas sur le tableau d’affichage en liège une annonce pour une collocation. Un vaste appartement. Quatre fois plus gros que le cagibi que tu louais tout les mois à un prix faramineux, et que ton propriétaire avait l’outrecuidance d’appeler T1. A deux pas d’ici. Proche tout commerces. Quote-part tout à fait abordable et dans tes finances. Et cerise sur le gâteau, « ambiance et bonne humeur garanties » en guise de paraphe. Encore aujourd’hui, tu te revois perplexe et dubitatif entrain de flagorner ta barbe de trois jours, faisant ainsi rougir tes larges phalanges. Toi, en colocation ? Autant mettre une machine de précision entre les mains d’un demeuré. Oh en bon caméléon que tu es, tu sauras t’y faire et t’adapter. Mais en ce qui concerne les autres … . Pourront-ils se faire à ton caractère morne, taciturne et ton côté austère ? L’ambiance et la bonne humeur risquent d’en prendre un sacré coup, avec un rabat-joie comme toi. Qu’importe, tu arrachas le papier punaisé. Un appel, un rendez-vous fixé sur le temps de ta pause déjeuner du midi. C’est ainsi que tout commença et que tu naquis pour la seconde fois. Tu te souviendras toujours du sentiment qui vint secouer les fibres de ton être lorsque tu les rencontras. Cette impression de tomber de l’armoire, d’être dans un remake de « Vol au dessus d’un nid de coucou » et d’avoir cette furieuse envie de prendre tes jambes à ton cou. Il y eut d’abord ce pétulant et dynamique scandinave qui t’accueillit tout sourire, en te fourrant limite un muffin industriel tout chaud dans la bouche, alors que tu étais encore sur le pas de la porte. Son comparse, fait du même bois, montra un entrain tout aussi communicatif et n’apporta nullement une once de modération. Un tour du propriétaire, piqûre de rappel de la part du loyer, charges incluses, dont il fallait s’acquitter chaque mois et … un bien étrange entretien. Alors que tu t’attendais à devoir répondre à une myriade de questions du genre « Avez-vous un animal de compagnie ? » ; « Fumez-vous ? » ou encore « Que faîtes vous dans la vie ? », tu eus le droit à une rafale de choix qui te laissèrent pantois. « Game of Throne ou The Walking Dead ? », « Ryan Gosling en boxer moulant ou Selena Gomez en tenue de soubrette ? », « The New-York Times ou USA Today ? » et « Gros Rap qui défonce tout ou Musique chill trop poseeeey ? ». Ta tête devait valoir le détour. Ebaubi et abasourdi, ta belle gueule d’éphèbe pakistanais se figea comme un vieux fond de sauce. Micro coma. Sourcils arqués et expression totalement consternée peinte sur ton faciès marqué, tu répondis au pif et d’une voix traînante illustrant toute ton hésitation teintée d’incrédulité. Petit conciliabule entre cet improbable duo et … « Félicitation et bienvenue parmi nous ! Alors, tu signes ici, ici, tes initiales là et là aussi. Eh voilà, t’es officiellement des nôtres euh .., Akhtar ! Voilà, c’est ça ! Vas-y fais comme chez toi, et choisis la chambre que tu préfères parmi celles qui restent de disponibles ! ». Tes colocs déjantés, attendrissants, attachants toujours plein d’entrain et d’énergie … l’une des plus belles chose qui te soit arrivée jusqu’à présent. Le nord qui manquait à ta boussole. Une profonde bouffée de fraîcheur inondant et revigorant tes poumons suffocants. Ca y est, tu n’es plus seul. Ta famille : la voici.

