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a sweet discovery - ft. william

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Dim 10 Jan - 1:55
Décembre 2020, 6 mois de grossesse. Le deuxième semestre de grossesse de Morgana se terminait, celui-ci ayant été moins mouvementé que le premier. Plus de nausées, moins de fatigue...mais plus de gaz, et des douleurs dans les jambes  et le dos qui commençaient à apparaître. Les joies de la grossesse. Quand une douleur ou un problème s'en allait, d'autres apparaissaient aussi vite. Mais...Elle aimait être enceinte. Vraiment. Sentir le bébé gigoter, commencer à créer quelque chose et savoir qu'une petite vie se développait. Elle était pressée de voir ce petit bébé, dans 3 mois.

Ce matin-là, la brunette s'occupait de ses enfants. C'était les vacances, ils n'avaient pas école. Elle avait rendez-vous chez le gynécologue avec William en fin de matinée, donc elle s'était levée tôt - puisqu'il lui fallait plus de temps pour se préparer avec son ventre imposant -, mais elle comptait laisser Angela et Gabriel dormir. Elle pouvait les laisser seuls, maintenant. Quand elle sortit de la salle de bain, après avoir pris une longue douche, elle vit Angela sur le canapé qui se frottait les yeux et Gabriel dans la cuisine qui attrapait deux bols. La brune sourit tendrement, s'asseyant à côté d'Angie pour la câliner un moment, avant d'aller aider Gabriel et de se faire un café décaféiné en même temps. Elle discutait avec son fils.

Elle prit du temps avec ses enfants, sachant qu'avec le travail, il lui arrivait de ne pas assez en passer avec eux. Sachant que l'arrivée du bébé changerait leur petit quotidien, elle voulait profiter de cette vie à trois tant qu'elle le pouvait. Une chose entrainant une autre, elle se retrouva à danser avec Angela au milieu du salon. La petite fille riait aux éclats, laissant sa mère la faire tourner sur elle même. Morgana tenait sa main, dansant un peu, son autre main sur son ventre. Elle profitait tellement du moment, qu'elle n'entendit pas la sonnette retentir. Gabriel le fit et se dirigea vers la porte pour ouvrir à William. « Salut », dit-il avant de le laisser entrer et avoir cette vision de Morgana qui dansait avec Angela, une vision de bonheur et de tendresse absolue. Depuis qu'elle avait parlé de Liam, avec Will, ça allait beaucoup mieux. En fait, ça faisait quelques semaines qu'elle était plus détendue, plus libérée que jamais. Ca faisait des années qu'elle ne s'était pas sentie comme ça.

Quand celle-ci le remarqua la présence de son ami -sexfriend, plutôt-, elle s'arrêta de danser. Son sourire ne s'éteignit pas, alors qu'elle le regardait avec ses yeux brillants de joie. Elle n'eut pas tout de suite une réaction, le regardant juste en souriant, comme s'il s'agissait d'une scène au ralentis. Angela se précipita dans ses bras pour le saluer, lui offrant un énorme câlin comme elle savait bien les faire. Morgana secoua légèrement la tête pour se reprendre et enfila un pull. « Salut. J'enfile tout ça et je suis prête à partir », dit-elle alors qu'elle l'enfilait et pointait le reste de ses affaires. Elle mit son manteau, son bonnet, son écharpe et ses gants pour contrer le froid hivernal et la neige New-Yorkaise. Elle l'avait convaincu d'y aller à pieds, se sentant assez en forme pour marcher une vingtaine de minutes. Elle avait besoin de prendre l'air. « On y va ? », demanda-t-elle avant de se diriger vers la porte. « Soyez sage, vous deux ! », elle pointa Angela et Gabriel qui hochèrent la tête.

Elle sortit de l'immeuble, laissant la fraicheur frapper sa peau pâle. Son nez et ses joues se mirent immédiatement à rougir. Elle poussa un soupir. Elle aimait le froid, elle aimait l'hiver. Elle tourna la tête vers William, une main caressant son ventre rond. « Excité de savoir si on va avoir une fille ou un garçon ? ». Elle, elle était totalement excitée. Elle savait que ce serait une fille, elle avait ce pressentiment, mais elle avait hâte de savoir si le bébé était en forme. « Je te rappelle qu'on avait parié et que je campe sur ma position. C'est une fille, je le sais ! ».

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Mar 12 Jan - 11:58


A sweet discovery

Morgana & William


La neige s’était abattue sur New York, en cette fin de décembre, plongeant la ville dans une beauté éphémère. J’aime l’hiver, bien plus que l’été. Et face à ce grand manteau blanc, j’ai la sensation d’avoir perdu plus de trente ans. Mais aujourd’hui, je suis bel et bien un homme. Un homme qui va découvrir, ce jour, le sexe de son bébé. J’y ai pensé toute la nuit. J’ai fini tard le travail, et n’ai dormi que quelques heures. Du moins, j’ai essayé, car au fond de moi, je suis surexcité. Un peu stressé aussi. En dehors du fait que nous allions enfin savoir, Morgana et moi, si nous attendions un garçon ou une fille, j’espérais surtout qu’on allait nous annoncer que le bébé se portait à merveille, car dans le fond, c’est ce qui reste le plus important, n’est-ce pas ?

Quand je sonne à la porte du logement de Morgana, je ne patiente que peu de temps avant que Gabriel vienne m’ouvrir. Je dépose un baiser sur sa tempe. « Ca va mon grand ? » A l’intérieur, j’entends de la musique, mais aussi des rires qui me sont familiers : ceux d’Angela. En avançant, je vois la mère et la fille danser, dans la joie et la bonne humeur. Si pour ma part, la fatigue se fait lire sur mon visage, je suis heureux de constater que chacun à très bien dormi la nuit dernière. Je croise le regard de Morgana et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Mais je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que la petite fille court vers moi et se jette littéralement dans mes bras. Je la rattrape au vol et la serre contre moi. « Salut, princesse. » Je prends quelques temps pour la garder contre moi. Angela est très demandeuse de câlins et de bisous, ce qui, bien évidemment, n’est pas pour me déplaire. Et lorsque je dors ici, avec Morgana, si la petite ne va pas à l’école le lendemain, elle finit toujours par faire irruption dans la chambre pour un moment de tendresse.

Morgana finit de se préparer, à la hâte, car nous avons bientôt rendez-vous pour l’échographie. Nous avons vingt minutes à parcourir à pied. Inutile de vouloir prendre la voiture : avec la neige qui recouvre les rues new-yorkaises, nous perdrons du temps. Et je ne parle pas du temps qu’il faudrait pour trouver de la place pour se garer. Voilà l’une des raisons pour lesquelles je me déplace souvent en ville, en moto. Mais là, on va éviter. Morgana entame son dernier trimestre. Et même si elle refuse de se faire à cette idée, il y a de grande chance que la sage-femme lui préconise d’arrêter son travail, jusqu’à l’accouchement, ou du moins, dans un avenir proche. Pour ma part, je restais particulièrement vigilant, notamment lorsque Morgana faisait des pieds et des mains pour aller sur le terrain. Alors oui, je suis d’accord que la grossesse n’est pas une maladie, mais ce n'est pas comme si nous faisions le travail le plus reposant. Sans parler qu’il y a toujours un risque non négligeable. Vous avez déjà vu une femme enceinte de six mois avec une arme de service à la main pour une interpellation ? Non ? Et bien pour ma part, c’est devenu mon quotidien. Et si, dans le fond, ce genre d’image me fait rire, il s’agit de Morgana et de notre bébé. Alors forcément, je m’inquiète plus que nécessaire, même si je tente de ne pas être trop chiant, ni envahissant. Donc si la sage-femme pouvait la résonner, lors de notre rendez-vous, je ne serais pas contre.

