La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Anneke & Kwamie

@ Invité

avatar
   
#
Lun 26 Oct - 16:09
TW : Paroles violentes, racisme

Spoiler:

@ Invité

avatar
   
#
Sam 14 Nov - 18:02
Ann aurait rêvé de passer sa journée de repos enroulée dans un plaid devant un nanar stupide, à boire de la bière et manger des chips. Très honnêtement, elle avait été à deux doigts de le faire et elle se serait exécutée avec joie si Wes, son colocataire, n’avait pas été dans l’équation. Quelques jours plus tôt, il avait osé lui faire remarquer qu’elle ne sortait plus que pour aller travailler et la brune, empreinte de mauvaise foi, avait décidé de lui prouver le contraire. Mieux encore : elle lui avait promis de retourner à la boxe, peut-être même d’aller boire un verre avec lui un de ces jours – ce qui reviendrait à peu près à faire la même chose qu’ils font déjà chez eux, mais dans un bar, et en échange d’argent. Bref, elle s’était engagée à prouver à son médisant coloc que si, évidemment qu’elle avait une vie sociale, des potes, et autre chose à se mettre que des yoga pants et des tenues de travail.

Mieux encore : avant de sortir, elle avait fait son sac de sport, presque déterminée à aller souffrir sous les ordres du coach Burberry. Le fait est que quelque chose – probablement un esprit frappeur ou la maladie, genre flemmite aigüe – avait mal tourné et qu’à l’heure où je vous parle, elle en est là. Là, c’est-à-dire partout sauf à la boxe, sous la pluie, à attendre que le temps passe histoire de rentrer à une heure crédible, trempée, en faisant croire à Wes qu’elle sort de la séance de sport de sa vie. Téléphone dans une main, Pumpkin Spice Latte format quintuple XL dans l’autre, elle réfléchit au sens de son existence lorsque des cris attirent son attention. Sur le trottoir d’en face, un homme au sol et une pimbêche qui lui hurle dessus sans se retourner et continue sa route, probablement très fière d’avoir reçu sa dose d’embrouille quotidienne.

tw :racisme:

« Mais sérieux, vous avez vu ça ? C’est encore possible d’être comme ça en 2020 ? » Ann tend la main à l’homme pour l’aider à se relever et soupire, abattue. « J’ai entendu, surtout. Quelle conne. » Elle siffle de colère. L’évènement a réveillé quelque chose en elle, qui gronde depuis plusieurs mois et menaçait d’exploser à tout moment. « Je vais appeler… » la police, manque-t-elle de dire avant de se rétracter. La police ne pourra rien pour eux, si tant est qu’ils aient une quelconque envie de les aider à la base. « Laissez tomber. Vous n’avez rien, ça va ? »

@ Invité

avatar
   
#
Sam 21 Nov - 13:26
Kwamie ne se sent pas vraiment à son aise. Il ne s’attendait pas à se prendre une telle claque aujourd’hui. Et si des horreurs de ce genre, il lui arrive bien trop régulièrement d’en voir, c’est tout de même loin d’être d’une telle violence à chaque fois. Ou tout du moins, il ne se retrouve pas le cul au sol, d’habitude. Il espère qu’il n’aura pas le coccyx cassé, déjà… Parce que des fois, sur le coup de l’adrénaline, on n’a pas mal mais la douleur vient plus tard. Il soupire et râle dans sa barbe impeccablement rasée. Il n’est pas le seul à affubler la femme d’une insulte, et étrangement, ça lui fait chaud au cœur, ayant cette sensation d’être soutenu. L’homme finit par se relever, péniblement, le cul trempé, tout comme le reste en réalité. « Si ce n’est le risque d’attraper froid, non, ça va. » tente-il dans un sourire, soulagé de constater que son coccyx a l’air d’aller bien. Il aurait sans doute un hématome ou deux, mais ce n’est pas comme si quelqu’un le voyait nu en ce moment de toute façon…

