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aidan -- i know you can hear me

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Ven 11 Sep - 16:56

Jules se réveille et elle n’a envie de rien. Le coeur se serre difficilement, et elle regarde la date. Elle aurait voulu l’occulter, elle aurait voulu l’oublier. Ne plus y penser. Ne rien ressentir à cet instant. Alors ça va faire 19 ans, 19 ans qu’il est parti. Et Jules elle a beau faire semblant, elle a beau se cacher derrière un masque digne des plus grands, jeu d’actrice qui ne demande que peu d’efforts, aujourd’hui, le masque tombe et elle n’a envie de rien. Elle se sent seule Jules. Pour cette journée, elle aurait voulu, voir les autres, faire comme si de rien n’était mais elle repense à son frère qui ce matin là, il y a 19 ans, partait pour le travail, elle repense à son frère qui l’a embrassé sur le front avant de partir, tandis qu’elle se préparait pour aller à l’école et qui lui a promis le soir même qu’il lui lirait la suite de leur comics préféré. Et il n’est jamais rentré Joshua, il n’est jamais rentré. Il n’a jamais passé le pas de la porte ce soir là et Jules, elle en veut encore à la terre entière même si plus rien ne peut le ramener. Rien ne le ramènera jamais et rien ne colmatera la brèche éternelle qui s’est logée dans son coeur quand elle a compris. Elle se souviendra éternellement de la sensation qu’elle a ressenti quand sa mère est venue et lui a dit Tu sais Jules, il y a eu un accident. Ton frère ne reviendra pas. et qu’elle a pleuré, pleuré tellement, que le lendemain et les jours qui suivirent, elle n’est pas allée à l’école. Et puis on connaît tous la suite, deux parents qui se déchirent, une mère qui ne supporte pas l’absence du fils, le père qui rejette son envie de contrôle sur une gamine qui doit combiner avec le fait que son frère ne reviendra pas, qu’il ne viendra plus la chercher à l’école. Et 19 ans plus tard, elle aimerait qu’il soit là. Parce que ce serait différent, parce que son père ne se serait sûrement pas mit en tête de vouloir la marier avec un type qu’elle ne connaissait pas, parce que son père et sa mère serait sûrement ensemble à l’heure qu’il est. Et elle n’aurait sûrement pas eu besoin d’user et d’abuser de subterfuges pour changer les idées du patriarche Ainsworth. Quand elle repousse la couette, elle regarde l’heure et elle voit quatorze heures qui est affiché sur le réveil, le somnifère a fait bien trop effet et la voilà qui a maintenant loupé la moitié de sa journée, mais elle s’en fout elle n’a envie de rien. Elle enfile son déshabillé et elle se traîne, las, jusque dans la cuisine pour se servir un café. Voit que la femme de ménage est passée, elle grogne en manquant de faire tomber cette tasse qu’elle traîne depuis dix-neuf ans qui est passé, qui n’a plus rien dessus comme dessin. Il n’y a rien de plus mais c’était sa tasse et Jules a encore l’impression qu’elle a un peu de lui avec elle quand elle l’utilise. Le café qu’elle fait couler et dont elle boit une gorgée la sort peu à peu de sa léthargie et elle s’installe dans le canapé pour s’allonger sous son plaid, les cheveux coiffés en un chignon défait. Elle aurait pu dire à Castiel de passer s’il lui répondait, elle ne sait même pas ce qu’il a, elle n’a aucune nouvelle et il pourra courir pour en avoir, ce n’est plus elle qui fera le premier pas. La boule au ventre, elle attend que le temps passe, elle attend que cette journée se termine pour reprendre le cours de sa vie. Elle espère un message de sa mère, un message de son père mais rien. Comme s’il l’avait oublié. Et l’interphone sonne, elle se lève, toujours affublé de son plaid et elle appuie sur le bouton pour que la porte s’ouvre, ça pourrait être n’importe qui, elle s’en fout aujourd’hui. Elle est presque sûre que c’est sa mère qui vient se plaindre de son comportement avec son beau-père lors de sa « soirée » qui n’était pas censé être un repas de « belle-famille ». Elle retourne se jeter dans son canapé après avoir prit une nouvelle gorgée de café, augmentant le son de la musique pour ne pas s’entendre penser.  Et quand elle se tourne, elle voit Aidan qui se tient là, face à elle, elle hausse un sourcil interrogateur et se redresse « Si tu cherches je ne sais qui, avec qui tu fais les tabloïds, elle n’est pas là. » Pourquoi viendrait-il la voir de toutes façons ? Ne l’a t-il pas abandonner à un moment, lui aussi ? « Et j’ai envie de voir personne aujourd’hui. » Est-ce qu’il s’en souvient au moins ? « Alors dis moi ce que tu veux et puis si ce n’est pas important, reviens plus tard. » Parce qu’elle n’a pas la force, Jules.