Nous finissons par ressortir dans les rues de New York. Les enfants sont restés dans l’appartement, le temps que nous revenions. Dehors, il fait froid. Mais tandis que Morgana est enveloppée des pieds à la tête, pour ma part, je ne porte qu’une veste de cuir avec un pull en dessous, ainsi qu’une écharpe. A croire que mes origines irlandaises me permettent de ne pas trop craindre le froid. J’adore entendre les flocons de neige craquer sous mes pieds, au fur et à mesure que j’avance. Et quand Morgana prend la parole, je tourne la tête vers elle, avec un regard faussement étonné.

- Tu me rappelles ce qu’on a parié ?

Il faudrait vraiment qu’on pense, un jour, à cesser de parier sur tout et n’importe quoi. Preuve en est : cette grossesse résulte d’un stupide pari qui a un peu dévié. Un peu beaucoup, je vous l’accorde, mais tout de même.

J’observe la jeune femme avec un sourire amusé. Forcément, oui, je suis excité à l’idée de connaître le sexe du bébé. Et même si j’ai toujours montré une préférence pour avoir un garçon, quand je vois Angela, je me dis que je serais tout aussi heureux qu’on m’apprenne qu’il s’agit d’une petite fille. Mais ça, je ne compte pas le dire à Morgana. Sinon, notre pari n’aura plus aucun sens. Pourtant, elle se doute que je ne ferais aucunement la tête. Le plus important, c’est qu’il soit en bonne santé. C’est cliché comme parole, mais clairement, ça reste la stricte vérité quand on arrive à ce moment-là de la grossesse. Connaître le sexe du bébé, ça signifie également que nous pourrons nous pencher sérieusement sur des idées de prénoms. Et là, je n’avais aucune idée s’il s’agirait d’une mince affaire. Nous connaissant, on va encore faire un pari, et le gagnant aura le droit de choisir le prénom. Oui, nous sommes immatures sur certains points, vraiment.

- Je suis rentré du travail au milieu de la nuit, et je n’ai pas vraiment réussi à fermer l’œil. J’ai trop envie de savoir.

Contrairement à la dernière échographie, le bébé sera plus développé et cette fois-ci, nous devrions voir plus de détails sur l’écran. Et ça, ça risquait d’être émouvant, même si je ne devrais pas laisser grand-chose transparaître. Je m’étais arrêté et faisais face à la jeune femme. Mes mains se posèrent sur son ventre, à travers le manteau, tandis que je plongeais mes yeux dans les siens. « Je veux juste qu’il soit en bonne santé. Que ce soit une fille ou un garçon, ça n’a finalement pas beaucoup d’importance. Et ça se trouve, on aura les deux. Je te rappelle que j’ai une sœur jumelle. » Un air sarcastique sur le visage, je finis par rire. Mais blague à part, et si on nous disait qu’il y en avait un deuxième ? « Oh putain, imagine on attend des jumeaux ? » Voilà, je commence à stresser. Normalement non, ils l’auraient déjà vu. N’est-ce pas ? Pourquoi j’ai dit ça ? A la base, c’était une blague. Mais merde, j’ai une sœur jumelle. Mon père a un frère jumeau. C’est pas censé sauter une génération ce genre de chose ? Finalement je reprends ma marche, un peu stressé.

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Mer 13 Jan - 0:40

Morgana jeta un regard à William, sentant un frisson la parcourir. « Tu n'as pas froid comme ça ? », demanda-t-elle avec un regard suspicieux. Comment faisait-il pour ne pas grelotter ? Sérieusement. Elle grelotait, avec le vent glacial, et elle était couverte de la tête aux pieds. Manteau, bonnet, écharpe et gants. Tout ça, pour trembler de froid et voir Will ne portait qu'une veste en cuir, plus une écharpe. Brrr. « Sérieux, tu me donnes froid », murmura-t-elle avec un sourire.

Elle continua de marcher à ses côtés, souriant devant l'air faussement étonné qu'il venait de prendre. Avait-il oublié ? Mhhh. Pas sûr qu'il l'ait oublié. Aucun des deux n'oubliait de pari, c'était impossible. « Tu as parié sur un garçon et moi, sur une fille ». Ses yeux brillaient d'amusement. Décidément, ils n'arrêteraient jamais de parier. Et de se mettre dans des situations impossibles. Ah, ça...Ils auraient beau essayé, ils aimaient trop parier l'un contre l'autre, donner tord à celui qui faisait face. C'était un jeu et ensembles, ils ressemblaient à de grands enfants, parfois. Ce qui faisait du bien à Morgana, ça lui permettait de relâcher la pression. « D'ailleurs, va falloir qu'on discute du prix pour celui qui gagne ? On joue le prénom du bébé ? ». Elle était tellement persuadée d'avoir raison que ça ne l'inquiétait pas de mettre en jeu le prénom du bébé. Elle haussa un sourcil, un sourire en coin et un air de défi dans les yeux. Son quotidien avec William, c'était ça. De l'amusement, du défi.

La brune sentit un mouvement du bébé, alors qu'elle reprenait son sérieux et fonçait les sourcils. « Qu'est-ce qui t'a retenu au travail aussi tard ? », s'inquiéta-t-elle. Bien sûr que l'état de William la préoccupait, elle s'en inquiéterait toujours. C'était son partenaire et ami, avant tout. Elle était très protectrice et maman poule envers ses proches, peu importe leur âge. Elle se pinça légèrement la lèvre avec un sourire. « Tu sais qu'à ton âge, quand on se couche tard, on met plus de temps à s'en remettre ? ». Elle gloussa, s'amusant souvent de leur écart d'âge de huit ans. Il était déjà dans la quarantaine, alors qu'elle n'en était qu'au début de la trentaine. Et ça l'amusait souvent. « Pour ma part, bébé m'a tenu éveillé jusqu'à deux heures du matin à faire des galipettes au moment où je me suis installée au lit ». Le bébé était souvent très actif le soir, bien plus qu'en journée. Ca faisait quelques semaines où trouver une position confortable pour dormir était devenu compliqué, en plus du bébé qui bougeait et ne mettait pas forcément ses pieds au bon endroit. Comme ses côtes par exemple.

