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should i join the group ? ft. Sirius & Blaise

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Mer 28 Oct - 8:51
@Sirius Vandesky


tw: deuil 

should i join
the group
Une première balade seule à Staten Island. J'avais entendu parler du quartier dans des séries, dans des films. J'avais vu les images sur internet, mais chaque recoin de cette ville était une parcelle de plus à découvrir pour moi. Mes mains dans les poches, j'observe chaque bâtiment comme une oeuvre d'art, j'essaye de chasser les mauvaises pensées de ma tête, j'essaye de ne pas repenser à cette nuit-là. Cela faisait aujourd'hui vingt et un jours. Vingt et un jours sans elle, cela semble peu sur toute une vie, mais c'est déjà beaucoup trop. Je reprenais mes esprits, me sortais la tête des  nuages juste en face d'une affiche accrochée à la fenêtre un immeuble. "Groupe de soutien des personnes en deuil". 
Lorsque l'on m'avait annoncé l'accident, je me suis mise à avoir du mal à dormir. Tisanes, huiles essentielles, j'avais l'impression d'avoir tout essayé, mais rien n'y faisais. Impossible pour moi de fermer l'oeil. J'avais donc tenté de me faire prescrire des somnifères, et ce jour là, le médecin m'avait proposé de rejoindre un groupe comme celui-là. Il m'avait conseillé d'au moins aller voir un psychologue. Bien entendu, je l'avais envoyé baladé. Moi ? Aller voir un psy ? Pour quoi faire ? C'est normal d'être tourmenté après la disparition d'un proche, ça ne veut pas pour autant dire que je suis devenue folle. 
C'est au moment où j'entends une voix masculine que je me rendis compte du nombre de minutes que j'avais passé devant cette affiche, perdue dans mes pensées, mes yeux certainement vitreux de par les larmes qui menaçaient de couler le long de mes joues. L'homme aux cheveux ébouriffés s'était adressé à moi, j'en étais sûre, mais je n'avais absolument pas compris ce qu'il avait dit, je ne l'avais même pas vu arriver à côté de moi. J'étais tellement perdue dans mes pensées, que j'avais certainement sursauté un peu. « Oh, je suis désolée... vous m'avez parlé ? » Je me tournais alors vers lui, un peu confuse. « J'étais perdue dans mes pensées. » Je répondis, un léger sourire peu sincère se dessinant sur mon visage. Cela faisait une éternité que mes sourires ne l'avaient pas été, sincères.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando

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Mer 28 Oct - 13:47
Sirius continuait de venir au LEA, semaine après semaine. Le groupe de soutien qui lui avait été d’une si grande aide ces dernières années, avait pris une place immuable dans son emploi du temps. Seules les urgences de l’hôpital étaient une excuse pour sauter une des réunions, où il retrouvait chaque semaine, ceux qui étaient devenus au fil du temps, des amis. Il va mieux, pourtant. Nyla le hante toujours, bien sûr, car jamais il ne pourra réellement oublier celle qui a été à la fois sa femme, sa confidente et sa meilleure amie, pendant ce qu’il qualifie encore des meilleures années de sa vie ; mais il a réussi à surpasser le deuil, enfin, après plus de six ans enfouis dans des souvenirs douloureux, renfermé sur lui-même. Il sait que Lyzianna n’est pas étrangère à sa renaissance, ce petit bout de femme qui est entré dans sa vie mine de rien, et qui y a pris une place si grande ; celle qui a force de le challenger, de le faire rire, l’a fait reprendre goût au plaisir de la vie. Le soutien de Leone, aussi, son plus fidèle allié, son frère de cœur, y était forcément pour quelque chose, mais ils n’ont pas besoin de se le dire avec des mots pour savoir que c’est le cas.

Alors oui, Sirius continue de venir au LEA, même si certains diraient qu’il n’en a plus besoin. Il a peur de retomber dans ses travers, s’il ne venait plus. Et puis, c’est un moyen de rendre aux nouveaux arrivants du groupe, ce qu’on lui a donné à lui. La séance se passe plutôt bien. Des habitués pour la plupart, des échanges douloureux, certes, mais qui permettent d’avancer, de se soulager. Et le psychiatre finit par ressentir le besoin de sortir prendre l’air. Ça reste toujours difficile, de remuer les souvenirs. C’est là qu’il voit une femme qu’il ne connait pas, plantée devant l’affiche du LEA. Il la salue simplement, mais elle ne réagit pas tout de suite. Il ne cherche pas, jusqu’à ce qu’elle revienne à la réalité et qu’elle s’adresse à son tour à lui. « Je… vous disais juste bonjour. » Dit-il alors dans un sourire poli.