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Dim 13 Sep - 19:34
Tu te réveilles avec une étrange sensation aujourd’hui. Le coeur serré, la gorge nouée. Pas bien. Cela pourrait être un jour comme les autres pour toi, rien de spécial. Mais dès que tu te lèves, tes pensées vont vers Jules. Tu sais l’importance de ce jour pour elle et tu t’en veux de ne pas avoir été là pour elle les deux dernières années. Tu observes ton portable, hésitant durant de longues minutes à lui envoyer un message. Puis tu te dis que non, tu refuses de la laisser seule ce jour-là une nouvelle fois. Alors certes, elle est peut-être entourée à cet instant, Jules. Peut-être bien que tu te déplaces pour rien, qu’elle va t’envoyer balader mais tu t’en fiches pas mal. Cette fois-ci, tu refuses d’agir comme le dernier des cons. Retourner dans l’Upper East Side te rappelle le temps d’un instant ton ancienne vie. Ces rues, tu les connais par cœur. Et pourtant, tu n’as plus rien à faire ici. Tu es un intrus mais personne ne fait attention à toi. De toute façon, tu n’es pas là pour faire semblant de te pavaner dans un quartier où tu n’as plus le luxe de pouvoir habiter mais pour voir Jules. Après avoir sonné, tu attends et enfin, les portes automatiques s’ouvrent. Tu inspires un bon coup et passe machinalement une main dans tes cheveux dans le but de te recoiffer avant de rentrer chez la jeune femme. Il suffit de voir la tête qu’elle fait en te voyant pour comprendre qu’elle ne s’attendait pas du tout à te voir ici. « Je rentrerais chez moi lorsque cette journée sera terminée. ». Autrement dit, elle va devoir te supporter pour un bon bout de temps. Tu enlèves ta veste pour aller la poser sur le porte manteau proche de l’entrée comme si tu étais chez toi. En temps normal, certainement que tu aurais réagi à ces mots qui font référence à ta boss en lui demandant si ta vie privée l’intéresse tant que cela mais pour une fois, tu décides de te la fermer car cela n’apportera rien de concret à ta présence ici. Non, pour une fois, tu ne provoqueras pas Jules Ainsworth. Pas aujourd’hui. Car aujourd’hui, tu veux être là pour elle. Certes, tu ne pourras pas lui changer les idées mais tu pourras peut-être l’aider à affronter cette journée. « Je suppose que tu n’as pas déjeuné. » dis-tu avant de te diriger vers sa somptueuse cuisine qui fait la taille de ton appartement et qui ne doit pas beaucoup lui servir – à quoi bon cuisiner lorsqu’on a l’argent pour payer quelqu’un ou aller dans les meilleurs restaurants new-yorkais ? Toi-même tu as dû t’y mettre en te retrouvant à vivre chez les gueux. Alors certes, tu es loin d’être un professionnel mais tu te débrouilles à peu près maintenant. Relevant les manches de ta chemise blanche, tu t’actives pour lui faire un petit déjeuner digne de ce nom. Hors de question de la laisser se morfondre dans son coin. « Tu me laisseras de la place sous ton plaid ? » que tu lui demandes tout en l’observant du coin de l’œil. Il est clair qu’elle ne va pas bien et tu n’es pas là pour espérer lui décrocher un sourire. Non, tu es là pour espérer que cette journée passe le plus rapidement possible pour elle. Peu importe qu'elle te hurle dessus, qu'elle pleure, qu'elle rit... Tu seras là. Car Jules, elle est beaucoup trop importante à tes yeux pour que tu la laisses une nouvelle fois tomber. Et même si tu ne lui dis pas clairement ce que tu fiches ici, chez elle, tu te doutes bien qu'elle comprend. Pas besoin de paroles lorsque les gestes expriment tout.

