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Les hautes lumières

@ Invité

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Mer 9 Déc - 18:27


Je veux écouter les histoires des anciens encore et encore,
Ces histoires millénaires qui renaissent,
On s'est connu y a trois mille ans, on se retrouve maintenant,
Et nos enfants feront de même.

feat @Alejandro Paredes


Il est passé par la pâtisserie qu’ils aiment tous les deux pour récupérer quelques parts de cakes et surtout - surtout - un ballotin de chocolats. Des pralinés, des noirs, des blancs et quelques uns au caramel. De quoi  faire le plein de sucre pour le reste de la semaine !
Depuis quelques jours, Jan attend ce moment avec son meilleur ami avec impatience. Leur emploi du temps étant aussi chargé que le cadis de Noël de l’association, ils ont été obligé d’attendre plus que souhaité, pour se trouver un créneau à deux, tranquilles, sans que ça se passe entre deux appels téléphoniques, deux cours ou avant le bain de Lily. Alejandro, comme Jan avaient besoin d’une vraie discussion,  avec l’intimité que celles-ci allaient demandées.

Le manteau refermé sur son pull en laine, l’écharpe autour de son cou, Jan frappe à la porte avant de s’engouffrer dans la maison, comme à son habitude. Il sait que son ami l’attend alors il ne va pas rester à grelotter de froid, les pieds dans la neige.

- ¡ Soy yo !

La maison embaume une odeur sucrée, qui ravive les papilles du mexicain. Cette période hivernale est toujours une bonne excuse pour cuisiner. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’une simple bougie parfumée mais d’un vrai plat au four qu’Alejandro lui proposera de gouter !

@ Invité

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Dim 20 Déc - 20:43
Trouver du temps pendant cette période de fêtes relève du miracle pour Alejandro Paredes. En plus de son emploi du temps naturellement chargé, Alejandro doit effectivement jongler entre les achats de Noël et l’organisation de moult repas festifs différents. En effet, que ce soit chez les Paredes ou les Gardners, les relations familiales impliquent des ajustements indispensables au bon déroulement du mois de décembre. Impossible de réunir sa mère et son père sous le même toit par exemple. Quant à la mère de Nate, elle souhaite voir son petit fils et son fils, sans pour autant pouvoir les recevoir le même soir que son autre fils qui n’est pas non plus le bienvenu chez eux. Compliqué n’est-ce pas ? Si on ajoute à cela les séances de psy particulièrement intenses, on ne peut pas prétendre que la période soit bien calme chez eux.

That said, Alejandro a pris son après-midi, ce qui lui permet d’essayer un peu plus sereinement une recette qu’il compte servir à Noël. Inutile de dire que son esprit psychorigide ne souffrirait pas un premier essai raté le soir de Noël. Si le prêtre est aussi stupide que l’année précédente, mieux vaut avoir au moins une variable certaine dans l’équation. Mais en plus de pouvoir cuisiner en paix, cette journée de congé lui permet de passer du temps avec son meilleur ami. Il a l’impression de ne pas l’avoir vu depuis une éternité. Quand Estrella arrive, Alejandro l’accueille donc chaleureusement.

- Du chocolat, tu veux me tuer, je vais vraiment devoir accompagner Nate courir à ce rythme...

D’ordinaire si discipliné, Alejandro a malheureusement pris la mauvaise habitude de se servir ponctuellement dans les bonbons de Lily. Un petit fil à la fraise l’air de rien, et dire qu’il était le premier à faire des commentaires sur la fonte des glaces qui a lieu dans le freezer...

- Ça fait une éternité, comment ça va ?