Il marque un instant de silence, à observer la jeune femme. Que ce soit à cause de son expérience personnelle ou de tout ce qu’il voit chaque jour dans son métier, il cerne rapidement la situation, ou en tout cas, il fait certaine supposition. « Vous vouliez entrer un instant ? On ne va pas tarder à sortir les gâteaux… » lui dit-il d’un ton qui se veut encourageant, ne voulant pas la brusquer si toutefois ses suppositions s’avéraient exactes.

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Lun 2 Nov - 11:14
Se perdre dans mes pensées, avoir la tête dans mes rêves, la conscience sur la lune, oui, c'était à mon habitude. Rester plantée devant un immeuble sans réussir à se chasser les mauvaises souvenirs de la tête, c'était différent. En ce moment, c'est vrai que j'étais encore plus souvent ailleurs, que je pensais beaucoup trop, et j'en étais consciente. Pour le coup, je n'arrivais pas à faire barrière à ces souvenirs lorsqu'ils pointaient le bout de leur nez. C'est un brun à lunettes, certainement pas beaucoup plus vieux que moi qui réussi à me remettre les pieds sur terre l'espace de quelques instants. Il m'avait apparemment salué, des mots que je n'avais pas perçu plus clairement qu'un murmure lointain et déformé. « Oh, bonjour Je suis désolée, je... »  Je répondis, soupirant brièvement, toujours le sourire peu sincère sur mon visage. Je n'ai pas eu trop le temps de me justifier, ni de finir ma phrase. Il semblait presque se sentir concerné par ma situation. Je ne saurais pas l'expliquer, mais cela se voyait. Dans son sourire. « Rentrer ? Ca ressemle à quoi ? A l'intérieur ? » Ma réponse suivante allait dépendre de la sienne. Je comprenais bien à quoi il faisait allusion, certainement à ce groupe, qui, selon cette affiche, avait l'air de se rejoindre dans ce bâtiment pour parler de leur proche décédé. Mais je ne voulais surtout pas me retrouver entourée de psy, de médecins et de personnes qui sont là pour me diagnostiquer ou pour m'analyser. Certaines personnes ont vraiment besoin d'aide, moi je n'en suis pas encore là.

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Sam 14 Nov - 11:42
Il ne lui en veut pas. Il ne sait que trop bien ce que l’on peut traverser lorsqu’on est perdu, dans un brouillard sans nom face à l’avenir. Il n’a aucune certitude que ce soit le cas de la femme, bien entendu, mais il pense que si, malgré tout. « A un petit groupe de personnes de tout âge qui se retrouve pour parler. » C’est très simple comme description, mais en réalité, c’est bien ça que le LEA représente, un groupe de parole sans chichi où chacun vient apporter sa pierre à l’édifice, sans jugement. « On s’assoit en cercle, sur des chaises, et ceux qui veulent parler, parlent. Les autres peuvent se contenter d’écouter. » Il hausse les épaules, avant de se confier davantage. « Moi, je ne parle plus beaucoup, depuis le temps que je viens. Je crois que j’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire… Mais je continue à venir quand même. » Dans son métier, il ne se confie jamais à ses clients, ne parle pas de ses expériences personnelles, bien qu’il sache que ça puisse être bénéfique pour créer une situation d’égalité entre deux interlocuteurs, et donc créer un climat de confiance et une envie réciproque d’échanger ou d’amorcer une conversation. On lui a appris, lors de ses études, à être distant avec les patients, seulement professionnel. Et c’est sans doute mieux pour réussir à garder un certain recul, pour laisser le travail à l’hôpital, et ne pas le ramener avec lui à la maison le soir. Mais là, il est dans le cadre personnel, alors c’est différent. Il a laissé sa casquette de psychiatre derrière lui. « Je n’y croyais pas au début, mais ça aide vraiment à surmonter le deuil, et à ne pas se sentir trop seul, surtout… » S’il venait à se tromper, il aurait l’air fin… Au pire, son interlocutrice lui dirait qu’il fait fausse route et puis c’est tout, non ?