Morgana s'arrêta, le laissant placer ses mains sur son ventre. Elle fit un léger sourire à ses paroles. Elle ne pouvait qu'approuver. Un bébé en bonne santé, c'était bien plus important. Et... quoi ? Des jumeaux ? Oh non non non. Ce serait beaucoup trop compliqué. Un bébé, c'était déjà beaucoup de travail... mais deux ? Ce serait impossible ! « Non... je... Je ne veux pas de jumeaux... », répondit-elle d'une voix tremblante, sentant la panique monter. Elle était devenu blanche à cette idée, sentant son coeur battre à mille à l'heure. Comment feraient-ils, s'il s'avérait qu'elle était enceinte de jumeaux ?

La jeune femme porta une main à son ventre, faisant une légère grimace. « Hm... », souffla-t-elle en se mordant la lèvre inférieur. Elle détestait ces moments, si bien qu'elle ferma les yeux un instant. Quand elle les ouvrit de nouveau, elle fit face à l'air inquiet de William et lui fit un sourire rassurant. « Ne t'inquiète pas. Bébé a décidé de placer ses pieds derrière mes côtes et ce n'est pas la sensation la plus agréable... ». C'était même très douloureux, mais elle ne le dirait pas à Will. Il continuerait de s'inquiéter sinon.

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Mer 13 Jan - 11:08


A sweet discovery

Morgana & William


« D'ailleurs, va falloir qu'on discute du prix pour celui qui gagne ? On joue le prénom du bébé ? » Voilà, quand je disais qu’on allait bien finir par donner, au gagnant d’un de nos nombreux paris, le droit de choisir le prénom de notre enfant. De nombreuses personnes, qui nous entendraient, seraient probablement choquées de nos paroles. Mais moi, j’esquisse un sourire amusé, m’empêchant clairement de rire. Je croise les bras contre ma poitrine, tâchant de prendre un air sérieux pour posséder un peu plus de crédibilité. « OK mais avec la possibilité, tout de même, de poser son véto, pour le bien du bébé. Si c’est une fille, hors de question qu’elle s’appelle Ginette ou Jacqueline. Et encore moins un prénom qui sort tout droit des Feux de l’Amour. » Je hausse les sourcils, avant, finalement, de rire.

Lorsque Morgana me demanda ce qui m’avait retenu aussi tard au travail, je n’eus pas le temps de répondre car elle trouva amusant de se moquer de mon âge. J’arquais un sourire, l’air faussement exaspéré. Elle aimait me rappeler que j’étais plus âgé qu’elle de quelques années. Huit ans, ce n’était pas excessif non plus. Mais disons que ce qui jouait, c’est que je suis quarantenaire, là où elle n’est encore que trentenaire. « Je faisais déjà des nuits blanches quand tu jouais encore à la poupée. Alors crois-moi, j’ai de l’expérience dans le domaine. » Je croisais son regard, avec un air taquin. « T’as beau n’être que trentenaire, c’est toi la marmotte, pas moi. » Bon d’accord, la marmotte est enceinte, ce qui explique sa fatigue générale. Mais laissez-moi l’embêter aussi. « Et pour répondre à ta question, j’ai traîné car on a bien avancé sur une enquête, tout simplement. » Il n’y avait pas plus d’explications que cela. Je n’aime pas porter au lendemain ce que je peux faire dans la foulée, notamment lorsque cela concerne une enquête. Mais ça, Morgana ne le sait que trop bien. Elle est même la mieux placée pour le savoir, puisqu’elle est, avant tout, mon binôme de travail.

Voilà, Morgana stressait maintenant à l’idée d’avoir des jumeaux. Je décidais donc de prendre sur moi, pour tenter de la rassurer. Mais je me ravisais rapidement, juste pour la taquiner un peu plus. « Ne t’inquiète pas, s’il y avait des jumeaux, ils l’auraient déjà vu. Chez les O’Connor, les bébés font tous au moins cinq kilos à la naissance, donc t’aurais déjà un ventre énorme, s’il y en avait deux. » Je me mordillais la lèvre inférieure pour ne pas rire, alors que je sentais son visage se décomposer à l’idée d’accoucher d’un bébé aussi gros. « Je plaisante ! C’est une blague ! J’étais rachitique à la naissance, et ma sœur aussi, parce qu’on était prématurés. » Ce qui était souvent le cas pour des grossesses gémellaires, à l’époque. Et ce, même si ça ne m’a pas empêché d’atteindre le mètre quatre-vingt-cinq, à l’âge adulte.

Avant de reprendre la route, Morgana fut prise de douleurs. L’inquiétude vint se lire sur mon visage. Elle m’expliqua que le bébé s’était placé sous ses côtes, ce qui était douloureux. J’en avais déjà entendu parler, mais malheureusement, il n’y avait pas grand-chose à faire. Ce genre de douleurs devrait s’atténuer avec le temps. Mais ça ne m’empêchait pas de m’inquiéter, du fait qu’il n’y avait pas de solutions pour cela, à part attendre. J’attendis que Morgana se sente mieux pour reprendre la route.

Vingt minutes plus tard, nous étions arrivés à la clinique. Nous étions même installés dans la salle d’échographie, en présence de la sage-femme qui suivait la grossesse de Morgana. Une femme très professionnelle, humaine et rassurante. Morgana était allongée sur la table d’osculation, à côté de l’écran. Pour ma part, j’étais assis à côté d’elle, un peu stressé, je devais bien l’avouer. J’étais comme un enfant qui observait tout ce qui se passait autour, avec une certaine curiosité. J’observais la sage femme appliquer le gel froid sur le ventre rond de Morgana, après lui avoir posé un certain nombre de questions sur son état global. Ma main caressait machinalement les cheveux de la future maman, alors que mes yeux bleus fixaient l’écran, impatient. Des formes apparurent. Une tête, un corps, des mains et des pieds. Impossible pour moi de savoir s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille. Mais le plus important, c’était qu’on voyait le bébé. Il était là, et je le voyais aussi nettement pour la première fois. Et c’était fabuleux. Je tournais la tête vers Morgana, ne parvenant pas à retirer ce sourire béat de mon visage. La première chose que je me suis dit c’est « On va avoir un bébé. ». Oui, forcément. Mais là, tout se matérialisait. C’était toujours assez différent pour un homme et pour une femme. La femme, elle, sentait ce petit être grandir en elle. Pour l’homme, c’était toujours plus abstrait, jusqu’à pouvoir le sentir bouger, ou le voir. Et c’était émouvant, vraiment.

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Jeu 14 Jan - 1:15
« Deal », accepta Morgana en lui serrant la main. Au fond, même s'il s'avérait qu'elle attendait une fille, elle choisirait quand même le prénom avec William. C'était un choix trop important pour elle et elle voulait qu'ils le fassent ensembles. La marche fut agréable, bien que Morgana avait l'idée de jumeaux en tête et que ça la rendait très nerveuse. L'idée d'avoir un bébé prématuré aussi, ça l'inquiétait beaucoup. Elle voulait un bébé qui arrive à terme, voir quelques semaines en avance, mais surtout en bonne santé. L'idée que les premières semaines du bébé ne soient que du stress pour son état, ça la rendait très nerveuse et inquiète. L'excitation avait laissé place à un sentiment plus désagréable. Elle avait été soucieuse tout le long.