GRUMPY

Toi. Le grizzly de Port Morris vaguement asocial. Doté d’un caractère morne et défaitiste, mais qui peut à l’occasion exploser tel une grenade dégoupillée. L’empoté pathologique des sentiments, balourd dans tes interactions avec tes semblables. Le taiseux que l’on finirait presque par oublier, tant il est expansif et extraverti … ahem ! En colocation ? Impossible. Invraisemblable. Totalement saugrenu et inimaginable. Et pourtant … . La vie en communauté, tu n’avais plus barboté dedans depuis ce jour où tu as décidé de raccrocher avec ton existence de petite frappe à la manque. Sans doute l’une, si ce n’est la meilleure, résolution que tu aies jusque là prise. Toutefois, et heureusement, à l’instar du vélo : cela a tout bonnement l’air d’être le genre de chose que l’on n’oublie pas. Un peu largué et déphasé dans un premier temps, le modèle d’adaptabilité que tu es, a très vite su « se remettre en selle » et trouver sa place au milieu de ce mesclun d’individus. De cette vaste fresque se déclinant aux mille couleurs de l’arc-en-ciel, et dans laquelle tu es le gris adoucissant l’éclat criard et aveuglant de ce magnifique kaléidoscope. Oui, tu t’es bien adapté à la situation ainsi qu’à tes nouveaux compagnons de vie … et contre toute attente, tout porte à croire qu’ils se sont eux aussi bien adaptés à toi. Ce qui était loin d’être gagné à la base, tu en conviendras. Tous. Ils t’ont tous accepté tel que tu es, t’ont accueilli à bras ouverts et se sont même pris d’affection pour toi. En témoigne le surnom, inspiré de ton patronyme, qu’ils t’ont décerné. « Many », ou « Super Man », selon les humeurs de chacun. Petit clin d’œil et référence à ta plastique robuste de bébé titan. Tu es le MacGyver et « SOS dépannage » ambulant tout désigné. Celui qui remet en état de marche la console de Noam, sur laquelle il s’envole et pour de faux vit des hauts. Celui qui sauve et réanime le PC portable de Espen. Flegmatique et impassible « doyen », qui peut parfois pousser un violent coup de sang et sortir de ses gonds, lorsque l’appartement commence à ressembler à un dépotoir ou un champ de bataille. Instigateur du fameux « planning des corvées ». Monsieur wash up, clean up, brush up. Toi, maniaque et psychorigide ? Non pensez vous … si peu ! Bricolo du week-end, qui décide sur un coup de tête de redonner une seconde jeunesse au buffet ou à la table basse du salon, en jouant du marteau aux aurores un samedi matin. Ce qui ne manque pas de faire grincer des dents tes chers colocs, qui ne seraient pas mécontents de se délecter d’une grâce-matinée, afin de se remettre de leurs écarts et excès de la veille. Le bonnet de nuit, le capitaine de soirée, le rabat-joie qui traîne des pieds quand il s’agit de sortir et s’amuser : c’est toi. Il en faut bien un. Du haut de tes trente-sept ans, tu fais figure de voix de la sagesse. C’est toi qui apaises les tensions, quand il y en a, refroidis les esprits échauffés, gères, planifies et veilles à la bonne intendance de la coloc. Lorsque quelqu’un en a gros sur le cœur, se retrouve face à un dilemme, ne sait pas quoi faire ou n’a tout simplement pas le moral : c’est bien souvent vers toi qu’il vient trouver une épaule solide sur laquelle s’épancher. Ton expérience de la vie, guère des plus reluisante, ne te permet pas d’avoir réponse à tout les maux de l’âme de tes amis, mais tu t’efforces toujours autant que faire se peut de leur prodiguer des paroles réconfortantes, inspirantes et stimulantes. Oui, peut-être bien qu’avec le temps tu es devenues une espèce de second père ou de grand frère pour tout ces « louveteaux », qui t’exaspèrent autant que tu les adores.

BACK TO HELL

Tu es rentré doucement mais sûrement dans les clous grâce à "Monsieur Monteiro", qui a tout mis en œuvre pour t’offrir un quotidien paisible, tranquille et exempt d’atrocité et exaction en tout genre. Il y a de l’or entre tes grandes pattes d’ours mal-léché. Petit Mozart des mécaniques au torse clairsemé d'estafilades, attestant de sévices et mauvais traitements d'antan. Torse jadis filiforme, pour ne pas dire rachitique, devenu vigoureux et athlétique dès lors que tu décidas de te prendre enfin en main. Tu ne palpes pas des mille et des cents, mais tu ne rames pas non plus comme un galérien en destination de Cayenne. T’as de quoi te vêtir, te nourrir et subvenir à tes besoins sans être tributaire, dépendant financièrement d’une tierce personne, et c’est l’essentiel. Bien sûr, avec quelques dollars de plus tu pourrais égayer ta vie avec quelques loisirs, mais bon tout cela après tout est accessoire et loin d’être indispensable. Les gros nuages obstruant tes cieux semblent se débarbouiller et désagréger. Mais tout est allé si vite sur Quincy Street. Tu revois la populace courir complètement affolée dans tous les sens … et cette fourgonnette fendant la foule et fauchant tout sur son passage. Tu te rappelles t’être rué comme un dératé vers le macadam. Avoir poussé l’adolescente tétanisée de peur au milieu du passage piéton. Puis après … il y eut le pare-choc qui heurta de plein fouet tes membres inférieures. Ce vol plané au dessus de la toiture. La chute sur le bitume glacé. Ton corps vaillant roulant sur quelques mètres, tel une vulgaire poupée de chiffon. Après … c’est assez confus. L’orangé crépusculaire drapant le firmament. Les cris des badauds qui se font lointains. Étouffés. Comme un écho qui se meurt. Cette sensation d’engourdissement en dessous de la taille. L’insoutenable douleur au-dessus. Tu as froid. Tellement froid. Alors … c’est ainsi que tout va se terminer ? Sans zèle, cérémonie ni fioriture. Une fin à l’image du début et du milieu. Oubliée. Une esquisse de sourire se peint sur tes lippes, et quelques gouttes de rosée lacrymale perlent au coin de tes yeux ténébreux. Tu vas les retrouver. Ceux qui t’ont manqué. Mama … Enis … . Les lumières gyroscopiques de l’ambulance. La sirène qui devient murmure.  Eh puis … plus rien. Juste la musique. La musique qui pulse à tue-tête dans tes oreilles et engloutit tout. Comin' down the world turned over. And angels fall without you there. And I go on as you get colder. Or are you someone's prayer ? … .