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Dim 20 Sep - 16:20

Demain ça ira mieux c’est ce qu’elle essaie de se dire Jules, que demain ça ira mieux. Que demain, elle aura de nouveau le sourire et qu’elle ira mieux. Mais elle sait que cette léthargie dure quelques jours généralement. Alors il faudra qu’elle trouve pour s’occuper, il faudra qu’elle trouve pour ne pas être seule demain, après demain. Et elle pensait qu’elle allait être seule aujourd’hui mais non Aidan est ici. Et elle aimerait le remercier, elle aimerait lui dire merci, mais elle n’en a pas la foi. Elle n’a pas envie réellement. Elle veut simplement qu’il la prenne dans ses bras qu’il lui dise que tout ira bien et qu’ils seront heureux. Enfin qu’elle sera heureuse, que ça passera. Elle comprend pourquoi il est ici quand il ne répond pas à sa pique. Et elle sourit, intérieurement. Elle le regarde qui prend ses aise dans l’appartement, toujours allongée dans son canapé « Et qui te dit que j’ai envie de te supporter ? » demande t-elle, avec une impertinence mal assurée. Pour une fois, elle est faible, elle est fébrile Jules. Elle le regarde se mouvoir dans l’appartement comme s’il avait passé sa vie ici et elle a le coeur qui se serre un peu. Parce qu’avant ça aurait été normal mais il disparu tant de temps. Il a disparu si longtemps que Jules a peur qu’il reparte aussi. Même s’ils ne se sont rien promis. Même s’il ne sait même pas que Castiel a prit le large. Il est là, et c’est tout ce qui compte « Non, je n’ai pas faim. » Mensonge, elle crève de faim mais elle n’a pas la force de se lever et personne ne doit passer aujourd’hui, ou du moins dans l’après-midi. Alors elle pourra toujours combiner avec sa flemme mais non. Aidan est là. Elle se redresse Jules, pour s’assoir dans le canapé, sa tasse de café entre les mains et elle sourit un peu, juste en coin, presque imperceptiblement « Oui, tu auras de la place sous le plaid. » Parce que ça lui fera du bien. Elle le regarde alors qu’il s’approche et repousse le plaid pour qu’il s’installe à côté d’elle alors qu’il dépose le plateau sur la petite table, elle dépose la tasse sur le plateau et elle regarde ce qu’il a fait comme nourriture, et elle apprécie. Il sait encore ce qui est sa nourriture réconfortante. Elle attrape un grilled cheese qu’elle sépare en deux avant de croquer dedans pour le remettre dans l’assiette. Sa tête qui se pose contre l’épaule d’Aidan et elle repose le plaid sur leur deux corps. « Tu sais, il me manque. » prononce t-elle,la voix tremblante. « Il me manque et je me dis que s’il était encore là, rien ne se serait passé comme ça. J’ai l’impression que ma vie c’est un chaos sans nom parce qu’il est parti. » Elle relève la tête et plante son regard dans celui d’Aidan, les yeux baignés de larmes. « Heureusement que toi t’es là. Il faut que je t’avoue un truc. » Parce qu’elle n’a plus envie de lui mentir. « Toute l’histoire avec Castiel, c’était du vent. »

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Sam 24 Oct - 19:36
