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hello old friend -- Aaron

@ Invité

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Sam 3 Avr - 21:57
Globalement, Sierra Ellis est une jeune femme intelligente, avec un instinct de préservation qui, en général, lui rend grandement service. Mais pour une raison qu'elle ignore elle-même, elle a décidé de se frotter aux Sciarra. Une idée à la fois pathétique, ridicule et complètement destructive. Maintenant, la voilà dans la merde avec un bébé italien de la mafia - cette information n'est pas officielle, mais Sierra trouve bien volontiers qu'entre leur nom et leur Casino, ils ne font pas vraiment d'efforts pour se cacher aux yeux du monde. Bref, le fils Sciarra a décidé de l'ennuyer - et maintenant, elle doit se procurer un faux tableau. Elle doit un service au fils Sciarra - parce qu'elle a essayé de lui piquer un objet qui apparemment avait bien plus de valeur que ce qu'elle pensait. Essayer ne rend pas justice à son art, d'ailleurs, car elle a évidemment réussi à faire sortir l'objet du Casino sans encombre - le problème, c'est qu'elle ignorait la présence d'une caméra dissimulée dans le siège du bureau de l'italien. Non mais, sérieusement, qui fait une chose pareille ?

Bref, il lui a laissé l'objet, mais il a exigé d'elle qu'elle lui procure un faux - et qu'elle lui rapporte un autre tableau, accessoirement, mais ça, elle peut s'en occuper toute seule.

Le faux, en revanche, elle ne peut pas - et même si ça lui arrache littéralement le coeur de le dire, elle est bien contrainte de l'admettre. Sierra n'est pas assez douée pour donner ce qu'il souhaite à Dexter Sciarra. Par contre, elle connait quelqu'un qui est lui même assez doué pour le faire - la question, c'est est-ce qu'il acceptera de le faire.

Surement pas. Sauf si elle pleure. Et encore. Sans doute devra-t-elle augmenter un peu la gravité des menaces qui pèsent sur sa personne. Elle essaye d'élaborer un plan, devant la porte de l'appartement d'Aaron, puis finit par enfoncer son doigt sur la sonnerie. Evidemment, personne ne répond - les choses ne peuvent jamais être simples. Alors elle détache la barrette de ses cheveux et se glisse toute seule, comme une grande, à l'intérieur de l'appartement.

- Nice, elle relève en entrant, refermant la porte derrière elle. Pour ménager son entrée fracassante, elle laisse la lumière éteinte et s'installe dans le canapé - en espérant qu'il ne va pas rentrer à trois heures du matin.

Quand il arrive, quelques quarts d'heure plus tard, elle est toujours installée dans le canapé, mais elle est allée piquer une bière dans son frigo. Il entre, pose ses clés, allume la lumière, ferme la porte - et elle penche un peu la tête pour ménager son effet.

- T'en as mis du temps. Heureusement que ton frigo est plein de bières.

Elle se lève et s'approche, arborant un sourire radieux et fier. Une chose est sure, elle ne se laissera pas chasser.

@ Invité

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Lun 19 Avr - 11:29
Aaron a passé une journée tranquille, sans encombres majeures, aussi il est loin de s’attendre à la scène qui va l’attendre dans son appartement pourtant fermé à double tour. Aaron est un homme prudent, les mésaventures qui lui sont arrivées par le passé lui ont enseigné cette qualité qui n’a pas toujours fait partie de ses attributs. Pour autant, il fronce les sourcils lorsqu’il constate que la porte de son appartement est ouverte. Un peu inquiet, il s’immisce donc à l’intérieur et la vision qui l’attend derrière la porte a les effluves d’un passé depuis longtemps enterré. Aussi sonné qu’il est piqué au vif, le jeune homme balance ses clés sur le meuble et soupire.

- Tu aurais pu sonner, nul besoin de toute cette mise en scène.

Seulement, la mise en scène c’est exactement ce que Sierra Ellis sait faire de mieux. Aaron étudie ses traits, elle n’a pas changé, toujours cette confiance arrogante au bord des lèvres.

- A moins que tu sois là pour voler un de mes tableaux ? C’est certainement pas pour me rendre celui que tu as piqué après m’avoir pris pour un con pendant trois mois, je me trompe ?

Il en doute sincèrement. Les gens ne changent pas en un battement de cil. Surtout pas Sierra Ellis.