@ Invité

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Lun 21 Déc - 18:37


Je veux écouter les histoires des anciens encore et encore,
Ces histoires millénaires qui renaissent,
On s'est connu y a trois mille ans, on se retrouve maintenant,
Et nos enfants feront de même.

feat @Alejandro Paredes


Il ne résiste pas à lâcher un petit rire amusé. Ça le surprendrait, que le professeur se mette à faire attention à son poids mais peut-être que la quarantaine bien installée a aussi eu un impact sur son petit ventre. Comme chez celui de Jan. Merci le rythme infernal qu’il vit depuis quelques temps et la demande de l’hôpital de prendre un peu de poids avant l’opération.
Le ballotin posé sur la table, il s’assied rapidement avant prendre la parole :

- Si tu vas courir, filme toi por favor. Je veux voir ça sinon j’aurais dû mal à y croire !

Un nouveau sourire, légèrement plus taquin. Son meilleur ami n’a jamais été très sportif, son esprit étant le muscle qu’il préfère entrainer. Alors le voir enfiler un jogging et une paire de running... Ça le laisse légèrement curieux.
Malgré cette pensée, il a bien quelques souvenirs en tête de courses poursuites quand ils étaient enfants. Alejandro sera-t-il aussi doué pour un jogging matinal que pour fuir un commerçant énervé ? Ça lui tire un sourire discret. Ciudad de Mexico est si loin que certaines sont images sont  ternies par son manque de mémoire mais pas ceux-là. Parfois, ça attriste Jan, de se dire que le choc a été tel que ses souvenirs ont été touché par son vécu. Parfois aussi, ça le rassure, de ne plus revivre certains moments. Le psychologue dit que ça n'est pas important, cette perte de mémoire tant que le brun avance. Ces mots le rassurent à chaque fois et il suit la ligne droite, sans regarder par dessus son épaule. Et qu'est ce que ça fait du bien.  

- De nouveau ? Euhm...

Il se gratte la tête, ne sachant pas trop par où commencer. Tant à dire, tant à laisser échapper de ses lèvres et de son coeur tout en devant contrôler ses larmes.

- À la fois beaucoup et pas grand chose. Le rythme a été compliqué avec l’asso, on a eu beaucoup de nouvelles arrivées. Les période de fête ne pardonnent jamais aux ados, tu dois bien le savoir… Et toi ? Ça va depuis la venue de ton padre ?

Renvoi de balle aussi furtif que lors d’un match de tennis. Plutôt laisser la parole à Alejandro, s’assurer de son bien-être et que le rapide passage de la figure paternelle n’ait pas trop laissé son empreinte sur le coeur de son hermano.

@ Invité

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Mer 23 Déc - 14:24
Alejandro ricane à la blague de son ami, même lui aurait bien du mal à attester de sa propre motivation. Il voit la scène d’ici, lui courant sur trois cent mètres avant d’être saisi d’une crise d’asthme phénoménale. Merci mais non merci. Alejandro court partout au sens figuré et c’est hautement suffisant pour le mexicain qui entretient son physique en n’ayant pas vraiment une minute à lui. Certes il n’a pas de tablettes de chocolat à exhiber, mais personne n’a besoin de le savoir. Nate a l’air plus concerné par les siennes de toute façon alors… Haussement d’épaule, il offre un café corsé à son compatriote.

- C’est prévu, même moi j’aurais du mal à y croire tu sais… Enfin tu me connais, au bout de trois minutes c’est Darth Vader qui va prendre le relai. Il est fini le temps des conneries à Mexico…

Un sourire tendre s’affiche au coin de ses lèvres. Sa ville natale lui manque. Avec son père aux Etats-Unis pour l’année, ils n’ont pas vraiment eu l’occasion d’y aller. Arturo Paredes a bien des défauts, mais il incarne une excuse parfaite pour quitter le sol américain, un droit pas si récent que cela pour Alejandro. Quand le sujet de sa présence est évoqué par Estrella, Alejandro tente d’adopter une attitude aussi indifférente que possible. Effort vain, devant une personne qui le connait mieux que qui ce soit, mais la fierté fait faire des choses qui n’ont pas forcément de sens.

- M’en parle pas, je suis content d’être en vacances… Quant à mon père, il fait sa vie, il n’y a pas grand chose à en dire tu sais…

@ Invité

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Sam 26 Déc - 10:53


Je veux écouter les histoires des anciens encore et encore,
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Et nos enfants feront de même.

feat @Alejandro Paredes


Le ballotin de chocolats est ouvert en même temps que les mots d’Alejandro se hissent jusqu’à ses oreilles. Jan le connait assez bien pour y comprendre un plus grand malaise que son meilleur ami ne laisse penser. En même temps, qu’aurait-il pu imaginer d’autres, que de la gêne et de l’agacement envers un père aussi absent qu’Arturo ? Un homme qui a rendu la vue compliquée et difficile pour son frère de coeur ? Jan lui-même a dû mal à lui pardonner alors qu’il ne s’agit pas d’un membre de sa famille.
Un chocolat est avalé tout rond. Caramel salé, un délice.

- Vous avez pu discuter quand même ou….

Le moulinet du poignet ajouté à la question signifie tout : ou il s’est encore barré comme à son habitude ? Ça l’agace, de savoir qu’Alejandro fait des efforts sans aucune répercussions. Arturo ne se rend pas compte, à quel point son fils a pris sur lui pendant ces longues années et à quel point il s'en est sorti seul, sans jamais demander de l'aide à côté.

- Enfin, si tu préfères qu'on change de sujet, fais moi taire ou je vais t'emmerder trois heures comme un psy avec la symbolique de la figure paternelle !

Un rire ponctue la phrase, espérant que ça suffira à détendre le moment solennel.

@ Invité

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Mar 9 Fév - 14:05
Alejandro hausse une épaule indifférente, même si en réalité il ne s’agit là que d’une façade. Si le sujet ne l’enchante pas plus que cela, il n’a pas non plus envie de donner à Jan des raisons supplémentaires de s’imaginer que cela puisse l’affecter. En parler librement reste encore la meilleure façon d’en avoir rien à faire. Et c’est ce qui compte finalement. Alejandro refuse de passer sa vie blessé par des actes contre lesquels il ne peut pas grand chose aujourd’hui. Il pourrait reprocher à Arturo des tas de choses, mais même lui sait pertinemment que cela ne lui apporterait pas grand chose de plus. Sa vie est ce qu’elle est, et aujourd’hui Alejandro peut au moins se vanter d’avoir construit tout ceci en dépit des traumatismes dont il le tient responsable.

- Discuter de quoi ?

Si Jan a une idée de ce qu’il est supposé échanger avec son paternel, qu’il s’exprime parce en dehors des recettes de cuisine, il ne voit pas bien ce qu’ils ont à partager tous les deux. Alejandro a dit tout ce qu’il avait à dire il y a des années de ça, et il ne voit pas l’intérêt d’en remettre une couche. Certaines choses sont brisées et au delà du réparable, mais cela ne l’empêche pas de vivre. Enfin pas suffisamment pour qu’il s’en préoccupe.

- Je lui ai reproché des tas de choses il y a un bail, laisse lui le temps de s’en remettre !

Alejandro plaisante, c’est encore le meilleur moyen pour lui de nier l’importance de cette relation dans sa vie. Jan n’est pas idiot cela dit et il le connaît bien depuis toute ses années.

- Et toi t’en est où avec tes propres traumas ?


@ Invité

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Sam 20 Mar - 10:03


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feat @Alejandro Paredes


Sûr que la dernière discussion du fils et du père a dû rester longtemps en mémoire au second. Alejandro a eut raison de lui balancé ce qu’il avait sur le coeur et bien que Jan soit parfois peiné du tournant pris entre les deux hommes, il sera toujours du côté d’Alejandro. Il n’a rien contre Arturo - quoi qu’un peu de rancoeur vis à vis de son comportement et de la façon dont il abandonné la famille Paredes- mais pour autant, il ne peut plus l’apprécier. Pas comme avant, pas comme ses propres parents qui ont toujours aimé le paternel Paredes ainsi que toute la petite famille. Alejandro a bien trop souffert pour que son meilleur ami prenne parti autrement que par le choix du coeur.
Il hoche de la tête, et se retrouve acculé par ses propres histoires en un quart de second. L’art et la manière d’Alejandro Paredes, de détourner le sujet de la conversation vers autre chose.

- Ça avance, ça avance…

Il attrape le ballotin de chocolat pour défaire le lien. Ça mérite au moins quelques pralinés cette conversation ! Des pralinés et une gorgée de café.

- Je me fais opérer le mois prochain. Pour retirer les cicatrices. Je ne t’en ai pas parlé parce que…parce que ça a pris plus d’un an à trouver les fonds et que je n’étais même pas certain de dire oui au dernier moment… Mais ayez, c’est programmé.

Il relève les yeux pour croiser ceux d’Alejandro. Il a besoin de soutien à cet instant et sait qu’il en trouvera. Il aurait pu lui en parler avant, évoquer même le projet mis en place par le Dr Crowley. Mais Jan en était incapable, hésitant sur ces dernières traces d'un passé qu'il avait autant chéri que détesté. C'était aussi le dernier souvenir physique qu'il avait de cette nuit, le dernier qui le raccrochait à Marco. Ça n'était pas un pas en avant anodin pour le mexicain et il lui avait fallu tous ces mois de silence pour accepter de le dire à voix haute. Il était prêt à passer à autre chose et cette opération était la dernière étape.

- Tu pourras te foutre de ma gueule vu comment je vais être enrubanné pendant des semaines pour le post-op !

@ Invité

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Lun 19 Avr - 12:20
C’est plus simple pour Alejandro de parler des autres. Le mexicain a toujours pu se vanter d’être un ami présent et à l’écoute, même s’il ne laisse malheureusement pas ses amis lui rendre la pareille avec la même facilité. Aussi, s’il élude la question sur son père, il écoute attentivement son frère lui parler de son opération. Alejandro n’est pas sans savoir qu’il s’agit d’un sujet extrêmement délicat pour Jan et il est touché qu’il lui prête toujours la même confiance à travers les années. Alors que leurs familles sont éclatées entre les traumatismes et le Mexique, Alejandro est plus que conscient de l’importance de conserver le lien avec les gens qui comptent. Plutôt indépendant, Alejandro compte ses proches sur les doigts d’une main.

- Wow, c’est une étape importante, tu te sens prêt ? Je suis content pour toi. Si tu as besoin d’aide financièrement tu sais que tu peux compter sur nous aussi.

Alejandro pose sur une main sur son épaule pour l’encourager, il est vraiment heureux d’apprendre qu’il fait un nouveau pas en direction de sa guérison.

@ Invité

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Dim 16 Mai - 16:28


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feat @Alejandro Paredes


Un sourire est offert, aussi sincère que tendre. Jan a conscience que son frère n'a pas envie de s'étendre sur sa propre vie. Il sait aussi que ce dernier est plus prompt à écouter et soutenir plutôt que de déverser ses propres tragédies autour d'une boisson chaude et d'un ballotin de chocolats. Parfois, le quarantenaire aimerait qu'Alejandro se laisse aller, réussisse à ouvrir les vannes réellement, sans que son esprit referme les barricades au bout de quelques instants. Ils ont déjà parlé à coeur ouverts, ont déjà pleuré sur l'épaule de l'un puis de l'autre mais ces moments sont rares et plus que ça, ils sont anciens. Mais il ne le poussera pas. Jamais.

Un chocolat est attrapé du bout des doigts et dégusté avec plaisir. Il a fait un excellent choix et peut-être qu'il n'en restera plus un quand Nate ou les enfants rentreront !

- C'est gentil mais tu sais que je n'aime pas qu'on me prête de l'argent... Et les fonds qu'on a dégagé avec ma chirurgienne devrait suffire. Et au pire, je les payerais en cuisine !

Car il est talentueux quand il se met aux fourneaux, même s'il lui faut toujours des heures de préparation !

- Faudrait qu'on s'organise un diner en mode... diner de couple. Maintenant que j'ai quelqu'un, je n'aurais plus à vous regarder roucouler entre deux verres de tequila.

Il est taquin, le sourire goguenard alors que ses doigts viennent ébouriffer les cheveux de son ami. Ils ont grandi, tellement changé tout en restant les deux mêmes enfants de Tepito. À se chercher, à s'entraider, à s'écouter. À s'aimer.

@ Invité

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Ven 25 Juin - 10:21
Ils sont fiers tous les deux, c’est un défaut qu’ils ont en commun, on ne va pas se mentir. Le professeur lui adresse donc un sourire aussi affectueux qu’il est compréhensif. Loin de lui l’idée de lui forcer la main, même si Alej pense toujours que lui et Nate ont plus d’argent qu’il n’en ont besoin et qu’aider un ami dans la difficulté ne représenterait pas grand chose. D’ailleurs Jan est plus que ça, il fait partie de sa famille qu’il le veuille ou non d’ailleurs. Alejandro ferait tout ce qui en son pouvoir pour l’aider. L’inverse est aussi vrai.

- Je sais, on est pareil toi et moi. La fierté mexicaine... Mais si jamais tu sais que je suis là.

Et c’est sans doute le plus important. Alejandro ne l’abandonnera pas. Ayant fait les frais de la solitude et d’un père qui décide de cesser simplement de se battre pour retrouver les gens qu’il aime, Alejandro a appris à se montrer d’un soutien sans faille et de faire ce qu’il faut pour ses proches.

A sa blague sur lui et son mari, Alej rit de bon cœur. Il veut bien admettre que lui et Nate sont un poil déprimants entre leur vie paramétrée comme du papier à musique et leurs petites attentions lorsqu’ils évoluent côte à côte. Alej admet sans problème qu’ils sont agaçants. C’est d’autant plus vrai qu’ils sont tous les deux très à l’aise avec leur sexualité, très sûrs de leur relation et de leur individualité.

- On est insupportable je sais, mais pour ma défense j’ai tenu la chandelle plus d’une fois aussi en te regardant draguer pas si discrètement...

Il se rappelle notamment cette petite soirée où Jan a exhibé ses dance move devant Aran.

- Tu es heureux ?

@ Invité

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Dim 4 Juil - 20:39


Je veux écouter les histoires des anciens encore et encore,
Ces histoires millénaires qui renaissent,
On s'est connu y a trois mille ans, on se retrouve maintenant,
Et nos enfants feront de même.

feat @Alejandro Paredes


Il avait toujours été nul en séduction, en avait parfaitement conscience et ne tenta pas de trouver d’arguments qui le défendraient. Il n’en avait aucun à vrai dire, étant réellement une calamité quand un homme lui plaisait. Aran n’avait pas fait exception à la règle !
Quant à la question d’Alejandro, elle lui fit vivement relever la tête. Il ne sembla pas inquiet ou incertain face à sa réponse, comme s’il souhaitait une simple validation. Ça tira un large sourire à Jan, qui posa une main sur la sienne, avec tendresse.

- Oui… C’est le bon, sans aucun doute. Il… il sait tout de moi et n’est pas parti pour autant. C’est une jolie preuve d’amour !

D’être resté, malgré les traumatismes inhérents à son passé. Aran n’en était pas dénué, au contraire et des deux hommes, c’était même celui qui s’était le moins épanché sur la question. La rencontre de Jan avec son frère ainé la dernière fois lui avait bien fait comprendre que le passé du vénézuélien était aussi complexe que pas encore cicatrisé.

- Et au fait.. comment ça va avec Esteban ? Un peu mieux ou…

La fin de la phrase resta en suspend. Lui n’avait pas reçu beaucoup de nouvelles de son filleul mais entre la fin d’année scolaire de l’un et le travail de l’autre, les moments étaient rares pour se retrouver à deux. Et tristement, Jan avait la sensation de connaitre déjà la réponse d’Alejandro.

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