BROKEN

L’inhumaine plongée dans les tréfonds du Tartare est terminée. Tu as survécu. Tu es. Vis. Respires. Oui, mais à quel prix ? Un traumatisme crânien jugé très préoccupant à ton arrivée à l’hôpital. Toute la partie gauche du bassin fêlée et démise. Cinq côtes fracturées et réduites en charpie. Et ta jambe … pulvérisée, broyée, atomisée. Si l’oxygène abreuve toujours tes poumons aujourd’hui, tu peux remercier l’excellente condition physique et l’hygiène de vie draconienne qui furent les tiennes avant … avant ça. Cela peut paraître difficile à croire dans ton état, mais dis-toi que cela aurait pu être pire. Tu aurais pu perdre l’usage de tes membres supérieures et de tes mains d’or. Ton gagne-pain. Des parties de ton anatomie cabossée, qui ont dans l’ensemble été miraculeusement épargnées. Pourquoi … ? Pourquoi le sort et la fatalité prennent-ils un malin plaisir à s’acharner sur toi ? Es-tu à ce point une erreur ? Dois-tu vraiment disparaître ? Sincèrement, t’en arrives à le croire. Toute ta vie, tu n’as fais que te démener et te débattre pour rester à flot. Mais il y a toujours une lame de fond pour te happer. Trente-sept ans passés à te débattre et te démener. Tout cela pour inéluctablement mordre la poussière. Tu n’en peux plus. T’es fatigué de devoir te battre. Tu lâches et abandonnes chaque jour un peu plus. Ne faire plus qu’un avec ce satané fauteuil roulant. Cuire sous les affres de la douleur. Carburer aux analgésiques. Hurler tant ça fait mal, sentir tes jambes flageoler lors des séances de rééducation, les voir se dérober sous ton poids et t’envoyer une énième fois à terre. Si c’est ça ta vie … alors tu n’en veux pas. Touché. En passe de couler. Plus rien. Tu ne peux plus rien faire. Un mécanicien infirme a tout autant de valeur et d’intérêt, qu’un engrenage encrassé, grippé et enrayé. Alors tu tournes, ou plutôt tu roules, en rond. Dans la chambre, dans le salon. Seulement, en ton for intérieur tu sais pertinemment que tu n’as pas le droit. Pas le droit d’abandonner. Ils en besoin de toi. Les louveteaux. Alors, t’augmentes les doses de tes médocs que tu avales comme des Dragibus. Il t’en faut toujours plus. Tu t’es donc remis à refaire du gringue à ce milieu malfamé, dont tu ne voulais pourtant plus entendre parler. T’as trouvé un "pharmacien de l’ombre", après duquel tu te procures ces petites pilules. Doux élixir qui t’apaise. Tant pis si elles sont frelatées et coupées avec tout un tas de merdes, qui a terme détruiront le peu de santé qui te reste. La peine et la douleur sont bien trop béantes pour que tu te soucies de cela. Tu serres les dents et vis. Même si c’est dur, même si ça fait mal et même si le cœur n’y est plus. Oui … la survie a pris le pas sur l’envie. Sur la vie.