Arrivée à la clinique, il n'y eut que peu de temps à attendre avant que la sage-femme viennent les chercher dans la salle d'attente. Ils s'asseyaient, pour parler de son état général. A l'écoute de certaines réponses, la professionnelle de santé fonça les sourcils de temps en temps et annonça à la future maman qu'ils feraient un check-up complet après l'échographie. Morgana se sentit un peu nerveuse, à l'idée que quelque chose de mauvais ne se passe. Pourtant, ce sentiment fut très vite remplacé par quelque chose d'émouvant, d'heureux, de doux. Leur bébé à l'écran. Bien sûr, qu'elle le sentait. Bien sûr, que c'était plus concret pour elle que pour lui...mais ça restait incroyable. Et elle ne pouvait pas se lasser d'entendre son petit coeur battre au monitoring. Elle fixait l'écran, des larmes se formant dans ses yeux. Elle se mordillait la lèvre, pour les retenir. Quand elle tourna la tête vers William, qu'elle vit son sourire fier et heureux, elle laissa échapper quelques larmes et laissa ses lèvres s'étirer. Elle attrapa la main libre de William, celle qui ne caressait pas ses cheveux, et la serra fort dans la sienne.

La sage-femme leur demanda alors s'ils voulaient connaître le sexe du bébé. Morgana acquiesça, lançant un regard à William pour voir s'il était d'accord. Quand la professionnelle eut l'accord des deux parents, elle leur offrit un doux sourire. « C'est une petite fille », annonça-t-elle d'une voix joyeuse. Morgana eut envie de plaisanter à ce moment là, de taquiner William sur leur pari, mais ça lui était impossible. Elle était beaucoup trop émue. L'émotion laissa place à un brin d'inquiétude, quand la sage femme l'ausculta. Sa tension était un peu élevée, et elle avait quelques symptômes de ce qu'on pouvait appeler la pré-éclampsie. Une maladie liée à l'hypertension chez la femme enceinte, qui pouvait s'avérer dangereuse pour la mère et le bébé. Elle rassura les futurs parents, expliquant qu'il s'agissait d'une maladie peu commune, que le bébé semblait en très bonne santé à l'écographie. Il fallait faire plus d'examens, mais ça ne servait à rien de s'inquiéter maintenant, ce n'était qu'une suspicion et ça ne voulait pas dire que c'était ça. Ca pouvait n'être qu'une simple hypertension. Elle préconisa beaucoup de repos pour Morgana, peu de stress et du calme. Et surtout d'arrêter le travail dès maintenant, ce qui ne ravissait pas la future maman.

Le reste du rendez-vous fut un peu long, puisque la sage-femme en profita pour faire les fameux examens complémentaires et Morgana sentit l'inquiétude monter en elle. Ceci-dit, lorsqu'ils sortirent, elle décida de mettre ça de côté. Bien sûr qu'elle était inquiète, mais ils avaient appris qu'ils allaient avoir une fille et qu'elle était en bonne santé. A peine dehors, elle fit un léger sourire à William. « J'espère que tu es quand même content d'avoir une fille ». Bien sûr qu'elle savait qu'il se réjouissait, mais elle avait envie d'aborder le sujet.

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Ven 15 Jan - 17:55


A sweet discovery

Morgana & William


Mes yeux ne semblaient plus vouloir quitter cet écran. Comme si je tentais de photographier l’instant présent, dans mon esprit. Je sentis néanmoins Morgana poser son regard bleu sur moi, mais je ne réagissais pas, trop obnubilé par ce que j’étais en train de voir. Si j’avais pu sentir le bébé à quelques reprises, là, le fait de le voir à travers cet écran, rendait la situation plus que réelle. Nous allions avoir un bébé. Et même si le contexte n’était pas le meilleur, dans la mesure où Morgana et moi n’étions pas en couple, et trop brisés pour songer à en former un, il n’empêche qu’un petit être était en train de grandir en elle. Un bébé que je tiendrais dans mes bras, d’ici trois mois. Alors oui, j’étais fier et heureux. Je sentis mon nez me picoter, signe que les larmes me montaient aux yeux. Des larmes que j’effaçais rapidement d’un revers de la main, par pure pudeur.

Enfin arriva le moment de connaître le sexe du bébé. A la question de la sage-femme, je détachais enfin mes yeux de l’écran pour le poser sur Morgana et l’interroger du regard. Sans parole, nous comprîmes que oui, l’un comme l’autre souhaitait le savoir, et nous acceptâmes donc. A cet instant précis, je n’avais plus aucune préférence. Alors quand elle annonça que nous attendions une petite fille, mes sourcils se haussèrent tandis que je me mordillais la lèvre inférieure. Une fille. Voilà, nous pouvions clairement nous projeter désormais, même si, finalement, un genre ne faisait pas tout. Elle pourrait décider de faire de la danse ou du football, je m’en ficherais clairement. Saeed passait du temps à jouer aux poupées avec Angela et ce n’était pas ce qui allait me poser problème, loin de là. L’air rêveur, je tentais de l’imaginer. Est-ce qu’elle ressemblera à Morgana, ou bien tiendra de moi aussi ? Et quel nom lui choisirons-nous ? Des centaines de questions se bousculaient dans mon esprit.

Je n’eus pas beaucoup le temps de me faire mille et un scénarios, que le sujet de conversation se porta davantage sur la jeune maman. La sage-femme parla d’hypertension, d’examens complémentaires, de complications pour Morgana, mais aussi pour notre fille. Si la jeune femme montrait clairement son inquiétude, la mienne était moins visible et pourtant, je la ressentais fortement en moi. La professionnelle de santé recommanda donc du repas, du calme et d’éviter tout stress. C’est à ce moment-là que Morgana comprit qu’elle n’allait pas retourner sur le terrain avant plusieurs mois. Et étrangement, ça me rassurait beaucoup. C’est comme si un poids venait de tomber de mes épaules.

Lorsque nous repartîmes, j’avais le sentiment d’avoir le cul entre deux chaises. Une part de moi se réjouissait car le bébé était en parfaite santé. La seconde, elle, s’inquiétait grandement de la suite. Et j’espérais que Morgana arriverait à se résonner, elle qui peut être une véritable électrique. Oui, j’espérais qu’elle y mettrait du sien, car je n’avais pas envie qu’on s’engueule pour qu’elle se repose, pour ne pas générer davantage de stress. Après tout, Morgana ne devait pas être alitée non plus. Mais il faudrait tout de même qu’elle se ménage.

Quand j’entendis le son de sa voix, je tournais la tête vers elle, avec un fin sourire. « Evidemment que je suis content. » Je savais qu’elle voulait me taquiner. « Après tout, c’est moi qui ai parié qu’on aurait une fille. » Je me mordillais la lèvre pour ne pas rire, un regard de sale gosse sur le visage. Oui, j’aime la faire tourner en bourrique. Finalement, je pris ses mains et l’attirais contre moi, venant déposer mes lèvres sur les siennes, avec tendresse. « On va avoir une fille… », dis-je, rêveur. « On a plus qu’à lui trouver un prénom, maintenant. »


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Mer 20 Jan - 23:46
« Tu avais parié pour un garçon, je te rappelle », répondit-elle, après avoir frappé son épaule. Elle savait qu'il cherchait à la faire tourner en bourrique, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de réagir à chaque fois. Morgana et son égo, son caractère bien trempé et sa force. Elle n'allait sûrement pas un homme gagner un pari qu'il avait perdu. Surtout pas William.