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Dim 15 Nov - 9:51
Une partie de moi avait cette impression d'avoir eu l'air particulièrement conne. Mais l'homme qui se trouvait en face de moi avait l'air sincère dans ce qu'il me racontait, et surtout, il n'avait pas cet air de pitié qui se lisait dans ses yeux. Pas comme toutes ces personnes qui me connaissaient trop bien dans ma petite ville du Minnesota. Là-bas, je ne pouvais plus traverser à un feu rouge sans que l'on ne me demande si ça allait, je ne pouvais plus aller chercher un café sans que le serveur ne me présente ses condoléances, et je ne pouvais plus aller au travail sans que mes collègues me demandent comment vont mes parents. Mais ce regard-là, le brun ne l'avait pas, et ça faisait du bien. Je l'écoutais parler de ce groupe, décrire ce qu'ils y faisaient attentivement. Petit à petit, j'en étais sûre, lui aussi semblait avoir perdu quelqu'un il y a un certain temps. « Et les gens, ils sont comment ? » J'avais fuis le Minnesota pour ne pas que l'on me juge, pour arrêter de voir les gens me fixer et me parler. Parce que d'après moi, j'allais bien et j'en avais assez que l'on me traite comme une enfant. « Je sais pas si un groupe comme ça me serait vraiment utile, » je me confiais peu à peu à mon tour. Cet homme me mettait assez à l'aise, et ce n'était pas si commun que ça. « c'est le genre d'endroit dans lequel on va quand on est... dépressif ou quoi, non ? » Je relevais les yeux vers lui et poursuivis rapidement. « Enfin, sans vouloir vous vexer ou quoi, hein, j'dis pas que c'est mal de se sentir triste ou quoi hein, je... » Je soupirai brièvement, espérant ne pas l'avoir blessé. Après tout, on ne sait jamais comment les gens réagissent à ce genre de mots que je venais de prononcer, et j'étais bien consciente que je n'étais absolument pas éduquée sur le sujet des maladies psychiques. « Je veux juste dire que je vais bien. » J'en étais sûre. Je n'avais pas besoin d'aide.

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Mar 17 Nov - 20:33
Sirius s’empresse de lâcher un petit sourire à la question de son interlocutrice. Difficile de qualifier des gens ainsi, chacun étant différent de l’autre. Et puis, il n’y songe pas vraiment, mettant sa casquette de psy de côté, la plupart du temps, quand il se rend dans le groupe. « Je sais pas… Il sont… normaux. » Un rire bref lui échappe. Dans la suite de l’échange, il entend des questions qu’on lui pose bien trop souvent, et même des propos qu’il a lui-même tenu les premières fois qu’on lui a conseillé de venir ici. Il avait l’impression que ce ne serait pas fait pour lui, qu’il n’en avait pas besoin. Ouvert d’esprit, il avait tout de même fini par tenter, se disant qu’au pire ce serait l’histoire d’une fois et qu’on lui ficherait au moins la paix ensuite. Mais ça s’était avéré plus utile que prévu, alors il était revenu. « J’ai l’air d’un dépressif ? » lui demande-t-il, presque amusé, ne prenant pas mal les propos de la jeune femme. Quelques mois plus tôt, sans doute qu’elle aurait répondu oui sans hésiter, mais maintenant, il n’a plus cet air constamment triste dans le regard. « Pour tout dire, il y a un peu de tout en réalité. On est plusieurs à continuer de venir par habitude, bien qu’on n’ait plus réellement besoin de venir. D’autres personnes ont perdu quelqu’un plus récemment, alors sans parler de dépression, oui, elles sont particulièrement tristes. » Il tient à dire que ce n’est pas de la dépression par simple déformation professionnelle. Enfin… Dans certains cas, ça peut l’être en réalité, mais il ne tient pas à faire une généralité. « En tout cas, tout le monde est bienveillant. » Il hausse les épaules. Ça lui semble être le plus important. « Et au pire, ça peut être juste l’occaz de manger une part de gâteau. » Quoi ? Il n’y a que lui qui succombe quand on parle de bouffe ? « Rien n’empêche de juste entrer voir, et si ça ne vous convient pas, vous repartez aussi vite ; mais c’est comme vous voulez, je propose juste parce que… si vous vous êtes arrêtée devant l’affiche, c’est peut-être un signe. » Son sourire se veut bienveillant, sans aucune pression. « Je m’appelle Sirius, au fait. »

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Ven 20 Nov - 10:37
La voix de Sirius raisonnait dans mon esprit. Il savait y faire. Il présentait ce fameux groupe comme des gens normaux qui discutent entre eux. D'après ses dires, il ne semblait pas y avoir de jugement entre tout ce beau monde, et une petite voix dans ma tête me disait qu'après tout, je ne connaissais probablement personne. Et qu'est-ce que ça change, si personne ne me reconnaît ? « Et du coup, là, tout le monde a finit de parler c'est ça ? » Une première approche du groupe sans parler, juste en observant le visage des personnes présentes. C'était probablement une bonne idée, observer avant de passer le pas. Et c'est vrai que le brun avait touché un de mes points sensibles en parlant de gâteau, et ce fut le premier petit sourire sincère qui se dessina sur mon visage. « J'espère qu'il y en a au chocolat alors, » je lui répondis, les mains toujours dans les poches de mon manteau d'hiver. Je ne croyais pas en un destin, mais je croyais en Dieu. Et je me disais toujours que s'il avait mit quelque chose sur mon chemin, ça n'était pas pour rien. Du moins, c'est ce que j'essayais de me répéter, mais ça n'était jamais vraiment évident quand le gros obstacle sur notre chemin, c'est la perte d'un proche. Mais là, je me disais qu'il avait voulu que je m'arrête devant cette affiche, et il avait voulu que je rencontre Sirius. « Blaise, » je me présentais simplement. Je m’apprêtais alors à la suivre à l'intérieur du bâtiment, mais avant de passer la porte, je lâchais, un peu plus fort que moi. « Je suis désolée pour la personne que vous avez perdu. » Mes yeux baissés, je les relevais vers lui, mon sourire ayant complètement disparu. « Même si c'était il y a longtemps. » Je déglutis un peu et me pince les lèvres avant de lui demander. « On met combien de temps à s'en remettre ? » Je ferme douloureusement les yeux et serre les dents avant de poursuivre. « Ma sœur vient à peine de mourir, et je sais pas si... » Non, je ne savais pas. Est-ce qu'on pouvait se remettre un jour d'un événement aussi tragique ?