« Qu’est-ce que je peux en avoir marre de ces personnes qui se croient mieux à cause de leur couleur de peau… » rage-t-il. Sans doute n’aurait-il pas laissé échapper sa colère au grand jour si la femme en face de lui ne partageait pas un métissage avec lui. « C’est fini le temps de l’esclavagisme et le reste… » Ca le sidère, ça l’a toujours sidéré. Petit, il n’avait pas cette sensation d’appartenir à une minorité, tout simplement parce que ce n’est pas dans ces termes qu’on l’a élevé. On lui a appris que tous les hommes sont égaux, et qu’ils naissent égaux, d’ailleurs. Mais en grandissant, il avait été témoin de remarque raciste prodiguée à l’intention de ses parents, dans un premier temps, puis envers lui-même et ses frères et sœurs. Il n’avait pas compris dans un premier temps, mais avec l’âge, il avait commencé à avoir les cartes en main pour comprendre les nuances et ces faits injustes qu’on lui reprochait : être né de la mauvaise couleur de peau. « Pardon… Je… C’est juste que ça me rend fou cette histoire… Je fais tout pour être un citoyen américain modèle… Enfin… Je suis ni voyou, ni délinquant quoi… J’ai un boulot respectable, tout ça… Rahhhhh… » Il ne saurait même pas clairement expliqué ce qui lui passe par la tête.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 2 Déc - 19:25
Dire qu’Anneke est choquée de la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux est un doux euphémisme. Elle qui a grandi dans une bulle a été quelque peu épargnée, sans pour autant nier ce qu’il se passait à l’extérieur, bien qu’elle n’ait pas vraiment eu le contact nécessaire avec l’extérieur pour se sentir concernée à titre personnel. Depuis sa grande arrivée dans la vie de sédentaire, cela dit, elle a eu le temps de tomber des nues. Scoop du jour : le monde extérieur ne ressemble en aucun cas à la vie au milieu de la troupe de roadies et autres personnalités actrices du monde du spectacle avec lesquels elle a grandi. Ce genre d’incidents les premiers.

Pourtant, elle ravale sa haine et son sentiment d’injustice. L’homme face à elle la porte pour eux deux et elle décide, alors qu’elle lui tend une main pour l’aider à se relever, de calmer le jeu. Super-Karen est partie, de toute façon, il n’y a pas grand-chose qu’ils puissent y faire dans l’absolu, sinon pester. Et si Anneke ne cherche pas à l’empêcher de cracher sa haine, elle ne cherche pas à l’attiser outre mesure : elle réserve ça pour Wes ce soir, à qui elle expliquera l’altercation dans les détails et se permettra de se lâcher un peu plus. « Pas besoin de vous justifier, vous pourriez encore bien être un baron du crime que ça ne lui aurait pas plus donné raison de vous traiter comme elle l’a fait. » Et quand bien même, Ann trouve terrible que cet homme en vienne à faire tourner toute une partie de sa vie autour du besoin de ne surtout pas passer pour un délinquant. Ce n’est pas sa faute, mais la brune ressent un besoin urgent d’éveiller les consciences. Les stéréotypes ont encore de beaux jours devant eux, visiblement. « Vous savez quoi ? J’habite juste à côté, je vous offre un café. Je dois avoir des fringues sèches à vous donner. » Jan Van Asten a un dressing de la taille d’un garage à bateau – bon, c’est peut-être un peu exagéré, mais la pièce est immense -, il ne remarquera même pas l’absence d’une chemise et d’un pantalon.  « Enfin, si vous voulez, je ne vous oblige pas. » Elle sourit à l’inconnu, espérant lui offrir le réconfort nécessaire pour, si pas oublier, au moins laisser cet incident derrière lui.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 3 Jan - 14:43
Kwamie est un impulsif, il l’a toujours été. Il a appris à se canaliser avec l’âge et fait d’ailleurs preuve d’une patience à toute épreuve dans certains cas, comme lorsqu’il s’agit de sa fille par exemple, mais dans les circonstances de l’instant, il ne peut que laisser échapper sa colère, bien que son interlocutrice n’ait rien demandé et n’ait été que spectatrice de la scène. Elle est prise à partie par l’afro-américain, tout simplement parce qu’ils partagent un métissage. Certains pourraient voir cela comme une autre forme de discrimination, mais l’agent immobilier est loin de ces considérations, aveuglé par son énervement.