Quand il l'attira contre lui, son coeur rata un battement et elle le regarda dans les yeux un instant avant de répondre à son baiser. C'était lent, doux. Elle posa une main sur son torse, profitant de cet instant suspendu dans le temps. Elle aimait l'embrasser, parce qu'il était doué -mais elle ne lui avouerait certainement pas- et surtout parce qu'elle se sentait calme. Elle avait beau se dire qu'il n'y aurait jamais rien entre eux, parce que ni l'un ni l'autre n'était prêt, son coeur ne semblait pas d'accord avec sa tête. Aucun des deux n'était en raccord. Tomber amoureuse, c'était un bien grand mot. Mais elle ressentait bien plus que de l'amitié, sans réellement savoir ce qu'il se passait. « Notre petite fille... », murmura-t-elle doucement, un sourire aux lèvres, gardant son front contre le sien. « Effectivement, on va devoir choisir un nom. Tu y as déjà réfléchi ? ». Elle n'avait pas trop d'idée, mais elle aimait les prénoms classiques. Rien qu'à voir avec Gabriel et Angela, elle n'avait pas pris trop de risque.

Elle se recula doucement, pour plonger son regard dans le sien. Elle prit sa main, la serrant doucement. « Je peux te demander quelque chose ? ». Elle avait longuement réfléchi à ce qu'elle allait lui dire, depuis quelques jours. Elle était très nerveuse quant à l'accouchement, au mois de mars qui serait son dernier. En théorie, la petite devrait naître fin mars. Si elle n'arrivait pas avant, et c'était ça le problème. On ne pouvait pas prédire ce jour-là. « Je me demandais si tu pouvais t'installer à l'appartement à la fin du mois de février, jusqu'à l'accouchement ? On ne sait pas quand est-ce qu'elle peut arriver et ça me stresse, que tu ne sois pas là au moment où le travaille commencera. Bien sûr quand tu auras Saeed, on trouvera un moyen pour qu'il soit à l'aise...mais ça me rassurerait beaucoup ». Elle baissa le regard, pour regarder ailleurs. Bizarrement ça la rendait nerveuse. Elle n'avait jamais aimé avouer ses faiblesses, ce qu'elle ressentait. Et ça, ça en faisait parti. Mais il fallait bien qu'elle lui demande...

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Mar 26 Jan - 9:20


A sweet discovery

Morgana & William


- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles., répondis-je sur un ton sarcastique, alors qu’elle m’assurait que j’avais parié sur un petit garçon, après m’avoir donné un coup dans l’épaule.

L’instant était aux réjouissements, à deux futurs parents qui profitent de l’instant présent, maintenant qu’il connaisse le sexe de leur bébé. Les moments de tendresse restaient nombreux, même si aucun de nous ne semblait prêt à vouloir franchir le pas de former un couple. Mais je mentirais si je disais que Morgana me laisse indifférent. Ce n’est pas le cas. Ça ne l’a d’ailleurs jamais été. Cependant, l’optique d’avoir un enfant ensemble nous liait d’une manière que je n’aurais jamais imaginé. Alors oui, je me plaisais à l’embrasser, sous les flocons de neige, avec toute la tendresse du monde.

- Un prénom ? J’aime beaucoup Rose. Ou Romy, Lou, Roxane, Savannah… je continue ?

Je me mordillais la lèvre inférieure pour ne pas rire. Choisir le prénom d’un enfant prenait du temps, et nous ne devions pas choisir sur un coup de tête. Il devait nous plaire, à tous les deux, et être facile à porter pour la jeune femme. J’avais une petite préférence pour les prénoms français, que je trouvais magnifique, connus et pourtant, peu attribués ici. C’est Sarah qui avait choisi le prénom de notre fils, puisque je n’avais pas été au courant de la naissance de ce dernier. Saeed. Un prénom afghan, pour rappeler les origines de sa mère et donc les siennes, mais aussi le pays dans lequel notre idylle était née. Et pour parler quelques dialectes arabes, je savais que ce prénom signifiait « heureux », ce qui, en somme, lui correspondait parfaitement bien.

Finalement, Morgana me fit une demande plutôt particulière : celle de venir m’installer quelques temps chez elle, avec Angela et Gabriel, au moins jusqu’à l’accouchement. Je passais effectivement beaucoup plus de temps dans son appartement, sans que cela ne soit vraiment officiel. C’est pourquoi cela me semblait très envisageable et tombais sous le sens, selon moi. Je comptais d’ailleurs même rester quelques temps, après la naissance, car être présent pour un nouveau-né est important, et que je ne comptais pas laisser Morgana gérer tout, toute seule, avec ses deux autres enfants. Elle me parla de Saeed et j’esquissais un sourire.

- Tu sais que ton appartement va finir par être petit, entre Angela, Gabriel, Saeed, nous deux et Vasco ? Et avec Stan qui vient certains weekends.

Morgana était au courant de mes intention d’adopter Stan, le fils de mon meilleur ami d’enfance, aujourd’hui placé en Foyer, par l’Aide Sociale à l’Enfance. Depuis son retour à New York, il y a quelques mois, je gardais régulièrement le jeune adolescent les weekends, et durant les vacances scolaires. Un droit qui m’était octroyé par le Juge des Enfants, étant, pour Stan, une personne de confiance, un repère. J’avais vu ce gamin grandir, et l’aimait profondément. Âgé de douze ans, comme Gabriel, les deux jeunes garçons s’étaient vus à plusieurs reprises. En effet, cela nous permettait de faire des sorties entre hommes, et le courant était très bien passé entre le fils de Morgana, et le jeune afro-américain. Gabriel lui faisait découvrir l’univers du jeux vidéo. Et Stan, lui, le poussait à sortir s’occuper sur l’extérieur, étant un gamin de la rue qui n’a d’autres endroits à lui qu’une chambre dans un établissement, avec des dizaines d’autres jeunes. Ils étaient finalement très complémentaires et une belle amitié s’était tissée entre eux, qu’ils nourrissaient quotidiennement, occupant le même collège.

- Donc, oui, je peux venir m’installer chez toi. Mais sache que tu peux, toi aussi, venir avec les enfants à la maison. Enfin, si Angela et Gabriel sont d’accord aussi.

Ma maison était, en effet, plus grande que l’appartement de Morgana. Cela permettrait à ce qu’on ne se marche pas sur les pieds, car si on devait partir sur un modèle de famille recomposée pendant quelques semaines ou mois, nous allions être au nombre de six, voir sept, certains temps, avec Stan. Angela pourrait partager sa chambre avec Saeed ; Gabriel avec Stan, qui ne serait présent que certains weekends ; il y aurait même une chambre pour la petite. Mais je ne voulais pas forcer la main à la jeune femme. Je comprendrais qu’elle préfère que nous restions tous chez elle.