Elle peut te dire qu’elle n’a pas envie de te supporter, qu’elle n’a pas faim… Peu importe. Tu es bien décidé à rester à ses côtés et c’est pour cette raison que tu te contentes de suivre ton instinct pour une fois. Tu as beau de ne pas être un chef cuisinier (loin de là même !) tu fais de ton mieux pour faire quelque chose de simple mais capable de satisfaire l’estomac de Jules durant au moins une heure ou deux – quitte à devoir commander autre chose plus tard de plus satisfaisant. « Bon appétit. » que tu lui lances avec un accent français lorsque tu arrives à sa hauteur pour poser le plateau de grilled cheese sur la table basse. Tu en profites alors pour te glisser à ses côtés et tandis qu’elle pose sa tête sur ton épaule, ta main vient trouver la sienne que tu attrapes avec délicatesse. Un simple geste pour lui montrer que tu es là, que tu ne comptes pas te barrer cette fois-ci. Pas une nouvelle fois. Pas comme ça. Il est rare de voir Jules dans un état de vulnérabilité et les larmes dans ses yeux, ses mots… font serrer ton cœur. Tu n’as jamais perdu quelqu’un, jamais connu le deuil. Tu ne peux pas comprendre ce qu’elle vit à cet instant, toutes les émotions qui la tourmentent. Mais tu peux être là pour elle. Et alors que tu t’apprêtes à parler, voilà qu’elle te fait un aveux auquel tu ne t’attendais définitivement pas concernant ses fiançailles. Oh, tu n’as pas culpabilisé de votre dernière soirée ensembles… Pour autant, cela te soulage bien plus que tu ne l’avoueras de savoir que cette histoire n’est qu’un mensonge. Tu repenses à toutes les fois où tu as insulté le fameux Castiel sans raison, sans même savoir à quoi il ressemble ni qui il est réellement. Juste parce qu’il était le fiancé de Jules. Est-ce que tu culpabilises pour autant suite à sa révélation ? Non, pas le moins du monde. « Tu m’as eu comme le dernier des cons. Bravo. » dis-tu dans un souffle, tandis qu’un léger sourire apparaît sur tes lèvres. Tu es tombé dans le panneau sans te poser de questions, avec cette douloureuse impression de perdre Jules à tout jamais. De ta main libre, tu viens alors caresser sa joue à l’aide de ton pouce. « Pourquoi ? » que tu lui demandes alors que le nom de son père apparaît immédiatement dans ta tête. Tu n’oublies pas ce qu’elle vient de te dire, l’impression qu’elle a eu de sa vie depuis le décès de son frère. Il y a toujours cette pression familiale au sein du Gotha pour se fiancer avec le meilleur nom, celui ou celle avec le plus d’argent. Les femmes ne sont pas traitées au même titre que les hommes – et tu t’en ai rendue compte d’ailleurs grâce à Jules car toi, tu as toujours été satisfait d’être celui avec du choix. Car Jules, elle ose parler. Elle a cette capacité à trouver le moyen d’être écoutée. « Peu importe ce que tu penses, ton frère serait fier de toi. ». Peut-il seulement en être autrement ? « Tu sais pourquoi je voulais t’amener partout avec moi lorsqu'on était ensembles ? Parce que tu as toujours eu cette facilité à te faire entendre, à argumenter peu importe le sujet et la cause alors que moi, je hochais la tête à côté de toi sans même comprendre un mot de ce que tu disais. Tout le monde se demandait ce que tu foutais avec moi à cause de ça… Mais je m’en fichais. J’étais juste fier d’être avec toi. Fier de toi. ». Trop habitué à avoir les regards et l’attention sur toi, il a pourtant dû que tu te fasses à l’idée que Jules soit la plus intéressante dans votre couple. C’est quelque chose qui aurait pu t’énerver – si tu ne l’aimais pas, si tu ne la regardais pas avec des yeux abrutis par l’amour. Elle t’a appris en quelque sorte que parfois, il est préférable d’être en retrait. De laisser ceux et celles qui le méritent briller. « J'étais le bouffon de la reine et ça m'allait parfaitement. ». Des mots que tu ajoutes sans la lâcher du regard. C'est sûrement étrange de lui révéler tout cela maintenant car à quoi bon ? Mais elle mérite de savoir, Jules. Même si c'est trop tard.