@ Invité

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Dim 25 Avr - 10:25
Les hommes sont prévisibles, bien plus qu’ils ne le croient eux-mêmes. Sierra éprouve une once de culpabilité quand elle entend les mots d’Aaron - il est vrai qu’elle a légèrement joué avec son coeur. Elle le reconnait - et elle le regrette, bien entendu. Simplement, elle commençait à devenir un peu trop attachée à ses yeux tristes, et c’est une chose qu’elle ne peut pas se permettre. Pas dans ce métier, pas comme ça. Elle a bien trop de fierté pour admettre qu’elle le prendrait bien dans ses bras. Alors, au lieu de faire ça, elle pousse sur ses mains pour se lever du canapé, et s’approche un peu.

- Pour un con, c’est un peu fort, Darling. Les affaires m’ont appelée vers d’autres contrées, mais je suis toujours de retour, comme tu peux le voir.

Elle accompagne sa remarque d’un sourire - mais elle ment, en réalité. Elle est partie exactement comme il le pense, et il est tout à fait légitime qu’il ait le sentiment qu’elle ait abusé de sa gentillesse.

- J’avais bon espoir que tu sois passé à autre chose, cela dit, après tout ce temps. Tu n’es même pas un peu content de me voir ?

Elle jette un oeil autour d’eux. Voler, ici, serait très aisé - elle lui a déjà fait remarquer plusieurs fois que son appartement n’était pas assez sécurisé.

- Promis, je n’ai rien pris. Mais je maintiens que tu devrais te payer une alarme - au minimum, elle lance, dans un sourire, en levant les bras en gage de paix. Tu peux fouiller, si tu veux.

Une provocation gratuite - les blagues, les piques, ça lui évite de penser aux yeux menaçants du fils Sciarra et au coup de poker qu’elle va devoir jouer pour sauver ses fesses.

@ Invité

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Dim 2 Mai - 21:42
Ah ça oui, il peut le voir ! Pas que cette vision soit des plus réjouissantes d’ailleurs, mais il ne gaspille pas son énergie à le lui signaler. Plus realistiquement, il serre les dents pour pallier à ce manque de répartie. Il n’a pas le besoin, ni l’envie, de rentrer dans son jeu. C’est un jeu qu’il ne peut pas gagner, et on lui a toujours appris à bien choisir ses batailles.

- Oh rassure toi, je suis passé à autre chose, est-ce ça veut dire que j’ai envie de te voir ? Well pas forcément.

Son visage expressif en dit long sur le souvenir cuisant laissé par Sierra, et malheureusement ce n’est pas quelque chose qu’il peut lui cacher maintenant qu’elle est face à lui dans son appartement.

- Très bien, je vais fouiller alors.

Si elle s’attendait au garçon naïf qui refuse de la fouiller parce qu’il s’agit de son ex et d’une femme par dessus le marché, elle se trompe. Aaron a suffisamment fait les frais de sa crédulité pour ne pas prendre les précautions nécessaires. Il s’approche donc et commence à la fouiller, très concentré sur la tâche. Méticuleux, il ne s’attarde pas, ne montre pas le moindre trouble. Quand il réalise qu’elle n’a rien a cacher, il soupire.

- Tu ne m’as toujours pas dit ce que tu fais ici.

@ Invité

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Dim 2 Mai - 22:00
Sierra fait la moue et lève les yeux au ciel - légèrement, mais théâtralement quand même car il faut bien admettre que le voir sortir de ses gonds l’amuse beaucoup. Il est adorable, quand il est énervé - et force est de constater que sa vision l’énerve beaucoup. Il assure qu’il est passé à autre chose et elle met ses mains sur ses propres hanches pour signaler son étonnement - un air dubitatif accueille cette révélation, mais elle garde pour elle toute question qui pourrait achever cette ultime provocation.

- Je pensais que la joie de me retrouver balaierait tout le reste, comme dans un film à l’eau de rose, elle murmure en s’approchant un peu comme si elle lui faisait une confidence.

Puis elle éclate de rire en revenant sur ses pas. Elle ne doit pas trop le provoquer si elle veut avoir une chance de le rallier à sa cause. Il est certain qu’Aaron ne veut pas la voir morte - ou torturée par la mafia, ou un autre truc du genre - mais il n’est pas tout à fait assuré qu’il croit à ses explications non plus. D’ailleurs, elle ne sait pas elle-même vraiment où la menace se situe. Elle a cru comprendre que le fils Sciarra n’était pas le pire requin de la mer - mais enfin, quand même. Elle tient à préserver ses jolies fesses - qu’elle a bien entendu tenté d’utiliser pour se sortir de cette tricky situation mais rien n’y a fait, il semblerait que l’étalon soit pris - et fidèle. L’idée seule lui arrache un soupir.

