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didn't expect to see you here (alix)

@ Invité

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Lun 16 Sep - 2:17




didn't expect to see you here
it's hard to see you, knowing how much you hurt me and how much i still love you anyway.



☾☾ Il était tard. Pas loin des deux heures du matin. Ian était endormi, il s'était endormi paisiblement. Il dormait très peu souvent aussi bien. Il faut dire que sa soirée était parfaite, manger un peu n'importe quoi ce qu'il y a dans le frigo, devant un dessin-aminé, à s'endormir devant. Ce qui arrivait assez souvent en un soir de week-end. Tout n'était pas aussi millimétré que pendant la semaine où Ian se montrait perfectionniste afin que sa fille puisse aller à l'école dans les meilleures conditions possibles. Toutefois, ce soir, alors qu'ils étaient tous les deux, en train de dormir sur le canapé, une simple couverture sur leurs corps pour les protéger, la tête de Victoria posée sur son torse. Ce sont les pleurs de son enfant qui le réveille, qui le font même sursauter, inquiet. Elle montrait des difficultés à respirer, en plus du sudation excessive. Rien de mieux pour faire paniquer Ian. Il essaye de calmer sa fille en même temps qu'appeler les pompiers. Il tombe sur le service de réponse qui commence à lui poser une multitude de questions. Tant pis, il n'a pas le temps d'y répondre, il voit que sa fille se porte mal. Ni une, ni deux, il raccroche au nez de cette femme pour porter sa fille jusqu'à la voiture pour foncer, littéralement foncé jusqu'à l'hôpital le plus proche. Il ne pouvait pas se permettre d'attendre que le feu passe au vert. Il en payera probablement le prix mais l'essentiel était que son bébé se porte bien, qu'elle aille bien et la voir dans un tel état lui crevait le cœur. Grâce à cette conduite, certes dangereuse mais rapide, ils arrivent au bout d'une dizaine de minutes à l'endroit désiré. Portant sa fille, il la ramène dans le bâtiment. Rapidement, un médecin vient à lui, puis, deux, puis trois. Au fur et à mesure, une petite équipe de médecins se forment autour de lui. Ils prennent en charge la petite, lui posant des questions. Des questions qu'il qualifierait de pièges. Certaines, il y répondait sans aucun problème, d'autres, il ne se doutait même pas de leur existence.
Les choses se sont passées assez vite. Trop vite. Le stress, la fatigue, l'inquiétude, tout ça, ce n'est pas un bon mélange pour personne et encore moins pour Ian qui a tendance à prendre les choses bien trop à cœur, à s'inquiéter pour tout et pour rien, qui gère parfois bien trop mal les événements, spécialement quand il s'agit de son bébé. Ils l'emmenaient va savoir où, loin de lui. Ian a beau leur demander où elle va, il n'a aucune réponse claire, tout est flou. On lui dit simplement que c'est urgent et qu'il doit leur faire confiance. Pour quelqu'un comme Ian qui déteste les hôpitaux et qui n'a pas un super point de vue sur les médecins en règle générale, c'était peut-être un peu trop lui demander mais il devait essayer de se calmer... Il devait essayer. Être dans un tel état ne le réussissait pas du tout. Un bleu de la médecine se dirige vers lui, l'accompagne jusqu'à une salle d'attente. Un endroit des plus tristes. Un lieu froid, glauque. Ce qui ne rassure, en aucun cas, le père de la petite Victoria. De temps à autre, le petit bleu vient le voir pour lui faire la conversation, le rassurer. « Votre compagne ne devrait pas tarder. » Ma... quoi ? L'espace d'un instant, son cerveau s'est déconnecté, il a cessé de réfléchir, de penser normalement. Sa compagne ? Il fait très vite le lien avec Alix qui est la mère de Victoria et qui, tout naturellement, doit être tenue au courant de toute intervention concernant son enfant. Il allait la recroiser, du coup. Véritablement. Cela faisait quatre ans qu'il ne l'avait pas revu, qu'elle appartenait au passé, du moins, il aimait le croire. Il avait envie d'hurler... Il ne voulait pas la voir, il n'était pas prêt à la revoir. Il savait que ces retrouvailles seraient douloureuses aussi bien pour l'un que pour l'autre.
Cependant, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle n'arrive dans la même salle d'attente. Tout naturellement, son regard se pose sur elle. Comme les regards de n'importe quelle personne étant présente dans cette salle. La beauté d'Alix n'était certainement pas à remettre en question et cette prestance. Il ne savait pas vraiment comment réagir vis-à-vis de son retour soudain. Elle ne s'était pas occupée de sa fille pendant ces quatre dernières années, elle ne savait rien d'elle mais elle était quand même présente en sachant qu'elle allait probablement mal. Il était touché mais il était aussi très, très en colère et triste. Ce départ lui a brisé le cœur et ses quatre ans à devoir expliquer à sa fille que sa maman était partie... Ce n'était pas simple. Il n'y a que très peu qu'elle a pu lire cette fameuse lettre lui étant destinée. Le médecin qui lui tenait la jambe va vers elle, probablement pour lui sortir le même discours plein d'espoirs, positif et barbant qu'il a pu pondre à Ian et qu'il doit, certainement, pondre à tout le monde, à tous les proches de patients. En voyant Alix se rapprocher de lui, son cœur se met à battre plus vite. Putain... Comment quatre ans après pouvait-elle continuer à avoir autant de pouvoir sur lui, sur son corps, sur ses émotions ? Il la détestait tellement pour ce pouvoir qu'elle avait sur lui. Il n'y a qu'elle qui pouvait faire une telle chose. Il ne voulait rien dire. Il préférait rester muet. C'était à elle de lancer la conversation, après tout, non ? Elle devait bien se douter qu'il ne dirait rien. Il est ainsi, rancunier, parfois même de mauvaise foi. D'autant plus que la colère commençait à prendre la place principale. Ce qui promet pour la suite.