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Sam 7 Nov - 15:05

Il lui en faut peu pour craquer Jules, mais chaque année à cette période, elle baisse les armes, ne fait plus semblant d’être forte. Pour une journée, ou deux. Le temps que ça passe. Mais aujourd’hui, Aidan est là. Aidan est là, dans sa cuisine à lui préparer à manger et Jules ne peut pas être plus reconnaissante que cela, il est là pour elle, après des années à avoir disparu de la surface de la terre. Après que Jules ait passé des nuits entière à le chercher, à vouloir savoir où il était. Après avoir passé des soirées à pleurer, à se demander s’il lui était arrivé quelque chose. Le voilà qu’il est là, à fanfaronner en lui faisant un griller cheese avant que leurs mains ne se lient avec une délicatesse qu’elle avait oublié. Ses doigts s’entrelacent avec ceux d’Aidan, comme avant, par habitude.  Et puis, les mots sortent de ses lèvres pas maquillées pour une fois. Le cerveau fatigué d’avoir trop réfléchi, voilà qu’elle ne réfléchit plus et lui expose ses secrets les plus enfouis depuis quelques temps. Elle rit un peu de sa réflexion et elle appuie sa joue contre la main d’Aidan en fermant les yeux un instant avant de les rouvrir pour le regarder dans les yeux. « Pourquoi ? Parce que mon père, dans son intense frustration a décidé de vouloir contrôler des pans de ma vie qui ne devraient être controlés que par moi. Tu sais, quand on était ensemble, il n’y pensait pas. Puis… Puis tu as disparu et il a cru bon de vouloir me fiancer avec un type que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. Et je n’en avais pas envie. Et tu sais bien que quand on me dicte ce que je dois faire, j’envoie tout balader. » avoue t-elle en soupirant longuement, clignant des yeux. Elle se mord la lèvre avant de gratter sa nuque et elle l’écoute, son coeur qui bat trop vite, trop fort dans ses tempes, dans sa poitrine. Ses mots lui font du bien et elle se demande si ce n’était pas ce qu’elle attendait aujourd’hui. Il sat comment lui faire du bien avec des mots, Aidan et ce n’est pas la première fois. Pas la première fois qu’il a les mots justes. Jules ne peut s’empêcher de sourire. « Arrête. Tu étais… tu es toi. Et moi tu sais pourquoi j’aimais être à ton bras ? Parce que tu me laissais faire. Enfin, tu me laissais dire ce que je voulais. Et tu me faisais briller à ta façon, tu me laissais briller. Et c’était beau. » Parce que c’est du passé et Jules a enterré leur relation, elle l’a laissé dans un coin de sa tête, dans un coin de son coeur. Pour toujours. Parce qu’elle l’a aimé Aidan, profondément, d’un amour sincère. Et rien de tout cela ne changerait, il y aura toujours quelque chose dans le coin du coeur qui le ramènera à lui et à leur relation. Quand il conclue, son regard reste dans celui d’Aidan et elle reste sans voix, plus aucun mot ne parvient à son esprit et elle le regarde, se mord la lèvre « Tu n’étais le bouffon de personne Aidan. T’étais mon roi, j’étais ta reine. Mais jamais tu n’as été mon bouffon. » le rassure t-elle, avant de croquer dans son grilled cheese, un sourire encore sur les lèvres. « Tu sais, je crois que si mon frère avait encore été là, il aurait remué ciel et terre pour te retrouver à l’époque. Parce qu’il aurait vu à quel point j’étais malheureuse quand tu n’étais plus là. Il aurait remué ciel et terre, et il aurait fait en sorte que tu reviennes. » elle s’humidifie les lèvres en déposant le sandwich sur l’assiette avant de reporter son regard sur Aidan « Parce que même si on s’engueulait parfois, même si je te piquais des crises de jalousie, c’est parce que je n’arrivais pas à te prouver à quel point je t’aimais. Je t’aimais d’une façon inédite, ça me faisait flipper. Vraiment. Comment tu as pu me retourner le coeur et le cerveau de cette façon ? Quand tu as disparu, j’ai cru que j’allais crever. Et rien que pour ça, mon frère aurait remuer ciel et terre. Il t’aurait adoré. Il t’aurait adoré parce que tu me rendais heureuse. Il t’aurait adoré même si t’es un vrai idiot, il t’aurait fait redescendre sur terre plus d’une fois. » Jules se rapproche alors doucement, et pose son front contre celui d’Aidan en fermant les yeux. « Merci d’être là aujourd’hui. J’aurais voulu passer cette journée avec personne d’autre que toi. Parce qu’il y a que toi qui sait, toi qui peut comprendre à quel point je l’aimais. A quel point j’aimais mon frère. Plus que moi même. »