Sierra est tirée de ses angoissantes pensées par un Aaron déterminé qui se met à la fouiller comme elle vient de le lui proposer. Pour une surprise, c’en est une. Heureusement qu’elle n’a pas pris les dollars qu’il cache dans une petite boite en argent sous son lit - c’était tentant, pourtant, mais elle s’était promis d’être sage en entrant.

- Tu mets du coeur à l'ouvrage, elle note, dans un sourire. Ce n’est pas totalement vrai - le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a gagné en maîtrise de soi. Tu vois comme je suis sage ?

Une fois qu’il a terminé, elle recule et croise les bras.

- J’ai besoin de toi, elle annonce, comme si sa présence ici n’en disait pas déjà long sur ses motivations. Ils ne se sont pas parlés depuis un moment, et elle l’aurait volontiers laissé tranquille - quoi que cette occasion de venir le chercher lui fait plaisir, il ne faut pas le nier. Dexter Sciarra, ça te dit quelque chose ? Je lui ai vendu un Raphaël (wink wink). Un faux, elle ajoute en soupirant un peu. JFigure-toi que Monsieur est un spécialiste. Et maintenant, il veut d’autres faux comme dédommagement.

Elle soupire et tente de ne pas montrer sa nervosité, cela dit.

- Je ne connais personne qui soit aussi doué que toi pour ça, et disons que... Je préfèrerai livrer Sciarra et qu’il m’oublie le plus vite possible.

@ Invité

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Jeu 6 Mai - 15:31
Il est facile pour Sierra de balayer les émotions comme si elle n’existaient pas ou n’avaient aucune importance. En revanche, il lui semble extrêmement difficile de concevoir, qu’il puisse en être autrement pour d’autres personnes, Aaron en l’occurrence pour n’en citer qu’une. Le peintre soupire, se sent pris au piège d’une situation dont il se démêlera pas facilement, parce que stupide comme il est, il lui est impossible d’être indifférent, malgré ses pathétiques tentatives pour offrir ce visage là.

- Je m’assure que tu ne t’es pas servie au passage, et je précise que je ne te fais pas assez confiance pour te laisser repartir sans recommencer.

Et autant dire, que ce n’est pas pour le plaisir de poser ses mains sur elle. Son cœur meurtri a bien compris la leçon et Aaron veille bien à garder ses distances, si ce n’est physiques, au moins émotionnelles. C’est quelque chose qu’il se doit de faire, for his own sake en tout cas.

Aaron laisse échapper un rire cynique lorsqu’elle lui avoue le réel motif de sa visite. Évidemment qu’elle a besoin de lui, pourquoi prendre le temps de venir jusqu’ici si ce n’était pas le cas. Elle n’en a pas ressenti le besoin jusque là, pas même pour présenter des excuses/ explications qui se font toujours désirer.

- Wow tu dois vraiment être désespérée si tu viens me demander de l’aide à moi.

Il secoue la tête, l’ironie est assez forte, il faut le noter. Il en reste sans voix.

- C’est quoi la suite ? Tu vas me donner une deadline ?

@ Invité

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Jeu 13 Mai - 12:29
Il fouille avec un sang froid qui la déstabilise presque. Sierra soupire légèrement, de frustration sans doute - parce qu’elle doit bien admettre qu’elle pensait qu’il serait un peu impressionné à l’idée de la voir là, ou heureux, ou intimidé - bref, quelque chose, une émotion qui pourrait peser en sa faveur dans la balance de la détresse intense qu’elle ressent à l’heure actuelle. Elle a toujours été du genre à prendre des risques - mais quand même pas suffisamment pour se frotter volontairement à la mafia, ou peu importe à quelle branche criminelle le Sciarra appartient d’ailleurs. Elle espère que la colère froide d’Aaron ne vas pas l’inspirer à avoir la bravoure suffisante pour l’envoyer se faire voir - égoïstement, bien entendu.

- Fouille autant que tu veux, Darling, je ne suis pas venue ici pour ça. Cela dit, si je peux me permettre une suggestion - tu devrais investir dans un coffre. Un truc un peu solide, sinon, ça ne sert à rien.