CODAGE PAR AMATIS

@ Invité

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Lun 16 Sep - 18:43




didn't expect to see you here



Mais je crois avoir compris que personne, jamais, ne pourra me consoler. On devrait peut-être apprendre aux enfants qu'on reste à jamais inconsolable...

@ian blackheart (sarasvati)


Elle est épuisée, Alix, quand elle balance ses clés dans la coupelle de l’entrée. Elle est épuisée quand elle se dévêtit pour aller prendre sa douche et laisser l’eau chaude couler sur ses muscles endoloris par une séance de sport qu’elle pourrait qualifier de bénéfique tellement elle a mal presque partout. Elle avait besoin de faire du sport, elle avait besoin de se dépenser, et elle est passée par tout en terminant par un cours de boxe. Elle avait surtout besoin de ne penser à rien. Cela fait un moment qu’elle n’a pas vu Victoria, et elle lui manque. Terriblement. Mais elle ne peut pas en vouloir à son ancienne belle-soeur qui est aussi son ancienne meilleure amie, elle travaille trop. Et Alix n’a pas encore eu le loisir de confronter Ian depuis qu’elle est rentrée. Elle aimerait parfois, il lui manque des fois. Mais elle sait qu’elle n’a pas le droit, elle sait qu’elle ne peut pas débarquer comme ça, comme un cheveu sur la soupe en territoire conquis. Le territoire n’est plus conquis, c’est même un territoire de guerre, ça va exploser un jour ou l’autre. Mais pour Victoria, Alix pourrait soulever des montagnes, bien qu’elle ait agit comme une connasse perdue. Alors qu’elle est sous la douche, elle ferme les yeux si fort, qu’elle se dit que tout pourrait être si beau si elle repartait. Elle rêve encore d’ailleurs Alix parfois, mais elle se dit qu’elle ne pourrait pas abandonner Vicky une nouvelle fois, quand bien même elle ne fait toujours pas partie intégrante de sa vie, quand bien même, elle ne va toujours pas la chercher à l’école parce que pour l’école de la petite, elle n’existe pas. Pour l’école de la petite fille, elle n’est qu’un nom sur un morceau de papier administratif, et elle n’est rien de plus. Elle ne peut pas aller la chercher, elle ne peut pas la prendre dans ses bras comme le font toutes les mamans qui viennent chercher leur bambin, provoquant de la niaiserie et de la mièvrerie aux yeux de la photographe. Quand elle sort enfin de la douche, elle soupire et enfile une tenue plus confortable que son jean et ses talons hauts, pour finir par plonger la tête dans son frigo et sortir deux avocats pour se faire des avocados toasts et une tasse de thé, dénotant avec la mal bouffe qu’ingère les américains, Alix a gardé ses habitudes de sa vie londonienne, un avocado toast et un thé, une fois de temps en temps, quand elle a bien trop mangé le midi. Elle se cale alors devant la télévision et bien évidemment, elle s’endort après avoir ingéré son repas du soir, elle n’a plus aucun rythme la photographe et ça la fatigue un peu de se lever à des heures indus et