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Dim 8 Nov - 18:23
Sans surprise, tu apprends que c’est à cause de son père que Jules a manigancé ce fiancé sorti de nul part. Tu ne peux pas lui en vouloir de te l’avoir fait croire – c’est même bien fait, vu les nombreux coups bas que tu lui as fait en te barrant puis en revenant au sein du Gotha au bras d’une autre sous ses yeux pour la narguer comme si de rien n’était. Mais si ce n’est que du faux pour le moment, tu te doutes bien que Jules finira par rencontrer quelqu’un qu’elle aime sincèrement, réellement et qui l’aimera tout autant. Ce sera cette personne-là qui aura droit à lui passer la bague aux doigts. Cela aurait pu être toi fût un temps et ton égo te pousserait presque à ne pas la vouloir avec quelqu’un d’autre que toi. Mais tu dois la laisser partir, Jules. Complètement. Elle mérite le bonheur et toi, tu lui as brisé le cœur tout en brisant le tien par la même occasion. « Je ne peux pas m’imaginer avoir deux Ainsworth sur le dos… Même dans un petit village français, je ne vous aurais pas échappé. ». Tu lui souris un peu tristement, parce que tu sais que les choses auraient été différentes, oui. Mais tu aurais tout de même agi comme un crétin. C’est ta marque de fabrique après tout. La honte t’a bien trop écrasé pour assumer avoir été déshérité, pour avoir ne serait-ce que tenter de demander de l’aide à celle que tu aimais. Tu aurais dû le faire. Mais maintenant, tu ne peux que vivre avec des regrets. Lorsqu’elle pose son front sur le tien, tu caresses doucement son visage avant de passer un bras autour de son cou pour la rapprocher de toi. Dans un geste tendre, tu poses un léger baiser sur son front. Cela te semble presque normal d’avoir ce genre de geste affectueux avec elle alors que tu ne devrais pas. Tu as déjà fait une parenthèse, Aidan. Voilà que tu veux en faire une autre. Mais tu ne peux pas t’empêcher de te comporter ce cette manière avec elle, même si c’est terminé entre vous. « J’aurais dû être là l’année dernière. J’ai pensé à ton frère et à toi ce jour-là, tu sais. Enfin, je pensais à toi tous les jours mais c’était différent. J’avais même écris un message mais j’ai explosé mon portable de rage. Parce que je n’ai jamais trouvé le cran de revenir vers toi. ». Tu te rappelles très bien de ce jour-là car tu t’es retrouvé comme un con, sans aucun moyen de te repérer à New-York, sans moyen de contacter qui que ce soit en cas d’urgence. Et tu avais tous les mots de Jules, son visage dans ta tête qui ne partaient pas. « Tu es la seule que j’ai aimé plus que je me suis aimé.  J’aurais aimé pouvoir le montrer à ton frère. Qu’il voit à quel point j’étais un crétin mais un crétin raide dingue de toi qui voulait te rendre heureuse. ». Car c’est bien connu, à cette époque, tu ne vivais que par une chose : toi-même et l’argent. Jusqu’à ce que tu tombes amoureux, sans même t’y attendre. Jules est l’une des seules personnes avec qui tu as réussi à mettre ton égoïsme de côté, à préférer la mettre en avant plutôt que toi. « Je sais qu’un jour, tu rencontreras de nouveau quelqu’un... ». Quelqu’un de mieux que moi, car tu n’as pas été à la hauteur avec elle. « … et que ce jour-là, nos chemins finiront par se séparer de nouveau. Mais je serais toujours là. Je ne partirais plus. ». Une promesse que tu tiendras cette fois-ci. « De toute façon, tu es bien placée pour savoir que c'est difficile de se débarrasser totalement d'un Blackson. » ajoutes-tu avec un sourire en coin cette fois-ci.