Elle croise les bras et, bien qu’elle s’offrirait certainement le luxe de s’asseoir dans le canapé, elle reste debout pour lui faire face. La dernière chose dont Sierra a envie, c’est de passer pour une petite fille en détresse et fragile. Elle est certes là pour lui demander une faveur - ce qui signifie, comme il l’a justement souligné, qu’elle est désespérée - mais elle ne va pas juste quémander des tableaux et partir.

- Je te paierai, c’est un job rémunéré. Et je ne suis pas là pour imposer quoi que ce soit, j’ai demandé gentiment.

Elle avale sa salive et prend une longue inspiration pour reprendre ses esprits et paraître moins sèche - cette tension apparente n’étant liée qu’à ses angoisses.

- Si tu me connais encore un peu, tu sais que si je suis là, c’est parce que la situation l’impose. J’aime toujours autant être tranquille, et ce type me fait chier.

Un nouveau soupir, et elle laisse ses bras retomber le long de son corps, sans le lâcher des yeux. Aaron. Dans une autre vie, elle aurait eu un plaisir certain à se réfugier dans ses bras après une journée de travail honnête. Ce qui semble lui échapper, c’est que la promesse d’une vie normale, elle ne sera jamais en mesure de la lui faire.

- Si tu ne veux pas m’aider, je m’en vais. Je peux ressortir de ta vie aussi facilement que je suis entrée dans ton appartement.

Excès de fierté, supplique déguisée - elle le laisse interpréter, mais elle espère vivement qu’il ne va pas lui demander de partir, parce qu’elle ne sait pas avec qui elle ira travailler s’il le fait.

@ Invité

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Jeu 13 Mai - 16:42
Aaron soupire, fatidiquement agacé par ce comportement provocateur qui ne fait qu’empirer son humeur déjà mauvaise. Si le niveau de vie de Sierra est probablement supérieur au sien, ce n’est certainement pas une raison pour le bassiner avec la sécurité. Elle a peut être des tableaux à protéger du voleur de base, mais Aaron vit dans un appartement minable avec pour seuls objets de valeur, des babioles sentimentales et des faux qui n’ont pour fonction que de le faire explorer ses talents de reproduction. Un artiste, il n’en est pas vraiment un. Il n’est qu’un étudiant en art trop fier pour demander de l’aide à sa famille pourtant pleine aux as.

- J’ai pas besoin d’un coffre, comme tu as sans doute déjà eu le remarquer, à part la télévision il n’y a pas grand chose à voler. Et puis, j’ai étrangement l’impression d’avoir besoin de le préciser, mais je n’ai pas besoin de tes conseils Sierra.

Amer, il l’est ça certain. S’il avait voulu le cacher il aurait eu bien eu mal de toute façon. Lorsque Sierra parle de job rémunéré, il doit bien admettre que l’opportunité tombe à pic avec son loyer qui va tomber bien trop rapidement.

- T’as pas besoin de me convaincre tu as été très claire là dessus en disparaissant du jour au lendemain. Mais soit, tu as besoin de quoi et quand exactement ?

Autant ne pas s’attarder plus longtemps sur des futilités sil est censé s’y mettre rapidement. Aaron soupire et secoue la tête, il a du mal à croire qu’il se laisse entraîner si facilement dans les conneries de Sierra. Avec la mafia en plus, génial. Décidément, c’est une fille à emmerdes.

- Qu’est ce qui te fait croire qu’il t’en demandera pas plus après ça ?

@ Invité

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Jeu 13 Mai - 22:24
Tant d’amertume pour sa si petite personne - Sierra n’en revient pas. Le temps qui passe ne guérit visiblement pas toutes les blessures, car Aaron a l’air d’être un homme blessé - plein de ressentiments. Elle ne peut pas vraiment lui en vouloir, il est vrai qu’elle a fait les choses avec lui à la hauteur de sa terrible réputation - en grand, donc. Pas un mot d’excuse, depuis toutes ces années, rien. Pourtant, elle ne peut pas dire qu’elle ne se soit pas fait mal au coeur elle-même, en le laissant derrière elle. Ce serait faux. Elle n’est pas si insensible qu’elle voudrait le faire croire. En revanche, même avec le recul et la souffrance dissimulée sous une carapace bien épaisse, elle ne regrette pas son choix - ce sont les doux yeux d’Aaron qui ont fini par lui faire réaliser qu’il n’avait pas sa place dans ses combines. Et pourtant...