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Mar 26 Jan - 12:10
Le sourire de Morgana s'étira, à l'écoute des idées de prénom qu'il avait. Il y en avait un qui avait capté son attention plus que les autres et sans trop savoir pourquoi, elle su que c'était le prénom parfait pour leur fille. Ca comptait pour elle, que William ait son mot à dire. Elle savait qu'il n'avait pas eu l'occasion de le faire avec Saeed et elle espérait qu'il puisse se rattraper avec leur fille, qu'il puisse vivre toutes les étapes qu'il n'avait pas pu faire avec son fils. Elle savait qu'il regrettait de ne pas avoir tout vécu de la grossesse de Sarah, alors elle essayait de faire en sorte de l'impliquer le plus possible pour qu'il puisse profiter. Et puis, de toute manière c'était son rôle de père. « Rose », répondit-elle, sûre d'elle. « Rose, c'est parfait ». Son sourire était large, les larmes brillaient dans ses yeux clairs. Elle était émue qu'ils aient trouvé un nom pour leur fille, leur petite princesse. « Quand j'étais enceinte d'Angela, j'hésitais avec Rose pour son prénom ». Elle avait choisi Angela, parce que c'était le nom de la mère de Liam et qu'il était très attaché à cette idée, s'ils attendaient une fille. Rose était son second choix, mais elle avait préféré honorer la mémoire de la famille de son défunt mari. Et le fait que William propose ce nom, c'est comme si c'était un signe... alors elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que Rose était le prénom parfait pour leur fille. Rose O'Connor. Ca sonnait bien.

Morgana passa une main sur la nuque de William, posant de nouveau ses lèvres sur les siennes. Elle aimait ces moments de douceur, même si celui-ci ne dura pas longtemps puisqu'elle sentit le bébé bouger. Elle gigotait plus vigoureusement maintenant, et elle savait que c'était plus facile pour Will de la sentir. « Elle donne des coups », dit-elle doucement en s'écartant. Elle ouvrit un peu son manteau pour attraper la main de Will et de la poser sur son ventre. Son pull n'était pas si épais, il serait facile de la sentir vu les coups qu'elle donnait. Ces moments étaient tellement précieux à ses yeux, elle chérissait de voir les yeux de Will briller à chaque fois qu'il la sentait bouger et de voir à quel point il semblait déjà aimer la petite. Ca la rassurait, même si elle le connaissait et qu'elle savait qu'il chérirait ce bébé.

Morgana laissa échapper un petit rire, quand William émit le fait qu'ils seraient serrés dans son appartement. Il n'avait pas tord, son logement n'était pas aussi grand que sa maison. Ils finiraient par être serrés, à six humains et un chien. « C'est d'accord pour venir chez toi », dit-elle doucement en refermant son manteau, prise d'un frisson. La petite s'était arrêtée de bouger, il n'y avait aucune raison qu'elle garde son manteau ouvert. Bref. Morgana était tout à fait ouverte à l'idée d'aller chez lui, tant qu'elle était avec lui. Elle était tellement inquiète à l'idée que quelque chose ne se passe et qu'il ne soit pas prêt d'elle, bien qu'elle l'ait déjà vécu une fois lorsqu'elle avait accouché d'Angela après le "décès" de Liam. Ceci-dit, elle avait la chance qu'il soit présent et se sentirait rassurée, moins stressée, de savoir qu'il était à ses côtés. Alors, peu importe que ça se fasse dans son appartement ou qu'elle vienne dans la maison de William.

Quand il évoqua Stan, la brune fit un petit sourire. Elle aimait beaucoup le garçon, qui était devenu un bon ami de Gabriel. Il avait une bonne influence sur son fils. Elle espérait sincèrement que Will puisse l'adopter, il aurait un foyer stable avec lui et le jeune garçon méritait d'être entourer d'une personne qui l'aimait sincèrement. Elle était prête à tout, s'il y avait un moyen d'aider William à l'adopter. « Et les enfants seront d'accord, Gabriel sera trop content de passer son temps avec Stan et Angela avec Saeed ». Elle les connaissait, elle savait qu'ils aimaient passer du temps ensembles donc ce ne serait pas un problème de les convaincre de déménager pour un certain temps. « D'ailleurs, comment va Stan ? Tu as des nouvelles de la procédure d'adoption ? », demanda-t-elle curieusement. Ca faisait un moment qu'elle n'en avait pas parlé avec lui, mais elle aurait été au courant s'il s'était passé quoi que ce soit de positif ou négatif. Ca devait stagner, les procédures d'adoption étaient longues et fastidieuses.

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Ven 29 Jan - 14:10


A sweet discovery

Morgana & William


Je ne m’attendais pas à ce que l’un des prénoms, le premier même, que je citais était parfait aux yeux de Morgana. Rose. Avions-nous trouvé aussi facilement ? Il semblerait que oui. Etait-ce un signe du destin que nous aimions autant ce prénom, l’un comme l’autre ? Probablement. Nous avions encore du temps pour confirmer ou non ce choix. Du moins, jusqu’à la naissance de la petite. Nous allions nous projeter avec ce prénom et très naturellement, nous comprendrons si nous devons choisir celui-ci, ou bien un autre. Quant au nom de famille, nous n’en avions pas discuté. Serait-ce Rose Weston-Rodes, ou bien Rose O’Connor ? Je ne fais pas partie de ces personnes qui pensent qu’un enfant doit nécessairement porter de nom du père, même si cela semblait toujours ancré dans les coutumes. Nous aurons également le temps d’en reparler.

Morgana déposa ses lèvres sur les miennes, trop brièvement à mon goût. Mais visiblement, la petite avait décidé de se manifester. En entendant les paroles de la jeune femme, je croisais son regard, amusé. « Ah oui ? » Elle ouvrit son manteau et déposa ma main à plat sur son ventre. Sans trop de difficulté, je sentis le bébé donné des coups. Je vivais plus souvent ce genre de situation, à mesure qu’elle se développait dans l’utérus de sa mère. Pourtant, ça restait toujours un moment fascinant et émouvant pour moi. C’était, en effet, le seul lien que je pouvais avoir avec elle, contrairement à Morgana, qui elle, la sentait grandir en elle, jour après jour. « Rose. Tu aimes ce prénom ? », murmurais-je à l’adresse du bébé qui donna un coup contre ma main. Une pure coïncidence, mais la situation m’amusa grandement. « Elle a l’air d’accord. »

Quand j’émis l’idée que Morgana vienne vivre avec ses enfants chez moi, je fus surpris qu’elle accepte aussi vite. Elle m’expliqua que les enfants seraient très certainement d’accord. Nous n’avions plus qu’à leur poser la question. Oui, Gabriel serait certainement content de passer du temps avec Stan qui était devenu, aujourd’hui, un grand ami. Stan. J’étais rassuré que Morgana pense qu’il avait une bonne influence sur son fils. En effet, le jeune adolescent était dans une période compliquée où son histoire de vie ne quittait plus ses pensées. Le besoin d’identité, propre à l’adolescence, finalement. Cela avait des conséquences sur son comportement. Il était énervé et pouvait s’adonner à quelques conneries. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle sa famille d’accueil avait décidé de le placer à nouveau en foyer. Mais je restais persuadé que si je parvenais à l’adopter, le fait qu’il se trouve dans un endroit où il est aimé et valorisé, il se calmera. Il y avait déjà une grande différence lorsqu’il se trouvait avec nous. Stan est un garçon plein de ressources, avec de nombreuses qualités et valeurs. Il n’en a malheureusement pas toujours confiance et se laisse déborder par sa colère. La colère d’un gamin qui a été arraché à ses parents, enfant, et qui s’est retrouvé placé dans un foyer, au milieu de dizaines d’autres gamins, alors que finalement, il ne demandait qu’à avoir une vie normale, avec des personnes qui l’aiment. Et moi je l’aime, comme mon propre fils.