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Sam 28 Nov - 16:33
Il hoche la tête. Il était sorti prendre l’air au moment où ils allaient commencer à ranger les chaises, un comportement qui ne semble pas très sympa au premier abord, mais en réalité, il avait prévu de vite revenir les aider à la base. Tant pis, ce n’est pas comme s’il était le dernier à filer un coup de main en temps normal, donc personne ne lui en voudrait. « Il y en a toujours au chocolat ! » lâche-t-il dans un sourire, ce qu’il sait pertinemment vu que c’est son parfum favori. Il n’apporte jamais de gâteau fait maison, Sirius, parce qu’il ne prend pas le temps et qu’il est un piètre cuisinier, aussi. Lyzianna l’aiderait peut-être, un jour, qui sait, mais bien qu’ils ne se cachent rien, il n’aborde pas vraiment sa venue au groupe avec elle.
Ils s’apprêtent à entrer dans le bâtiment. Sirius ouvre la porte et se fraie un chemin à l’intérieur, quand il entend la voix retentir de nouveau. Il se tourne alors vers son interlocutrice. Un sourire poli se forme sur son visage, réaction qu’il arbore à chaque fois qu’on lui dit qu’on est désolé pour lui. La vérité, c’est que cette phrase, il n’en peut plus de l’entendre depuis le temps, mais il ne l’avouera jamais à haute voix. « J’aimerais pouvoir répondre à cette question, mais je ne suis pas certain qu’il y ait une réponse universelle. » grimace-t-il, bien désolé de ne pouvoir donner suite. « Dans mon cas, j’avoue que ça a été très long… Environ 6 ans. Et même une fois qu’on ne souffre plus autant, on ne redevient jamais pleinement comme avant. On apprend seulement à vivre avec. » C’est sans doute pas très optimiste comme vision du futur, mais c’est ce qu’il ressent, et il se voit mal mentir juste pour enjoliver les choses. Ça ne servirait à rien, si ce n’est à lui faire perdre toute crédibilité. Il se permet de poser sa main sur le bras de Blaise, tout en hochant la tête en signe d’encouragement. « Ça va aller, ça, je peux vous le promettre. Ça va être difficile, surtout dans les premières semaines, voir les premiers mois, puis ça ira mieux, petit à petit, jusqu’à ce qu’un jour, sans que vous ne vous en rendiez compte, ça ne soit plus le centre de vos pensées. » Quand il repense à tout le chemin qu’il a parcouru, à toutes ces fois où il croyait ne pas avoir la force d’affronter la journée, ou même de sortir de son lit. Et pourtant, il l’avait fait, jusqu’à entrevoir la lumière. « C’était ma femme, dans mon cas. Un stupide cancer, qui l’a emporté en quelques mois. » Il déglutit difficilement en avouant cela. « Elle m’avait fait promettre de refaire ma vie rapidement ; et même si j’ai été trop longtemps incapable de tenir cette promesse, ça m’a permis d’avancer, de me dire qu’elle ne voulait pas que je me morfonde sur moi-même. » Il avoue le tout simplement pour faire comprendre à la jeune femme qu’ils passent tous par les mêmes étapes, chacun à un rythme différent, chacun avec son lot de souffrances…