this session is gonna be different
Ola Azul/Yann ꕥ 26 ans
fréquence de rp : 1 fois par semaine en général. ϟ fréquence de connexion : Un petit peu tout les jours. 5 jours sur 7 au pire des cas.  cutie  ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 500-800 mots, même si en général je suis plus proche des 800 (voire +) que des 500 Arrow ϟ avatar à réserver : Imran Abbas Naqvi ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Les kuwa ? Bah … verts … . Où k’c’est t'y ki n’est le traquenard là … ?  hehokoi  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3189888843 ϟ comment avez-vous connu 99 ? Je suis un récidivste  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562 ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? I love you to the moon and back (comme dirait le tatouage du beau Matthew Noszka sur ses côtes What a Face ).  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329
tumblr (gif) Maaelstrom (avatar)

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 14:24
Rebienvenue à la maison I love you
Comme je m'y attendais, ce fut un plaisir de te lire et j'attends la suite avec impatience. Je vais surveiller ta fiche, il paraît que ça intéresse grandement Svetlana. Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3621181096 J'espère que tu t'amuseras bien avec ce nouveau personnage. J'ai super hâte qu'on écrive ensemble. Bon courage pour le reste de la rédaction love

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 14:40
@Helia Solá : Tuwaaaa cutie Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 799091511 T'as pas idée comme tes mots me touchent et me vont droit au cœur cute De la part de quelqu'un dont j'admire tant le style/l'univers, cela signifie énormément et veut dire beaucoup pour moi Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 928930545  Et franchement, il me tarde de voir Svetlana lui tourner les sens dans tout les sens et faire mumuse avec lui Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3485736869 aidansourire Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322

Merci beaucoup pour ton adorable message de bienvenue, sweetie (alias notre Luxure bien à nous What a Face ) Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 15:15
Rebienvenue à la maison love ! Une fois de plus ta plume est un régal et tu nous fais un chouette personnage ! cute
Je vais prendre le temps de tout lire en détail, mais c'est déjà prometteur Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 900075052keur

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 15:43
Rebienvenue avec ce super personnage keur
bon courage pour ta fiche !

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 16:47
rebienvenue, courage pour ta fiche bg Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2958767705

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 16:58
TOUA, mon lapin au curry ! Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2958767705

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 17:20
oh un pakistanais, c'est rare cute Samia l'est aussi par son papa, on pourra sans doute voir un lien en rapport avec ça keur
rebienvenuuuue chez toi Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3897432730

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 19:08
Déjà un dc Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619 Re-bienvenue et courage pour ta fiche love

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 20:34
rebienvenue à la maison cutie et bon courage pour la suite de ta fiche Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 176241234

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 3 Sep - 22:52
Bienvenue mon cher !

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Sep - 15:03
@Jupiter Lynch : Mon Jupiking cutie Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 799091511 Ce que je suis heureux et content de te voir par ici cute Tes mots me boostent et me galvanisent prodigieusement - as usall.  excited  Un grand merci à toi Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2881807329

@Sasha Kowalski : Ton Monsieur sensibilisation routière et king de la mécanique grabataire est là Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2537584314 Merci beaucoup Champion Wink keur

@Ilias Diamandis & @Raven Rose : Vouuuuus excited Trop de beaugossitude sur ma fiche là Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 199075109 Trop trop hâte d'officiellement vous rejoindre, pour que l'on puisse s'adonner à des TC qui claquent sa mère avec les membres de la dream team Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 1729036717 hola

@Adriel Lynd : J'avoue qu'ils ne courent pas les coins de rue du monde RPGique Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562 Alors que franchement, entre-nous soit dit, il y en a dans le lot qui sont franchement pas mal Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3621181096 (Comme Imran par exemple Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3082847110 Oui bon okay, là je manque peut-être cruellement d'objectivité Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322 ).
Oh oui très volontiers ! excited J'ai d'ailleurs quelques idées qui me viennent là Very Happy Je déboule dans tes MP real soon pour te faire part de tout ça excited Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 151223673 Merci pour ton petit mot  Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 176241234

@Zoella Wallace : Ouais, j'suis d'une incommensurable faiblesse. Bon en même temps, il ne faut pas beaucoup me pousser pour que je plonge Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322 Merci beaucoup Very Happy

@Reagan Schuyler & @Wyatt Gunn : Merci vous deux cutie D'ailleurs du coq à l'âne, j'trouve que vous allez bien ensemble Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562  (Okay j'me tais et la mets en veilleuse, sinon @Daniel Sun va me faire regretter ces paroles en me frappant jusqu'à ce que mort s'ensuive What a Face Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 4164585468 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3189888843 ).