- On attend. Mais le juge me laisse le prendre chez moi les weekends et pendant les vacances scolaires. Je peux le voir autant de fois que je le veux. Donc ça reste plutôt positif.

J’esquissais un sourire, dissimulant avec difficulté ma crainte. La crainte qu’on me refuse, pour la seconde fois, la garde de Stan. La différence, aujourd’hui, c’est qu’on lui donnait la parole, car il n’était plus considéré comme « trop jeune pour prendre des décisions ». Et il répétait très souvent son souhait de vouloir vivre avec moi.

- Bon et bien, on a plus qu’à demander aux enfants ce qu’ils en pensent et si c’est d’accord pour tout le monde, vous viendrez vous installer à la maison.


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Mer 17 Fév - 0:12
Avec son pouce, Morgana caressait le haut de la main de William, celle-ci posée sur son ventre rond. Rose -s'ils gardaient ce prénom- donnait des coups vifs et gigotait vigoureusement alors que son père lui parlait. Ce sourire, ces yeux pétillants et cette douceur. Son coeur manqua un battement. Ce bébé allait avoir tellement de chance d'avoir un père comme lui. Aimant, bienveillant, respectueux et attentionné. Il était déjà un bon père avec Saeed, une figure paternelle incroyable pour Stan, un homme de confiance pour Gabriel et Angela. Mais pour cette petit fille ? Il allait être incroyable, ce qui rendait Morgana très émotive. Elle balaya une larme d'un revers de main, un sourire aux lèvres. Elle était rassurée que Rose n'ait pas à vivre la peine qu'avait eu Angela, lorsqu'elle rentrait de l'école en demandant pourquoi elle n'avait pas de papa. Cette fois-là, ça avait brisé le coeur de Morgana. Elle se sentait rassurée de savoir que Rose ne ressentirait pas ça à son tour. « Tu sais que j'adore quand tu lui parle ? », lui dit-elle avec douceur. C'était devenu l'une de ses choses favorites, lorsqu'il parlait à son ventre. Au même titre que les papouilles dans les cheveux, qui la détendaient totalement. « Et je crois qu'elle aussi ». C'était déjà une fille à papa. La nuit, lorsqu'elle s'agitait de trop...Il n'y avait que la voix de William qui lui permettaient de se calmer et de laisser un peu de répit à la brunette. Il avait fallu qu'elle enregistre sa voix, pour les nuits où il n'était pas à l'appartement. Ce ne serait plus un problème lorsqu'elle emménagerait, jusqu'à la fin de sa grossesse. Elle pourrait peut-être dormir un peu plus !

Il fallu qu'elle brise ce moment, sentant des frissons parcourir son échine. Elle avait hâte de retrouver la chaleur de son appartement et de s'emmitoufler dans un plaid bien chaud. Pour ne pas congeler sur place, elle se remit à marcher. Elle jetait un regard à William, de temps en temps, l'écoutant parler de Stan. Bordel, pourquoi le juge mettait autant de temps à se décider sur un cas aussi face ? William aimait Stan, et vice versa. Il n'y avait rien de plus facile à trancher. Donner la garde à Will serait la meilleure solution, pour l'un comme pour l'autre. La brunette s'arrêta de nouveau, posant une main sur son épaule avec un sourire rassurant. « Si le juge te donne autant de liberté pendant les week-ends et les vacances scolaires, c'est positif ». Elle donna une légère friction sur son épaule, avant de se remettre à marcher. « Je sais à quel point cette adoption compte pour toi et à quel point tu l'aime, alors je suis sûre que le juge s'en rendra compte aussi. Il fera le bon choix, surtout quand il s'apercevra à quel point Stan se sent bien avec toi. Ca frappe aux yeux, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir ». Elle souriant. Il n'y avait qu'une fin possible pour elle : William aurait la garde de Stan. Et s'il fallait qu'elle aide, elle serait prête à le faire.

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Mer 17 Fév - 23:49


A sweet discovery

Morgana & William


- Que veux-tu, j’ai une belle voix, c’est tout., lui lançais-je, avec ironie. Je n’aurais pas pu affirmer que Rose s’apaisait au son de ma voix. On s’en rendra davantage compte quand elle sera née, et que je tenterais de calmer ses pleurs, la nuit. « Aller, viens, tu vas finir par attraper froid. », repris-je avec amusement, en reprenant ma marche avec elle.

La discussion tourna autour de Stan. J’esquissais un fin sourire, en entendant Morgana tenter d’être la plus optimiste possible. Cela me faisait du bien, même si je ne pouvais m’empêcher de stresser à l’idée que ma demande d’adoption soit refusée. Et pour cause, cela a déjà été le cas, quelques années plus tôt. Une nouvelle que Stan et moi avions particulièrement mal vécu et qui s’était soldée, en plus de cela, par une séparation. Autant dire que j’avais pris un temps fou à m’en remettre et que Solveig m’avait ramassé à la petite cuillère. Je craignais de ressentir à nouveau cela, et de voir la tristesse dans le regard de Stan, là où je ne voulais voir que des sourires pour les années à venir. Mais cela ne m’empêchait pas de réitérer ma demande et ainsi, prendre le risque d’être à nouveau déçu. « Cette fois-ci, Stan pourra s’exprimer, puisqu’il est un peu plus âgé. Ca devrait jouer dans la balance. » Oui, car on dit toujours qu’il faut faire passer l’intérêt de l’enfant en premier, pourtant, on ne les écoute que rarement, lorsqu’ils sont considérés comme trop jeunes. Mais à mon sens, le juge a été un véritable abruti sur ce coup. Espérons que je n’aurais pas affaire au même cette fois-ci.

Soudain, j’entends un bruit de taule qui résonne dans la rue. Je me braque d’un coup. Mon attention se focalise sur des bruits de perceuses, de marteaux, sur le chantier à côté que personne ne semble remarquer. Alors qu’en moi, mon sang se glace. Il y a des bruits, des sons, si anodins pour la majorité des gens, qui ne le seront plus jamais pour des militaires. Je refuse de fermer les yeux. Si je le fais, j’aurais la sensation de me retrouver en Afghanistan. C’est dans ce genre de moments que je saisis plus que de raison que j’ai subi des traumatismes que je laisse sereinement croître en moi. Mes yeux bleus se sont posés sur l’immeuble en construction, à quelques mètres de nous. Mon cœur bat à tout rompre. Et même si je sais qu’il ne s’agit pas d’ennemis, j’ai besoin de voir ces hommes de chantier pour m’assurer que tout va bien, que personne ne compte porter atteinte à notre vie.