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Lun 7 Déc - 17:36
J'écoutais ses paroles avec autant d'attention que je le pouvais. J'espérais qu'il allait me donner une réponse concrète, comme quoi ça avait été scientifiquement prouvé qu'à partir de X nombre de jours on commençait à se sentir mieux, mais au fond de moi, je me doutais bien que ce genre de réponse n'existait pas. Je ne lui en voulais pas de me dire la vérité, et rien que la vérité. Il semblait si sincère dans ce qu'il me partageait, et je savais qu'il avait raison. Je savais aussi, que je ne me réveillerais pas un matin en me rendant compte que tout ce que je ressentais avait disparu, non, ça ne se passait jamais comme ça. Il allait me falloir du temps, beaucoup de temps. Je lui souris un peu quand il posa sa main sur mon bras, je sentais qu'il voulait vraiment aider. Pas de pitié dans ses yeux, juste de la compréhension.
Après avoir écouté chacun de ses mots qui se voulaient gentils et honnêtes, j'hochais la tête à mon tour. « Merci. » J'aurais aimé lui dire que ce qu'il m'avait dit comptait beaucoup pour moi, car c'était la première personne qui croisait mon chemin qui était si gentil, qui cherchait vraiment à comprendre et à m'aider. Mais je me tus, ne voulant pas avouer ma détresse. Je me disais qu'avec tout ce qu'il semblait avoir vécu, il devait comprendre. Comprendre les sentiments qui se trouvaient derrière mon simple remerciement. « Vous êtes courageux, » je me permets d'ajouter, après avoir écouté son histoire. Devoir vivre en sachant que la personne que l'on aime est vouée à disparaître bientôt, je ne savais pas si j'en aurais été capable à sa place. C'était comme coller une étiquette de péremption sur son propre bonheur, après tout. Et se reconstruire après ça n'avait clairement pas dû être évident. Je n'osais rien dire de plus, simplement touchée par les gestes et les paroles de Sirius qui allaient m'aider, je le savais, à faire un pas en avant. Après avoir perdu quelqu'un, c'est comme ça qu'il faut faire. Un pas à la fois, sans penser trop. Personnellement, c'était quand je me mettais à réfléchir que ça tournait mal.

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Sam 12 Déc - 13:06
Courageux. A entendre ce mot, Sirius a un petit moment de recul. Il ne s’est jamais senti courageux, et ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. « On fait juste ce qu’il faut pour survivre. » se contente-t-il alors de répondre, en toute sincérité. Il déglutit un peu plus difficilement, car même si les choses sont plus simples pour lui aujourd’hui, ressasser les vieux souvenirs et les blessures qui vont avec n’est jamais aisé. Ne voulant pas brusquer la jeune femme avec des questions trop personnelles dont elle ne serait pas prête à partager les réponses, il préfère reprendre sa marche à l’intérieur du bâtiment, afin de rejoindre les autres.

Quand il arrive dans la salle, des groupes sont déjà formés, en fonction des affinités de chacun. Un verre de soda ou de jus de fruit dans une main, une part de gâteau dans l’autre, ça gazouille de partout dans la pièce et Sirius respire profondément pour s’imprégner de l’ambiance joviale d’après-réunion, qui fait toujours du bien avant le retour à la réalité. « Voilà tout le monde. » dit-il à Blaise en accompagnant ses paroles d’un geste de la main. Il s’avance encore mais cette fois-ci vers le buffet non loin d’eux où il attrape de quoi de substanter. « Vous voulez quoi ? » demande-t-il, lui faisant signe de se servir. Ce n’est pas qu’il ne veuille pas faire le serveur, mais c’est toujours plus simple lorsque chacun se débrouille.

Et afin de ne pas l’abandonner à son sort, il reste pour apprendre un peu à la connaitre, ou répondre à ses questions si toutefois elle en avait. « J’peux vous demander pourquoi avoir choisi New-York ? » Sans savoir pourquoi, il avait la sensation qu’elle n’était pas originaire de la ville, et clairement pas ici depuis longtemps, mais peut-être se trompait-il.

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Dim 27 Déc - 17:42
Généreux et accueillant, voilà les adjectifs que je peux associer à Sirius à au moment où on rentre dans cette pièce, pleine de personnes différentes. Je souris un peu en regardant autour de moi, tout le monde a l'air simple, ou apaisés. En tout cas, personne n'est seul, et c'et ce qui m'importe. Je ne veux plus être le loup solitaire, caché sous la couette de son lit à se remémorer les mauvais souvenirs. Je veux me forcer à sortir, et à voir du monde. Une fois rapprochés du buffet, j'attends qu'il se serve pour en faire de même. Mon premier choix, bien sûr, est une petite part de gâteau au chocolat et un verre de jus de pomme. Et il ne m'abandonne pas là. Il reste, et me pose une question, il s'intéresse. C'est bien ce que je dis. Généreux. «  Je viens d'une toute petite ville où tout le monde se connait, » je commence, avant de prendre une gorgée de jus. «  Je crois que j'avais besoin de me faire oublier. » Un léger sourire sur mon visage, et j'hausse les épaules, brièvement. Je n'avais pas vraiment réfléchi à l'endroit où je devais partir quand j'avais décidé de m'enfuir. New York s'était simplement imposé à moi. «  J'avais besoin de... me fondre dans la masse. » Pour éviter les regards de pitiés, de tristesse, les discussions avec le boulanger me racontant ses meilleures anecdotes à propos d'Iris. Oui, c'était pour ça que j'étais parti aussi loin. «  Et vous ? Vous êtes d'ici ? » Je lui retourne la question, pour ne pas trop épiloguer, ne voulant pas raconter mon histoire. Pas tout de suite. Le moment n'était pas encore venu.