- Très bien, pas de conseils, c’est noté, elle lance en levant les bras, en signe de repentir.

Son objectif n’est pas de l’énerver, bien que cela ne semble pas évident en cet instant. Il faut qu’il l’aide - pour ça, elle ferait bien de se tenir à carreaux. Cela dit, plus que les traits de son visage fin et la courbe de sa taille, ce qui semble convaincre Aaron, c’est l’argent. Il faut dire qu’effectivement, il ne vit pas dans un endroit qui rende justice à son talent. Cela dit, elle ne fait aucun commentaire, car elle se fiche pas mal de savoir pourquoi il accepte de l’aider. Le principal, c’est qu’il le fasse - elle a besoin de se sortir de cette mauvaise passe.

- Merci Aaron.

Elle se laisse aller à un instant de gentillesse avant de se ressaisir pour devenir plus directive.

- Dans l’idéal, il me faudrait trois ou quatre tableaux, de la période impressionniste. Il semblerait que le fils Sciarra ne soit pas très exigent sur l’artiste, mais dans l’idéal, ne va pas me dénicher un sombre inconnu sans valeur. C’est dans tes cordes, je ne m’inquiète pas pour ça.

Elle hausse une épaule quand il l’interroge sur les exigences futures de Sciarra.

- Il a l’air d’être un homme de parole. Une fois la dette réglée, il a dit qu’il me foutrait la paix. Je ne lui donnerai pas ton nom, tu peux compter sur moi pour rester tranquille.

@ Invité

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Mar 18 Mai - 15:28
Aaron écarquille les yeux lorsque Sierra le remercie, c’est presque trop sincère pour ne pas être douteux, ironiquement. Impressionné néanmoins, il la laisse donc faire le détail de sa commande avec une petite anxiété sur la date butoir qui sera sans doute l’élément évoqué en dernier pour l’effet dramatique. Même s’il ne l’avouera jamais, l’adrénaline du travail dans l’urgence ne le laisse pas indifférent, et c’est sans doute cet amour du danger et de l’adrenaline qui l’a mis dans la merde en premier lieu. Ou qui l’a poussé dans les bras de Sierra. Allez savoir. Il a changé cela dit, et il est temps d’ignorer ce petit tintement trop agréable qui l’appelle dans les mauvaises directions.

- Dans l’idéal...

Il répète en essayant de ne pas grincer des dents. Il se doute assez bien que la mafia a une façon bien particulièrement de présenter ses exigences, mais moins il en sait, moins les enjeux lui sembleront important. Et mine de rien, il est plutôt dans son intérêt de mettre une certaine distance. Il s’est déjà mis dans cette situation dans le passé, et il n’en est pas ressorti indemne.

- Tu as plutôt intérêt à ne pas lui donner mon nom ! Ce n’est pas un business pour moi. Ce n’est pas non plus mon ambition artistique.

Pas que son ambition artistique ait quoi ce soit de pertinent dans un tel contexte, mais il ne peut pas s’empêcher de soupirer à l’idée de briller une nouvelle fois dans l’art de copier les autres alors même que les commentaires de ses professeurs ne manquent pas de souligner une absence de style personnel.

@ Invité

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Ven 21 Mai - 18:19
Il est adorable, vraiment. Plein d'ambition. Elle se sent presque un peu coupable de venir ainsi le déranger en pleine phase de reconstruction. Sierra n'est pas idiote, elle sait qu'elle lui a laissé un souvenir - amer - impérissable, et qu'il lui en voudra sans doute pour toujours. Aaron aurait très certainement préféré ne pas la revoir du tout, et elle est bien consciente d'avoir pensé à lui un peu trop rapidement, une fois confrontée au fils Sciarra, dont elle admet bien volontiers grossir légèrement les traits menaçants. Il est somme toute assez charmant, même si elle ne doute pas une seconde qu'il ne faille pas l'énerver, celui-là.

- Ce n'est pas un business pour toi, mais en attendant, tu toucheras de l'argent en faisant quelque chose qui ne te déplait pas, non ?


De l'argent facile, somme toute - et l'art du faux est assez rémunérateur. C'est, pour Sierra, un sempiternel sujet de frustration. Elle aurait aimé être assez douée pour faire ses propres faux - se suffire à elle-même, en somme. Mais ce n'est pas le cas, elle est donc obligée de revenir à ses faiblesses et de supplier - presque - Aaron.