Il finit par hocher la tête. « Avec plaisir. C’est gentil. » Pour les habits, il ne voudrait surtout pas abuser, ne sachant pas quand est-ce qu’il pourrait les rendre à la jeune femme ; mais le café lui permettra sans aucun doute de se calmer pour poursuivre la journée sur une note plus positive. « Rien que pour me réchauffer un peu et ne pas tomber malade, je ne me vois pas refuser. » argue-t-il dans un sourire mi poli mi amusé. « Je m’appelle Kwamie. » Il tend sa main à la jeune femme en guise de salutations et emboite ensuite le pas de la métisse jusqu’à chez elle. « Peu de personnes inviteraient ainsi un inconnu chez eux. » dit-il. Elle n’a clairement rien à craindre de lui, mais après tout, rien ne lui prouve, si ce n’est Kwamie qui pourrait lui confirmer. De nos jours, tout le monde a peur de son prochain et se méfie. On ne veut plus prendre de personnes en co-voiturage. On évite les SDF dans la rue. On marche un peu plus vite dès qu’on a l’impression d’être suivi. Alors tomber sur quelqu’un qui semble faire confiance est assez rafraichissant.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 14 Mar - 16:21
Il n’est que normal pour Anneke d’inviter cet homme à se réchauffer, boire un café et se sécher un peu. Elle ferait n’importe quoi pour un peu de compassion si elle avait été à sa place, et ce n’est que de la gentillesse élémentaire. Un peu de foi en l’humanité, de quoi rendre le moral à la brune pour quelques heures, en espérant provoquer les mêmes réactions chez son interlocuteur qui, après tout, vient tout bonnement de se faire agresser. Il se présente après avoir accepté sa proposition, et elle lui sourit tout en serrant la main qu’il lui tend. « Anneke. Vous pouvez m’appeler Ann, tout le monde le fait. » Les sonorités néerlandaises ne sont pas tout à fait habituelles aux oreilles américaines. Et puis, let’s face it, c’est bien plus rapide à prononcer.

Alors qu’elle entraîne Kwamie vers l’appartement d’East Village, cherchant ses clés au fond de son sac pour les introduire dans la serrure, il l’interpelle. Elle hausse les épaules, un peu naïve. Honnêtement, Ann inviterait n’importe qui chez elle si tant est qu’elle ait une raison de le faire. Un homme trempé et secoué lui semble suffisamment safe pour ne même pas avoir pensé à autre chose. « Well, si mon colocataire est encore là, vous serez l’excuse parfaite pour justifier que j’aie encore séché mon cours de sport alors que je lui ai promis de me bouger les fesses ce matin-même. » Avant d’ouvrir la porte, elle adresse un clin d’œil à l’homme pour lui signifier sa boutade – qui n’en est pas vraiment une, soyons francs, mais il n’a aucun moyen de le savoir puisque très visiblement, Wes a quitté sa place favorite sur le canapé et semble aux abonnés absents. Elle rit doucement. « Bon, pas besoin d’alibi, donc. Entrez, installez-vous, je vous amène une serviette et quelques vêtements. »

Au vol, elle lance la cafetière et file vers la chambre de son père à l’autre bout d’un appartement grand comme une maison. Elle tente de faire vite, mais Jan Van Asten semble dépourvu de tout bon goût : pas une chemise correcte à l’horizon qui ne soit dépourvue de carreaux de bûcheron. Aussi, elle attrape par dépit quelques t-shirts de groupe et revient vers le salon. « Ce n’est sûrement pas à votre goût, mon père n’est pas exactement une reine du shopping, figurez-vous… mais ce sera toujours mieux que vos vêtements trempés. » Ann se gratte la tête, un peu embarrassée. « La salle de bains est au bout du couloir, la première porte à droite… si vous voulez, hein, je ne vous oblige pas. »

Spoiler:

@ Invité

avatar
   
#
Sam 27 Mar - 9:54
Il ne peut s’empêcher de se demander l’origine de ce prénom aux consonnances peu américaines et peu banales, mais par politesse et afin de ne pas se montrer trop invasif, il s’abstient. Rapidement, ils entrent dans l’appartement de la demoiselle. Les déformations professionnelles faisant, Kwamie ne peut s’empêcher de regarder chaque détail du lieu. Il hoche la tête et la voilà partie à l’autre bout de l’appartement afin de récupérer des vêtements pour lui. « Je ne vais pas en plus, faire le difficile. » lance-t-il dans un large sourire amusé. Il se dirige vers la salle de bains et enfile les vêtements avant de revenir vers Ann. « C’est vrai qu’on est mieux au sec. » s’exclame-t-il alors. « Je tacherais de vite vous les ramener. » Il n’était pas sans passer dans le quartier de toute façon.