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Sam 2 Jan - 10:26
Il hoche la tête en signe de compréhension alors qu’elle répond à sa question. « Je crois que je peux comprendre. » avoue-t-il dans un léger sourire. « Natif et habitant de New-York depuis toujours. » Enfin, il avait grandi une partie de son enfance à presque une heure de la ville, en banlieue, mais malgré tout, ça restait New-York. « C’est clairement la ville parfaite pour passer inaperçu. » Il est bien rare qu’il croise des connaissances dans la rue, tout simplement car celles-ci sont tellement bondées de monde, qu’il est presque impossible de voir tout ceux qui déambulent autour de soi. « Sauf quand on bosse dans un endroit où tout le monde nous connait, là ça ressemble un peu plus à la ville d’où vous venez. » Il imagine en tout cas, car à l’hôpital, il était connu comme le loup blanc et au décès de sa femme, ça avait été compliqué de composer avec cette donnée, d’où le fait qu’il avait mentionné à Blaise la comprendre quelques secondes auparavant. « Staten Island est peut-être LE quartier de la ville le plus… familial quand même. » laisse-t-il échapper. Il s’était toujours imaginé élever ses enfants dans cette partie de la ville, pas loin de son travail, pas loin de son chez-lui, bien qu’il changerait sans aucun doute d’appartement d’ici là. « Dès qu’on atteint le centre-ville, c’est juste… On ne sait plus où donner de la tête. » Il rit. Lui a toujours adoré ce fourmillement et lorsqu’il se baladait en ville avec Nyla, son épouse, ils avaient malgré tout l’impression d’être seuls au monde au milieu de la foule.

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Mar 5 Jan - 10:22
Je vois bien que Sirius me comprend sur plusieurs points, et je l'écoute parler de New York en sirotant mon jus de pomme, et je suis de plus en plus à l'aise avec la discussion, et je hoche à la tête quand il me parle. Entendre un natif parler de la ville, c'est toujours intéressant, parce que j'ai bien l'impression qu'ils ont souvent une vision très différente de la grande pomme que nous, qui venons de villes plus petites et d'états du pays bien plus reculés. « Oui, je connais pas assez Staten Island mais on ressent bien que l'ambiance est assez différente que dans d'autres quartiers de New York. » Je prends un bout de ma part de gâteau au chocolat, un excellent gâteau d'ailleurs, si je peux me permettre la critique d'une amatrice de sucre. « Et c'est exactement pourquoi j'ai décidé de m'installer dans le queens. Je voulais un quartier qui bouge. » Alors, quand j'avais vu l'annonce disant qu'ils recherchaient un membre d'une colocation dans ce quartier que j'ai toujours entendu comme un quartier un populaire, je me suis jetée dessus. Et je suis loin de regretter puisque je m'entends plutôt bien avec Isobel et Candace, et je me suis bien accommodée à ma nouvelle chambre. « Du coup vous bossez dans quoi ? Si tout le monde vous connait là-bas, comme vous dites ? » je lui demande, m’intéressant à l'homme en face de moi.

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Ven 15 Jan - 15:55
« C’est un très bon choix ! » mentionne-t-il le sourire aux lèvres. De toute façon, il n’y a que les ghettos, à New-York, que le psychiatre ne conseillerait pas. Lui, il a passé l’âge des quartiers qui bougent, ou plus exactement, ça ne l’a jamais trop intéressé. Sirius, il est trop pépère plan plan, aimant ses petites habitudes et ne voulant pas trop y déroger. Certains diraient qu’il a une vie barbante, mais il s’en fiche tellement de l’avis des autres. « Je suis dans le domaine médical, à l’hôpital… » répond-t-il, hésitant à en dire plus. La dernière fois qu’il avait mentionné son métier exact à un nouveau du groupe, la personne l’avait regardé de travers, comme s’il emportait sa casquette de psy partout avec lui et qu’il ne pouvait être défini que par cette profession. Il n’a pas envie de prendre un tel risque mais pour autant, tout le monde est différent donc autant se lancer, mentir n’étant pas dans ses habitudes. « Psychiatre, pour être plus exact ; mais pas de panique, je suis là en tant que simple civil. » Faire passer la pilule avec un peu d’auto-dérision, il n’y a que ça de vrai. A ce moment-là, il se dit une fois de plus que c’est quand même dingue, les préjugés que les gens peuvent avoir sur toi à cause d’un simple travail, enfin, pas dans le cas de Blaise, mais de manière générale. « Et vous ? Enfin, vous semblez bien plus jeune que moi, alors peut-être faites-vous encore des études ? » poursuit-il, presque pour lui-même. Il lui arrive d’être un brin trop maladroit dans les conversations.

