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vive le vent (aime)

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Dim 6 Déc - 11:51
« Vive le vent, vive le vent d’hiver ! Qui s'en va, sifflant, soufflant dans les grand sapins verts… Oh ! Vive le temps, vive le temps, vive le temps d'hiver ! Boule de neige et jour de l'an et bonne année grand-mère ! »

Tu observes la chorale d’enfants qui se tient devant la porte de ton immeuble – et qui te bloque donc accessoirement la sortie – avec un sourire quelque peu crispé. Tu es pressé pour un rendez-vous mais tu n’oses rien dire à ces pauvres enfants qui chantent joyeusement des musiques de Noël. Tu es déjà voué à finir en enfer, autant ne pas aggraver ton cas en demandant à ces gosses de déguerpir. Alors tu patientes, tapotant nerveusement ton pied sur le sol. Attendant qu’ils terminent, tu observes les quelques personnes qui passent. Certaines s’arrêtent pour acclamer les enfants. Puis tu vois une tête un peu trop familière passer sur le trottoir. Est-ce que tu viens de rêver ou… Ton sang ne fait qu’un tour. Tu pourrais reconnaître cette silhouette entre mille. Ce n’est pas possible que ce soit une hallucination car aux dernières nouvelles, tu es sain d’esprit. Mais qu’est-ce qu’Aime foutrait ici ? À New-York ? Il t’aurait prévenu s’il était revenu… n’est-ce pas ? Les enfers vont t’accueillir les bras grands ouverts, car tu te frayes un chemin parmi les enfants en leur montrant clairement que tu te fiches pas mal de leur chorale. Et tu te mets à marcher plus rapidement jusqu’à atteindre celui qui t’a laissé du jour au lendemain. « Hey ! ». Ce n’est en rien une salutation, non. Loin de là même. Tu tapotes son épaule et attend qu’il se tourne pour lui balancer ton plus grand sourire. Un sourire totalement hypocrite. C’est bel et bien lui. « Tu comptes me fuir une nouvelle fois ou alors tu as eu le temps de faire pousser un peu de courage en toi ces derniers mois ? » que tu lui balances de but en blanc, sentant la colère gagner peu à peu du terrain en toi. C’est une émotion que tu ressens très rarement. Et c’est perturbant. Perturbant de te retrouver face à l’homme que tu as tant apprécié, et aimé aussi. A croire que tu t’es trompé sur toute la ligne, que rien n’était réciproque. Cela ne compte plus à présent de toute façon. Mais est-ce que tu as déjà compté une seule fois pour lui ? Maintenant que tu l’as en face toi après tous ces longs mois d’absence et surtout de silence, tu en doutes. Pourtant, il te connaît Aime. Tu ne demandais pas la lune. Simplement une explication. Car avant même de dépasser les limites fixées entre vous, vous étiez amis. Et un véritable ami n’aurait jamais fait cela.

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Dim 6 Déc - 17:48

C'est un peu la panique au niveau job, reprendre ma vie me prend plus de temps et d'énergie que j'aurais pu le penser. Heureusement pour moi, j'ai un peu d'aide. Trouver un nouveau chez moi, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas été seul, mais ce n'est pas ça qui pourra me déprimer pas vrai ? Je ne peux que remercier certaine ancienne cliente qui se font un plaisir de revenir vers moi sous cette nouvelle forme de commerce. Trop de tenue à acheter pour préparer de futur tenue de soirée, trop peu de bras pour porter chacune d'entre elles. J'enfile ma veste, mon café à la main pour le boire rapidement sur la route et je m'empresse de prendre la route. C'était le plan pour finir en ville rapidement, mais la vie n'a pas voulu me faire arriver du point A au point B sans passer par X E et L. Le visage qui prend un air choqué quand je viens à te voir, surtout avec ton air grave. Puis-je dire que j'ai le cœur qui s'écrase dans ma cage thoracique ? Ton air est grave et je sens qu'au moindre mot de travers tu ne vas pas me louper.