« Vous vivez avec un colocataire et vos parents, donc ? » demande-t-il pour faire la conversation. Elle avait évoqué son colocataire, et aussi le fait que les vêtements étaient de son père, ce dont l’afro-américain déduit que ce dernier doit vivre ici aussi. Le mélange est somme toute peu banal, mais il croise tellement d’histoires insolites dans son métier que plus rien ne l’étonne. Lui, il a la situation classique du mec qui vit avec sa fille. Bon, il manque la mère de la petite, dans l’histoire mais c’est la partie un peu plus compliquée. « Un père qui écoute de la sacrément bonne musique. » Il se met à rire. Pas spécialement passionné de musique, il en écoute comme tout le monde, mais avouons-le, pas ce qui se trouve sur son tee-shirt. D’ailleurs, Kwamie n’est pas du genre à avoir des tee-shirt de groupe, préférant un maillot lambda quand il n’est pas contraint, pour le boulot à porter des chemises.

Malgré lui, il frissonne tout à coup, signe qu'il va sans doute être enrhumé d'ici quelques jours, bien qu'il ait enfilé de nouveaux vêtements. Du moment qu'il n'a pas à s'absenter de son travail, ça devrait aller, quand bien même il doive ramper pour s'y rendre. La tasse de café fumant qui se profile à l'horizon devrait l'aider à aller mieux. "Vous deviez aller à un cours de quel sport, ce matin ?" Là, c'est clairement un sujet qui l'intéresse, lui-même étant un grand amateur de sport, même s'il ne prend plus vraiment le temps d'en faire depuis que son ex-femme l'a quitté.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 2 Avr - 10:22
Durant le court passage à la salle de bains de Kwamie, Ann prend le temps de faire couler deux cafés dans des mugs et de préparer sucre et lait. C’est un miracle que le ménage ait été fait, à l’exception d’une ou deux assiettes sales traînant dans l’évier. L’appartement est dans un état plus que potable et ce n’est pas le cas tous les jours, aussi se félicite-t-elle d’avoir eu la jugeotte de s’occuper du rangement la veille. Elle a à peine le temps de poser la sucrière sur la table basse que revient son invité improvisé, flottant dans le t-shirt trop grand de son père. Elle rit doucement en lui tendant un mug : « Je n’aurais pas cru que ces vieux t-shirts soient aussi seyants ! », et elle ne plaisante qu’à moitié, Kwamie n’a définitivement plus la même classe que dans son costard mais il aurait presque l’air cool. Si tant est qu’ils n’aient pas commencé à délaver il y a environ dix ans, ces vieux t-shirts pourris. « Ca ne presse pas, ne vous en faites pas. »

Les questions sur la composition étrange de son foyer la font sourire. En effet, ce qui lui paraît tout à fait normal ne l’est pas le moins du monde. Qui vit avec son père célibataire et un colocataire à trente-six ans ? Probablement personne aspirant à un mode de vie classique. « L’appartement appartient à mon père mais il n’est à New-York que quelques mois… », elle marque une pause, soupire discrètement, puis se reprend : « quelques semaines, en réalité, par an. Et c’est assez grand pour accueillir du monde, donc il me laisse habiter ici puisqu’il n’est de toute façon jamais là. Et un ami est venu poser ses valises ici il y a peu aussi. » Ami qui l’aide à ne pas se laisser sombrer, mais ça, Ann oublie sans peine de le mentionner. À la place, elle plaque un sourire sur son visage et prétend ne pas être touchée le moins du monde par les vadrouilles de son père alors qu’elle est coincée dans sa prison géante que représente New-York à ses yeux.

La discussion vire à son cours de sport et, soulagée de changer de sujet, elle répond : « Cours de boxe. Le coach mériterait vraiment que je sois plus assidue, mais c’est fun ! » D’un haussement d’épaules, elle retourne la question : « Vous êtes sportif ? »

@ Invité

avatar
   
#
Sam 10 Avr - 18:33
Aux mots de la jeune femme, il ne peut s’empêcher de baisser le regard en direction de sa silhouette. Il n’a clairement pas l’impression d’être sexy. Aussi se met-il à rire, avant de remercier la brune d’un signe de tête. Décidemment, cette rencontre aura eu lieu à cause d’une fausse note, mais n’est pas une mauvaise chose.