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Dim 29 Nov - 17:29

Personne ne la comprenait jamais, parce qu’au fond, elle montre ce qu’elle veut bien montrer. Son côté dure à cuire, son côté qui montre qu’elle n’est pas quelqu’un comme les autres, son côté grande gueule aussi. Mais parfois, elle craque. Comme deux fois dans l’année, aux alentours de l’anniversaire de son frère mais aussi, aux alentours de l’anniversaire de sa mort. Son père et sa mère ont l’air d’être passés au dessus, ils ont refait leurs vies chacun de leur côté, parce que le mariage n’a pas supporté. Ils ont refait leurs vies, panser leurs plaies et Jules, elle pensait que c’était le cas aussi. Mais non. Ce n’était pas le cas. Et elle est terriblement triste aujourd’hui. Heureusement pour elle, il est là et elle n’en espérait pas moins. Parce qu’Aidan sait, comment les idées sont noires à ce moment là. Comme elle n’a envie de rien, c’est pour ça qu’elle a envie de rétablir la vérité. Et Jules rit, quand il parle de son frère. Et la vérité qu’il émet, elle ne peut s’empêcher de lacher un petit rire "Oh ça oui… Bon, plus mon frère que moi sûrement." Lui qui était celui qu’on surnommait "le requin de la finance" alors qu’il était tout jeune diplômé. Peut-être que ça aurait fait des étincelles avec la façon d’être d’Aidan, mais Jules était sûre qu’il aurait aimé le blond, vraiment. Il l’aurait aimé parce qu’il aurait vu à quel point Jules était heureuse avec lui. Elle a besoin de ce contact Jules, et quand les lèvres du Blackson se dépose contre son front, elle ne peut s’empêcher de fermer les yeux et de sourire. Parce que ça lui fait du bien, ça lui réchauffe le coeur qui était bien trop gelé. Le coeur où il faisait noir, encore une fois, il est la lumière du phare. Et elle le regarde, à sa révélation. "Tu as cassé un téléphone pour moi ? Et bien." S’étonne t-elle, avant de faire une petite grimace. Elle se souvient du nombre de fois qu’elle avait pu l’insulter de crétin, du nombre de fois où elle lui avait dit que c’était qu’un sale con prétentieux qui ne pensait qu’à lui. Elle se souvient aussi de la première fois qu’ils se sont embrassés. Elle l’avait repoussé avant de se laisser aller. Il y a tant de choses qui lui reviennent en tête à Jules. Des choses belles, des choses qui font du bien. Le genre de choses dont on veut se rappeler les jours où ça ne va pas trop bien. Et les confidences lui serrent le coeur à Jules, elle se sent étrangement bien. "Tout comme toi, tu retrouveras quelqu’un." Elle ne peut s’empêcher de sourire en coin "Et pas une folle furieuse qui m’en collera une sans que j’ai le temps de dire quelque chose." Elle s’en souviendra toute sa vie de celle là. "Parce que tu crois qu’il est difficile de se débarrasser d’une Ainsworth ?" Demande t-elle, étonnée, les yeux qui se plongent dans ceux d’Aidan alors qu’elle enroule ses bras autour de sa taille pour finir par l’enlacer et rester blottie contre lui "Je crois que je pourrais rien faire pour te remercier plus." Prononce t-elle, sans le regarder. "Même si je t’ai détesté, même si j’aurais juste préférer te savoir mort, plutôt que vivant quelque part loin de moi. Je pense qu’une part de moi t’aime toujours et ne cessera jamais de s’aimer. Après tout, on oublie jamais son premier amour, c’est bien ce qu’on dit, non ?"  Qu’elle demande en se collant un peu plus à lui, comme si elle avait envie de se réchauffer le coeur et l’esprit, comme si elle avait envie de faire partir le brouillard.

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