Panique face à celui qui fut mon premier amour. « Axel... » Mon regard qui ne quitte pas le tien et je viens juste t'offrir un câlin que je coupe assez vite pour ne pas t'énerver plus. « Aucun doute que je suis un lâche face à toi, mais je ne vais pas fuir là. » Je reste face à toi, prenant une gorgée de café avant de venir à soupirer en prenant un air désolé. « Je suis rentré... Tada. » Tu ne vas pas rire, mais aucun doute que je vais attirer tes foudres à essayer de faire de l'humour là. Ai-je changé ? Pas vraiment, toujours aussi incapable de parler sentiment, c'est une des raisons qui font que j'ai arrêté de donner des nouvelles quand le cœur ne supportait plus la situation. « Je comprends que tu m'en veuilles, si tu me laisses m'expliquer, même si rien n'est recevable, j'aimerais quand même en discuter. » C'est faux, je n'aime pas en discuter, mais j'ai des efforts à faire vu mon comportement de connard. « Tu veux venir boire un verre ? Ou non. On peut... discuter sentiment ici.» Oh, je ne doute pas que tu sais ce que ça veux dire quand je parle de boire un verre. M'offrir un peu de facilité, si tu dis non, c'est la crise d'angoisse assuré. J'en ai peut-être aussi trop dit sur l'idée du pourquoi je donnais plus de nouvelle. Je parle trop, j'enchaine trop rapidement, fais moi me taire.

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Sam 12 Déc - 18:45
Est-ce qu’il vient de te faire un câlin, là ? Tu dois rêver, ce n’est pas possible autrement. Tu recules d’un pas, l’observant de haut en bas avec un regard censé lui faire comprendre qu’il n’a pas intérêt à recommencer à s’approcher une nouvelle fois de toi. Pourtant, il est sûrement l’homme avec qui tu as été le plus tactile dans ta vie. Tu ne te rappelles même plus le nombre de fois où tu finissais dans ses bras lorsque vous regardiez un film tous les deux. Tu as toujours été tactile avec Aimé, avant même de finir par développer des sentiments pour lui. Alors vouloir le repousser de la sorte signifie beaucoup à tes yeux. Tu ne peux pas le pardonner en un claquement de main et à vrai dire, tu ne sais pas si tu peux être capable de le faire un jour tant tu t’es senti abandonné. « Heureusement que le hasard fait bien les choses, sinon j’aurais pu attendre pour le savoir. » répliques-tu à son fameux « Tada » qui est loin de te faire rire. Tu bouillis au fond de toi, Axel. Incapable de mettre de côté toute cette amertume qui ressort dès que tes yeux croisent les siens. « Bien sûr, j’adorerais que tu m’offres un verre. C’est la moindre des choses, non ? Je connais un bar pas loin d’ici. ». Évidemment, c’est ironique. Mais tu ne vas pas refuser un remontant de la part d’Aimé. En plus de pouvoir l’affronter lui, cela te donnera un peu de courage pour ton rendez-vous de tout à l’heure. Un vague coup d’œil à ta montre t’indique que tu ne vas pas pouvoir passer trop de temps avec lui et c’est tant mieux. Cela te laissera au moins une excuse si jamais tu sens que tu n’es pas capable d’avoir cette discussion maintenant. Tout comme tu n’étais pas prêt à le voir là, devant toi, après tous ces mois.