- Trois toiles, dix mille, et je disparais de nouveau pour te laisser reprendre l'accomplissement de tes ambitions artistiques en paix. Deal ?

Elle tend la main comme pour acter leur accord, et lui offre un sourire radieux - il ne va pas la foutre dehors maintenant. Il a envie de le faire, elle le sait, même si elle ne le poussera pas à l'admettre.

@ Invité

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Mar 25 Mai - 9:11
Sierra soulève un point important, et même s’il coûte à Aaron de l’admettre, elle a visé juste quant au fond du problème. Il aime peindre, mais plus particulièrement reproduire. Et si ses ambitions profondes ne sont pas criminelles et relèvent plus de l’exploration artistique, le résultat n’en reste pas moins le même. Il vole l’identité d’un artiste, pour une femme. Une femme qu’il estime sans doute plus qu’il ne le devrait, mais qu’il ne peut pas vraiment se permettre d’abandonner pour jouer les moralisateurs aujourd’hui. Ce n’est pas un détail qu’il partagera avec elle, évidemment et pour l’heure, il faut sans doute lui laisser croire ce qu’elle veut. En réalité, l’argent qu’il va toucher le mettra sans doute plus mal à l’aise qu’il ne l’aidera à surmonter ses difficultés financières.

- Tu laisses entendre que j’ai le choix, c’est drôle. En réalité tu t’es tellement mis dans la merde, que si je ne t’aide pas, on ne sait pas vraiment ce qu’il va t’arriver, c’est plus ça non ?

Et après, elle va disparaître bien évidemment, cela fait partie du “deal”. Aaron aimerait remettre ses propres émotions et sentiments au centre de la conversation, mais sa masculinité offensée, il s’y refuse avec réserve.

- Anyway, j’ai compris la consigne, pas besoin de me payer autant, tu payes pour le service, pas pour les toiles. En fait, tu payes pour m’avoir mis de mauvaise humeur.

Aaron capitule, ses expressions le trahissent de toute façon, alors à quoi bon ?

@ Invité

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Mar 25 Mai - 18:52
Quand il lui annonce qu'il a l'impression de ne pas avoir le choix, Sierra affiche une mine outrée - et pose une main théâtrale contre son cœur. En réalité, elle est un peu flattée qu'il n'imagine pas opposer une fin de non recevoir à sa demande, sinon, elle aurait été contrainte d'en déduire qu'elle était presque morte à ses yeux, ce qui aurait été contrariant - mais également superbement dramatique.

- On a toujours le choix, Aaron, je te mets pas le couteau sous la gorge, lui fait-elle remarquer, après avoir effacé cette mine choquée de son visage. Cela dit, effectivement, on ne sait pas vraiment ce qui va arriver si tu ne m'aides pas. Mais tu me connais, je ne suis pas du genre à me laisser abattre, cela dit - dans tous les sens du terme.

Un ricanement s'échappe de ses lèvres - en réalité, elle ne sait pas pourquoi elle le provoque ainsi, car s'il lui refusait son aide, elle serait bien démunie.

- Si je te paye pour ta mauvaise humeur, je te dois une fortune alors, non ?

Elle penche un peu la tête pour le dévisager, plus sérieuse cette fois. Elle voit bien qu'elle le met en rogne, pas besoin d'un diplôme en psycho pour le comprendre. Il voudrait sans doute qu'elle s'en aille, ou qu'elle ne soit jamais venue ici, ce soir - allez savoir.

- Ma proposition est ferme, je paye pour tout. J'espère que tu ne rendras ce genre de services à personne d'autre, parce que tu es très mauvais commercial - tu sais que tu aurais aisément pu m'arracher le double ?

Elle s'offre le luxe d'un sourire taquin et hausse une épaule pour revenir à plus de sérieux. Nul doute qu'il ne sait pas vraiment pour quoi il vient de signer - car maintenant qu'il a son avenir en tant qu'être vivant dans les mains, elle ne va pas se priver de venir voir comment il avance - et régulièrement, si possible.

- Merci, finit-elle quand même par lancer, radoucie dans le ton et l'attitude, cette fois. Parce qu'elle n'est ni ingrate, ni mal élevée, contrairement à ce que les apparences pourraient laisser à penser.

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