elle est de mauvaise humeur madison. pour beaucoup trop de raisons. elle voudrait que toutes ces choses puissent lui passer au dessus de la tête, qu'elles puissent disparaître d'un claquement de doigts mais, tout semble chaque fois la rattraper. son mariage qui est véritablement un échec, son divorce qui se dirige dans la même direction. pourquoi les choses ne sont-elles pas comme madison le désire ? rapide et facile à effacer de sa mémoire ? tout ce qu'elle voulait madison, c'était pouvoir rapidement signer les papiers et passer à autre chose. voilà qu'elle se retrouve coincée dans une thérapie à deux balles et par la même occasion qu'elle se retrouve victime d'une fausse rumeur à cause d'une soirée trop arrosée. elle n'a pas couchée avec aidan, c'est une certitude. ni maintenant, ni jamais. et pourtant madison continue de faire citer dans la plupart des commentaires sous chacune de ses photos, parfois même insulter par messages parce qu'en plus d'avoir quitter le célèbre jon o'connell.. elle a couchée avec un véritable modèle pour de trop nombreuses adolescentes, jeunes femmes. « je peux savoir ce que tu fous ? » qu'elle demande sérieusement à l'une de ses comédiennes sans la quitter du regard. « je n'ai pas posée de questions sur ton état, même si tu sembles clairement sortir d'une bonne cuite digne d'un samedi soir. mais, retire toi vite le balais que tu as entre les fesses si tu espères continuer dans cette troupe. » madison est à cran. sur tous les aspect de sa vie. que ce soit à l'idée de rentrer chez elle ou même de passer la porte du théâtre, de cet endroit censé être son repère et qu'elle ne peut plus voir en peinture depuis quelques jours.. surtout depuis la dernière discutions avec blackson, qu'elle ignore du mieux qu'elle peut. lui donner de l'importance rendrait la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. à deux doigts de sacrifier une nouvelle fois la terrible magenta de sa troupe. madison est rapidement coupée par la sonnerie de son téléphone. « reprenez depuis le début. oui ? madison plympton c'est moi. » et son monde s'écroule. le peu de bonne humeur qu'il lui restait sombre rapidement avec elle. son corps tremble, sa respiration s'accélère et sans même prévenir son équipe madison se dirige en direction de son bureau, en direction du seul lieu calme qu'elle puisse trouver ici. son téléphone qu'elle balance dans le canapé sans réaliser le choc qu'elle inflige à celui-ci avant de venir serrer son bureau dans l'espoir de ne pas tomber sous le coup de la panique. madison a beau être une femme forte, capable de pouvoir encaisser toutes les insultes du monde, toutes les fausses rumeurs à son sujet ou l'infidélité de son propre mari.. s'il y'a bien quelque chose capable de la mettre à terre c'est bien d'apprendre que son petit frère est au urgence et qu'il est arrivé très mal en point. la dernière fois qu'elle a parlée avec roman c'était pour l'engueuler sur le rangement de son placard et pour lui dire de manger plus de légumes. ça ne peut pas être leur dernière conversation.. ça ne peut pas être la dernière fois qu'elle l'entendait rire. non, pas lui, pas roman. la panique la gagne, assez pour attraper en vitesse son sac, en faire tomber la moitié, la laisser sur le sol parce qu'elle n'a pas besoin de son miroir de poche ou encore de ses tampons. ouvrant la porte à toute vitesse avant de foncer directement sur blackson qu'elle ne s'attendait pas à croiser sur le pas de la porte. son corps toujours collé au sien dont elle n'arrive pas à se détacher. « blackson, je n'ai.. pas le temps. » qu'elle annonce d'une voix faible, les mains tremblantes sans même oser le regarder droit dans les yeux. elle ne peut pas craquer, pas maintenant.