Tu ne lâches aucun mot durant le trajet jusqu’au bar qui se trouve heureusement à quelques pas d’ici. C’est étrange d’avoir l’impression de marcher à côté d’un étranger alors qu’en temps normal, tu lui aurais raconté ta vie et aurais posé des questions sur la sienne. Tu t’installes à une table proche de la sortie juste au cas où et commande… une bière. Ce qui est totalement habituel venant de ta part. Car Axel Wiley ne boit pas de bière, c’est bien connu. Alcool pas assez raffiné à son goût et réservé à son grand frère le beauf. « Alors… Je peux savoir ce que j’ai fait de mal pour que tu partes du jour au lendemain sans explication et que tu reviennes sans même prendre la peine de me prévenir ? ». Inutile de passer par quatre chemins. Ton regard ne lâche pas le sien, signe que tu es bien décidé à avoir une foutue réponse à cette question.

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Dim 3 Jan - 4:51

Outch. Tu me repousses et ça me serre clairement le coeur. Tu peux lire sur mon visage mon air étonné et clairement triste de ça. C'est donc ça, perdre quelqu'un qu'on aime? J'ai cherché, c'est mérité. « Bien, je dirais pas ça...  » Parce qu'on s'engueule là, enfin, tu parles fort en étant énervé et je suis là, la queue entre les jambes à pas savoir calmer la tempête que j'ai moi-même créé. Je poses mes mains dans mes poches et je sens déjà qu'on va pas finir cette soirée avec une bonne entente et des retrouvailles festif. Si tu étais violent je serais déjà sur le sol à te demander d'arrêter, mais les mots me toucheront plus, on le sait tout les deux. Un pas devant l'autre en silence, moi qui n'ose pas te regarder, cherchant désespérément à m'enfuir d'une façon ou d'une autre. Des excuses pleins la tête et au bord des lèvres une commande de whisky, sec, sans glaçon et surtout, avec un petit frère pour entre deux mots espérer m'étouffer. La bière me surprend un peu, mais que puis-je dire? Rien. Quoi quand y réfléchissant bien, c'est pas avec une bière que t'as assommé ton frère ? Well. Sauvez moi. Quand tu parles je te regarde avec un air pas sûr de moi. Pas sûr de ce que je dois dire ou non. Poser mes cacahuètes sur la table ? Elles sont déjà à rouler vers la sortie ouais. « Tu n'as rien fait. Enfin, si, mais rien de mal.» Je pince fort les lèvres regardant si le serveur va me sortir de là avec mon verre ou si je dois encore te parler en étant bien trop sobre. Que quelqu'un me sauve. Non? Personne? Un appel d'urgence? Rien. « Je t'aime. T'aimais... T'aime... Je...» J'hausse les sourcils l'air pas sûr d'avoir fait le bon choix en balançant ça. Le passé était surement mieux à digéré pour toi? J'aurais du penser à toi. Panique à bord, laissez moi sortir. Je remercie rapidement le serveur quand il me donne mon verre et bien entendu il est bu d'une traite. Pas le temps de réfléchir. « Et je suis un lâche, mais je me soigne. T'as toujours su que j'étais un abruti... Et je voulais pas te voir avant d'accepter de faire face à ce que j'ai perdu et il semblerait que j'ai perdu plus que je l'imaginais. » On est même plus ami, t'aurais surement préféré ne pas me croiser.

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Sam 15 Mai - 1:01
Tu ne comprends pas. La situation t’échappe totalement et si tu t’apprêtes à lancer ton verre à la gueule d’Aimé, tu te retiens lorsqu’il prononce des mots que tu ne pensais jamais entendre venant de sa part. Comment ose-t-il ? Maintenant ? Tu n’arrives pas à y croire et tu demandes pendant quelques secondes si toute cette conversation n’est pas juste une connerie. « Je t’aimais aussi. » que tu lâches avec une franchise qui ne laisse aucun doute. « Et peu importe ce qui a pu se passer dans ta tête ou dans ta vie, j’aurais pu comprendre. ». Parce que tu as toujours su qu’il ne fallait pas le brusquer, lui parler d’une quelconque relation amoureuse entre vous deux. Vous viviez sans vous soucier de mettre des mots et cela t’allait parfaitement. Tu croyais qu’il te connaissait. Du moins, assez bien pour ne pas avoir peur de te parler et d’être honnête avec toi. A croire que votre relation ne valait même pas une goutte de sincérité. « Oh, c’est sûr que tu as beaucoup perdu. Enfin, je veux dire… Regarde-moi. Tu penses sincèrement pouvoir trouver mieux ? Bonne chance avec ça. ». Tu hausses les épaules, pas gêné pour un sou de te faire ta propre publicité à cet instant. Ben quoi, t’as encore le droit de te la péter un peu non ? Tu as souffert de son départ, bien plus que tu ne voudras l’admettre.  Tu n’es pas prêt de lui raconter que tu as fini dans le canapé de ton grand frère devant des films niais à bouffer de la glace à volonté et à haïr les couples que tu croisais dans la rue. « Maintenant, je peux avoir la raison de ton départ ou tu comptes encore te justifier en te traitant toi-même d'abruti ? » que tu lui demandes, pas prêt de lâcher l’affaire. La vérité, c’est tout ce qu’il te doit à cet instant.

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Sam 15 Mai - 19:39

Outch. Me faire renvoyer mes sentiments, ça n'a rien d'agréable. J'ai l'impression de sentir de nouveau ce fichu cœur se briser. Je prends une longue inspiration et elle me semble si tremblante. Pourquoi je suis revenu? J'aurais pu partir n'importe où dans ce pays, mais j'ai voulu revenir ici. T'aurais pu le comprendre, mais t'aurais pas pu me suivre. Je ne t'aurais jamais laissé faire, parce que tu méritais pas d'avoir à plaquer ta vie pour un sale type. Je n'ai jamais mérité la moindre attention de ta part en réalité. Tu savais que j'étais qu'un con, je le savais aussi, on aurait pas dû risquer notre relation, même si c'était une amitié ambiguë depuis le début. Je ne peux que tire à ta réaction de diva. Ceci m'a vraiment manqué. J'ai aucun espoir de trouver mieux, Axel. Personne ne pourra me plaire autant. Aucun doute là dessus. On était beaucoup trop en accord dans notre folie et dans nos impulsions. Alors oui, je sais que je ne trouverais pas mieux. Que personne ne pourra me faire oublier que je t'ai loupé. Peu importe, ce n'est pas comme si j'étais fait pour une quelconque relation. Le monde est mieux sans que je m'intéresse à un quelconque sourire. Je viens reprendre une grande inspiration avant d'hausser les épaules. Ma mère est tombé gravement malade. Elle va mieux, aucune idée pour combien de temps. J'aurais pu ne jamais rentrer et je ne voulais pas que tu plaques quoi que ce soit pour moi. T'aurais pu comprendre la situation, mais je t'aurais brisé le coeur quoi qu'il arrive. Plus facile de passer pour un connard que d'avoir à te dire adieu en face à face. Je regarde le verre qui va finir par m'arriver au visage. J'enfonce le couteau trop loin dans la plaie? Tu en souffres surement plus que moi. En vrai je n'espère pas, parce que ça fait foutrement mal. Tu as tout ici. Je voulais pas que tu te dises que c'était okay de me suivre au brésil ou qu'on ait une foutu relation à distance, parce que tu mérites sérieusement juste quelqu'un qui t'aime et qui est là pour te le dire et te le rappeler. J'aurais jamais pu être ce type quelques mois en arrière et aujourd'hui, je sais que ça n'est plus possible.

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Mar 18 Mai - 16:17
Tu pourrais répliquer qu’il te connaît très mal pour penser une seule seconde que tu aurais voulu le suivre mais la vérité, c’est qu’il te connaît bien trop. Car tu en aurais été capable. Tu n’apprends jamais de tes erreurs en amour, tu agis toujours impulsivement sans prendre conscience de tes actes. Alors tu ne peux que baisser le regard quelques secondes face aux mots de celui que tu as aimé. « Ce n’était pas ce que tu étais censé me répondre. » dis-tu dans un souffle lorsqu’au lieu de te contredire, Aimé approuve tes dires en disant qu’il n’a aucun espoir de trouver mieux que toi. Tu t’attendais à le faire réagir, à ce qu’il te fasse un peu redescendre sur terre mais c’est tout le contraire. Tu es donc le seul en colère dans cette conversation, c’est ça ? Et tu aimerais continuer de lui hurler dessus, de lui balancer ses quatre vérités dans la tronche mais il faut croire qu’il t’en faut peu pour baisser les bras. Alors tu te contentes de l’écouter et apprends enfin la raison de son départ – que tu comprends totalement. Tu aurais fait la même chose à sa place… Enfin, certainement pas pour ta génitrice qui ne mérite pas une seule seconde de ton attention mais pour ton frère, sans aucune hésitation. « J’avais l’intention de te balancer mon verre à la tronche mais tu rends les choses plus compliquées que prévu. » finis-tu par dire avec une franchise légèrement déconcertante lorsqu’Aime s’arrête de parler. En plus, tu te retrouves avec un énorme verre de bière que tu ne boiras jamais. Tu te respectes trop pour t’abaisser à cet alcool de beauf. Alors tu soupires, réfléchissant pour une fois à ce que tu vas lui répondre. « Tu as raison, j’aurais essayé de te suivre. T’es peut-être un abruti comme tu le dis si bien mais moi aussi, niveau décision stupide… ». Ta marque commençait tout à juste à décoller lorsqu’il est parti et toi, tu es certain que tu aurais été capable de mettre de côté tes projets juste pour lui. Cela aurait été une erreur mais sur le moment, tu ne t’en serais pas rendu compte. « Si tu dois repartir… Et j’espère surtout que ta mère continuera d’aller mieux mais… Si tu dois y retourner, promets-moi de me le dire. Juste un message, rien de plus. Même si je t’en veux et que j’ai envie de gâcher ta tenue, je n’ai pas envie que notre... ». Votre quoi ? Relation ? Amitié ? Les choses ne reviendront jamais comme avant, pas vrai ? Pas après ce qui s’est passé entre vous. Tu n’as jamais eu aucun mal à rester ami avec des exs sans importance mais quand il y a eu des sentiments, c’est différent. « Je n’ai pas envie qu’on se perde totalement de vue. On a partagé un costume de soubrette ensembles, ça compte. ». Tu tentes de sourire comme tu peux, car la situation n’a rien de joyeuse à cet instant. Tu n’arrives pas à être heureux de le revoir pour l’instant, comme tu n’arrives pas non plus à lui hurler dessus.

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Dim 30 Mai - 3:39

J'ai bien compris que ce n'était pas pour le boire. Sinon tu aurais choisi un truc délicieux, quelques choses qui va avec toi. La bière n'a rien d'assez sophistiqué, pardon pour ton frangin qui adore ça. Je le boirais quand tu seras parti, ou tu me le jettes au visage. Je le mérite. Je le réclamerais presque. C'est que tu dois en avoir gros sur le coeur et que j'ai jamais vu gérer ça. Alors, t'aurais pu me faire n'importe quoi là, que je ne me serais pas plains pour un sous. Je mériterais toute la haine que tu peux contenir.  Je souffle un léger rire à ta réflexion. On faisait la paire, mais tu es loin d'être idiot.  Impulsif, ça clairement et c'est seulement pour ça que tu m'aurais suivi. J'aurais jamais su te dire non. Incapable de te dire non, même dans les pires situations. Sérieusement, on a toujours débordé dans des instants où on n'aurait jamais dû. J'ai eu de plus en plus de mal à te dire non, alors, est ce que je dois m'en vouloir de n'être retenu de gâcher ta vie professionnel en plus de ton cœur? Mon regard se veut tendre maintenant. Je viens doucement hocher la tête. Il n'y a plus aucun risque pour que tu plaques tout pour moi. Je te préviendrais. Pincement de lèvres, aussi fort que mon cœur. J'ai l'impression de crever sur place, mais il fallait bien passer par là un moment où l'autre. J'aurais préféré être aromantique, ça m'aurait facilité les choses. On aurait rien perdu toi et moi. Soubrette? Je me souviens de la mère Noël, mais la soubrette... On a partagé une cabine d'un magasin de bourgeois aussi. Je ne veux pas qu'on perde tout. Je sais que je ne pourrais jamais assez me faire pardonner. J'espère qu'on pourra être de nouveau ami un jour.   Je me frotte le visage, réfléchissant à mes mots avant de soupirer  un peu. Que tu viennes ma parler de ta vie pendant qu'on matte un film. Un doux rire avant que je ne tende la main vers toi. C'est maintenant que tu me le jettes. Quand je dis des choses idiotes et en même temps blessantes.

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Sam 19 Juin - 15:11
Tu ne peux pas t’empêcher de rouler une nouvelle fois des yeux face aux mots d’Aime. « Je préférais quand c’était toi qui me remettais à ma place plutôt que le contraire. » avoues-tu, pas franchement à l’aise à l’idée de lui en mettre plein la gueule subitement. Même si bon, il finissait toujours par céder à tes caprices les plus fous car lui-même avait cette folie. Peut-être mieux cachée que la tienne, mais ensembles, vous finissiez toujours par la faire ressentir. « Je sais que tu n’as jamais su me dire non. ». Il y a un brin de nostalgie dans ta voix à cet instant. En même temps, tu ne peux pas faire semblant. Tu l’as aimé. Il n’est pas n’importe qui dans ta vie. Et quand bien même les sentiments ne sont plus là, il reste toujours une partie de toi qui se demandera ce qui aurait pu se passer s’il n’était jamais parti. Alors tu ne peux pas lui dire que si, il peut y avoir un autre risque tu plaques tout pour lui car c’est faux. Cela a beau te perturber de l’avoir face à toi de nouveau après tout ce temps, tu ne reviens jamais sur tes positions. Si tu n’es pas rancunier en amitié, tu l’es pourtant en amour. Et le problème est bien là avec Aimé. Vous étiez amis et colocataires avant tout cela alors tu n’arrives pas à imaginer toute ta vie sans lui à tes côtés de temps en temps. « J’aimerais aussi... qu’on puisse revenir amis. Mais j’ai besoin de temps. Par contre, si tu veux savoir ma vie, je peux te raconter comment le proprio a fini par me jeter de l’appart’ vu que je ne pouvais plus le payer et comment j’ai fini par vivre chez mon frère. ». Tu balances l’information à Aime avec un grand sourire purement hypocrite. Certes, tu as beau essayer de vouloir redevenir ami avec lui, tu ne peux pas non plus le laisser s’en sortir aussi facilement. Tu finis alors par prendre ta bière dans les mains pour la mettre devant l’homme qui te fait face. « Bois-là devant moi, ce sera pire pour ton image que de te la jeter. Au moins, je pourrais faire mon deuil définitivement. ». Parce qu’un homme qui boit de la bière, c’est trop pour toi à supporter (sauf Ross bien évidemment). « C’est un hasard de s’être croisés à Brooklyn ou tu vis ici maintenant ? » lui demandes-tu, les bras croisés. Tu n’as pas envie de te montrer curieux par rapport à sa vie ici mais c’est plus fort que toi. Pourtant, tu fais tout pour agir comme si tu étais totalement désintéressé.

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Mar 13 Juil - 1:07

Je peux essayer, mais faudrait que tu ne sois pas dans le vrai. Pour le moment malheureusement pour moi, tu ne dis que la triste vérité. T'aurais mille façon de m'achever aujourd'hui. Il ne faut pas oublier qu'on a jamais vraiment su se canaliser l'un l'autre. Deux piles électriques qui passaient leurs temps à s'encourager dans leurs conneries. C'est surement ça qui m'a fait craquer pour toi, ta façon de me faire oublier le reste du monde, simplement pour qu'on s'amuse. Des instants de légèreté qui ne regardaient que nous.  C'est vrai. C'est bien pour ça qu'on a laissé nos empreintes un peu partout. J'ai un sourire tendre sur le visage un instant. Tu es un homme incroyable, difficile à oublier. Je suis heureux d'avoir la chance de te recroiser dans ma vie une nouvelle fois. Mon regard devient un peu plus triste quand tu me décris ta triste histoire de loyer, il est vrai que j'ai vraiment été le pire des égoïstes sur le coup. J'aurais dû te laisser mes économies pour te laisser assez pour quelques temps encore, mais je suis parti comme un voleur, laissant la totalité de mon bordel en plus de ça. Désolé. Si t'as besoin d'aide pour te trouver un appartement, j'ai des économies, qu'aurait dû être pour t'aider avec l'appartement. Et tes rêves? T'en es où? Je suis réellement intéressé par ta vie, moi. parce que j'ai envie de savoir si tu arrives à avoir ce que tu veux. L'amour n'est peut-être pas le plus simple des chemins, mais je sais que tu es un battant et que tu es talentueux. J'ai envie de savoir si tu es heureux. Je regarde la bière en soupirant un peu. Je la récupère avant de soupirer. C'est le pire des alcools, mais ça reste de l'alcool. Tu pourras comprendre que c'est peut-être un petit quotidien, j'étais déjà pas mal plongé dedans quand j'étais là, mais maintenant que je suis seul à faire la fête, y'a plus grand chose pour me faire rire. C'est pas si facile de se faire des amis maintenant. Alors je viens boire une gorgé en soupirant un peu. Disons que j'ai pas trouvé mieux pour le moment, faut que je me relance un peu, heureusement que les vieilles dames riches aiment toujours que je choisisse leurs tenues. Haussement de sourcils, les clients fidèles ou qui sont plutôt intéressé par le vendeur, j'ai jamais eu trop de scrupule à leur piquer du fric si c 'est pour que ça leurs servent dans des soirées et qu'on me conseille. Donc on va surement se croiser encore. De loin, pour te laisser le temps, tu as tous le temps que tu souhaites. Je suis déjà très heureux de te revoir là.  Je joue nerveusement avec mes doigts en regardant la bière. J'ai ... un souvenir du Brésil pour toi. Un truc que tu peux détruire pour me maudire avec.

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Dim 15 Aoû - 16:22
Tu dois garder uniquement les bons souvenirs avec Aime, et c’est ce que tu comptes faire. Surtout qu’il y a plus de bons souvenirs que de mauvais pour être tout à fait honnête. Mais ce que tu as ressenti lors de son départ, tous ces sentiments qui t’ont submergé, tu ne peux pas les mettre de côté en un claquement de doigt. Pourtant, tu fais un effort monstre à cet instant. Parce qu’Aime te connaît par cœur, ou du moins assez pour savoir comment te radoucir un minimum. « Je me débrouille. Ma marque décolle bien à vrai dire. J’ai fait plusieurs collaborations avec des personnes plutôt bien placées if you know what I mean. D’ici quelques mois, je pourrais me retrouver un appartement dans le Queens. ». Et sans colocataire cette fois-ci, en indépendance totale. Vu les prix des loyers à New-York, c’est que tu t’en sors bien pour être aussi optimiste. Tu observes alors Aime récupérer la bière avec un petit sourire victorieux. Ben quoi, il te doit bien ça non ? D’accord, ce n’est pas le comportement le plus mature que tu as à l’instant mais tu te venges comme tu peux. « Donc tu as repris ton ancien travail ? Entre nous, je pense que certaines des vieilles dames voudraient plus qu’une tenue avec toi. ». Tu lèves les yeux au ciel avant de retrouver ton sourire. Tu veux bien détester Aime encore un peu, mais tu ne peux pas non plus cracher sur son physique et sur sa manière d’être. C’est bien le mélange de cela qui t’a fait tomber amoureux de lui. « Brooklyn est grand, j’ai juste eu de la chance de t’apercevoir. Par contre, j’ai interrompu une chorale d’enfant pour venir t’engueuler et je commence à culpabiliser. ». Tu ne sais pas si le hasard a bien ou mal fait les choses pour que ton chemin recroise celui d’Aime, mais c’est moins désagréable que ce que tu pensais. Au moins, tu as enfin des réponses à tes questions et tu préfères cela plutôt que de vivre en te demandant toujours s’il va bien, ce qu’il fait. Ou s’il a pensé à toi une seule seconde. Tu hausses alors un sourcil étonné lorsqu’il t’annonce qu’il a un cadeau pour toi du Brésil. « Tu comptais me revoir en revenant ici ? ». Car depuis le début, tu as juste l’impression qu’il voulait te fuir. Tu attends alors de voir ce que c’est, ce cadeau. Que tu ne détruiras pas, certainement. Car tu n'es pas comme ça, Axel. Peu importe le mal que tu as pu ressentir, tu ne t'amuserais pas à aller jusque-là.

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Ven 10 Sep - 19:02

Je n'ai jamais douté de tes chances de réussir. Je suis heureux que ça marche autant. En même temps je n'allais pas être déçu. Une des raisons de ma fuite c'était pour que tu ne me rejoigne pas. J'ai terriblement conscience de tout le mal que j'ai pu te faire. Que c'est réellement quelques choses d'impossible à pardon, mais en même temps, je sais que tu mérites bien mieux. Même si on avait une alchimie, je ne pense pas qu'on aurait été longtemps ensemble, enfin si on avait eu une quelconque discussion pour se mettre réellement en couple sans que je ne cherche à boire ou fuir. Heureusement maintenant, je suis juste là pour être ton ami. Pour admirer de loin l'homme formidable que tu es. Ça se sent un peu dans mon regard, que je suis heureux et fier de qui tu es. Je continue de vendre des fringues, mais en personal shopper. Malheureusement pour elles, il y avait qu'un homme pour me détourner de mon job. Après j'ai maintenant le loisir qu'elles m'invitent à leur soirée de riche sans être obligé de dire non. Simplement pour vendre mes services d'habillage. C'est pas mon genre de sortir avec des clients, surtout si ce sont des vieilles dames qui m'achète t juste avec leur argent. Je suis vendeur, pas escorte. Mon regard qui se perd sur toi, pendant que je tapote sur la bouteille en souriant un peu. Je peux faire des recherches pour qu'ils repassent te voir si tu veux. Bien entendu je resterais pas pour le spectacle. Je ne suis pas à l'aise avec les gosses, enfin, si, mais je fais juste semblant que c'est bien le cas. Une gorgée de bière, puis autant battre le mal par le mal et la vider d'une traite, les yeux fermés et les sourcils froncés. Franchement ya des trucs bien plus sympa que la bière, mais je me doute que c'est pour me punir. Bien entendu. Flipper voulait pas dire que je voulais pas te revoir. J'avais juste honte et peur. Tout à fait légitime vu que j'ai été un véritable connard. Et encore je pèse mes mots. Je l'ai pas sur moi actuellement, mais je pourrais le poser dans la boîte au lettre de ton frangin si tu veux. J'ai aucune idée de si tu voudras qu'on se recapte un jour alors je dis ça comme ça, mais vu que j'ai pas envie que tu penses que je fuis encore. Ou si un jour t'as envie de me revoir. J'ai le temps je compte plus bouger. Du moins plus aussi longtemps. Je suis sincèrement désolé Axel.

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