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Lun 18 Jan - 17:39
Je fais de mon mieux pour ne pas prendre mes jambes à mon cou quand il m'annonce son métier, et au contraire, je souris un peu à sa petite remarque. Il a certainement raison, et comme il m'a raconté un peu de son histoire avec sa femme, je sais qu'il est là en tant qu'adhérant du groupe de parole et pas en tant que médecin. « Si c'est en simple civil, alors ça va, je ne vais pas me sentir analysée si je finis trop vite mon gâteau. » Parce qu'il faut dire que quand je suis stressée ou que je suis dans un mauvais mood, j'ai tendance à engloutir tout ce que je trouve super rapidement. Particulièrement le sucré. Mais bien sûr, ce n'est qu'une blague, puisque je ne suis pas -ou plus- particulièrement anxieuse étant donné que Sirius m'a mise à l'aise. « Je bosse dans un escape game dans le bronx, » je réponds ensuite à sa question avant de prendre une gorgée de mon jus de pomme. « ça me permet d'échapper à la routine. » que je lui confie ensuite. J'ai beau être quelqu'un de très casanière et qui n'a pas une vie sociale super active, faut savoir que je n'aime pas du tout la routine. Je ne veux pas que me journées se ressemblent de trop, et j'aime la nouveauté. La preuve en est, je viens de plaquer toute ma vie d'avant pour partir vivre à New York, sans connaître personne et ce, du jour au lendemain.


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Mer 10 Fév - 19:57
Sirius ne peut s’empêcher de rire. Il regarde sa propre part de gâteau, ou plutôt sa main qui est presque déjà vide. Ce serait tellement un comble s’il venait à critiquer des envies de manger, lui qui est si gourmand. « Croyez-moi, vous n’avez vraiment rien à craindre de ce côté-là. » Puis, elle lui apprend qu’elle travaille dans un escape game, ce qui attise immédiatement la curiosité de l’homme. « C’est vrai ? » Une question qui n’attend pas de réelle réponse, mais il a l’impression d’avoir face à lui le Père Noël ou tout autre être féérique, tout à coup. « J’ai toujours rêvé d’en faire un depuis que ça existe et… j’ai jamais pris le temps… » dit-il en toute sincérité. Il faut dire qu’il avait arrêté de profiter de la vie pendant bien trop longtemps ; et ensuite, sa vie avait pris un tournant à 180 degrés, allié à un rythme effréné qui n’avait pas laissé beaucoup de temps libre au brun, finalement. « C’est quoi, votre thème préféré ? » Il trépigne, s’imaginant ce métier comme s’il y était. « Et vous faites des voix et tout, pour accompagner les joueurs ? Vous leur donnez des indices et tout ? » enchaine-t-il, presque sans prendre la peine de respirer. « Pardon… On dirait un fan hystérique, non ? » Son rire éclate une nouvelle fois.

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Dim 14 Fév - 18:20
Je suis un peu surprise par la réaction de Sirius lorsque je lui apprends que je bosse dans un escape game. Il se décrit comme un fan hystérique, mais moi, je le vois plutôt comme un homme curieux qui est content de rencontrer quelqu'un qui travaille dans ce genre de structures, qui sont encore assez récentes. Surtout que chez Revolution, on fait des jeux assez futuristes, et c'est quelque chose de vraiment nouveau pour le coup. « Mais non, » que je lui réponds quand il me demande s'il paraît hystérique, même si je souris légèrement. Je ne me moque pas de lui, non, loin de moi cette idée, je suis surprise, c'est tout. « mais oui, c'est ça. On les aide, j'avoue que je commence à me prendre un peu au jeu et à faire des voix marrantes de temps en temps, même si ça se passe beaucoup par écrit aussi via des écrans. » j'explique au psychiatre en face de moi, entre deux bouchées de gâteau. « Mais là où je bosse, on est sur de l'escape game futuriste. Donc c'est encore un peu différent des classiques. » Faut dire que je ne suis pas encore une experte, et qu'il m'arrive encore de demander à Amber de l'aide pour quelques trucs, mais ça va venir avec le temps, ça. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. « Mais vous devriez essayer d'en faire du coup, de prendre le temps de faire une partie avec quelques potes, vous verrez, c'est vachement marrant. » Marrant pour les participants, et aussi marrant pour nous, les game master, qui nous trouvons derrière nos écrans à regarder les joueurs galérer pour trouver les indices.