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Sep - 15:32
wow, une chose est sûre..
tu fais pas les choses à moitié Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619

mais j'aime beaucoup beaucoup ta plume.
j'avais hésité à te proposer dodo pour des liens.
du coup, j'vais d'voir lire ta fiche pour mieux cerner akhtar. Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 41284244

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Sep - 15:51
rebienvenue love

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Sep - 17:04
@Jina Reed : Merci beaucoup jolie gameuse Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 995762081

@Dodo Roddle : Oui, je suis quelqu'un de ... très généreux dans ses écrits. Tant pour ce qui est de l'histoire que du RP : je plaide coupable What a Face Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322
Rohlalala, merci beaucoup. Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619 Je ne sais vraiment que dire, ni où me mettre Embarassed
C'est vraiment gentil - et courageux aussi ^^ - de ta part. plzz J'espère seulement que cela ne sera pas trop lourd et rude à la lecture hidebox (Perso, j'ai eu bien du mal à l'écrire/me relire, et dois faire pas mal de pauses pour m'oxygéner l'esprit, tant ça ... pfffiou, tant cela m'éprouve. ohpardon Mais bon, peut-être que c'est juste moi qui suis "un peu trop sensible" et que cela n'est pas aussi difficile pour quelqu'un d'autre sisisi Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 566061312 ).

@ Invité

avatar
   
#
Ven 4 Sep - 17:21
Rebienvenue sur le forum Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 176241234

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 0:14
MAIS QUE TU ES BEAUUUUUU Vivement qu'on se lance dans le RP tout les deux !
Re bienvenue à toi <3

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 8:09
rebienvenue à oi I love you

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 9:57
@Sarah Gingerich & @Jaden Summers : Merci les poussinous cutie Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 176241234

@Matìas Pereyra : Aye Papi ! Hace mucho calor aquí Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3697710961 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3485736869 slurp
T'as vu ça, il est encore foutrement attrayant mon daddy What a Face
Il me tarde de mettre en place ce que nous avons échafaudé tout les deux (j'planche d'ailleurs dessus dans l'ombre, mais chhhhhut What a Face ). Alterner la légèreté, avec l'angoisse, la panique, l'effroi, l'horreur, l'épouvante, le drama et le je-m'en-foutisme Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 199075109 (@Leone Castelli va me détester et avoir de sérieuses envies de meurtre à mon encontre pour avoir fait preuve d'autant d'irresponsabilité/d'imprudence, c'est sûr leelaaaa Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619 ).

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 11:07
Rebienvenue à la maison ! saluut

Je sens que notre coloc (ui bon, j'suis pas sous le bon compte mais c'est qu'un détail) va être bien fun à jouer. Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 11:16
@Noah Mason : T'es tout excusé mon tout beau cutie Et comment ! Cela va être dantesque et épique excited Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2153884322
Btw, je me suis permis de justement accorder à la coloc' une place prépondérante au sein de son histoire sisisi
Il s'agit des parpaings paragraphes qui s'intitulent (A family ... finally et Grumpy . Oui, j'préfère faire preuve de compassion, en vous indiquant où aller à l'essentiel dans ce mastodonte Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 36146562 ).
Si jamais quelque chose ne cadre pas ou vous semble peu vraisemblable : n'hésitez surtout pas à me le dire. cutie J'apporterais les modifications qui s'imposent en fonction Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 900075052

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 13:24
@Akhtar Mankad Plaît-il? What a Face

Y a besoin de tirer les oreilles de quelqu'un ? What a Face

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 13:29
@Leone Castelli : Oh que oui ! C'est après s'être adonnés à mille-et-une polissonneries en ma "galante" compagnie dans un état ... second (j'crois que c'est vraiment le mot qui s'impose What a Face ) voilà cinq ans de cela, que notre cher Matìas a cru avoir contracté le VIH Arrow Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619 Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 2022337191

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 13:35
@Akhtar Mankad Oh. Akhtar est séropositif ?

#je n'ai pas tout suivi mais j'essaye de prendre le train en route ^^

@ Invité

avatar
   
#
Sam 5 Sep - 13:40
@Leone Castelli : Non, mais compte tenu de son background socio-professionnel, son passé et les milieux malfamés - où drogue, armes, prostitués et MST circulent à tout va - dans lesquels il a longtemps baigné ; Matìas aurait eu toutes les raisons du monde de paniquer et redouter le pire, au lendemain de cette soirée placée sous le signe du glauque/du sordide, où l'alcool et les stupéfiants aidant, ils ont pris des risques inconsidérés Et du passé qui s'endort, y a plus rien à retenir 3906856619

T'inquiète c'est pas grave du tout hug D'autant plus que tu es en absence/PR et as pour l'heure d'autres préoccupations qui te tiennent en haleine et accaparent une grande partie de ton temps cute

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum