Son réveil qui sonne et qui le tire de sa léthargie, Victor sort rapidement de son lit avant de saluer ses colocataires, et de se servir un café pour finir par aller se préparer. Parce qu'après tout, il a rendez-vous avec sa voisine et il a hâte qu'elle lui fasse visiter New York. Et qu'elle lui fasse visiter des endroits où il n'a jamais pensé à aller. Et où même, il n'a jamais eu le temps d'aller quand on y pense. Il est là depuis trop peu de temps pour avoir déjà tout visiter. Et du coup, ça lui fait plaisir de savoir que quelqu'un natif d'ici (et surtout très canon) lui propose de lui faire visiter la ville. Il enfile un jean, sa nouvelle paire de bottes qu'il a acheté et qu'il aime beaucoup avant d'enfiler son manteau et d'hésiter, bonnet ou non. Puis il décrète que non, au pire, s'il a froid, il en achètera un et puis voilà. Quand il la rejoint dans le hall de l'immeuble, il vérifie qu'il a bien son porte feuille et lui offre une accolade ponctuée d'un « Bonjour ! » et de lui tenir la porte pour qu'elle sorte avant lui -c'est qu'il serait presque gentleman le garçon-. Il la laisse le guider et il ne peut s'empêcher de marcher en dansant, heureux comme un prince d'être ici. Ce n'est que quand il arrive dans le midtown manhattan qu'il écarquille les yeux et la regarde « Ne me dis pas que tu m'as traîné ici pour faire tes emplettes de Noël ? » demande t-il en riant un peu avant de regarder tout autour de lui, son téléphone capturant l'imposant sapin en face du Rockefeller Center « Parce que si c'est le cas, je vais me sentir obligé de t'acheter un cadeau. » rit-il, en haussant les épaules. « Tu veux un café ? Un chocolat chaud ? Il y a un petit stand là-bas ! » Dit-il en pointant du doigt le petit stand après avoir tourné Briséïs en direction de l'endroit qu'elle semblait chercher.

Briséïs est déjà réveillée depuis un long moment maintenant. Elle n’a jamais été une lève tard mais il faut croire qu’aujourd’hui encore moins. Elle devait retrouver son voisin pour aller visiter la ville. Elle avait hâte et en même temps, une petite part en elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Elle ne faisait rien de mal c’est vrai mais elle se sentait mal parce qu’elle avait un peu l’impression de mentir à son fiancé. Elle ne faisait rien de mal cependant, juste visité la ville. Elle tentait de s’en convaincre. Elle avait rendez-vous avec Victor dans le hall d’entrée. Elle avait décidé d’enfiler un pull et un jean puis de prendre une écharpe et un bonnet au cas où. Elle enfilait des bottes et après s’être maquillée et avoir récupérer son sac, elle se rendit dans le hall. Elle lui adresse un sourire quand elle le voit arrivé. « Bonjour.. » Elle se tente à dire même si elle n’est pas certaine d’être aussi douée que ça. « J’espère que je n’ai pas trop écorché. » Il ne lui avait pas encore donné de cours mais ça, c’était un mot qu’elle connaissait tout de même. Comme merci et c’était probablement les seules choses qu’elle savait dire. Elle marchait à ses côtés, ne pouvant s’empêcher de rire en le voyant sautiller et danser. « Non du tout, j’ai presque terminé pour mes cadeaux.  » Même si faire les vitrines et voir les illuminations ne la dérangeait pas. Elle adorait cela. Elle ne put s’empêcher de rougir en l’entendant mais elle laissait croire que c’était dû au froid. « C’est gentil mais tu n’es pas obligé enfin, je n’ai besoin de rien. » Et c’était vrai, elle se sentirait même gênée. Parce qu’elle n’était plus vraiment habituée à de la gentillesse de la part d’un homme. Ils ne se connaissaient pas vraiment après tout. Elle jette un coup d’œil au stand. « Un chocolat chaud ce serait parfait merci. Mais si tu me laisses t’offrir une gaufre. Elles sont super bonnes. » Elle le savait parce qu’elle y venait à chaque fois forcément, et plutôt deux fois qu’une. On avait fini par la connaître par ici. Elle pointe du doigt la patinoire qui se trouve non loin. « J’espère que tu sais patiner.. » Elle lui lance avec un sourire amusé. « Parce que c’est l’expérience à faire en hiver ici. Et puis si tu ne sais pas, tu n’auras qu’à me tenir la main. » Elle lui dit tout en avançant vers le stand et elle se tourne de nouveau vers lui. « Tu es plutôt du genre à aimer la période de Noël ou à éviter tout ça ? » Elle tente en même temps d’en savoir un peu plus sur lui.

Victor était plutôt heureux de sortir avec quelqu'un d'autre que son cousin ou ses colocataires pour une fois. Et puis, il ne va pas se mentir, sa voisine est très jolie et il ne pourra s'empêcher de lancer des oeillades de temps en temps pour satisfaire son regard. Même s'il ne souhaite pas agir comme un gros beauf, il restera bien à sa place, ses mains dans les poches. Quand il la rejoint, il a un éternel sourire sur le visage, signe qu'il est heureux d'être ici. Après tout, Victor est tellement expressif du visage qu'il ne peut cacher ni son exaspération, ni le fait qu'il est blasé alors quand il est heureux, son visage s'illumine instantanément. Il secoue la tête au doute de Briséïs « Non, tu n'as pas écorché du tout, c'est même très bien. » Il était sûr qu'avec quelques cours, elle se débrouillerait comme un chef, et il voulait bien prendre un peu de son temps personnel pour lui apprendre le français, après tout, elle le méritait. Elle l'avait sauvé d'une douche gelée, alors à partir de là, elle était montée haut dans son estime. Il est presque soulagé quand elle lui dit qu'ils ne devront pas faire de lèche-vitrine, parce qu'il a beau aimer Noël très fort, ce qu'il déteste, c'est faire les magasins en soirée ou en week-end, parce qu'il y a toujours trop de monde. « Oh moi aussi ! Il faut juste que je trouve un carton pour l'envoyer à ma famille. Je ne rentre pas, alors il faut bien que je me fasse pardonner de ne pas rentrer, c'était un drame pour ma mère. » prononce t-il en haussant les épaules, ses mains dans les poches pour ne pas que ses doigts ne tombent de froid. New York s'est considérablement rafraîchit ces temps-ci et il a oublié ses gants. « Mais je trouverais bien un truc pour ma voisine. » sourit-il en coin, son estomac commençant à crier famine, alors bien évidemment, il fallait qu'il remarque les stands de nourriture. « Chocolat chaud pour moi, gaufres pour toi, c'est un bon deal. » Et ils se mettent en route direction les petits stands. A la remarque de Briséïs, il tourne le visage vers la patinoire et il se pince les lèvres. Sait-il patiner ? Absolument pas. Est-ce qu'il va faire le fier et ne pas lui dire ? Absolument. « Moi, ne pas savoir patiner ? Je suis le Philippe Candeloro de New York City ! Tu verras ! » s'exclame t-il avec une assurance un peu trop expressive pour être réelle. « J'aime beaucoup Noël. Quand j'étais petit, c'était signe que je pouvais retrouver mes parents qui travaillent beaucoup trop en temps normal. Puis c'était l'occasion aussi de retrouver ma famille, mes grands-parents et tout le monde. Puis, j'avais l'occasion d'aller dormir tard. Et en grandissant, c'est resté. La famille s'agrandissait avec mes cousins, cousines. Ça a toujours été quelque chose que j'ai apprécié. Les longs repas, les verres de vins issus du vignoble de mes parents... Les bûches de Noël de ma grand-mère. D'ailleurs, je suis triste, je n'ai pas trouvé de bûches de Noël en faisant mes courses l'autre jour, il faudrait que je me renseigne. » Et quand il se rend compte qu'il parle bien trop, il se tait et commande deux chocolats chaud à la demoiselle du stand avant de laisser Briséïs commander les gaufres. Visiblement, elle est connue aussi et ça le fait rire Victor. Ils attendent leurs commandes alors qu'il se frotte les mains pour les réchauffer avant de la regarder « Et bien, mon petit doigt me dit que tu viens souvent ici. » Et il récupère les commandes en prononçant un merci, avant de se rectifier en anglais. L'habitude est tenace. Et il tend le chocolat à la demoiselle avant de récupèrer la gaufre. « Et toi, Noël, c'est quelque chose que tu aimes ? Tu rentres dans ta famille pour les fêtes ? » Était-il en train de la sonder dans l'optique de penser passer une soirée avec elle ? Peut-être. Il secouait discrètement la tête à cette idée parce que ce n'était pas une bonne idée, elle pourrait s'imaginer des choses. « Si ce n'est pas indiscret. Bien évidemment. » se défend t-il en prenant une gorgée de chocolat et en croquant dans la gaufre « Je valide les deux, 5/5 merci du bon plan mademoiselle»

Briséïs était contente de pouvoir passer un moment avec son voisin. Elle ne faisait rien de mal à part aller visiter la ville en sa compagnie. Elle lui montrait les lieux puisqu’il venait de s’installer. Tout comme il lui aurait fait visiter Paris si jamais, n’est-ce pas ? Elle tente de prononcer un simple mot en français, un des seuls qu’elle connaissait. Elle n’en connaissait pas beaucoup alors elle tentait de ne pas faire d’erreur. Elle sourit quand il lui dit qu’elle a plutôt bien dit. « Merci. » Elle tente de nouveau et cela s’arrête là. Elle ne connait pas plus que cela. Elle a décidé de se rendre en ville mais elle ne lui dévoile pas encore ses plans. Elle ne l’emmènera pas faire des achats de Noël, ça ne fait pas parti de ses plans. Quoique, maintenant qu’il disait cela.. Mais non, elle avait encore quelques cadeaux à faire. Elle comprends finalement qu’il ne semble pas aimer Noël plus que cela. Elle se met à rire à ses mots. « J’imagine oui. Pourquoi est-ce que tu n’y vas pas ? Enfin, si ce n’est pas indiscret. » Après tout de son côté elle avait toujours fait Noël avec sa famille, avec ses deux papa et son frère. Elle avait toujours aimé cette fête et l’avait toujours fait en famille. Elle comprenait bien que ça ne soit pas le cas pour tout le monde. Elle se mit à rougir à ses mots. « Mais tu n’es pas obligé. » Pas du tout même. Elle allait lui trouvé quelque chose aussi. Elle n’était pas très douée pour les cadeaux et d’ailleurs elle s’y prenait souvent à l’avance. Elle trouverait tout de même. Elle s’avance avec lui pour aller se prendre une gaufre. « Je ne demande que de voir ça. » Elle patinait chaque année sur cette patinoire, c’était quelque chose qu’elle appréciait. Elle n’était pas une professionnelle mais elle se débrouillait du moins. Une fois dans la queue du stand, elle le questionne sur Noël. « Et tu aimes toujours maintenant ? C’est toujours un moment familial où on se retrouve alors qu’on ne le fait pas forcément durant l’année. Je connais une pâtisserie qui fait de très bonnes bûches. Je ne suis pas certaine qu’elles soient aussi bonnes que celles de ta grand mère mais je les trouve succulentes. » Elle lui dit avec un petit sourire. Elle y va pour en acheter parce qu’elle sait que même si un de ses papas tente d’en faire une, chaque année, ça ne fonctionne pas. Néanmoins elle trouve ça attendrissant qu’il ne lâche pas l’affaire. Elle devrait lui offrir un cours tiens. « Je ne vois pas ce qui te fait dire ça. » Elle lui dit en rigolant en le remerciant pour le chocolat. Elle boit une gorgée de celui-ci et ferme les yeux un instant, laissant le liquide se glisser dans son corps. « J’adore ça oui. Je suis de celle à faire le sapin en plein mois de novembre et à attendre les films de Noël. Je sais.. c’est niais et tu vas prendre tes jambes à ton cou de peur que je t’en fasse regarder un. » Elle rigole alors. « On fête cela avec mes parents et mon grand frère, on organise toujours les choses en grand alors qu’on est que quatre mais on adore ça. Disons qu’on est assez fusionnels. » Elle lui dit en souriant et ravie qu’il apprécie la gaufre et le chocolat. « Avec plaisir ! » Elle termine sa boisson chaude et s’essuie la bouche. « Tu as du chocolat.. juste là. » Elle lui dit en s’approchant pour essuyer le chocolat à la commissure de ses lèvres. « C’est parfait maintenant. » Elle se recule en rougissant avant de se reprendre. « Alors prêt à me montrer tes talents Philippe ? »

C'est une pente glissante sur laquelle s'engage Victor, il le sait, mais est-ce qu'il en a quelque chose à faire ? Non. Il s'en contrefiche, après tout, ils sont adultes non ? Pourquoi en aurait-il quelque chose à faire ? Quand elle lui demande pourquoi il ne rentre pas chez lui à Noël, il hausse simplement les épaules « Parce que le billet d'avion coûte un peu trop cher et puis, je ne pourrais rentrer que la veille du réveillon et je me connais, je vais mettre trois jours à m'en remettre et je ne participerais pas au réveillon, je dormirais sûrement. Puis c'est pas grave, je me rattraperais l'année prochaine. » Si jamais il a envie de rentrer, parce qu'il sait que sa mère se plaindra sûrement et lui rappelera à quel point il est un fils indigne de ne pas être rentré. Tant pis. Au moins, il sera à New York. Il lui fait signe de se taire quand elle lui dit qu'il n'est pas obligé, Victor ne fait pas des cadeaux par obligation, il fait des cadeaux parce qu'il a envie d'en faire et parce que ça lui fait plaisir. Quand les mots dépassent ses lèvres, il se demande quelle connerie il n'a pas fait là. Parce qu'il ne sait pas patiner. Enfin, il tient debout, c'est déjà bien, au fond. Mais il n'est pas professionnel quand il aime si bien l'entendre. Il va se ridiculiser, il en est sûr. Mais ce qu'il n'aime pas, c'est se débiner Victor, alors il ira, il ira patiner et tant pis s'il se casse quelque chose, au moins, il aura mit un pied sur cette foutue patinoire. Et son estomac crie famine quand elle lui parle de bûches, c'est la seule chose qu'il aime bien manger et il rit quand elle fait semblant de ne rien savoir. Il rit un peu avant de rétorquer « Mouais. » Il ne connaît pas beaucoup de chalet de Noël qui appelle les gens par leurs prénoms mais il lui laisse le bénéfice du doute, même si elle devrait se lever de bonne heure pour le lui faire croire. « Jamais les films de Noël ! C'est toujours la même chose en plus... La nana célibataire qui change de vie, et qui tombe sur un illustre inconnu qui lui sauve la vie, mention spécial si elle a eu un ex connard qui la trompait. » Victor en a regardé des films de Noël avec sa soeur. « Alors je saurais que le vingt-cinq je ne pourrais pas sonner chez toi trop tôt parce que tu auras fait la fête. » rit-il un peu avant de manger sa gaufre et en buvant son chocolat. Il lui sourit et il termine sa gaufre en balançant le papier dans la poubelle. Que ? Hein ? Il fronce les sourcils quand elle rapproche son doigt de la commissure des lèvres et il plonge son regard dans celui de Briséïs avant de se reculer et il passe une main dans sa nuque et il souffle un peu avant de regarder vers la patinoire, il n'a pas envie d'y aller mais il est bien obligé d'y aller. « Allons y. » Il se dirige jusque la patinoire et la laisse dire sa pointure avant de récupérer ses patins, il s'installe sur un banc pour les enfiler et avance lentement jusqu'à la guitoune pour donner ses chaussures. Les yeux rivés sur la patinoire, il grimace et l'attend avant de se diriger jusque la patinoire, ses mains qu'il pose sur le bord de la patinoire, il s'avance prudemment, tentant de patiner. Force est de constater qu'il n'est pas vraiment doué. Mais il regarde Briséïs faire, il regarde ses pieds et il tente de faire comme elle. On dirait un girafeon qui apprend à marcher c'est d'un ridicule, si bien qu'il rigole de lui même. Quand elle arrive près de lui, il la regarde avec ses yeux de chat potté et lui tend la main « En fait, je veux bien prendre ta main. Philippe Candeloro n'est pas en forme, malheureusement. » Excuse bidon, mais il

Briséïs questionne Victor sur le pourquoi il ne peut pas retourner chez lui fêter Noël. Elle espère ne pas être trop indiscrète. Il n’est pas obligé de lui répondre et elle comprend finalement. Effectivement, Paris ce n’est pas la porte à côté et il y avait le décalage horaire. En plus de cela, ce n’est pas donné même si c’est pour la bonne cause et pour passer du temps avec sa famille. « Je comprends oui.. tu partiras plus de temps l’année prochaine peut-être. » Elle l’espérait pour lui car ça devait tout de même faire quelque chose de ne pas passer les fêtes en compagnie de sa famille. « Pourquoi tu t’es installé ici ? » Elle lui demande finalement. Elle ne sait pas pourquoi, et puis ça ne la regarde pas dans le fond. La jeune femme se dit qu’il doit bien y avoir une raison pour partir à l’autre bout du monde. Peut-être pour le boulot finalement ? Elle apprécie tout de même qu’il soit là mais elle chasse cette pensée avant de rougir. Elle ne peut s’empêcher de rire à ses mots. Elle s’en doutait bien qu’il n’était pas film de Noël. Elle n’y pouvait rien si elle était une romantique dans l’âme et puis, il n’avait pas vraiment tort. Dans le fond, les histoires se ressemblaient mais elle appréciait tout de même. « D’accord je suis d’accord, c’est souvent ça. Dans ce cas, tu devrais me montrer des films que tu aimes. » Mais elle suppose qu’elle ne partageait pas les mêmes goûts niveau film. Quoique, elle pourrait probablement découvrir des choses, tout comme des trucs français qu’elle ne connaissait. « Oh non tu peux venir enfin, je ne me lève jamais tard. » Elle avait toujours été matinale et s’était toujours réveillée tôt, même lorsqu’elle aimerait bien dormir. C’était comme si elle avait une horloge intégrée. Elle s’approche de la patinoire et enfile ses chaussures pour mettre celles pour aller sur la glace. Elle se lance ensuite sur la piste avant de se tourner vers Victor. Elle se met à sourire et réalise que finalement il ne savait pas patiner. Elle ne lui dira pas et puis, elle trouve ça attendrissant. Elle ne se serait moquée s’il lui avait dit les choses dès le départ. Elle s’approche de lui en riant. « Ah oui Philippe doit couver quelque chose. Il devrait voir un médecin. » Elle lui tend alors les deux mains pour qu’il se tienne à elle. « C’est bon je suis là.. je vais lâcher une main. » C’est tout de même plus simple pour patiner. « Il faut que tu fléchisses tes jambes un peu et que tu te penches en avant. » Elle lui donne quelques conseils tout en lui tenant la main. « Et puis tu pousses sur ta jambe. On va y aller doucement. Ca va ?  » Elle lui demande avec un sourire. Elle commence à avancer doucement et non loin. Elle ne le lâche pas et ne le laisse pas tomber non plus. « Comment tu te sens ? Tu ne te débrouilles pas trop mal. » Elle lui dit sincèrement.

« Parce que je n'avais pas envie de suivre la voie toute tracée, imposée par mes parents. » prononce t-il en souriant un peu. « Alors j'ai candidaté et on a choisi New York pour moi. » Après tout, il avait eu de la chance, son visa de trois ans dans les poches, il est arrivé, a déposé ses valises et apprécie la vie New-Yorkaise depuis si peu de temps. Et le grand débat sur les films de Noël prenaient place, non pas que Victor les déteste mais il n'a pas envie de s'infliger tout cela parce que lui, ce qu'il préfère c'est les films d'auteurs un peu inconnu que personne n'aiment ou encore les blockbusters américains. Deux poids, deux mesures mais au fond, il les aime autant ce qui peut être un peu étrange, quand on y pense. Mais il s'en accomode bien. Il la regarde avec un sourire « Je te montrerais ça alors, mais interdiction de dire que tu n'aimes pas. » Enfin si, elle pourrait. Mais il ne lui dit pas. « Alors c'est intéressant. Je viendrais avec un café et des pancakes. » Enfin... s'il a la motivation de les faire les pancakes, parce que quand on le connaît, on sait qu'il aura la flemme de faire des pancakes. Lui qui avale une tasse de café et une tartine de confiture parce qu'il n'a pas envie de trop s'embêter à se faire des petits-déjeuners de roi chaque matin donc peut-être qu'il pourrait faire un effort pour elle si elle le demandait. Mais il ne sait pas s'il tiendra parole. Mais pancakes, pas pancakes, il fallait qu'il se donne une constance et qu'il patine sauf qu'il n'est vraiment pas doué. Et il est obligé de se rendre à l'évidence que le patinage,  ça ne s'apprend pas comme ça, en deux temps trois mouvements alors il saisit les deux mains de Briséïs et se laisse faire, il glisse tant bien que mal sur la glace et il la regarde quand elle lâche une main. Écarquille les yeux quand il sent qu'il bascule en arrière et il se rattrape de justesse. Manquerait plus qu'ils tombent tout les deux sur la glace. Et quand il se sent en confiance, il lâche la main avant de patiner, fier comme un paon de le faire sans tomber, c'était sans compter celui qui se prend réellement pour Philippe Candeloro et qui le bouscule, ce qui lui fait perdre l'équilibre et atterrir sur les fesses. Il ne peut s'empêcher d'exploser de rire avant de regarder Briséïs  qui accoure vers lui, alors qu'il est assis sur la patinoire. « T'en fais pas, ça va. » rit-il en tendant la main pour qu'elle l'aide à se relever et il reprend appui sur ses pieds avec difficulté toujours en rien « Philippe Candeloro va bien. » sourit-il en fixant ses lèvres un instant avant de se reculer pour se remettre à patiner doucement, se tenant finalement au bord de la patinoire, Briséïs à ses côtés « Je préfère te regarder patiner quand même, ça a l'air plus facile quand c'est toi qui le fait. »

Briséïs essaie d’en apprendre davantage sur Victor, enfin, ils sont voisins et ils vont visiblement se voir plusieurs fois puisque la jeune femme lui a proposé de visiter la ville. Elle le fait par plaisir, elle a réellement envie et puis ça lui permet de redécouvrir des endroits. Non elle n’y va pas tout le temps, même si elle emmène le jeune homme. Quoique la patinoire c’est le passage obligé chaque année. « Je comprends oui, vous avez bien fait. C’est important de choisir sa voie. » Et elle remerciait chaque jour le fait que ses parents l’aient laissés choisir ce qu’elle désirait faire. Pour leur tolérance. Cela n’avait pas toujours été facile c’est vrai mais elle y était parvenue malgré tout. « Promis je ne dirais rien. Et puis ça se trouve je vais aimer. » Elle n’en savait rien après tout car Victor aurait peut-être LE film qui la ferait changer d’avis. Ou alors elle n’aimerait vraiment pas mais bon, elle aurait au moins essayé. « Dans ce cas, je ne peux pas refuser. » Elle lui dit avec un sourire. Un café, il suffisait déjà de ça pour la faire craquer mais si Victor lui ramène également des pancakes alors elle ne peut pas dire non. Elle adore cela forcément mais en même temps, elle mangerait de tout.

Ils se trouvent sur la piste et même si la jeune femme a compris qu’il ne sait pas le faire comparer à elle, elle ne dit rien. Elle trouve ça quand même attendrissant qu’il vienne sur la piste alors qu’il ne sait pas. Elle est là pour l’aider mais elle n’aurait rien dit s’il n’aurait pas voulu. Elle commence à l’aider et patine un peu en sa compagnie avant de le laisser et lui lâcher la main. Elle se dit finalement qu’elle n’aurait pas dû puisqu’il se retrouve les fesses sur la glace. Elle se mordille la lèvre mais elle le voit rire alors elle est rassurée. « Tu es sûr que ça va ? » Elle ne peut s’empêcher de demander encore une fois même s’il semble aller bien. Elle ne veut pas qu’il fasse semblant. Elle se met à rire à ses paroles. « Oh crois moi je suis tombée plus d’une fois aussi avant de réussir à patiner plus ou moins correctement. » Elle lui dit avec un sourire en lui suivant tout en patinant. « Mais tu aurais pu me dire que tu ne savais pas tu sais mais.. c’est mignon. » Elle lui dit en rougissant une nouvelle fois. « Qu’est-ce que tu aimes faire ? Comme passion ? Je veux dire.. j’aime patiner mais tu as sûrement des choses à m’apprendre. » Elle lui dit tout en souriant. Elle suppose qu’elle avait forcément des trucs qu’elle ne savait faire et que lui si. « Il y a un restaurant français, mais je n’y suis jamais allée encore.. on pourrait y aller. » Ainsi il saurait mieux lui apprendre ce qu’il y a à savoir sur la cuisine française.

Quelle idée il avait eu de lui proposer des pancakes, il savait pertinemment qu'il faudrait qu'il mette un réveil et il n'en avait pas envie. Mais il le ferait si ça pouvait lui faire plaisir à la brune parce qu'elle est gentille et puis même, il est bien avec elle. Et c'est rare pour Victor. Mais il ne dit rien, il se contentera de se lever et de faire des courses pour faire les pancakes, soi dit en passant. Quand il commence enfin à avoir confiance en lui et qu'il patine sans se soucier de rien, il n'a pas le temps de dire un mot qu'il se retrouve sur les fesses. Mais il ne dramatise en rien. Il lève un pouce quand elle lui demande si ça va avant de rire une nouvelle fois pour finir par se lever. « Je ne suis pas mignon. » prononce t-il en levant les yeux au ciel, et il se met à patiner tout en regardant Briséïs et il hausse les épaules avant de ranger ses mains dans ses poches en s'arrêtant « J'aime bien dessiner. » avoue t-il, même s'il n'est pas vraiment doué. Il y a beaucoup de personnes plus douées que lui. « C'est un deal ! » s'exclame Victor avant de patiner vers la sortie et de remettre ses chaussures en sautant sur place « Je te suis ! » prononce t-il en se dirigeant d'un pas dansant jusqu'à son restaurant. Il sent qu'il va passr sa journée à manger mais tant pis !