de ne pas savoir s’endormir à une heure raisonnable le soir. Le problème qui se pose quand elle s’endort comme ça c’est qu’elle ne met pas son téléphone en silencieux. Et bien que parfois, ça ne la réveille pas, cette nuit-là, c’est le contraire. La sonnerie stridente de son téléphone la tire de sa rêverie et elle met un moment avant de se rendre compte qu’elle s’est endormie dans le canapé. Elle attrape alors son téléphone qui s’est coincé entre deux coussins et elle ne vérifie pas avant de décrocher, elle n’a même pas remarqué l’heure tardive. Elle ne se pose pas de questions et quand les mots la réveillent en la percutant, elle sent son coeur qui s’accélère et elle se mord violemment l’intérieur de la joue pour ne pas pleurer « J’arrive. » sont les seuls mots qu’elle peut prononcer. Elle se rhabille en vitesse, rechausse ses talons et elle se jette dans le Uber qui vient d’arriver pour se diriger jusque l’hôpital. Elle n’a pas le temps de penser mais ce n’est qu’une fois dans les couloirs à l’odeur aseptisé qu’elle se rend compte qu’elle va le voir. Ou plutôt le revoir. Quand elle entre dans la salle d’attente, elle pose son regard un peu partout et ce n’est que quand le seul médecin présent dans la salle arrive et le quitte qu’elle le voit. Un regard furtif, un regard en coin, c’est tout ce qu’elle lui offre avant que son attention se reporte sur le médecin. Elle ferme les yeux, se concentre, tente de comprendre les mots rassurants qu’il lui procure. Mais son coeur de Maman ne l’entend pas comme ça, il bat vite, trop vite. Elle se demande si c’est l’effet qu’Ian a sur elle, ou si c’est la panique. Quand il en finit avec ses mots savants, Alix se demande ce qu’elle doit faire et elle sait. Elle doit être près de lui. Elle se rapproche alors de lui, respire un grand coup et joue avec sa bague, la faisant tourner autour de son index. Quand elle arrive à sa hauteur, elle reste à une distance raisonnable. Ne se place pas en conquérante. Elle ne sait pas quoi dire Alix, la bouche est pâteuse, elle a les mains qui tremble à l’intérieur de sa veste de cuir « Comment va t-elle ? » Les premiers mots sont pour Victoria, même si elle n’est pas là. Même si elle est sûrement dans une chambre aseptisée « Merci de l’avoir amené ici. » Pourquoi le remercie t-elle, c’était sûrement la meilleure des choses à faire que de l’emmener. « Est-ce que tu veux qu’on aille prendre l’air ? Ça te ferait du bien. » Du moins c’est ce qu’elle pense, l’artiste, puis s’il avait envie de la fustiger de tout les reproches qu’il avait a lui faire, elle n’avait pas envie que des gens qui ne les connaissaient pas les entendent. Elle voulait que ce soit entre lui et elle, comme ça allait sûrement l’être dans les mois à venir, quand il faudra prendre soin de Victoria. Quand il faudra être là pour elle, et elle sera là Alix. Qu’il le veuille ou non, elle sera là.



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