Finalement, je sens un regard sur moi. Celui de Morgana, qui doit se demander pourquoi je reste planté là, le teint probablement blafard. Nous sommes complices. Pourtant, il y a des sujets que je n’aborde avec personne, pas même avec elle. La guerre en fait partie. Elle sait que j’ai été militaire, que j’ai servi dans différents pays, comme l’Irak et l’Afghanistan. Elle a vu les cicatrices sur mon corps. Mais je suis toujours resté silencieux sur ce sujet. Seule Solveig a certaines informations, celles que j’ai bien voulu écrire dans des lettres que je lui destinais régulièrement, qu’elle a lu bien plus tard d’ailleurs. Et même avec elle, je n’en ai jamais vraiment parlé.

- Excuse-moi, j’avais la tête ailleurs. Je suis un peu fatigué.

Et effectivement, la fatigue n’aidait jamais dans ce genre de situation. Je lui adressais un sourire, reprenant une certaine contenance, me remettant à marcher à ses côtés. Il fallait que je dorme un peu, et je comptais bien me poser une heure ou deux dans le canapé de Morgana, afin de poursuivre ma nuit, jusqu’alors bien trop courte. Mais, bien évidemment, la sieste devrait attendre un peu, car à peine rentrés dans l’appartement, nous avions les regards mi-inquisiteurs, mi-excité d’Angela et de Gabriel qui semblaient attendre avec impatience qu’on leur dévoile le sexe du bébé.


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Jeu 18 Fév - 19:53
Alors qu'ils discutaient en marchant, William s'arrêta brusquement. Cet arrêt, marqué par un bruit de taule qui tombait, fit foncer les sourcils de Morgana. Son regard était pâle, ses yeux fixaient un chantier avec désespoir. Il sembla remarquer son air inquisiteur, lorsqu'il sortit de sa transe et lui sortit une excuse bidon. Elle soupira légèrement, ne pouvant pas réellement croire à sa fatigue. Ce n'était pas que ça et ça paraissait évidement.

« Tu es sûr que ce n'est que de la fatigue ? », répondit-elle en posant sa main sur son bras, lui apportant une friction amicale. Elle savait que William avait été dans l'armée et elle connaissait des militaires, elle savait reconnaitre des troubles post traumatiques tant elle avait eu l'occasion d'en voir dans son entourage proche. C'est-à-dire, sa famille. Son père, avant qu'il ne devienne flic. Puis deux de ses grands frères, bien plus tard. Et pas qu'eux. Elle n'avait que sept ans, lorsque son père l'avait plaqué au sol pour la protéger, croyant qu'on leur tirait dessus. Ca n'avait pas été le cas et il lui avait fait très peur. Il avait fini par aller voir un psychologue, ne voulant pas réitérer cette situation et éviter que sa petite fille ne soit traumatisée par ses gestes. « Tu sais que tu peux me parler, si tu as besoin ? », lui fit-elle comprendre. Elle avait un regard assurée, lui faisant savoir qu'elle avait bien compris ce qu'il se passait, sans pour autant lui forcer la main. Parler de ce genre de choses, ce n'était jamais évident et elle pouvait comprendre qu'il veuille les garder pour lui, de ne plus jamais en parler.

La brune lui fit un léger sourire, avant de se remettre à marcher. Ils arrivèrent rapidement à l'appartement, où Angela et Gabriel semblaient les attendre avec impatience. « Alors, alors, alors ? C'est une petite soeur ou un petit frère ? », s'empressa de demander la petite brunette, sautillant devant eux avec excitation. Morgana tourna la tête vers William, lui laissant l'honneur de l'annoncer aux enfants s'il le souhaitait. Elle retirait son manteau en même temps, frottant ses mains en soufflant doucement. Il faisait meilleur, à l'intérieur.

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Mar 23 Fév - 9:15


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Morgana & William


- Oui, j’en suis sûr., répondis-je à Morgana, quand elle me demanda si j’étais certain qu’il ne s’agissait que de fatigue. Elle n’était pas dupe. Je le savais. Mais je ne voulais pas rentrer dans les détails de ce genre de flashs qui me hantaient. Des troubles post-traumatiques. Voilà comment ils sont appelés. Ils touchent beaucoup de militaires, même des années après la fin de leurs fonctions. J’ai beau en avoir conscience, je n’ai pas encore sauté le pas pour rencontrer des professionnels pour m’aider à aller mieux. Oh, j’ai bien essayé une ou deux fois, mais je n’étais clairement pas prêt, si bien que cela ne servait strictement à rien. Un jour, peut-être, j’aurais la force de combattre tous mes démons. Je l’espérais, du moins.

Quand Morgana m’assura que je pouvais lui parler si j’en ressentais le besoin, un bref sourire se dessina sur mes lèvres. Je passais mon bras autour de son épaule pour l’attirer contre moi et déposer un baiser sur sa tempe. « Oui, je le sais. », répondis-je avec sincérité. Je savais que je pouvais aborder tous les sujets avec elle. Mais je n’en étais pas encore prêt. Je savais aussi qu’elle respectait cela et ne me forcerait pas la main.

C’est ainsi que nous avions mis fin à ce sujet de conversation pour reprendre notre route jusqu’à l’appartement de Morgana, où les enfants nous attendaient avec impatience. Angela montrait bien plus son excitation que son frère, même si ce dernier nous fixait avec une certaine intensité dans le regard. Je tournais la tête vers Morgana et comprit que c’était à moi d’annoncer le sexe du bébé. Je retirais donc mon manteau et m’agenouillais, pour me mettre à la hauteur de la petite brunette.

- Alors, j’ai l’honneur de vous annoncer à tous les deux, que vous allez avoir une petite sœur.

Angela laissa éclater sa joie et sauta dans mes bras. Gabriel leva les yeux au ciel avec un brin d’amusement. « Chouette, encore une fille… », murmura-t-il sur un ton faussement dépité. Je me relevais, gardant la fillette dans mes bras et m’approchais de l’adolescent pour l’attirer contre moi. « Ne t’inquiète pas, avec Stan, on restera en majorité masculine. » Gabriel pouffa de rire et alla embrasser sa mère.

L’heure qui suivit, Angela fut un véritable moulin à paroles, posant un million de questions à propos du bébé et de l’emménagement chez moi. Pour ma part, j’avais fini par me poser dans le canapé avec elle, sous le plaid, devant la Pat Patrouille, caressant ses cheveux en espérant qu’elle cela la calmerait et que je finirais par pouvoir faire une sieste. Quand je vis ses petits yeux se fermer, un air victorieux se dessina sur mon visage. Et je ne tardais pas à la rejoindre dans les bras de Morphée.


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