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Sam 13 Mar - 20:01
Sirius boit littéralement les paroles de la gamemaster, si heureux d’avoir fait sa connaissance ce soir. Pourtant, le cadre était loin d’être au jeu, dans ce groupe de discussion autour du deuil. Comme quoi à toute situation on peut trouver des choses réconfortantes, ou faire des rencontres incroyables. « C’est différent en quoi ? » se permet-il de demander, pas certain d’arriver à comprendre les nuances, mais très intéressé tout de même. Il hoche la tête quand à la proposition d’en faire. « Va falloir que j’organise ça, oui ! Où est-ce que vous travaillez ? Que je vienne quand vous êtes là tant qu’à faire. » Ce serait drôle que la jeune femme qu’il vient de rencontrer soit celle qui lui fasse avoir des sueurs froides en plein escape game. Il proposerait l’activité à Lyzianna dès le lendemain. Sans aucun doute qu’elle serait ravie de l’accompagner. Son meilleur ami Leone et le petit ami de celui-ci pourrait également se joindre à eux d’ailleurs. Voilà qu’il se fait déjà tout un plan ; mais il est rapidement arrêté dans ses pensées quand autour de lui, on l’interrompt. Quelques personnes qui viennent le saluer et lui dire à la semaine prochaine. Les gens commencent à partir. « Ah… Je crois qu’il va bientôt falloir y aller. » A discuter, il n’a pas vu le temps passé pour tout dire et l’heure a sans doute défilé. « Ce serait cool que vous veniez la semaine prochaine. On pourrait continuer cette discussion, mais je dis ça sans pression bien sûr ! » lui sourit-il.

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Dim 21 Mar - 12:34
Voir quelqu'un aussi intéressé par mon boulot me fait plaisir, et je lui explique les différence entre l'Escape Game Revolution et les autres avec engouement. « Le notre est basé essentiellement sur la réalité virtuelle, une immersion totale dans un autre univers. Entre autres nouveautés, bien sûr, mais je ne vais pas vous gâcher tout le plaisir, autant que vous découvriez par vous même. On est dans le bronx, si vous cherchez 'Escape Game Revolution' sur google, vous devriez tomber sur notre page. » Ca serait assez rigolo de devoir être le maître du jeu de Sirius et ses amis, je n'ai encore jamais animé une partie avec des gens que je connais d'ailleurs. J'ai l'impression d'avoir totalement oublié la situation dans laquelle le médecin et moi nous sommes rencontrés, je suis enfin détendue. « Généralement je bosse du mardi au samedi, mais ça peut changer. »
Quelques minutes plus tard, je vois des personnes saluer Sirius tour à tour et sortir de la salle. Je suis encore très peu sûre d'adhérer au groupe de parole. Pourtant, je sens que c'est un endroit est calme, que chaque personne semble bienveillante, comme l'homme qui m'avait fait rentrer. Un léger sourire, j'hoche la tête à ce que me dit le psychiatre, qui a vraiment l'air d'être venu sans sa casquette de médecin ici. « Je viendrai, un de ces quatre... même si je ne parle pas tout de suite. » Je pense que dans ce genre d'endroit, on peut se permettre de simplement écouter au début, non ? En tout cas, c'est ce que je compte faire. « Merci pour vos conseils, je tâcherai d'y penser. Et à la prochaine du coup. » Que ce soit ici ou à l'escape game, il semblerait que Sirius et moi allons se recroiser. Et c'est après avoir salué l'homme que je prends la porte. Il m'a fait prendre conscience que je ne suis pas seule, que d'autres personnes ont traversé des situations similaires à la mienne, et il faut croire que certains finissent par s'en sortir.

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Ven 26 Mar - 19:56
Le sourire ne quitte pas les lèvres du médecin, et il hoche la tête à mesure des paroles de Blaise. « Encore plus cool avec la réalité virtuelle ! » Il s’exclame de nouveau avec enthousiasme. Pour tout dire, il a encore un peu de mal à se représenter ce à quoi ça peut ressembler, mais aucun doute qu’il ira sur le site internet dès qu’il sera monté dans le métro.
L’heure semble être venue de se dire au revoir, et c’est à regret pour Sirius qui n’avait pas fait une rencontre aussi sympathique depuis des lustres. « Pas forcément besoin de parler, oui. » Nouveau hochement de tête. « A la prochaine ! » Il est certain qu’ils se reverront bientôt, ici ou au travail de la jeune femme. Ou ailleurs, qui sait ?
Il quitte à son tour les locaux, saluant les dernières personnes avant. Et en un quart d’heure, il est arrivé chez sa belle.

Spoiler:

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