La conversation se poursuit sur les liens familiaux et l’appartement, Kwamie étant quelque peu curieux de manière générale. Il hoche la tête en guise d’attention, signe qu’il fait bien trop souvent sans forcément s’en rendre compte. « C’est… atypique. » lâche-t-il dans un sourire amusé, bien loin de lui l’idée d’un quelconque jugement. « Ça a l’air d’être bien trop grand pour y vivre seul, en effet. » Enfin, il dit ça comme ça. Son propre appart n’a rien d’un riquiqui logement, se composant de deux chambres et d’un salon d’une superficie assez confortable, mais avec sa fille qui occupe pas mal d’espace et qui a tendance à s’étaler partout, disons que ça ne semble pas si grand et que l’espace est vite bien rempli. « Alors c’est cool d’avoir trouvé de la compagnie. » Il imagine.

La boxe. Bon dieu, il aurait bien envie de s’y remettre, mais depuis que son ex-femme a quitté la maison, il n’a plus du tout le temps de s’y mettre. Pourtant, dieu sait que ça lui ferait du bien de taper dans un sac ou n’importe quoi d’autre. « J’étais, plus que je suis, disons. » Il sourit, mais on peut facilement lire l’espace d’une seconde, les remords que lui procurent cette révélation. « Les obligations familiales et professionnelles font que je n’ai pas une seconde à moi ces derniers mois ; mais je joue au basket depuis toujours. » Le basket, son sport favori. Quand il était enfant et ado, il faisait des matchs presque tous les jours avec les jeunes du quartier. Et même une fois adulte, quand il avait quitté de quartier, d’ailleurs. « Si vous avez une bonne adresse à me communiquer pour des cours de boxe, je ne dis pas non ! J’ai quand même bon espoir de retrouver un peu de temps un de ces jours. » Peut-être ? Ou peut-être pas ?

@ Invité

avatar
   
#
Mer 30 Juin - 21:09
Atypique est le mot. Jan Van Asten n’a jamais eu un train de vie traditionnel, jamais non plus prétendu accorder la moindre attention aux bien matériels. Juste cet appartement qu’il a acheté bien trop cher et qui est bien trop grand. Lorsqu’il rentre au pays, rarement, il s’offre un luxe qu’il ne connaît que peu lorsqu’il tourne – celui d’un pied à terre qui profite à ceux qu’il aime en attendant. Ann est contente de ne pas en profiter seule, d’ailleurs. Elle aurait de quoi tourner en rond comme un lion en cage des jours durant, si c’était le cas. Et honnêtement, ça l’est déjà un peu, même avec Wes dans les parages.

Elle hoche la tête : « En effet, c’est plutôt cool. » Quand c’est rangé – comme aujourd’hui, par miracle – et dans leurs bons jours, devrait-elle peut-être rajouter, mais elle s’abstient trop d’épanchement devant l’inconnu. Aussi, se clôt ce pan de la discussion.

Tout cela pour parler sport et lui ramener en pleine figure qu’elle a encore inventé une connerie à Wes. Il n’a franchement rien à lui dire ni à lui imposer, mais sans trop savoir pourquoi, l’idée de le décevoir ne lui plaît pas. Mais bref. Kwamie explique à la brune sa passion pour le basket, un sport qu’elle ne connaît que trop peu, finalement. Aussi, elle sourit et hoche la tête : « J’aimerais partager votre passion pour le sport, la mienne serait plutôt dirigée vers la sieste devant Netflix. » Sa boutade la fait doucement ricaner. Puis, un peu honteuse d’avoir osé cette révélation, elle se ressaisit et reporte son attention sur son interlocuteur : « Je m’entraîne au Lift, c’est pas très loin d’ici. Ils ont pas mal de cours collectifs en dehors de la boxe, c’est un peu cher mais ça vaut le coup. » Elle hoche la tête et rajoute d’une petite voix : « Quand on daigne rentabiliser son abonnement, pas comme moi. » Elle boit alors une gorgée de café avant de continuer. « Mais le coach Burberry est génial. C’est un ancien champion, si j’ai bien compris ? J’avoue être complètement larguée sur le sujet. » D’un haussement d’épaules, elle conclut : « Dans tous les cas, si vous décidez de venir, on s’y croisera probablement de temps en temps. Ça vous fera une tête familière pour commencer. » Et ça lui donnera peut-être une raison de se bouger les fesses pour y aller. Il ne faudrait tout de même pas qu’elle brise une promesse faite à un parfait inconnu, tout de même.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum